Immigrer à deux avec un profil différent

[Kovacz]

Bonjour à tous,

Je souhaiterais avoir l'avis et/ou les conseils de ceux qui me liront sur mon "problème".

J'ai récemment (il y a pas tout à fait deux mois) déposé une demande de CSQ au bureau de Paris. Je ne pense pas avoir de soucis particulier : 23 ans, francophone et anglophone, bac +2 + formation complémentaire, le tout en électromécanique... Je pense avoir un profil qui va bien.

Ma question concerne ma petite amie.

Pour l'instant il est prévu que je parte seul, mais je souhaite la convaincre de m'accompagner. Sauf que nous ne pouvons faire candidature commune puisque nous ne vivons pas ensemble (pas mariés, pas de pacs, ni conjoints de fait), et son profil est totalement différent du mien : 25 ans, un enfant de 6 ans, de nationalité turque avec une demande de naturalisation française en cours de traitement, un diplôme turque (en diététique je crois) non reconnu en France... (elle a vécu en alternance en France et en Turquie).

J'aimerais me renseigner sur ses possibilités d'immigration. Peut-on faire valoir notre relation pour appuyer la candidature (hum... sait-on jamais...)? Puis-je envisager, si ma demande est acceptée, de m'établir en tout d'abord là-bas puis de la faire venir par après en lui trouvant d'avance du travail ?

Le fait qu'elle a l'expérience des affaires (entre autres, elle a déjà mis sur pied une agence de voyages puis elle l'a finalement revendue) est-il un argument recevable auprès de l'imigration.

Je précise également que nous avons chacun une somme non négligeable en épargne pour subvenir à nos besoins, il n'est évidemment pas question de se pointer les mains dans les poches...

Voilà, j'essaie de pas trop encombrer avec des détails personnels, mais si vous voulez des précisions pour aider à me répondre, n'hésitez pas.

Demain j'essayerai de joindre le service d'immigration pour leur poser la question, mais si l'un ou l'autre d'entre vous a l'expérience de ce genre de situation ça me serait vraiment utile.

Bonne journée/soirée/nuit à tous !

[bencoudonc]

Disons que ce serait infiniment plus simple de vous marier...

[Kovacz]

C'est ça le hic : la situation entre nous n'a rien de simple... Rapport à l'opposition de sa famille à notre relation.

[Invité]

Euh oui et non. Cela serai déjà infiniment plus simple si vous n'aviez pas besoin de la convaincre. Faut que l'envie vienne d'elle et pour elle. Si elle le fait pour vous et qu'elle est réticente cela risque d'être l'enfer pour elle lorsqu'il y aura des coups durs et des coups de blues.

La seconde chose, c'est l'enfant. Je ne sais pas comment est la relation avec le papa actuellement. Mais même si le papa est pas super présent il a toujours la possibilité de s'opposer à ce que l'enfant quitte le pays. Faut pas oublier que l'on parle de changer de continent, là.

En tout cas, c'est chaud.

[Kovacz]

Pour l'enfant, il ne devrait pas y avoir de problème car le père est très absent, et elle a lancé une procédure au tribunal pour obtenir la garde exclusive. Le verdict doit tomber d'ici peu et d'après les avocats, il n'y a aucune raison qu'elle ne l'obtienne pas. A confirmer encore mais les chances sont de son côté.

Pour ce qui est de la "convaincre", c'est surtout qu'elle a un peu "peur" de ne pas être acceptée au Québec (travail surtout), et je pense que si j'entreprends les démarches qui montrent que c'est possible, ça devrait aller beaucoup mieux.

Il y a aussi l'inconnu de notre relation au quotidien puisqu'ici nous n'avons pas les moyens de nous installer ensemble.

Mais je me dis que, elle d'origine turque, d'une part elle a l'expérience de l'immigration, et d'autre part si nous émigrons tous les deux, quelque part nous sommes "à égalité" puisque je ne serai pas moi "chez moi en France" et elle la seule expatriée.

[Invité]

Oui mais même si elle a la garde exclusive de l'enfant, cela ne veut pas dire qu'elle a le droit de l'emmener n'importe où sans l'accord du père. Un papa même tout totalement absent peut toujours s'opposer à ce que s'on enfant quitte le territoire d'autant plus qu'on ne parle pas de vacances là.

[Kovacz]

Ok, je pensais naïvement que c'était suffisant. Je vais me renseigner plus profondément sur cet aspect.