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Le Canada rattrapé par le ralentissement économique aux Etats-Unis


Tyrone

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Croire que le déficit et la dette peuvent monter jusqu'au ciel, c'est l'idéal pour se retrouver en dépression modèle 29. Et c'est pourtant ce que croient de nombreux idéologues étatsuniens proches du pouvoir, plus quelques-uns icitte.

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  • Habitués
... encore une fois, je lisais ces mêmes commentaires il y a sept ans ! Certains commentateurs et analystes étaient persuadés que tout allait s'effondrer.

Je sais que pour certains c'est un rêve

Je ne sais pas si tu penses ce que tu dis, mais personne n'a interet a ce que ca arrive, je dis bien personne.

Par contre ceux qui l'auront vu venir pourront peut etre sauver les meubles.

Mon boulot à moi c'est d'essayer d'anticiper, de maniere objective et avec les elements dont je dispose, ce que j'essaie de faire.

Il n'y aucune certitude que nous allons vivre l'apocalypse, mais croie moi, la situation est extremement delicate.

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  • Habitués
D'autre part, comment expliquer que l'Allemagne exporte tant sans pâtir d'une devise forte ?

Ah, voilà une bonne question. Parce que les industriels allemands font bien leur travail, au lieu de réclamer une dévaluation (et donc de l'inflation) à leur gouvernement !

Notez que Bombardier continue d'exporter, en passant... Allez PP, au travail ! :D

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  • Habitués
4- le ratio PIB/dette est le meilleur de tous les pays de l'OCDE,

Et pour ce qui est du point 4, regarde ceci.

source: FED

post-47083-1206749427_thumb.jpg

Modifié par houlala
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  • Habitués
... encore une fois, je lisais ces mêmes commentaires il y a sept ans ! Certains commentateurs et analystes étaient persuadés que tout allait s'effondrer.

Je sais que pour certains c'est un rêve

Je ne sais pas si tu penses ce que tu dis, mais personne n'a interet a ce que ca arrive, je dis bien personne.

Par contre ceux qui l'auront vu venir pourront peut etre sauver les meubles.

Mon boulot à moi c'est d'essayer d'anticiper, de maniere objective et avec les elements dont je dispose, ce que j'essaie de faire.

Il n'y aucune certitude que nous allons vivre l'apocalypse, mais croie moi, la situation est extremement delicate.

C'est d'ailleurs pour ça que la FED injecte à tour de bras et abaisse ses taux (même le dimanche !!), tout en oeuvrant en coulisse pour que JPMorgan rachète Bear Stearns, par exemple. Sauf, qu'à un moment, elle n'aura plus de levier à actionner (à moins qu'on invente les taux d'intérêt négatifs...) ! Donc, pour l'instant, elle colmate en espérant que la confiance va revenir entre les banques qui ne se prêtent plus.

Le problème c'est que, dans ce beau paysage libéral, tout le monde cache son jeu en ne dévoilant pas ses pertes (et d'ailleurs, à trop avoir titrisé les crédits, en ayant parfois créé de toutes pièces les organismes chargés de les racheter, certains ne doivent même pas trop savoir ce qu'ils ont perdu). Du coup, personne ne se fait plus confiance et tout le monde doit retirer du cash pour honorer ses dettes.

Les banques qui, d'habitude, devaient assurer des crédits sur un montant de leur fonds propres, ont, grâce à la titrisation, dilué tout ça et généré beaucoup plus de crédits que ce qu'elles pouvaient faire. D'où gros souci au moment de régler la note...

Là encore, il n'y a rien d'inéluctable, mais les craintes des économistes se précisent un peu plus chaque jour et le discours change, lorsqu'on suit son évolution depuis une année. C'est aussi une différence avec la précédente bulle, qui avait éclaté plus brutalement.

D'autre part, comment expliquer que l'Allemagne exporte tant sans pâtir d'une devise forte ?

Ah, voilà une bonne question. Parce que les industriels allemands font bien leur travail, au lieu de réclamer une dévaluation (et donc de l'inflation) à leur gouvernement !

J'avais d'ailleurs lu un article d'un "grand" économiste (dont j'ai oublié le nom) et qui disait (en gros) que si les volumes d'exportations étaient dûs au niveau de la devise, il y avait un problème.

Par contre, reprenez-moi si je me trompe parce que je suis encore pas mal novice sur ce sujet... j'ai fait techno et sport à l'école, pas économie !:haouais:

Modifié par geez
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C'est d'ailleurs pour ça que la FED injecte à tour de bras et abaisse ses taux (même le dimanche !!), tout en oeuvrant en coulisse pour que JPMorgan rachète Bear Stearns, par exemple. Sauf, qu'à un moment, elle n'aura plus de levier à actionner (à moins qu'on invente les taux d'intérêt négatifs...) ! Donc, pour l'instant, elle colmate en espérant que la confiance va revenir entre les banques qui ne se prêtent plus.

D'autant plus que croire qu'on peut controler la recession ou meme prevenir la deflation en abaissant les taux d'interet est une heresie, le passé a demontré le contraire.

Et quand en plus, on regarde ce que represente la marge de manoeuvre des banques centrales en comparant les liquidites dont elles disposent par rapport à la masse mondiale des liquidites, on prend peur.

Voir graphique ci dessous.

Petit Prince, la situation est beaucoup moins rose que tu ne le dis.

post-47083-1206750336_thumb.png

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Croire que le déficit et la dette peuvent monter jusqu'au ciel, c'est l'idéal pour se retrouver en dépression modèle 29. Et c'est pourtant ce que croient de nombreux idéologues étatsuniens proches du pouvoir, plus quelques-uns icitte.

Attention, je ne dis pas cela. Je suis d'ailleurs le premier ici à dire qu'il faut s'occuper de notre dette, car cela nous coûte sept milliards d'intérêts par an (au Québec), et je ne parle même pas ici du remboursement.

Je demande juste de se calmer. L'alarmisme de ce genre, ça fait vingt ans qu'on en entend parler. On ne se sort pas de ce discours où tout va mal, alors que, par exemple, dans le top dix des entreprises innovantes, huit sont étasuniennes. Que le nombre d'emploi, et donc de consommateurs, n'a jamais été aussi élevé. Que tout le secteur des services et des NT se portent bien. Sans oublier, quelque chose de bien important : les entreprises étrangères investissent aux États, dû au taux de change également... ce qui crée des emplois et donc, favorise l'économie.

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4- le ratio PIB/dette est le meilleur de tous les pays de l'OCDE,

Et pour ce qui est du point 4, regarde ceci.

source: FED

Je parlais du Canada ! ... Je l'ai d'ailleurs mentionné juste après ! ;)

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Je parlais du Canada ! ... Je l'ai d'ailleurs mentionné juste après ! ;)

Je sais, ceci est juste pour te montrer l'importance de la problematique actuelle.

Et comme tu n'es pas sans savoir que l'economie mondiale est liée, mon point etait de dire que les repercussions risquent de frapper tout le monde si le systeme US s'effondre.

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On ne se sort pas de ce discours où tout va mal, alors que, par exemple, dans le top dix des entreprises innovantes, huit sont étasuniennes. Que le nombre d'emploi, et donc de consommateurs, n'a jamais été aussi élevé. Que tout le secteur des services et des NT se portent bien. Sans oublier, quelque chose de bien important : les entreprises étrangères investissent aux États, dû au taux de change également... ce qui crée des emplois et donc, favorise l'économie.

On est calme ;)

De ce cote, je suis d'accord avec toi, reste a savoir l'impact que cela a sur la crise du credit.

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Je parlais du Canada ! ... Je l'ai d'ailleurs mentionné juste après ! ;)

Je sais, ceci est juste pour te montrer l'importance de la problematique actuelle.

Et comme tu n'es pas sans savoir que l'economie mondiale est liée, mon point etait de dire que les repercussions risquent de frapper tout le monde si le systeme US s'effondre.

Entre décembre 2007 et janvier 2008, les ventes du secteur manufacturier ont grimpé de 1,3% au Canada. Pour le Québec, la hausse a été de 1,2%. Alors que l'on dit que le secteur manufacturier ne va pas du tout... même moi je finis par y croire.

Par rapport aux faillites bancaires aux États-Unis :

post-1466-1206751708_thumb.jpg

On est encore très loin de ce que l'on a pu vivre par le passé !

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[Par rapport aux faillites bancaires aux États-Unis :

post-1466-1206751708_thumb.jpg

On est encore très loin de ce que l'on a pu vivre par le passé !

A ce jour oui, mais attendons que les banques sortent leur bilan et nous serons peut etre un peu mieux fixés.

Je crois que beaucoup esperent que l'immobilier rebondisse dans les mois a venir pour relancer l'economie et enrayer la crise du credit. Mais si cela ne se passe pas comme ça, la titrisation va faire tres mal aux banques, comme le disait tres justement geez.

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  • Habitués
Je demande juste de se calmer. L'alarmisme de ce genre, ça fait vingt ans qu'on en entend parler. On ne se sort pas de ce discours où tout va mal, alors que, par exemple, dans le top dix des entreprises innovantes, huit sont étasuniennes. Que le nombre d'emploi, et donc de consommateurs, n'a jamais été aussi élevé. Que tout le secteur des services et des NT se portent bien. Sans oublier, quelque chose de bien important : les entreprises étrangères investissent aux États, dû au taux de change également... ce qui crée des emplois et donc, favorise l'économie.

On est tous calmes, contrairement à pas mal d'économistes ! ;)

On discute et on essaie de mettre en commun des avis et d'ouvrir le débat.

Et si les effets sur la première économie mondiale touchent le monde entier, le Canada aura du mal à y échapper...

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  • Habitués

Je cherche inserer un lien externe mais ne trouve pas la manip, qui peut me dire comment faire ?

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Je cherche inserer un lien externe mais ne trouve pas la manip, qui peut me dire comment faire ?

2e bouton à côté de la liste des smileys.

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  • Habitués

Ca y est, je crois que je viens de trouver.

Pour ce que le sujet interesse, je conseille entre autre cette source d'information

Bon, c'est peut etre vraiment alarmiste mais ça ne coute rien d'en prendre note.

Modifié par houlala
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Sub-prime collapse 'beyond the US Federal Reserve'

By David Uren

March 18, 2008 12:17am

FEARS are growing that the US Federal Reserve may soon find itself short of the funds needed to continue propping up the nation's financial system.

The central bank yesterday used its financial muscle to back the bail-out of the stricken Wall Street investment banking giant Bear Stearns, which will be taken over by rival JPMorgan Chase at a fraction of its worth last week.

But analysts believe the threat to the financial system, which continues to flow from the collapse of the sub-prime mortage market last year, is getting too big for the Federal Reserve.

"This is now beyond the Fed," ANZ international economist Amy Auster said.

"It is not going to be able to deal with this situation on its own."

Cash reserves drying up

She said the US central bank had already extended support of about $US400 billion ($426 billion) to the US financial system, compared with its assets of $US800 billion.

She said financial system losses yet to be reported could easily exceed another $US400 billion.

"What is missing at the moment is the US Treasury," she said.

But Treasury Secretary Hank Paulson has already declared his hostility to federal measures to help the sinking financial sector.

"Let me be clear: I oppose any bail-out," he said in a speech 10 days ago.

"Most of the proposals I've seen would do more harm than good - bailing out investors, lenders or speculators who, instead of getting a free pass, should be accountable for the risks they took," he said. "

I believe our efforts are best focused on helping homeowners who want to stay in their homes."

More could follow Bear Stearns

There remains a vast quantity of financial assets of doubtful value that will expose banks and other financial institutions to the kind of panic that brought investment bank Bear Stearns to the brink of disaster on the weekend.

"When the fifth-largest investment bank is in trouble, you have to become concerned about the solvency of the system and the banks in the system," Ms Auster said.

In 2006 alone, there were $US550 billion of "collateralised debt obligations" issued, she said.

These are the bundles of mortgages and other securities that have been at the heart of the sub-prime crisis.

Ms Auster said the market for these securities depended upon the ratings agencies, bond insurance and collateral.

"All three elements of this infrastructure - the three bands of the bridge have collapsed," she said.

When the Federal Reserve announced its extraordinary Sunday afternoon bail-out of Bear Stearns, it also extended a lifeline to all the other major investment banks, offering them access to emergency funding for the first time since the 1930s.

As in Australia, the central bank is assumed to be the lender of last resort for the commercial banks, which take deposits from the public, but not for investment banks and stockbroking firms.

But the tangled web of counter-party arrangements that has developed between financial institutions over the past decade means that allowing Bear Stearns to go broke would have jeopardised major banks.

"If Bear Stearns defaulted on their paper, it would pull at least another bank down," senior economist with finance broker ICAP, Matthew Johnson, said.

Drop in the ocean

Mr Johnson said he estimated the Federal Reserve was halfway through the ammunition it had to deal with the crisis.

"The $US450 billion remaining is a drop in the ocean compared to the asset classes in trouble," he said, noting that in addition to mortgage-related debt, some of the big private equity deals were beginning to unravel.

The biggest risk to the real economy is that credit dries up, as bankers become scared to lend.

Morgan Stanley chief economist Gerard Minack said while the Federal Reserve was cutting interest rates, its efforts were being neutralised by the banks.

"Nobody is enjoying easier financial conditions," he said.

Mr Minack said there were no grounds for equating the coming recession in the US to the Great Depression, but it could still be as nasty as the downturn in 1974.

Ms Auster said Australia would not escape the effect of the recession, with its share market having already fallen further than US markets.

Modifié par houlala
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Was sagst du ??

Sub-prime collapse 'beyond the US Federal Reserve'

By David Uren

March 18, 2008 12:17am

FEARS are growing that the US Federal Reserve may soon find itself short of the funds needed to continue propping up the nation's financial system.

The central bank yesterday used its financial muscle to back the bail-out of the stricken Wall Street investment banking giant Bear Stearns, which will be taken over by rival JPMorgan Chase at a fraction of its worth last week.

But analysts believe the threat to the financial system, which continues to flow from the collapse of the sub-prime mortage market last year, is getting too big for the Federal Reserve.

"This is now beyond the Fed," ANZ international economist Amy Auster said.

"It is not going to be able to deal with this situation on its own."

Cash reserves drying up

She said the US central bank had already extended support of about $US400 billion ($426 billion) to the US financial system, compared with its assets of $US800 billion.

She said financial system losses yet to be reported could easily exceed another $US400 billion.

"What is missing at the moment is the US Treasury," she said.

But Treasury Secretary Hank Paulson has already declared his hostility to federal measures to help the sinking financial sector.

"Let me be clear: I oppose any bail-out," he said in a speech 10 days ago.

"Most of the proposals I've seen would do more harm than good - bailing out investors, lenders or speculators who, instead of getting a free pass, should be accountable for the risks they took," he said. "

I believe our efforts are best focused on helping homeowners who want to stay in their homes."

More could follow Bear Stearns

There remains a vast quantity of financial assets of doubtful value that will expose banks and other financial institutions to the kind of panic that brought investment bank Bear Stearns to the brink of disaster on the weekend.

"When the fifth-largest investment bank is in trouble, you have to become concerned about the solvency of the system and the banks in the system," Ms Auster said.

In 2006 alone, there were $US550 billion of "collateralised debt obligations" issued, she said.

These are the bundles of mortgages and other securities that have been at the heart of the sub-prime crisis.

Ms Auster said the market for these securities depended upon the ratings agencies, bond insurance and collateral.

"All three elements of this infrastructure - the three bands of the bridge have collapsed," she said.

When the Federal Reserve announced its extraordinary Sunday afternoon bail-out of Bear Stearns, it also extended a lifeline to all the other major investment banks, offering them access to emergency funding for the first time since the 1930s.

As in Australia, the central bank is assumed to be the lender of last resort for the commercial banks, which take deposits from the public, but not for investment banks and stockbroking firms.

But the tangled web of counter-party arrangements that has developed between financial institutions over the past decade means that allowing Bear Stearns to go broke would have jeopardised major banks.

"If Bear Stearns defaulted on their paper, it would pull at least another bank down," senior economist with finance broker ICAP, Matthew Johnson, said.

Drop in the ocean

Mr Johnson said he estimated the Federal Reserve was halfway through the ammunition it had to deal with the crisis.

"The $US450 billion remaining is a drop in the ocean compared to the asset classes in trouble," he said, noting that in addition to mortgage-related debt, some of the big private equity deals were beginning to unravel.

The biggest risk to the real economy is that credit dries up, as bankers become scared to lend.

Morgan Stanley chief economist Gerard Minack said while the Federal Reserve was cutting interest rates, its efforts were being neutralised by the banks.

"Nobody is enjoying easier financial conditions," he said.

Mr Minack said there were no grounds for equating the coming recession in the US to the Great Depression, but it could still be as nasty as the downturn in 1974.

Ms Auster said Australia would not escape the effect of the recession, with its share market having already fallen further than US markets.

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