Qu'est ce qu'il vous a le + dépaysé à votre arrivée au Quebec

Dariane · 15 décembre 2007

ET toi Dariane, qu'est-ce qui t'as le plus depayse en France????

Oh boy!

Comme je suis d'abord venue en tant qu'étudiante, disons que j'avais eu bien du mal avec le système universitaire (avant la réforme) et ses accumulations de cinq diplômes, ses profs tout-puissants et le système de (sous)notation (j'ai dû apprendre à sauter de joie lorsque j'avais un 12/20). Mais on fini par s'y faire.

Le côté "maison des fous" que l'on retrouve dans Astérix et qui m'avait bien fait rire lorsque j'étais petite, mais qui m'a fait rager lorsque je l'ai vécu.

Le papier de toilette rose et parfumé! Beurk! (Ca te gâche un look de salle de bain quand on décide d'aller dans des tons de beige pâle et bois foncé !)

Lorsqu'avec mon ex il fut temps de se trouver un logement bien à nous et de s'installer: la difficulté à trouver un logement potable avec des moyens réduits, la caution des parents (même quand on a 23 ans et qu'on est mariés????)

Les super-marchés dont je trouvais l'odeur bizarre et qui ne sont pas divisés comme ici.

Devoir réapprendre à cuisiner et utiliser d'autres produits parce que ne trouvant pas ce que j'étais habituée d'utiliser au Québec (j'ai réglé le problème en achetant des cahiers de recettes que je trouvais en kiosque en France ou en prenant les fiches gratuites dans les épiceries).

L'odeur de boulangerie (mmmm!) et de pain frais que l'on achète chaque soir!

Faire la bise à qui mieux-mieux (mais je m'y suis tellement habituée que maintenant une poignée de main me paraît tellement froide et distante. Je continue d'imposer la bise au Québec)

NOEL !!!!! Arghrrr! Un traumatisme total! Passer 8hrs à table sans rien faire d'autre (et bis répétita pendant 5 jours)! Je capotais ben raide! OK la bouffe est suuuuuuuper bonne, mais je me sentais comme emprisonnée à la table! Et surtout cette maudite pression de manger et toujours manger (j'y pense et je commence à avoir des tics nerveux). De plus la famille de mon ex ne supportait pas que l'on ne se conforme pas à leurs habitudes... sauf que j'ai fini par imposer mon point: OK le 24 au soir et le 25 midi, mais après vous me foutez la paix, je fais ce que bon me semble. Au Québec ma famille ne s'est jamais imposée à quiconque et on se laisse libre après le 25!

Parlant de cela une autre chose: la pression familiale qui semble être plus forte qu'ici. De même que les relations mère-fiston. Ces dernières semblent différentes que celles qui m'a été donné de voir ici.

On dirait que les enfants sont plus "protégés" et gardés sous les jupes de leur mère longtemps comparé au Québec où on commence à travailler et faire notre propre argent tôt et partons en appart dès l'âge de 18-19 ans. Les parents ici aiment rendre leurs enfants autonomes plus tôt. Je trouvais donc les Français plus "bébé" lorsque que je regardais leur parcours et le mien.

D'ailleurs j'avais été choquée par le fait que bcp de petits Français n'avaient jamais travaillé à l'âge de 15 ou 16 ans et que plusieurs se faisaient payer appart et cie par papa et maman durant leurs études. Ceci dit j'ai compris à la longue que le système était fait ainsi (bcp d'heures de cours, pas trop de possibilité de choisir le régime (temps plein/partiel), critères serrés pour obtenir des bourses, pas de régime de prêts et bourses cautionné par le gouvernement - ici on m'a prêté 15 000 $ sans que mes parents signent quoi que ce soit!)

J'avais aussi été agréablement surprise par les 5 semaines de vacances et les 10 jours de RTT (ahhhhh! La belle vie tout de même)

Il y a d'autres choses bien sûr qui m'ont choquée (agréablement ou désagréablement) mais je pense que j'ai fait un topo des choses principales qui m'ont marquée durant les deux premières années là-bas

Modifié 15 décembre 2007 par Dariane

Dariane · 15 décembre 2007

Je pense que les supermarchés m'ont pas mal déroutée parce que : pas les memes produits, pas les memes marques etc. alors les premiers mois j'avais un peu l'air ahuri dans les rayons des supermarchés

:lol:

En France j'ai eu l'air idiot les première fois aussi... Le plus "traumatisant" ce fut de reconnaître le conditionnement de produits que j'utilisais ici, mais de voir le nom différent que ça prenait en France: je n'ai jamais pu me faire au M. Propre (mon ex a dû s'habituer au M. Net), mais j'ai adopté (à la longue) la Cajoline pour le Snuggle (mais je n'ai pas pu me faire à "Soupline" je lui préférais "assouplissant")

Et oh j'ai oublié dans mon précédent exposé: une chose qui m'avait dépaysée: l'accent anglais des français! J'ai vraiment dû user d'efforts pour finir par vous comprendre. D'ailleurs pour ceux à qui c'est arrivé, je pense que tous les Québécois se rappellent avec délectation leur premier "tupperware" prononcé par un Français :lol:

J'avais aussi aimé entendre les sirènes des flics les premiers jours: là je réalisais que j'étais vraiment en Europe! C'est sans doute super-hyper-niaiseux, mais je trouvais que les sirènes en amérique faisaient moins "fif"que celles en Europe. Mais sur place c'était rigolo, comme si j'étais dans un film de Louis de Funès. J'avais l'impression que j'étais dans une comédie perpétuelle... ^_^

jimmy · 15 décembre 2007

J'ai même connu une Franco-Québécoise qui voulait payer l'addition dans un restaurant du Québec ....avec un chèque !

C'était pas mal drôle ! :lol:

jimmy

Dariane · 15 décembre 2007

J'ai même connu une Franco-Québécoise qui voulait payer l'addition dans un restaurant du Québec ....avec un chèque !
C'était pas mal drôle !
jimmy

:whistlingb:

747fan · 15 décembre 2007

Je pense que les supermarchés m'ont pas mal déroutée parce que : pas les memes produits, pas les memes marques etc. alors les premiers mois j'avais un peu l'air ahuri dans les rayons des supermarchés

En France j'ai eu l'air idiot les première fois aussi... Le plus "traumatisant" ce fut de reconnaître le conditionnement de produits que j'utilisais ici, mais de voir le nom différent que ça prenait en France: je n'ai jamais pu me faire au M. Propre (mon ex a dû s'habituer au M. Net), mais j'ai adopté (à la longue) la Cajoline pour le Snuggle (mais je n'ai pas pu me faire à "Soupline" je lui préférais "assouplissant")
Et oh j'ai oublié dans mon précédent exposé: une chose qui m'avait dépaysée: l'accent anglais des français! J'ai vraiment dû user d'efforts pour finir par vous comprendre. D'ailleurs pour ceux à qui c'est arrivé, je pense que tous les Québécois se rappellent avec délectation leur premier "tupperware" prononcé par un Français
J'avais aussi aimé entendre les sirènes des flics les premiers jours: là je réalisais que j'étais vraiment en Europe! C'est sans doute super-hyper-niaiseux, mais je trouvais que les sirènes en amérique faisaient moins "fif"que celles en Europe. Mais sur place c'était rigolo, comme si j'étais dans un film de Louis de Funès. J'avais l'impression que j'étais dans une comédie perpétuelle...

fallait oser mais tellement vrai ...

Modifié 15 décembre 2007 par 747fan

Neo-quebecois V.08 · 15 décembre 2007

Hmmm difficile a dire ca au bout de deux ans passés ici...
Je pense que les supermarchés m'ont pas mal déroutée parce que : pas les memes produits, pas les memes marques etc. alors les premiers mois j'avais un peu l'air ahuri dans les rayons des supermarchés
La file pour prendre le bus mais je trouve ca geniaaaaaaaaaaaal :w00t:
Les prix des loyers ! Avoir un VRAI appartement pour le prix d'un placard en France
La douceur de vivre et la non-agressivité ambiante ! Pouvoir prendre le metro a minuit sans la peur au ventre et les mains aggripées sur le sac a mains ! Les gens qui me déballaient tous leur arbre généalogique quand je disais que j'etais Bretonne mais que je venais de Normandie puisque quasiment tous les purs laines ont un Breton ou un Normand dans leurs ancêtres

tout a fait d accord je me prommene sans avoir la moindre peur et sela meme a 3h du mat....j ai jamsi eu qqun qui m a insulte ou braque...cepndsant des fois t as un peu le trac surtout quand tu passes a cote d un gang de jeune tu c jamsi a quoi t'attendre meme si jusqua maintenant ct cooll

Neo-quebecois V.08 · 15 décembre 2007

ET toi Dariane, qu'est-ce qui t'as le plus
Faire la bise à qui mieux-mieux (mais je m'y suis tellement habituée que maintenant une poignée de main me paraît tellement froide et distante. Je continue d'imposer la bise au Québec)
On dirait que les enfants sont plus "protégés" et gardés sous les jupes de leur mère longtemps comparé au Québec où on commence à travailler et faire notre propre argent tôt et partons en appart dès l'âge de 18-19 ans. Les parents ici aiment rendre leurs enfants autonomes plus tôt. Je trouvais donc les Français plus "bébé" lorsque que je regardais leur parcours et le mien.
D'ailleurs j'avais été choquée par le fait que bcp de petits Français n'avaient jamais travaillé à l'âge de 15 ou 16 ans et que plusieurs se faisaient payer appart et cie par papa et maman durant leurs études. Ceci dit j'ai compris à la longue que le système était fait ainsi (bcp d'heures de cours, pas trop de possibilité de choisir le régime (temps plein/partiel), critères serrés pour obtenir des bourses, pas de régime de prêts et bourses cautionné par le gouvernement - ici on m'a prêté 15 000 $ sans que mes parents signent quoi que ce soit!)
J'avais aussi été agréablement surprise par les 5 semaines de vacances et les 10 jours de RTT (ahhhhh! La belle vie tout de même)
Il y a d'autres choses bien sûr qui m'ont choquée (agréablement ou désagréablement) mais je pense que j'ai fait un topo des choses principales qui m'ont marquée durant les deux premières années là-bas
ah la bise! c vrai qu c rare ici! ce qui ets plus rae c encore de se la faire entre garcon! jamsi fait encore ici! lol
pour ce qui ets de le surprotection oui c le comportement mediterannen surtout..et oui nos mama sont attaches a nous..j'ai toujours droit aucoups ed fils : prends soin de toi. il fait froid? couvre toi bien...mange bien ne te prive pas...achetes des trucs qui te tiennent chauds...... :blushing:
j ai aps vu ca au quebec ici les enfants sont plus laisse a eux meme ...plus independants....

Sianhurley · 15 décembre 2007

Je vois que tu as 44 ans et à cet âge la faculté d'adaption à une autre culture est réduite au strict minimum!

Plait-il ?

Je ne considère pas la culture québécoise comme si différente de la mienne et je ne suis pas mal adapté, en rien un vieux grincheux. Simplement je me suis rappelé les choses qui m'ont déroutées au départ, puisque c'est le sujet du fil de discussions. J'en avais oubliée une que tu me rappelles : la susceptibilité québécoise.

Je croyais que la sauce andalouse, ça se trouvait partout, d'où ma surprise. Idem pour les chips au paprika. Je n'ai pas signalé ma marque de tabac préférée, parce que je savais que je ne la trouverais sans doute pas (tabac brun), même à Montréal.

Et juste sous mes « je n'ai pas aimé », il y a une liste de « j'ai aimé » pas mal fournie qui me fait conclure par un « Vive le Québec ! »

Effectivement : j'y suis, j'y reste - et j'emmerde les pisse-froid !

Curieuse · 15 décembre 2007

Je vois que tu as 44 ans et à cet âge la faculté d'adaption à une autre culture est réduite au strict minimum!
Plait-il ?
Je ne considère pas la culture québécoise comme si différente de la mienne et je ne suis pas mal adapté, en rien un vieux grincheux. Simplement je me suis rappelé les choses qui m'ont déroutées au départ, puisque c'est le sujet du fil de discussions. J'en avais oubliée une que tu me rappelles : la susceptibilité québécoise.

La susceptibilité québécoise ou celle de Yolande2 ? :innocent:

Personnellement je ne vois absolument rien d'insultant dans ce que tu as décris...

Modifié 15 décembre 2007 par Curieuse

Sianhurley · 15 décembre 2007

J'oubliais à propos de la SAQ... Je ne critique que son monopole, assez ahurissant pour un Européen qui a l'habitude de trouver du très bon vin et autres alcools dans son supermarché du coin.

Je pense que si ma détractrice allait vivre en Europe, la liste de son chialage serait infiniment plus longue que la mienne. Ai-je écrit quelque part que là-bas c'était mieux ? J'y avais certaines habitudes, c'est tout. Et effectivement, on ne s'adapte pas du jour au lendemain à un nouvel environnement. Ce n'est pas toujours facile de n'être jamais chez soi, vu le nombre de gens qui prennent un malin plaisir à vous faire sentir que vous n'êtes pas comme eux, même si vous parlez français, êtes blanc et chrétien.

Quant au train... Eh bien moi j'aime me déplacer en train, et comme je ne conduis pas, comme les chars ne m'intéressent pas (eh oui, pourtant je suis un mec), je voudrais pouvoir me déplacer sans polluer le beau Québec et sans emmerder personne sur la route avec mes prouesses de Jacques Villeneuve au petit pied. En Belgique je ne me déplaçais qu'à pied ou en train. Vivant en ville, je n'avais pas besoin de char. Ici, effectivement, c'est nécessaire, comme d'ailleurs une bonne tuque en hiver (surtout que j'ai le crâne proche du ciel).

In The Sky · 16 décembre 2007

Pour moi ça été le monde du travail, beaucoup plus souple qu'en France (pour le meilleur et pour le pire) : entrevue un jour de semaine et embauché le lendemain; contrat de travail signé au bout de quelques semaines; collègues virés du jour au lendemain car on avait simplement décidé qu'on fermait leur pôle d'activité. Toujours dans le monde du travail et là je parle pour le domaine de la pub et du web, tout le monde se connaît et a été collègue avec tout le monde des autres boîtes (j'exagère à peine).

Niveau bouffe, on mange bien ici mais faut juste se bouger et ne pas se contenter des premiers prix chez IGA. Le prix des alcools m'a paru démesuré (même la Wildcat est un luxe!).

Quant au reste, il faut gratter la surface et on se rend compte qu'il y a des imbéciles et des gens super ici comme ailleurs, des coins sympas comme des coins déprimants, des usages pratiques (la file du bus) et d'autres auxquels on s'habitue bon gré mal gré (les 15 %)!...

peanut · 16 décembre 2007

D'ailleurs pour ceux à qui c'est arrivé, je pense que tous les Québécois se rappellent avec délectation leur premier "tupperware" prononcé par un Français

:lol: :lol: :lol:

peanut

Nini · 16 décembre 2007

D'ailleurs pour ceux à qui c'est arrivé, je pense que tous les Québécois se rappellent avec délectation leur premier "tupperware" prononcé par un Français
peanut

Bin quoi, :innocent: ça se prononce bien comme ça s'écrit : tu père ouare :blink: :wacko:

da23ad · 16 décembre 2007

D'ailleurs pour ceux à qui c'est arrivé, je pense que tous les Québécois se rappellent avec délectation leur premier "tupperware" prononcé par un Français
peanut

Tu veux dire " tu perds Hoarre " ? :huh:

:lol:

Yelhena · 16 décembre 2007

ET toi Dariane, qu'est-ce qui t'as le plus depayse en France????
NOEL !!!!! Arghrrr! Un traumatisme total! Passer 8hrs à table sans rien faire d'autre (et bis répétita pendant 5 jours)! Je capotais ben raide! OK la bouffe est suuuuuuuper bonne, mais je me sentais comme emprisonnée à la table! Et surtout cette maudite pression de manger et toujours manger (j'y pense et je commence à avoir des tics nerveux). De plus la famille de mon ex ne supportait pas que l'on ne se conforme pas à leurs habitudes... sauf que j'ai fini par imposer mon point: OK le 24 au soir et le 25 midi, mais après vous me foutez la paix, je fais ce que bon me semble. Au Québec ma famille ne s'est jamais imposée à quiconque et on se laisse libre après le 25!
Parlant de cela une autre chose: la pression familiale qui semble être plus forte qu'ici. De même que les relations mère-fiston. Ces dernières semblent différentes que celles qui m'a été donné de voir ici.
On dirait que les enfants sont plus "protégés" et gardés sous les jupes de leur mère longtemps comparé au Québec où on commence à travailler et faire notre propre argent tôt et partons en appart dès l'âge de 18-19 ans. Les parents ici aiment rendre leurs enfants autonomes plus tôt. Je trouvais donc les Français plus "bébé" lorsque que je regardais leur parcours et le mien.
D'ailleurs j'avais été choquée par le fait que bcp de petits Français n'avaient jamais travaillé à l'âge de 15 ou 16 ans et que plusieurs se faisaient payer appart et cie par papa et maman durant leurs études. Ceci dit j'ai compris à la longue que le système était fait ainsi (bcp d'heures de cours, pas trop de possibilité de choisir le régime (temps plein/partiel), critères serrés pour obtenir des bourses, pas de régime de prêts et bourses cautionné par le gouvernement - ici on m'a prêté 15 000 $ sans que mes parents signent quoi que ce soit!)
J'avais aussi été agréablement surprise par les 5 semaines de vacances et les 10 jours de RTT (ahhhhh! La belle vie tout de même)
Il y a d'autres choses bien sûr qui m'ont choquée (agréablement ou désagréablement) mais je pense que j'ai fait un topo des choses principales qui m'ont marquée durant les deux premières années là-bas

En France, effectivement nous sommes beaucoup aidé par nos parents. Je suis en deuxième année d'études supérieures et mes parents me payent mon logement. Mais malgré tout, les jeunes que je connais pour la plupart sont très autonomes. Ils travaillent les étés dès l'age de 15 ou 16 ans (âge légal en France). Moi je travaille tous les étés depuis que j'ai 14 ans. Je met donc depuis de nombreuses années de l'argent de côté. Et si mes parents me payent mon loyers, je me paye tout le reste. En sachant qu'en étant étudiant, il est assez difficile d'avoir un job étudiant. Les cours sont disposés n'importe comment dans la semaine (je parle pour les facultés) et pour les autres filières, nous avons des emplois du temps très chargés.

Je trouve aussi que tu exagères en disant que les jeunes français ne quittent pas très tôt leurs familles. Je pense que c'est faux. Beaucoup quittent leurs familles dès leurs 18 ans (après le BAC) pour aller faire leurs études supérieures dans les grandes villes.

Par contre je suis d'accord avec toi, la pression familiale est forte. Je suis très attachée à ma famille, et je sais que Noël approchant, je vais passer beaucoup de temps avec eux. Nous sommes très attachées aux valeurs familiales. Et cela ne me déplaît pas. ^^

yolande2 · 16 décembre 2007

Je vois que tu as 44 ans et à cet âge la faculté d'adaption à une autre culture est réduite au strict minimum!
Plait-il ?
Je ne considère pas la culture québécoise comme si différente de la mienne et je ne suis pas mal adapté, en rien un vieux grincheux. Simplement je me suis rappelé les choses qui m'ont déroutées au départ, puisque c'est le sujet du fil de discussions. J'en avais oubliée une que tu me rappelles : la susceptibilité québécoise.
Je croyais que la sauce andalouse, ça se trouvait partout, d'où ma surprise. Idem pour les chips au paprika. Je n'ai pas signalé ma marque de tabac préférée, parce que je savais que je ne la trouverais sans doute pas (tabac brun), même à Montréal.
Et juste sous mes « je n'ai pas aimé », il y a une liste de « j'ai aimé » pas mal fournie qui me fait conclure par un « Vive le Québec ! »
Effectivement : j'y suis, j'y reste - et j'emmerde les pisse-froid !

C'est pas une question de susceptibilité québécoise, c'est une question de rationalité nord-américaine. De gros logique.

Je ne comprends pas que tu pestes contre notre pourboire qu'il faut payer selon la discrétion du client et la qualité du service offert alors qu'en Europe vs collez un 15% automatique aux clients sans jamais tenir compte de la qualité du service.

Je ne comprends pas que tu pestes contre nos taxes qu'on ajoute au prix lorsque ces 2 taxes sont au total bien inférieures à votre très musclé TVA.

Alors pourquoi un comportement si irrationnel de ta part à mes yeux de nord-américaine? Parce que depuis 44 ans tu fonctionnes comme ça avec des prix finaux et là de voir qu'à chaque fois tu dois ajouter les maudites taxes et le service te donne l'impression de payer plus cher alors qu'en réalité tu paies moins cher.

maxime1980 · 16 décembre 2007

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