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Francky et le féminisme....


yow_lys

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Et puis je me disais qu'il fallait bien qu'Angela sache quel était mon "problème" puisque je suis pas encore casé du haut de mes 29 ans ;)

La perfection est un bien vilain défaut, tsé :P:lol: Et moi qui pensait que tu avais apprécié mes avances. sniff! sniff! sniff!

Plus sérieusement, tu es en plein choc culturel, mon vieux ... Et dire que tu as des misères avec tes "cousines" de l'autre côté de la flaque ... Imagine ce que doivent ressentir les Asiatiques et les Africains en face des Québécoises ...

J'avoue que moi-même je me félicite de pas avoir 20 ans de moins (et donc de ne pas faire partie de ceux qui cherchent encore). Et je remercie surtout le ciel de ne pas être lesbienne. Car certaines femmes ici m'impressionnent par leur pouvoir castrateur ... Eh!oui, tout à son côté sombre, le féminisme comme d'autres mouvements sociaux.

Mais bien sûr que j'apprecie tes avances!!! Evidemment!! Dis donc si t'avais vingt ans de moins.... ah y en aurai des lasagnes...

Je suis pas vraiment en choc culturel. j'ai quitté la france depuis 2003, et donc j'ai pas le choc du mec qui se dit:" oh mais comment c'était chez moi, et comment que c'est différent ici". C'est sûr qu'en comparatif, le Canada apporte bien des différences. Mais là c'est un truc qui me fait ch**r dans l'absolu. Pour faire une illustration. Ca peut saouler quand il pleut, c'est pas nécessairement parce qu'il ne pleut jamais en France.

Et en toute franchise également, je trouve que draguer une fille c'est vraiment comme chasser un éléphant dans un couloir ici. Vas y que je suis français, et patati et patata... c'est aussi facile avec des anglo que des québécoises en plus. Le top c'est qu'elles sont bourrées comme des otaries baignant dans de la bière, alors moi qui ressemble pas à brad pitt (je suis disons dans la moyenne, ni super beau, ni super moche) ben là de suite je suis plus beau au travers de leurs "beer goggles". Mais voila, je trouve que ça manque un peu de charme tout ça. La fille fait sa date, et tout est lancé comme sur des roulettes. Donc ouais c'est sur que y a des différences. Les filles se mettent minables de façon impressionnante, ce qui me rappelle l'Angleterre. c'est toujours bizarre de parler ainsi car y a le risque du "c'était mieux avant"....

En fait, c'est pas vraiment castrateur, car je me sens pas gêné. Et soyons réaliste si une nana est intéressée ici par un français c'est que sur son accent des images de Paris viennent avec, et puis ben les français on est des mecs, des vrais, puis on sait cuisiner, on connait l'art de vivre (et quand on voit le succès de HGTV, autant dire que c'est un atout), bref évidemment que l'image d'Epinal joue beaucoup. Néanmoins, c'est facile, mais c'est pas ce que j'aime. J'aime quand une fille sait se faire désirer en étant élégante, en sachant regarder un mec. Lauren Bacaal aura toujours à mes yeux cent fois plus de classe que n'importe qu'elle nana pop idol qui vante son girl power attitude à la télé. Et en France, je l'avoue, les femmes ont gardé quand même cette capacité de séduction intense. Et comment dire, Paris en été, c'est joli, les filles portent de belle jupes légères et de jolis chemisiers. Ici cet été, jupe aussi large qu'un ceinturon, et tong... Alors ouais super sexy, on est à 2 doigts de voir sa foune à chaque pas... Mais moi ça ne m'emeut guerre finalement. Car le regard aguicheur d'une brune élégante me fait plus fondre que tout. Et le féminisme là dedans, c'est qu'en disant ça ici, du fait que j'ai émis un jugement totalement sexuel sur les nanas, je me ferais tomber dessus.

Angela je te rejoins, y a effectivement un côté sombre. Chose très poilante d'ailleurs en France j'ai cru lire que le mariage est les familles de plus de 2 enfants reviennent en vogue... What goes around comes around.... :). Dans la foulée, je crois que actuellement le Canada et le Québéc sont dans une crise d'identité, de recherche d'identité je dirais même. Le féminisme ultra n'est qu'un symptome de cela.

Encore un fait révélateur sur cette schizophrénie nord-américaine: La question persistante sur la capacité des USA à avoir une femme présidente (ou un noir pour o'barrack). alors qu'en France la question au niveau des gens a très vite été résolue car tout le monde était d'accord pour dire que, en l'occurence, ce qui péchait chez royal c'était pas le sexe, mais ses idées. En amérique la question rampe toujours. Pour moi, c'est typique de cette schizophrénie. Si le féminisme était si efficace que cela, la question ne devrait même pas se poser.

Schizophrénie et amérique, voila bien une terrible combinaison. On ne boit pas de bière devant les caméras, mais la syphilllis se propage à vitesse grand V sur les campus.... On fait une guerre sans fondement valable, mais si tu te tapes une stagiaire tu es quasi un criminel (en france t'es un héros :))... Le pire étant à mes yeux le fantasme sexuel des américains avec les schoolgirls en uniforme, c'est hallucinant de perversion.

Bref, cette féministerie (conglomérat de féminisme et fumisterie) dans ce coin du monde me semble bien scier sa propre branche.... Tant mieux pour les vendeurs de petits canards ;) ...

Si vous cherchez un exemple abouti d'émancipation de la femme, et d'égalité sans reniement de la dure réalité de la condition féminine (faire des gamins, avoir quoi qu'il arrive l'attention des hommes, etc...). Regardez les scandinaves. C'est en tout cas très intéressant, avec un réelle égalité économique (obligation de 50% de femmes dans les conseils d'administration), sans pour autant s'être perdus dans un féminisme forcené... Mais ils ont admis aussi qu'une carrière quand il y a la mise au monde de trois enfant, c'est illusoire de croire qu'on peut la développer comme celle d'un homme. Alors plutôt que de tout faire pour tendre vers celle d'un homme, ils ont juste trouvé des solution pour rendre cet état de fait incontournable supportable au mieux. Je m'explique, ce cas arrive souvent, en France d'ailleurs, dans des positions de cadre. La carrière avance moins vite. Mais les faits sont là, pour faire un gosse, il faut du temps hors entreprise, du temps qu'un mec (collègue) lui, pendant ce temps là, passe en entreprise, à progresser. Mais il est difficile de croire que le retard de carrière ne sera que du temps d'absence. non, le retard pris sera plus long, car il faut refaire son trou, se remettre au gout du jour, se réintégrer dans la structure. Voila. donc la question n'est pas logiquement "comment être l'égal de l'homme", mais "comment rendre l'absence inévitable pour m'occuper de mon enfant, la moins pénalisante?"....

Ah toute une approche à revoir donc.... Et ça pour moi, c'est l'évolution du féminisme telle qu'elle devrait être partout. Bon je divague, mes idées se bousculent et méritent d'être remises en ordre. Mais les nanas vous me donnez pas la tâche facile :innocent:

Gros bisous

(Et angela, toujours prêt pour les avances :) mais tu vois je suis pas si tordu que ça, y avait pas d'anguille sous roche!)

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Mais les faits sont là, pour faire un gosse, il faut du temps hors entreprise, du temps qu'un mec (collègue) lui, pendant ce temps là, passe en entreprise, à progresser. Mais il est difficile de croire que le retard de carrière ne sera que du temps d'absence. non, le retard pris sera plus long, car il faut refaire son trou, se remettre au gout du jour, se réintégrer dans la structure. Voila. donc la question n'est pas logiquement "comment être l'égal de l'homme", mais "comment rendre l'absence inévitable pour m'occuper de mon enfant, la moins pénalisante?"....

Bon, euh, Franck, il fallait bien qu'une méchante féministe castratrice québécoise au dos poilu réponde un petit peu à ce fil alors je me dévoue (même si, je t'assure, je n'ai pas le dos poilu) --- tu peux m'expliquer pourquoi, en 2007, à tes yeux de jeune homme, ce serait encore à la femme et uniquement à la femme de s'occuper des mômes et d'assumer les conséquences pour sa carrière ?

Juste une question comme ça...

Modifié par bencoudonc
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Je vais dire les choses franchement et bêtement (bencoudouc, tu n'es plus seule ;)): ce n'est pas le féminisme québécois le problème, c'est le machisme français. -_-

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Mais les faits sont là, pour faire un gosse, il faut du temps hors entreprise, du temps qu'un mec (collègue) lui, pendant ce temps là, passe en entreprise, à progresser. Mais il est difficile de croire que le retard de carrière ne sera que du temps d'absence. non, le retard pris sera plus long, car il faut refaire son trou, se remettre au gout du jour, se réintégrer dans la structure. Voila. donc la question n'est pas logiquement "comment être l'égal de l'homme", mais "comment rendre l'absence inévitable pour m'occuper de mon enfant, la moins pénalisante?"....

Bon, euh, Franck, il fallait bien qu'une méchante féministe castratrice québécoise au dos poilu réponde un petit peu à ce fil alors je me dévoue (même si, je t'assure, je n'ai pas le dos poilu) --- tu peux m'expliquer pourquoi, en 2007, à tes yeux de jeune homme, ce serait encore à la femme et uniquement à la femme de s'occuper des mômes et d'assumer les conséquences pour sa carrière ?

Juste une question comme ça...

Je ne répondrais pas pour Franck mais la biologie est contre nous. Nous autres, nous portons la bedaine, nous accouchons, nous allaitons ... Une parenthèse inévitable d'au moins une année dans la carrière. Tout ça, pour un seul môme. Multipliez par autant de mômes et ça fait autant d'années hors circuit. Revenir n'est pas si évident que ça, n'est-ce pas? et même si nos hommes faisaient leur part, la biologie est de leur côté. Aller contre cela, ça donne quoi? Une courbe démographique ben misérable ...

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ce n'est pas le féminisme québécois le problème, c'est le machisme français.

Je suis d'accord avec vous les filles! ;)

peanut déçue de savoir que franckgb n'était pas si parfait que ça finalement... :(:shok::P

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Tout le monde sait que l'homme fut créé avant la femme!

Ouais, quand Dieu a admiré son oeuvre : Un grand barbu poilu en train de se fouiller dans le nez et avec une paire de couille ratatiné qui lui pend entre les deux jambes, il s'est dit : "La prochaine fois sera la bonne!"

Biztalk.

Ça c'est une homme, un vrai.

;):P:D

Ouch ! Jamais entendu ça, mais ça expliquerait pourquoi je pognais pas plus en France, alors... Mais bon, j'ai jamais été de mon temps, je me retrouve féministe à l'heure où les femmes s'habillent en pute et trippent sur les hommes des cavernes

:lol:

Je parlais du mot salope seulement, dans un contexte bien précis... :blushing:

Le mot pute par-contre est à proscrire, à moins qu'il soit vraiment mérité. Or certains sont plus prompt à l'utiliser que d'autres...

P.S. Reste comme tu es PL, SVP. :give_rose:

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Mais les faits sont là, pour faire un gosse, il faut du temps hors entreprise, du temps qu'un mec (collègue) lui, pendant ce temps là, passe en entreprise, à progresser. Mais il est difficile de croire que le retard de carrière ne sera que du temps d'absence. non, le retard pris sera plus long, car il faut refaire son trou, se remettre au gout du jour, se réintégrer dans la structure. Voila. donc la question n'est pas logiquement "comment être l'égal de l'homme", mais "comment rendre l'absence inévitable pour m'occuper de mon enfant, la moins pénalisante?"....

Bon, euh, Franck, il fallait bien qu'une méchante féministe castratrice québécoise au dos poilu réponde un petit peu à ce fil alors je me dévoue (même si, je t'assure, je n'ai pas le dos poilu) --- tu peux m'expliquer pourquoi, en 2007, à tes yeux de jeune homme, ce serait encore à la femme et uniquement à la femme de s'occuper des mômes et d'assumer les conséquences pour sa carrière ?

Juste une question comme ça...

Angela a bien résumé l'idée... :) Effectivement ce n'est pas là du machisme. mais juste le constat biologique! Donc je trouve vain l'effort de vouloir une égalité parfaite, puisque biologiquement cela est impossible. ET oui la femme portera son bébé, aura la fatigue, les douleurs, l'envie de manger une pizza à trois heures du mat, et ça c'est avant la naissance. Et oui la femme allaitera, et aura une relation totalement différente avec le bébé que celle que le père aura. Différent ne veut pas dire que le père n'a pas de relation, mais là mère a un lien quasi mythologique à son enfant.

C'est en ça que plutôt que d'avoir un féminisme jusqu'au boutiste, il est à mon sens plus judicieux d'avoir un féminisme circonstancié. Il y a un temps pour tout. Mettre les hommes en face de l'aberration de la domination moyen ageuse. C'était totalement justifié. Maintenant, il faut voir à passer à autre chose puisqu'on tend maintenant à perfectionner cet écart inéluctable entre femme et homme. Et la méthode doit changer. C'est ce qu'ont en partie réussi les scandinaves, en sortant un peu de l'idée utopiste de l'égalité jusqu'au boutiste.

Cherry, je regrette de te décevoir, mais je ne fais là que me demander comment sous couvert de féminisme on se retrouve avec des hommes qui font gaffe à ne pas dire que madame est une bonne cuisinière. Alors c'est bien pour toutes ces dames jusqu'au boutistes, la société est très attentive à ne pas choquer leur susceptibilité. En revanche, malheureusement la société est toujours d'une même cruauté face au sexe dit faible. C'est juste la dialectique qui change.

Alors loin de moi l'idée d'arrêter mon raisonnement au simple constat d'un écart incontournable. je pense que le féminisme à tué le rôle majeur de la mère en voulant réduire les écart. C'est pas à la mode d'être une mère, et faut s'empresser de retourner vite vite vite au travail, car c'est ce qui compte, et essayer de rattraper le retard. Si bien que non seulement, les femmes perdent en avancement professionnel juste parce qu'elle font des gamins, mais en plus cette période de maternité, d'allaitement, de mise en route d'une famille est absolument déconsidéré. C'est perdant sur tout les tableaux. Alors que si cette inévitable période (et vraiment nécessaire d'un point de vue démographique :rolleyes: ) était valorisée, et que la maman s'occupant de ses enfants n'était plus considérée comme un frein aux carrière professionelles, mais comme un facteur d'enrichissement de la nation, de la société, alors on pourrait peut être compenser plus justement ce qu'elles font. Mieux indemniser, mieux entourer la période, mieux gérer, mieux éduquer les entreprises.

Ce qui me fait rebondir, sur mon idée première du Canada un peu trop féministe. C'est à mon avis pas anodin de constater la différence de taux de natalité ici (entre 1,5 et 1,6 enfants par femme) et en France (on vient d'atteindre 2 enfant par femme selon l'INSEE). Les Français ont encore un peu préservé l'image de la femme dans son rôle de femme et mère (bon puis y a des facteurs politiques également). Et d'ailleurs c'est pas si mal vu une maman qui pouponne et tout... alors qu'ici, j'ose même pas imaginer désormais dire à une femme qu'elle tient bien sa maison... Trop peur le francky....

Je sais que c'est touffu tout ça, et j'essaye de heurter le moins possible la sensibilité de chacun. Mais je vous jure dans ma tête mes propos sont cohérents. Et comme la suspicion de "français macho" plane sur mes propos, je tiens à assurer que je suis un mec moderne. Je fais les tâches du quotidien tout ça. Je n'apprécie guère l'absence de femmes au parlement (ni de noirs, ni de jeunes, ni d'arabes d'ailleurs). Mais j'aime pas l'idée d'une société qui renie le rôle de la femme, sous prétexte bidon que la femme et l'homme doivent absolument être égaux.

C'est bon cherry je remonte dans ton estime ;)

amicalement

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Bon, ce forum n'étant pas une tribune politique, j'éviterai de faire du vagit-prop à 2 balles. mais je me permets quand même de citer Annie Le Brun :

" j'ai autant de mépris pour les tenants de la misogynie traditionnelle que pour les staliniennes en jupons, car les uns comme les autres enferment les femmes dans des rôles, même si ces rôles semblent contradictoires. Le malheur historique de la féminité a justement été d'avoir été enfermée dans le carcan des rôles. La véritable révolte féminine consiste à déserter ces rôles que l'affirmation d'une spécificité féminine permettait de justifier. Or il se trouve que les prétendues féministes d'aujourd'hui, en se réclamant frénétiquement d'une même spécificité féminine, recommencèrent à enfermer la féminité dans la prison de ces rôles, sous prétexte, cette fois, de libération. Etrange libération, qui prive une nouvelle fois les femmes de devenir ce qu'on leur a toujours refusé d'être : des individus. J'ai une trop haute opinion des femmes pour ne pas souffrir de les voir d'agglutiner en troupeaux."

Interview Play Boy, 1978 (oui, vous avez bien lu : 1978)

le fait que les québécoises fassent moins d'enfant est-il lié simplement au féminisme ?

d'une part, si j'en crois l'étude citée dans un ancien fil, l'écart entre la rémunération des hommes et des femmes est encore très important. donc on peut penser que les femmes cherchent à privilégier leur carrière au détriment de la maternité, handicap supplémentaire pour acquérir un niveau de vie meilleur. d'autre part, le modèle familial encore récent des familles nombreuses ayant été largement rejeté, il est compréhensible que l'on soit tombé dans l'excès inverse de l'enfant unique.

le modèle des familles nombreuses est un peu plus daté en France et les aides permettent de compenser la perte de revenu.

en ce qui concerne le rôle "traditionnel" de la mère, j'ai envie de crier "petit bourgeois des 50', sors du corps de franckgb". cette mère idéalisée qui s'occupe exclusivement de ses enfants n'a jamais existé que dans une classe sociale restreinte, dans le temps et la réalité sociologique. la quasi totalité des femmes a toujours travaillé et, malheureusement, les enfants aussi.

il n'y a pas de lien mythique femme-enfant. il y a au contraire un lien naturel encore très mal identifié. et tout comme un homme ne se définit pas uniquement par la paternité, une femme ne se définit pas par la maternité. on peut être femme, sexuée et ne jamais être mère.

le vrai féminisme, c'est de dire qu'il n'y a pas de rôle prédéterminé et que la société doit permettre à chacun de s'accomplir, quel qu'il/elle soit.

comme tout mouvement, il contient sa part d'utopie et d'extrémisme.

enfin, je suis agacée qu'au nom du politiquement correct, on manque à ce point de courtoisie, de politesse ou de savoir-vivre (ou que l'on se défend d'en user). est-ce que l'on va s'abstenir de complimenter un homme sur le choix des vins ou des alcools (rôle traditionnel du mâle) ? non. alors pourquoi s'en abstenir lorsqu'il s'agit d'une femme ?

comme je l'ai déjà écrit, je ne pense pas que c'est par féminisme que les québécois (enfin certains québécois plutôt) refusent de complimenter une femme parce qu'elle remplit avec talent un rôle traditionnel. c'est sans doute beaucoup plus de la paresse.

tout comme les entreprises US ont établi des règlements stupides sur les rapports hommes/femmes au bureau dans le simple but d'éviter d'avoir à payer des sommes énormes pour les procèdures de harcèlements. car il faut bien le reconnaître, ce n'est pas pour protéger les femmes que ces règlements ont été établis, ni grâce à une prise de conscience de pratiques scandaleuses.

sinon, pink floyd : oui- the wall : oui- Young Lust.

game over

B :biohazar:

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Chouette, une nouvelle pilule miracle! Un joli nom en plus, j'en veux!! :D
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Désolée de te contredire mon francky ...

Voilà: je suis une féministe convaincue et je ne m'en cache pas. Quoiqu'on dise, le féminisme aura été une des meilleures idées que le monde aura trouvé au cours du 20 siècle. Sans le féminisme, le monde actuel n'aurait jamais été ce qu'il est aujourd'hui. Il fallait que les femmes sortent du carcan traditionnel, contrôlent leur vie et leur corps, utilisent leur potentiel, et ce, pour le bien de toute l'humanité et pas seulement des femmes. Toi qui a tant voyagé, regarde autour de toi: ce qui fait vraiment la différence entre les pays développés et les autres, c'est le niveau d'éducation des femmes, tout le reste vient après.

Ceci étant dit, l'évolution entrâine son lot de déviances et de travestissement des meilleures idées. On voit cela partout et pour toutes les idées. Le christianisme de Jésus et celui du Vatican et des évangélistes n'ont rien à voir. L'Islam de Mahomet et celui de Ben Laden non plus. Pour prendre une idée plus récente, l'inventeur de la mondialisation doit être horrifié aujourd'hui en voyant à quel point son idée a engendré des horreurs. Dans le même ordre d'idée, le féminisme a donné bien malgré lui des résultats pervers. Par exemple, assez paradoxalement, nous avons gagné le droit de nous habiller comme nous voulons et nous voilà avec des fillettes de 10 ans en G-string...

Alors loin de moi l'idée d'arrêter mon raisonnement au simple constat d'un écart incontournable. je pense que le féminisme à tué le rôle majeur de la mère en voulant réduire les écart. C'est pas à la mode d'être une mère

Eh! Depuis quand faire des bébés est-il une question de mode? C'est justement cela le problème. Que la société décide pour moi de ce que je dois faire ou pas avec mon corps. En supposant que je veuille bien me plier à la volonté de la société de faire des enfants, où sont les conditions que ladite société a mises en place pour me faciliter la tâche? Réduire les écarts, justement, c'est la solution, et non le problème. Et si je décide de pas faire de bébés du tout, c'est aussi mon droit.

Enfin, Franck, reconnais que les détracteurs du féminisme veulent lui faire porter le chapeau de tous les maux de la société. Paraît que les divorces, les avortements, la dénatalité, les difficultés scolaires des garçons, le manque d'assurance des hommes, etc. sont les conséquences du féminisme. Taratata! Pis quoi encore? Pardi, vous allez aussi nous mettre sur le dos le réchauffement climatique ...

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en ce qui concerne le rôle "traditionnel" de la mère, j'ai envie de crier "petit bourgeois des 50', sors du corps de franckgb". cette mère idéalisée qui s'occupe exclusivement de ses enfants n'a jamais existé que dans une classe sociale restreinte, dans le temps et la réalité sociologique. la quasi totalité des femmes a toujours travaillé et, malheureusement, les enfants aussi.

hey.. j'ai pas parlé de "traditionel"!!!! Je ne suis pas fou, et encore moins embourgeoisé. Mon père étant routier quand j'étais bébé, j'aurai un peu de mal avec ce que tu viens de dire!!! S'en est quasi vexant... ;)

La seule tradition que j'évoque c'est la biologie qui semble ne pas vouloir changer. J'ai pas parlé de femme au foyer, non plus... Tu me prêtes là des intentions digne du "travail famille patrie". Ce que j'évoque c'est l'inéluctable moment où la femme met les pieds dans les étriers, ou encore quand elle a le bide comme une pasteque et qu'elle en peu plus d'etre assise. Mais ptet que je me trompe et que c'était avant ça?! Alors maintenant c'est comment? On commande sur la redoute en 48H Chrono?! On a une ristourne avec la carte boom boom?

Et pour le lien mythique... Désolé encore je ne me basait que sur des dires, et un constat bien visuel, et aussi un peu de bon sens. Je me disais qu'après avoir eu un bébé pendant 9 mois dans son ventre, on ne peut pas avoir une relation totalement cartésienne avec son enfant. Pour le mieux, comme pour le pire (l'infanticide reste un meurtre avec une démarche psychologique totalement différente)

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Désolée de te contredire mon francky ...

Voilà: je suis une féministe convaincue et je ne m'en cache pas. Quoiqu'on dise, le féminisme aura été une des meilleures idées que le monde aura trouvé au cours du 20 siècle. Sans le féminisme, le monde actuel n'aurait jamais été ce qu'il est aujourd'hui. Il fallait que les femmes sortent du carcan traditionnel, contrôlent leur vie et leur corps, utilisent leur potentiel, et ce, pour le bien de toute l'humanité et pas seulement des femmes. Toi qui a tant voyagé, regarde autour de toi: ce qui fait vraiment la différence entre les pays développés et les autres, c'est le niveau d'éducation des femmes, tout le reste vient après.

Ceci étant dit, l'évolution entrâine son lot de déviances et de travestissement des meilleures idées. On voit cela partout et pour toutes les idées. Le christianisme de Jésus et celui du Vatican et des évangélistes n'ont rien à voir. L'Islam de Mahomet et celui de Ben Laden non plus. Pour prendre une idée plus récente, l'inventeur de la mondialisation doit être horrifié aujourd'hui en voyant à quel point son idée a engendré des horreurs. Dans le même ordre d'idée, le féminisme a donné bien malgré lui des résultats pervers. Par exemple, assez paradoxalement, nous avons gagné le droit de nous habiller comme nous voulons et nous voilà avec des fillettes de 10 ans en G-string...

Alors loin de moi l'idée d'arrêter mon raisonnement au simple constat d'un écart incontournable. je pense que le féminisme à tué le rôle majeur de la mère en voulant réduire les écart. C'est pas à la mode d'être une mère

Eh! Depuis quand faire des bébés est-il une question de mode? C'est justement cela le problème. Que la société décide pour moi de ce que je dois faire ou pas avec mon corps. En supposant que je veuille bien me plier à la volonté de la société de faire des enfants, où sont les conditions que ladite société a mises en place pour me faciliter la tâche? Réduire les écarts, justement, c'est la solution, et non le problème. Et si je décide de pas faire de bébés du tout, c'est aussi mon droit.

Enfin, Franck, reconnais que les détracteurs du féminisme veulent lui faire porter le chapeau de tous les maux de la société. Paraît que les divorces, les avortements, la dénatalité, les difficultés scolaires des garçons, le manque d'assurance des hommes, etc. sont les conséquences du féminisme. Taratata! Pis quoi encore? Pardi, vous allez aussi nous mettre sur le dos le réchauffement climatique ...

Angela, on est 100% d'accord....

Le féminisme a été plus que nécessaire, quand on voit que même en france une femme avant 76 (je crois) ne pouvait avoir son compte bancaire sans autorisation du mari!!!! Que diable évidemment que des immense pas en avant on été fait, et pour le bien être de tous. Et maintenant il reste à peaufiner.

L'écart du salaire, la discrimination à l'embauche (peur de prendre une nana de 28 ans, sans enfants car ça peu tomber n'importe quand). Si l'égalité existe juridiquement, elle est loin d'exister professionnellement. Et malheureusement en société, la violence s'abat sur les femmes (viols, actes violent, maltraitance), les hommes utilisant leur domination physique (car vous n'êtes pas toutes musclées comme Vénus Williams!!!) Ce qui est tout à fait moyen-âgeu, préhistorique même! Mais ce sont les derniers points d'achopes. En tout cas parmis les restants. Et c'est là que les femmes doivent se battre. Mais en 2010 utiliser les même méthode qu'en 1970, me parait stupide. D'autant plus que l'on voit de deux exemples où l'un marche (scandinavie) l'autre pas à 100% (Ici, en France). Et j'ia tendance à croire qu'il vaut mieux prendre exemple sur ce qui marche.

Pour la mode, beaucoup de choses sont question de mode. Et j'ai quelque part l'impression que le rôle de mère parait démodé, l'image même de cette fonction est dégradé. Maintenant ce qui est le plus important c'est d'être une professionnelle accomplie coute que coute. L'un ne s'est pas accomodé de l'autre, mais plutôt a substitué l'autre. Mais là ce n'est que du ressenti, que ma perception des choses.

Et le féminisme possède en effet son revers de la médaille, mais de là à tout lui mettre dessus... c'est autre chose. Et je suis loin d'être sans assurance, ou dans le cliché comique actuel du metro sexuel. Non non, moi je suis à l'aise. Bon je fais gaffe à ce que je dis. Alors à Ottawa fallait faire gaffe aux sensibilité québéc Vs ROC, maintenant je ferait gaffe à cette amusante façon de ne pas froisser le féminisme potentiel...

Bref vous voyez bien que je ne suis pas le méchant machiste que vous essayez de triturer!!!!

Modifié par franckgb
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Chouette, une nouvelle pilule miracle! Un joli nom en plus, j'en veux!! :D

C'est pas une pilule miracle, c'est une hormone que tout le monde produit. L'ocytocine est l'hormone de l'amour et de l'attachement. On la sécrète en touchant l'autre. C'est pourquoi plus on carresse et plus on a envie de carresser, plus on est carressé et plus on a envie de l'être.

Mais de nos jours on se touche de moins en moins.

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  • Habitués
. En tout cas parmis les restants. Et c'est là que les femmes doivent se battre. Mais en 2010 utiliser les même méthode qu'en 1970, me parait stupide. D'autant plus que l'on voit de deux exemples où l'un marche (scandinavie) l'autre pas à 100% (Ici, en France). Et j'ia tendance à croire qu'il vaut mieux prendre exemple sur ce qui marche.

Bahhhh t sûr que tu voulais dire çà Francky? ;)

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Chouette, une nouvelle pilule miracle! Un joli nom en plus, j'en veux!! :D

C'est pas une pilule miracle, c'est une hormone que tout le monde produit. L'ocytocine est l'hormone de l'amour et de l'attachement. On la sécrète en touchant l'autre. C'est pourquoi plus on carresse et plus on a envie de carresser, plus on est carressé et plus on a envie de l'être.

Mais de nos jours on se touche de moins en moins.

Merci Zelda, je vais me coucher moins niaiseuse à soir ...

Ma première impression avait été à des années lumières de cette explication. Genre grossesse à terme - travail de 3 jours - théobald - pousse pouusse pouuuuuuussse! :(:(:( Le seul lien avec le bonheur étant à la fin ... quand ça ne fait pas brup brup brup là-dedans et rebelote pour l'ocyto ...

Bref, j'avais envie de dire à PL: cours toujours, c'est pas pour toi mon vieux! (et heureusement d'ailleurs).

Dis, Zelda: ça s'achète chez Jean Coutu ce truc? :lol:

Modifié par Angela
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en ce qui concerne le rôle "traditionnel" de la mère, j'ai envie de crier "petit bourgeois des 50', sors du corps de franckgb". cette mère idéalisée qui s'occupe exclusivement de ses enfants n'a jamais existé que dans une classe sociale restreinte, dans le temps et la réalité sociologique. la quasi totalité des femmes a toujours travaillé et, malheureusement, les enfants aussi.

hey.. j'ai pas parlé de "traditionel"!!!! Je ne suis pas fou, et encore moins embourgeoisé. Mon père étant routier quand j'étais bébé, j'aurai un peu de mal avec ce que tu viens de dire!!! S'en est quasi vexant... ;)

La seule tradition que j'évoque c'est la biologie qui semble ne pas vouloir changer. J'ai pas parlé de femme au foyer, non plus... Tu me prêtes là des intentions digne du "travail famille patrie". Ce que j'évoque c'est l'inéluctable moment où la femme met les pieds dans les étriers, ou encore quand elle a le bide comme une pasteque et qu'elle en peu plus d'etre assise. Mais ptet que je me trompe et que c'était avant ça?! Alors maintenant c'est comment? On commande sur la redoute en 48H Chrono?! On a une ristourne avec la carte boom boom?

Et pour le lien mythique... Désolé encore je ne me basait que sur des dires, et un constat bien visuel, et aussi un peu de bon sens. Je me disais qu'après avoir eu un bébé pendant 9 mois dans son ventre, on ne peut pas avoir une relation totalement cartésienne avec son enfant. Pour le mieux, comme pour le pire (l'infanticide reste un meurtre avec une démarche psychologique totalement différente)

Oui, le lien naturel (biologique si tu préfères) existe et est beaucoup plus complexe qu'un constat "visuel" ou "de bon sens".

ce lien naturel compose aussi avec un lien affectif qui lui se contruit peu à peu, avant et après la naissance, et heureusement, sinon le planning familial aurait de sérieux problèmes.

pour le reste, franchement, t'es dégueu dans ta description de l'accouchement et t'as de la chance que je te traine pas par les oreilles dans une maternité. perso, j'ai accouché dans des conditions hyper zen par 2 fois (rien d'extraordinaire, ni new age, ni dans l'eau ou l'obscurité, ultra classique et ... jouissif). je reconnais que c'est pas le cas de tout le monde mais c'est pas non plus Saw pour toutes.

Pour la mode, beaucoup de choses sont question de mode. Et j'ai quelque part l'impression que le rôle de mère parait démodé, l'image même de cette fonction est dégradé. Maintenant ce qui est le plus important c'est d'être une professionnelle accomplie coute que coute. L'un ne s'est pas accomodé de l'autre, mais plutôt a substitué l'autre. Mais là ce n'est que du ressenti, que ma perception des choses.
nan, nan, nan... l'important c'est de mener plusieurs choses de front : formation, profession, maternité et paternité (ou pas). ne pas devoir renoncer ou faire des compromis. dans l'absolu (forcément utopique), c'est possible. dans la réalité, c'est loin d'être abouti. mais on peut essayer, et si ça ne marche pas, ré-essayer autrement.

pour élargir ta perception (c'est pas une attaque perso mais comme t'as posé la question, je me permets de répondre) faudrait essayer de dissocier femme/mère ou femme/pute. [mais... j'suis certaine que tu le fais déjà, non ?]

CITATION(franckgb @ 24-09-2007 à 10:11)

En tout cas parmis les restants. Et c'est là que les femmes doivent se battre. Mais en 2010 utiliser les même méthode qu'en 1970, me parait stupide. D'autant plus que l'on voit de deux exemples où l'un marche (scandinavie) l'autre pas à 100% (Ici, en France). Et j'ia tendance à croire qu'il vaut mieux prendre exemple sur ce qui marche.

Bahhhh t sûr que tu voulais dire çà Francky?

ouais... j'ai trouvé ça bizarre aussi. lapsus ? ou t'as voulu dire "au québec/roc, en France" avec ici = québec/roc ?

mais pour revenir au titre de ton fil, je n'ai pas compris l'association féminisme (ou attitude supposée "féministe" à outrance, déviant vers un comportement masculin grossier et beauf) et désert social.

quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi la société québecoise (canadienne ?) serait un désert social du fait de l'attitude plus féministe des femmes ?

B :biohazar:

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Je ne comprends pas du tout cette association avec le féminisme. Je pense qu'on fait un espèce d'amalgame ici qui n'a rien à voir. Il s'agit plutôt d'une simple question de rectitude politique; certains mots sont à utiliser avec prudence, le mot "pute" en fait partie. J'ai un jour utilisé le mot "witch" sur un forum américain, et je me suis fait réprimander, pour les mêmes raisons sémantiques sans doute. Pour le commentaire à la cuisinière du style "T'es bonne à marier", c'est sans doute un commentaire perçu comme un peu rétrograde, et peut-être même impertinent (puisque certains hommes prennent part à la préparation des repas autant que leur femme), et peut-être que la vexation de la dite dame est simplement le fait d'une susceptibilité exagérée, mais elle ne me semble pas issue de revendications féministes. Surtout à cette époque où la préparation des repas est de plus en plus souvent associé à l'homme (les shows de bouffe : Des Kiwis et des Hommes, Pinard, Christian Bégin, Ricardo...).

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Franck, ton exemple sur la maternité et le taux de natalité est bancal. Ça n'a rien à voir avec le féminisme et avec l'idée que ce n'est «pas à la mode» d'être mère. C'est beaucoup plus complexe que ça. Premièrement, avant d'avoir un enfant, il faut non seulement trouver le père mais il faut aussi avoir la stabilité financière pour l'élever. Jusqu'à récemment, les babyboomers - et ils ont été particulièrement nombreux au Québec - prenaient toute la place dans le milieu du travail et donc les jeunes en âge de procréer qui ont suivi ont dû prendre leur trou pendant longtemps avant de pouvoir trouver un job décent. La génération X a grosso modo 10-15 de retard sur la génération précédente, surtout les plus vieux: ils ont étiré leurs études, ont trouvé un job correct plus tard, ont acheté une maison plus tard, se sont casés plus tard. Un détail aussi à ne pas négliger: l'aide financière des parents est beaucoup moins répandu ici qu'en France et les Québécois doivent généralement de démerder seuls beaucoup plus jeunes.

Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. D'abord les vieux boomers se tirent et les perspectives professionnelles sont meilleures, mais en plus, on a maintenant un programme de garderies à 7$/jour, des allocations familiales du fédéral, des avantages fiscaux et un programme de congé parental d'un an, où même les pères ont droit à 5 semaines de congé. Résultat: deux générations ont des enfants en même temps, les X et les Y, et on assiste à un mini babyboom. Je suis entourée de couples, de la vingtaine à la mi-quarantaine, qui ont de jeunes enfants, et personne ne voit ça comme quelque chose de mauvais, au contraire. La valeur de la famille est bel et bien présente et est probalement plus forte que dans le temps de nos parents, qui se libéraient alors du joug catholique. Reste plus qu'à conciler travail-famille - car beaucoup d'employeurs sont à la traîne - et ça va être tiguidou. En France, les aides sociales axées sur la famille sont offertes depuis beaucoup plus longtemps, les employeurs sont beaucoup plus conciliants et les Français n'ont pas connu l'équivalent de la Grande Noirceur qui a tant traumatisé nos parents, particulièrement les femmes.

Je suis féministe et je n'ai pas honte de le dire. Je sais qu'en France, ce mot est presque tabou, par peur de choquer ces messieurs. Or être féministe ne veut pas dire être castratrice et n'annule pas du tout la féminité. Ça n'a rien à voir. Être femme ne se résume pas à être féminine ou à être mère, c'est vachement plus complexe que ça. Et c'est ce que j'aime au Québec: le droit d'être ce qu'on a envie d'être, d'avoir des enfants ou non, d'avoir une carrière ou non, d'être en couple ou non, d'être respectées aussi pour notre intelligence et non seulement pour notre capacité à faire bander ces messieurs en se tortillant et en souriant béatement. Sur ce dernier point, je trouve les hommes québécois vachement plus évolués: ils ne font pas que parler et sortir leur portefeuille pour payer le repas de madame, ils savent écouter. Donc désolée de te contredire Franck, mais la réelle égalité, elle est plus ici, plus qu'en France en tout cas. Les rapports hommes-femmes ne se résument pas à un jeu de séduction ou à la fondation d'une famille. Ça serait cool que tu le réalises...

Enfin, Franck, reconnais que les détracteurs du féminisme veulent lui faire porter le chapeau de tous les maux de la société. Paraît que les divorces, les avortements, la dénatalité, les difficultés scolaires des garçons, le manque d'assurance des hommes, etc. sont les conséquences du féminisme. Taratata! Pis quoi encore? Pardi, vous allez aussi nous mettre sur le dos le réchauffement climatique ...

100% d'accord. Et ça devient franchement lourd.

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Un conseil Franckgb? :innocent:

Tu auras plus de succès avec les québécoises si tu leur fais des lasagnes que de leur parler des "supposés" méfaits du féminisme...surtout si tu parsèmes ton appréciation de certaines femmes de "putes" ou de "salopes"...là, tu peux être sûr que ça va être un méchant "turn off" pour la grande majorité des femmes! :rolleyes:

peanut

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