Habitués filniz Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 Bonjour,Pour ceux qui ne sont pas encore à Montréal et qui veulent inscrire leurs enfants dans une école privée francophone et non française, il faut être sur place en septembre soit un an avant, donc il faut inscrire ses enfants un an dans une école publique, leur faire passer les concours en septembre octobre (ce qui veut dire préparation) pour qu'ils intègrent une école privée francophone québécoise, et si ils ont les concours, cela veut dire les changer d'école au bout d'un an.Cela ne me paraît perso pas très réaliste. Si bien sur, vous êtes là depuis plusieurs années, c'est plus facile. Mais si on arrive de l'étranger avec des enfants en début de secondaire, c'est un peu galère ! surtout qui'ici le secondaire commence à 12 ans et non à 11 ans.Nous sommes arrivés à Montréal en août 2000 et nous avons inscrit l'un de nos enfants dans un collège privé en juin 2000 lors d'un voyage de prospection. Il n'était même pas avec nous. Nous avons télécopié ses bulletins de notes lors de notre retour en France et il a démarré en août 2000. Je ne sais pas si nous avons eu de la chance mais cela s'est passé ainsi pour nous.Patrick Citer
scrogn Posté(e) 26 octobre 2007 Posté(e) 26 octobre 2007 Je parlais justement de Stanislas où il y a 20% de fançais (dont des résidents permanents), 20% de franco-canadien, 40% de canadiens et 10% autres nationalités, donc pas que des expatriés français :simous:Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que des expatriés (entendez par "expatriés", les français dûment envoyés par leur entreprises dans le cadre d'un contrat de quelques années) dans les écoles de france (Marie-de-France et Stan'). Heureusement ! La proportion des expatriés est très faible, eu égard aux résidents permanents. Et vous trouverez toujours des immigrants français qui dénigreront le système québécois (public ou privé). Qu'ils nous disent en face que nous ne sommes qu'un ramassis d'incultes, les choses seront plus claires...Mais si les québécois (dans la mesure où votre terme de "franco-canadiens" les désignent, à moins que vous n'y incluiez tous les canadiens francophones), ne représentent QUE 20%, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un engouement généralisé mais plus d'un choix qui relève davantage du snobisme ou d'un complexe d'inferiorité. Citer
Habitués steph56 Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 Je n'apporte sans doute rien. Mais c'est notre expérience et c'est que nous avons pu observer sur trois générations et sur les 2 bords de l'Atlantique. En tout cas, jai beaucoup apprécié ta chronique, Scrogn. Tes commentaires suite à mon message sont également très pertinents.Cela me laisse à penser que le choix de lécole, cela reste réellement un choix personnel puisque cela dépend de beaucoup de choses (les facteurs que jai cités, notre expérience, nos valeurs, etc).Jaimerais ajouter quen ce qui nous concerne, nos amis québécois et nos connaissances cherchent également comme nous le meilleur choix pour leurs enfants. Il ny a pas de mauvais choix.Jaimerais ajouter aussi pour le cas des écoles françaises à Montréal quelles existent depuis très longtemps et quelles nont pas été nécessairement créées pour des expatriés. Dailleurs, à cette époque, il y avait peu dimmigrants Français par rapport à aujourdhui et lorsquil y en avait, il sagissait rarement dexpatriés (la mondialisation, cela reste un concept nouveau finalement). Je connais même des gens âgés denviron 40 ans ou 45 ans aujourdhui qui sont nés ici de couples de français qui sont venus sinstaller à lépoque (ou mixtes) et qui ont étudié dans ces écoles. Ils occupent de bons emplois, se sentent totalement québécois et nont pas de problèmes dintégration. Ils ne se sentent absolument pas comme des parias dont les parents auraient refusé le modèle scolaire québécois. Je connais même une maman âgée de 40 ans ayant étudié dans une école française de Montréal qui a poursuivi son université à lUdM et qui travaille à Westmount en anglais. Comme quoi, tout est possible.Il faut préciser aussi que beaucoup de parents dans ces écoles ne sont pas français. Il y a des Québécois de souche et aussi des immigrants dautres nationalités qui choisissent de mettre leurs enfants là. Autant on peut finalement trouver normal que des enfants dont au moins lun des parents aille dans une école comme celle-là soit français, autant on peut trouver effectivement surprenant quun enfant dont les deux parents soient québécois, libanais ou chinois apprenne lHistoire de France, Charlemagne et tout ça.Quant au rythme scolaire, quelqu'un l'a évoqué. Les écoles françaises de MTL suivent le même rythme que les écoles québécoises au niveau de l'horaire (9h -15h) sauf pour les vacances qui sont beaucoup plus importantes dans le premier cas.beaucoup de français, mal préparés sur le milieu de vie et professionnel, parce qu'ils pensent que leur système est forcément meilleur, échouent et mettent leur échec sur le dos du Québec....Je ne connais pas personnellement de Français comme ceux-là. Ceux que je connais et que je fréquente se sont tous très bien adaptés, ont de bonnes situations. Je dirais même selon moi que parmi les immigrants, ce sont ceux qui connaissent le moins de difficulté à occuper un emploi. Il faut dire que je fréquente essentiellement des familles de Français qui vivent au Québec depuis plus de 10 ans et qui ont plus de 35 ans.Léducation que jai reçue a fait de moi une personne très ouverte sur le monde, très polyvalente et très disciplinée. En immigrant ici, nous avons dailleurs prouvé quelque part notre faculté à nous adapter. Je le vois comme ça. Loin de moi lidée de confronter les deux systèmes scolaires car ils ont tous les deux leur qualité. Je ne sais pas si vous avez lu ça. Dernièrement, jai lu un article où des parents québécois de souche francophones qui habitaient proches de la frontière US avaient mis leur enfant dans une école primaire privée américaine dans le Vermont ou lÉtat de NY à quelques km de chez eux. On peut se demander aussi la raison de ce choix. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 Non Stanislas et Marie de France ont chacune une maternelle qui commence à 3 ans (si l'enfant est né avant le 30 septembre) mais il y a peu de place donc pour l'année prochaine il vaut mieux les inscrire dès maintenant, il existe aussi sur Montréal des maternelles privées mais je ne les connais pas. (se renseigner auprès des expatriés )Garderie ici veut dire assistante maternelle ! et les écoles québécoise prennent effectivement les enfants à partir de 5 ans.Une garderie c'est une garderie ou un CPE, une crèche ou uen garderie en France. Une AM correspond ici plutôt à un milieu familial.Je peux me tromper mais à Stanislas et au CIMF, l'école maternelle ne commence qu'à 4 ans.En effet Stan a une maternelle dès 4 ans. Marie de France c'est pareil.C'est équivalent au système québécois sur ce plan qui propose dans certaines écoles des pré-maternelle pour les enfants de 4 ans.En passant, je trouve ça très bien. 3 ans c'est jeune je trouve pour l'école maternelle, mais c'est juste mon avis à moi de fille qui a adoré bosser avec les maternelles en France. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 (modifié) oups doublon Modifié 26 octobre 2007 par petiboudange Citer
Habitués Nini Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 Je parlais justement de Stanislas où il y a 20% de fançais (dont des résidents permanents), 20% de franco-canadien, 40% de canadiens et 10% autres nationalités, donc pas que des expatriés français :simous:Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que des expatriés (entendez par "expatriés", les français dûment envoyés par leur entreprises dans le cadre d'un contrat de quelques années) dans les écoles de france (Marie-de-France et Stan'). Heureusement ! La proportion des expatriés est très faible, eu égard aux résidents permanents. Et vous trouverez toujours des immigrants français qui dénigreront le système québécois (public ou privé). Qu'ils nous disent en face que nous ne sommes qu'un ramassis d'incultes, les choses seront plus claires...Mais si les québécois (dans la mesure où votre terme de "franco-canadiens" les désignent, à moins que vous n'y incluiez tous les canadiens francophones), ne représentent QUE 20%, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un engouement généralisé mais plus d'un choix qui relève davantage du snobisme ou d'un complexe d'inferiorité.Les pourcentages parlaient de nationalité, la nationalité québécoise n'existe pas au niveau international : Le terme franco-canadien 20% veut dire avoir la double nationalité française et canadienne, ce qui est possible de différentes manières pour un enfantLe terme canadien veut dire avoir la nationalité canadienne ce qui inclut tous les québécois francophone et anglophone car il y en a.Le terme autre veut dire ni la nationalité canadienne ni la nationalité française mais habitant quand même au québec :blushing: D'ailleurs, pour moi, être québécois voulait dire habiter au québéc, mais je me trompe a priori sur le sens de ce terme.A défaut d'être québécoise, je suis de toute manière montréalaise puisque j'habite à Montréal Je ne disais pas que l'un des système était meilleur que l'autre, et fondamentalement, je n'ai pas d'opinion sur le sujet, je disais simplement que nous avions deux solutions immédiate en arrivant et pas trois : publique québécois francophone ou privé français (et encore les enfants étaient sur liste d'attente).Et je n'aime pas trop être taxée de snob ou de je ne sais trop quoi parce qu'on a choisi pour diverses raisons (notamment parce que trouver un grand logement en location, c'est pas évident) la 2ème solution, je disais simplement que quand on amménage quelque part, on prend les solutions possibles sans rentrer dans des débats de jugement à n'en plus finir. Citer
Habitués steph56 Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 Non Stanislas et Marie de France ont chacune une maternelle qui commence à 3 ans (si l'enfant est né avant le 30 septembre) mais il y a peu de place donc pour l'année prochaine il vaut mieux les inscrire dès maintenant, il existe aussi sur Montréal des maternelles privées mais je ne les connais pas. (se renseigner auprès des expatriésEn fait, la maternelle commence à lâge de 4 ans dans les écoles françaises de MTL. Il ny a pas de petite section mais seulement de moyenne section et de grande section.En ce qui nous concerne, nous voulions que notre fille aille à la CPE de notre quartier jusquà son entrée en grande section à lâge de 5 ans (on a expliqué que le facteur âge sétait ajouté lors de note réflexion). Elle est donc entrée au départ en grande section et cest le passage obligatoire pour le CP. Un enfant qui naurait pas fait de GS ne pourrait pas entrer au CP.Mais si les québécois (dans la mesure où votre terme de "franco-canadiens" les désignent, à moins que vous n'y incluiez tous les canadiens francophones), ne représentent QUE 20%, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un engouement généralisé mais plus d'un choix qui relève davantage du snobisme ou d'un complexe d'inferiorité.Je te trouve un peu injuste sur ce coup-là. Il ne faut pas nécessairement juger les gens et trouver une explication tarabiscotée comme ça. Certains québécois critiquent aussi dautres parents québécois qui mettent leur enfant à lécole privée québécoise. Pour quelle raison si cest leur choix ?Il y aussi des garderies Montessori, lesquels sinspirent pas mal du modèle pédagogique français, et qui semblent attirer certains parents québécois (nous, ça na pas été notre choix car on voulait une CPE de notre quartier). Pourquoi critiquer un tel choix ?Parmi les parents (exemple : les maghrébins, africains), il y en a qui ont bénéficié aussi de cette éducation à la française dans leur pays. Ils sont peut-être tentés aussi dinscrire leur enfant dans une école qui applique la même pédagogie. Sils en ont la possibilité, pourquoi pas ?On le voit avec le palmarès des écoles secondaires réalisé par lActualité. Il ne faut pas oublier que beaucoup décoles québécoises cherchent à se démarquer par des programmes enrichis, des programmes internationaux, etc. Les parents semblent friands de ce genre de classe, décole ou de programme. Ils se battent pour avoir une place pour leur enfant.Dans lécole internationale par exemple de Montréal qui est une école publique de la CSDM et qui se trouve proche du métro Snowdon, jétais par exemple surprise dapprendre quil y avait même un concours dentrée pour la maternelle. Des gamins de 5 ans passent un examen pour être sélectionné et environ 60 ou 70 dentre eux sont choisis parmi 400 enfants qui se présentent. Cest une drôle de conception de lécole publique finalement quand on y pense car même lécole publique crée des écoles ou des classes pour des élites.Beaucoup dimmigrants (russes, chinois, etc) convoitent également ces écoles et ces classes.Au moment de notre réflexion sur le choix de lécole, il y a également souvent des parents qui me disaient : Mets ton enfant au public pour le primaire puis au privé pour le secondaire.Beaucoup de parents ne se préoccupaient pas trop non plus de lentrée tardive de leur enfant à lécole (ils ont le temps, quils disaient) mais dès quils en avaient loccasion, ils choisissaient une école avec pré-maternelle ou bien ensuite un programme enrichi ; enfin bref, tout ce qui pouvait être différent du cursus normal. Je me suis donc fiée finalement à ma propre idée et en respectant le choix des autres, je em suis dit quon respecterait le mien. Cest ce qui sest passé. Citer
Habitués Nini Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 [Une garderie c'est une garderie ou un CPE, une crèche ou uen garderie en France. Une AM correspond ici plutôt à un milieu familial.Cela dépend de quelle région de France car les appelations sont visiblement différentes, et puis il y a des garderies à Montréal qui regroupent 2 assistantes maternelles par exemple.Perso l'école à 3 ans j'ai plutôt trouvé cela bien, mais ici il faut bien se renseigner auprès de chaque structure existante pour voir d'abord s'ils ont de la place et ensuite à quoi cela correspond. Citer
Habitués steph56 Posté(e) 26 octobre 2007 Habitués Posté(e) 26 octobre 2007 Et je n'aime pas trop être taxée de snob ou de je ne sais trop quoi parce qu'on a choisi pour diverses raisons (notamment parce que trouver un grand logement en location, c'est pas évident) la 2ème solution, je disais simplement que quand on amménage quelque part, on prend les solutions possibles sans rentrer dans des débats de jugement à n'en plus finir.Je ne connais pas la moyenne des revenus des parents de St-Stan ou de Marie de France mais il ne faut pas croire quils sont forcément énormes. Certes, ils sont peut-être un peu plus élevés que la moyenne mais jai vu quelque part que la moyenne des revenus des familles qui mettent par exemple leur enfant dans des écoles privées québécoises et dont le montant de la scolarité est à peu près le même que dans les écoles fr de MTL, se situe entre 45 000 et 55 000 $ an. Loin de là lidée daffirmer que ce sont des élites ou bien alors, on na pas la même conception. Je veux bien croire que les écoles privées de Londres ou NYC soient réservées à des élites mais pour celles de MTL dune manière générale, je ne crois pas.Dailleurs, beaucoup de parents à MTL se saignent pour payer ces écoles à leurs enfants. Je ne me considère pas non plus snob et faire partie de lélite, dautant que nous vivons dans un quartier assez pauvre de MTL.En même temps, jaccepte mieux que le débat autour de léducation primaire et secondaire se déroule entre parents quavec des gens qui nont pas denfants car ces derniers sont moins concernés selon moi. Jai une collègue québécoise qui sest fait regarder du coin de lil par une autre collègue car elle mettait son fils à lécole privée Jean de la Mennais à La Prairie qui obtient de très bons résultats. Eh bien, la critique est venue dune femme qui vit seule et qui na pas denfants. Comme quoi, hein ?Dernier point : Où pensez-vous que lélite des universités publiques (profs, doyens, recteurs) mettent leurs enfants ?Beaucoup les mettent au privé (au moins, au secondaire). Et je sais de quoi je parle.Voilà pourquoi l'éducation m'intéresse... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 28 octobre 2007 Habitués Posté(e) 28 octobre 2007 [Une garderie c'est une garderie ou un CPE, une crèche ou uen garderie en France. Une AM correspond ici plutôt à un milieu familial.Cela dépend de quelle région de France car les appelations sont visiblement différentes, et puis il y a des garderies à Montréal qui regroupent 2 assistantes maternelles par exemple.Perso l'école à 3 ans j'ai plutôt trouvé cela bien, mais ici il faut bien se renseigner auprès de chaque structure existante pour voir d'abord s'ils ont de la place et ensuite à quoi cela correspond.Pour faire le distingo entre garderie et AM, il faut comprendre la différence du lieu d'accueil et non le nombre d'intervenant.2 intervenants dans une résidence privée dans laquelle l'un des deux intervenants au moins habitent en permanence sera toujours un milieu familial, soit l'équivalent des AM français.Dès que l'on passe dans une structure distincte, dont les polices d'assurances notamment sont négocier en commercial exclusivement, on passe en garderie ou en CPE, soit en crèche ou garderie pour un langage franco-français.On trouve rarement des milieux familiaux (AM) de plus de 2 adultes, car cela signifierait pas mal d'enfant et on se retrouve avec un soucis de place ensuite. Mais on trouve des CPE à 2-3 voire 4 adultes maximum. Comme on trouve par ailleurs des CPE à 10 adultes. Idem côté garderies. Différence essentielle entre un CPE et une garderie c'est que le CPE dépend presque exclusivement du ministère, la garderie est plus souvent privée. Mais ça c'est du point de vue légal car on rencontre aussi des CPE qui s'appellent "garderie truc chose", pas de garderie qui s'appellent "CPE machin" en revanche, c'est une appelation contrôlée en quelque sorte.On trouve également des jardins d'enfants, des montessoris, des haltes garderies qui ont chacun leur particularité. J'ai eu un cours passionnant cet hiver sur la question... 2 heures où je faisais des bulles d'ennui... Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 29 octobre 2007 Habitués Posté(e) 29 octobre 2007 (modifié) Rebonjour à tous,J'avais un peu disparu à cause de mon aménagement, nouveau boulot et pas d'ordi jusqu'à maintenant...Le sujet de l'école est d'actualité dans notre cas.J'avais inscrit notre aînée à Stanislas en 5e avant le départ, mais arrivée à la mi-août, je n'avais pas de boulot et peu d'éléments pour évaluer le marché de l'emploi. D'ailleurs, je ne savais pas ou plus que l'été, il n'y a pas ou peu d'embauche. Bref, j'ai eu peur de ne pas pouvoir payer l'école et on a décidé de la mettre au public.Ce fut une catastrophe.1- En secondaire 1, elle était la plus jeune, puisqu'elle est de novembre et n'avait pas 12 ans à la rentrée2- Socialement, cela s'est très mal passé. Elle s'est fait carrément agressé par des garçons qui la traitaient de sale française et qui ne pouvaient tolérer qu'elle soit première de classe et que les profs l'adorent et lui demande d'aider les autres3- Justement, elle n'était pas première de classe pour rien: elle avait déjà fait tout le programme en français, math, histoire... Donc ennui, sentiment de redoublementBref, notre fille allait très mal.J'ai appelé Stanislas, littéralement désespérée et ils me l'ont prise! Bon ils avaient déjà son dossier, mais tout de même, j'y ai rencontré bcp de compassion et d'humanité. Elle n'y est que depuis qq jours et déjà, je constate un encadrement plus poussé, des activités stimulantes. Je suis soulagée.À l'autre école, le choix qui s'offrait était le passage en sec.2, donc avec des élèves de 2 à 3 ans plus âgés qu'elle. Inconcevable. La conseillère pédagogique m'a même dit: "Si vous l'aviez mise à Stanislas, vous n'auriez pas tous ces problèmes!!!" Pour une enfant à son niveau scolaire, l'école québécoise n'était pas du tout adaptée.Cependant, pour ma plus jeune de 5 ans en maternelle, qui va au public, c'est le bonheur total. C'est une école avec le label IBO (international). Ils sont 16 en classe! Il ya des cours de musique, d'anglais, d'éducation physique avec des professeurs spécialisés. Et ils travaillent par module de recherche. Les enfants choisissent un atelier par jour: jeu, construction, jeu mathématique, ordinateur... La maîtresse est douce et sympa. Avec 16 enfants, elle a le loisir de faire plein de choses. En France, ils étaient 32... Il y a des enfants de tous horizons. Une belle ouverture sur le monde.Voilà! Modifié 29 octobre 2007 par Jas06 Citer
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