Habitués PenFriend Posté(e) 18 juin 2008 Habitués Posté(e) 18 juin 2008 On ne cesse de nous répéter quau début limmigrant doit accepter un poste inférieur à ses qualifications. Même lemployé de la DGQ à Paris la dis clairement lors de la séance dinformation le jour de mon entrevue. Toutefois lexpression un poste inférieur à ses qualifications reste un peu ambigüe, on parle souvent du médecin qui devient chauffeur de taxi.Pourriez-vous nous rapprocher un peu plus de cette réalité ? Avez-vous dautres exemples Que peut occuper un cadre dentreprise en début de carrière comme métier (inferieure à ses qualification) en vue dacquérir une 1ére expérience professionnelle Citer
Invité Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 J'ai été assistant comptable pendant 1 mois alors que je suis auditeur/vérificateur interne. Après cette première expérience j'ai trouvé un contrat pour un poste de vérificateur financier pendant 6 mois dans une grande entreprise. Après être rentré en France car je n'avais plus de visa j'ai trouvé un poste à Montréal dans mes compétences et je commence début Août.En gros il faut savoir accepter des jobs temporaires ou en dessous de sa qualification pour pouvoir faire ses preuves. Franchement je ne suis pas choqué du procédé mais là encore je ne suis pas objectif car mon emploi est en forte demande donc facile de trouver un poste ... Citer
Habitués muthsy Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 je trouve ça plutôt "sympa" de me dire que je vais pouvoir (devoir même) ocuper un poste dans un autre domaine, un autre secteur avant de faire ma place dans le monde du travail! je suis du genre curieuse et touche-à tout, et c rassurant de se dire que mettre un pied dans un métier à 10 milles lieux de notre domaine de formation ne sera pas perçu comme un manque de stabilité professionnelle ou de compétences !!C vrai quoi, y font ch... les employeurs français à nous catégoriser et nous coller une étiquettes sur le front (non, non, ça sent pas le vécu je vous dit ... ) Citer
estelle35 Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Tout à fait d'accord!!Je suis adjointe de direction dans un restaurant, et là je sais que je vais commencer au bas de l'échelle comme simple serveuse!! Mais ce qui est motivant, c'est de savoir que les possibilité d'évolution sont plus rapides!! J'ai mis 7 ans à obtenir ce poste en France, et je compte en mettre beaucoup moins pour y arriver au Canada!!Et puis tout recommencer, ça permet aussi de revoir les bases, et de s'adapter plus facilement à un marché du travail different!! Citer
Habitués Silicon Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 On ne cesse de nous répéter quau début limmigrant doit accepter un poste inférieur à ses qualifications. Même lemployé de la DGQ à Paris la dis clairement lors de la séance dinformation le jour de mon entrevue. Toutefois lexpression un poste inférieur à ses qualifications reste un peu ambigüe, on parle souvent du médecin qui devient chauffeur de taxi.Pourriez-vous nous rapprocher un peu plus de cette réalité ? Avez-vous dautres exemples Que peut occuper un cadre dentreprise en début de carrière comme métier (inferieure à ses qualification) en vue dacquérir une 1ére expérience professionnelleQuand on est étudiant et relativement jeune on ne doit pas s'attendre a débuter cadre mais plutot a devoir faire ses preuves comme simple employé pour prouver ses capacités.Un diplome est loin de valoir des preuves qu'on peut faire la job, ce n'est qu'un papier qui montre qu'on a suivi certaines études et comme il y a un monde d'écart entre les études universitaires et la réalité de la vie. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Dans certains milieux de travail ici, c'est même une politique que de faire commencer les futurs cadres au bas de l'échelle, de façon à ce qu'ils connaissent tous les rouages de l'entreprise ou de l'organisation, la réalité des employés de soutien, etc. Citer
Habitués bibou Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Tout ça est vrai, mais ça dépend aussi des entreprises et de ton métier... personnellement j'ai commencé à Montréal plus haut que je ne l'était en France, à ma grande surprise... C'est sur que j'avais assez économiser pour rester quelques mois tranquille et prendre le temps de découvrir ma nouvelle ville, son fonctionnement et d'étudier le marché... Mais j'ai trouvé en trois mois ce qui n'est pas si mal. Et tous mes amis français et libanais de Montréal ont trouvé casi-aussi rapidement, dans leur domaine de compétences. Si tu trouves des postes à ton niveau, postule aussi, ce n'est pas une obligation non plus de redescendre plus bas... L'avantage de cette immigration au Québec c'est que tout est possible. Tu peux redescendre plus bas mais retrouver rapidement un statut satisfaisant en faisant tes preuves, et tu peux aussi changer de carrière plus facilement qu'en France, ce qui est aussi un gros avantage pour certaines personnes qui veulent changer de vie ET de carrière. Citer
Invité Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Hum je ne sais pas comment l'écrire sans passer pour une psychotique lol.Le premier travail que j'ai décroché ici c'est commis-caissière dans un depanneur. C'est un travail bien en dessous de mes compétences et de mes qualifications, mais quoi qu'il en soit, il m'a permis d'en apprendre beaucoup sur la société ( c'est un véritable laboratoire sociologique) les habitudes des gens, et les attentes par rapport au service à la clientèle ici au Québec. J'ai postulé par la suite pour un emploi en soutien administratif dans un établissement bancaire et le fait que je/j'ai travaillé dans un dépanneur n'a pas déplu aux recruteurs, bien au contraire. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 J'ai postulé par la suite pour un emploi en soutien administratif dans un établissement bancaire et le fait que je/j'ai travaillé dans un dépanneur n'a pas déplu aux recruteurs, bien au contraire.En effet ! J'ai eu à recruter pas mal de personnel et pour moi, ce que ça montre, c'est 1) que tu es débrouillarde et bosseuse, 2) que tu as de bonnes chances de bien comprendre les milieux de travail québécois puisque cet emploi t'aura permis de frayer avec plein de gens et 3) que tu ne risques pas d'avoir une mentalité super-hiérarchique, ce qui peut être un sacré problème en milieu de travail ici...et une grosse différence culturelle entre l'Amérique du Nord et d'autres régions du monde ! Citer
Habitués Wlaf Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Mouais c'est bien gentil tout ça mais ce que je constate c'est que tout ceux qui disent être reparti de tout en bas sont très jeunes. Je vois mal un cadre de direction de 40-45 ans avec un MBA de l'INSEAD et plus de 20 ans d'expérience internationale redémarrer comme ouvrier ou serveur simplement pour acquérir la sacro sainte "expérience québécoise"... Citer
Habitués bibou Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Y'a aussi pas mal de jeunes... Avec mes amis on a entre 25 et 35 ans, personne n'est redescendu plus bas, mais personne n'était cadre de longue expérience effectivement... Dans tous les cas, à chacun son parcours, tant mieux pour ceux qui ont du redescendre en bas de l'échelle et qui s'en sont sortis en progressant rapidement. Mais je ne trouve pas ça moins louable de s'être trouvé un poste dans ses qualifications sans avoir mené le <parcours du combattant>. Y a un temps d'adaptation de toute façon pour tout le monde. Citer
Invité Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Mouais c'est bien gentil tout ça mais ce que je constate c'est que tout ceux qui disent être reparti de tout en bas sont très jeunes. Je vois mal un cadre de direction de 40-45 ans avec un MBA de l'INSEAD et plus de 20 ans d'expérience internationale redémarrer comme ouvrier ou serveur simplement pour acquérir la sacro sainte "expérience québécoise"...Franchement, un cadre de direction de l'INSEAD qui se fait au bas mot un minimum de 150 à 300 K euros/an et qui décide de tout lâcher pour venir ici devrait bien réfléchir avant. A moins, qu'il ait envie d'une reconversion totale (il s'attend donc à recommencer de zéro et il a accumulé les réserves en conséquence)Par contre, s'il lâche sa job pour chercher la même chose ici, c'est qu'il a pas bien compris le film..Dans les deux cas, il va falloir qu'il accuse le décalage horaire en terme de chute de salaire et de pouvoir d'achat (entre autre) Citer
Habitués frogues Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Mouais c'est bien gentil tout ça mais ce que je constate c'est que tout ceux qui disent être reparti de tout en bas sont très jeunes. Je vois mal un cadre de direction de 40-45 ans avec un MBA de l'INSEAD et plus de 20 ans d'expérience internationale redémarrer comme ouvrier ou serveur simplement pour acquérir la sacro sainte "expérience québécoise"...J'avoue que c'est ce qui me fait un peu peur. Honnetement, je compte continuer a travailler dans le meme domaine, et je ne vois pas pourquoi je devrais mettre mes 20+ annees d'experience (dont 5 aux US) aux oubliettes. Je suis mal barree hein :blushing: Citer
O'Hana Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Mouais c'est bien gentil tout ça mais ce que je constate c'est que tout ceux qui disent être reparti de tout en bas sont très jeunes. Je vois mal un cadre de direction de 40-45 ans avec un MBA de l'INSEAD et plus de 20 ans d'expérience internationale redémarrer comme ouvrier ou serveur simplement pour acquérir la sacro sainte "expérience québécoise"...Tout à fait, je vois mal aussi une personne ayant ce profil s'insérer de cette manière dans le marché du travail du pays d'accueil. Parce que je ne vois pas comment on peut développer un tel profil sans avoir acquis un bagage de compétences recherchées et un agenda bien fournis de noms un peu partout dans le monde, Québec inclus évidemment.Je ne pense pas me tromper en avançant qu'Henri-Paul Rousseau ou Michael Sabia n'auraient que quelques courriels à envoyer à quelques personnes en Europe pour se trouver un emploi à la hauteur de leurs qualifications si l'aventure les tentait.- O'Hana - Citer
Habitués Wlaf Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Ce que je voulais surtout souligner c'est qu'entre l'exemple extrème que j'ai donné et ceux de gens plus jeunes et moins expérimentés/diplomés cités plus haut, il y a tout un tas de cas intermédiaires dont on ne parle presque jamais ici. Le fait de recommencer tout en bas n'a rien de systématique. Citer
estelle35 Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Ce que je voulais surtout souligner c'est qu'entre l'exemple extrème que j'ai donné et ceux de gens plus jeunes et moins expérimentés/diplomés cités plus haut, il y a tout un tas de cas intermédiaires dont on ne parle presque jamais ici. Le fait de recommencer tout en bas n'a rien de systématique.Je n'aurais qu'une seule chose à dire c'est qu'on s'assoit tous sur la même chose!! Et ce ne sont pas 20 ans d'experience ou un diplôme quel qu'il soit qui change la donne!Je n'ai certes pas un MBA en marketing international, je ne sors pas de l'HEDEC ou encore d'HEC, mais je pense sincèrement que quand on décide de s'installer dans un pays, il faut savoir s'adapter et apprendre! Je n'ai que 25 ans, une "pauvre" petite licence de Russe et un BAC pro en gestion hôtelière, mais ça ne m'empêche pas d'en vouloir, de vouloir toujours apprendre....C'est peut être là qu'est ma différence avec quelqu'un qui a 20 d'expérience...Néanmoins, il faut savoir se poser les bonnes questions, et rester humble! Citer
Habitués jaune_21 Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Mouais c'est bien gentil tout ça mais ce que je constate c'est que tout ceux qui disent être reparti de tout en bas sont très jeunes. Je vois mal un cadre de direction de 40-45 ans avec un MBA de l'INSEAD et plus de 20 ans d'expérience internationale redémarrer comme ouvrier ou serveur simplement pour acquérir la sacro sainte "expérience québécoise"...psychologiquement c'est demoralisant pour la personne, apres tant d'année d'experiences de tout recommencer Citer
Habitués jaune_21 Posté(e) 20 juin 2008 Habitués Posté(e) 20 juin 2008 Ce que je voulais surtout souligner c'est qu'entre l'exemple extrème que j'ai donné et ceux de gens plus jeunes et moins expérimentés/diplomés cités plus haut, il y a tout un tas de cas intermédiaires dont on ne parle presque jamais ici. Le fait de recommencer tout en bas n'a rien de systématique.Je n'aurais qu'une seule chose à dire c'est qu'on s'assoit tous sur la même chose!! Et ce ne sont pas 20 ans d'experience ou un diplôme quel qu'il soit qui change la donne!Je n'ai certes pas un MBA en marketing international, je ne sors pas de l'HEDEC ou encore d'HEC, mais je pense sincèrement que quand on décide de s'installer dans un pays, il faut savoir s'adapter et apprendre! Je n'ai que 25 ans, une "pauvre" petite licence de Russe et un BAC pro en gestion hôtelière, mais ça ne m'empêche pas d'en vouloir, de vouloir toujours apprendre....C'est peut être là qu'est ma différence avec quelqu'un qui a 20 d'expérience...Néanmoins, il faut savoir se poser les bonnes questions, et rester humble!sincerement il faut vraiment reflechir apres vingt ans d'experience, parce que a ce moment on acquiert pas seulement les experiences, mais de plus grandes responsabilites s'ajoutent dans ce cas là il faut vraiment reflechir si on est pret a partir a l'aventure et meme prendre le risque de tout recommencer. D'annees en annees on grandit et plus, on commence a vieillir, est-ce que dans ce cas on pourra se fondre dans la société (avec toutes les exigences qu'elle demande)et evoluer avec? Citer
Habitués Wlaf Posté(e) 20 juin 2008 Habitués Posté(e) 20 juin 2008 Je n'aurais qu'une seule chose à dire c'est qu'on s'assoit tous sur la même chose!! Et ce ne sont pas 20 ans d'experience ou un diplôme quel qu'il soit qui change la donne!Wishful thinking Citer
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