Habitués nelju Posté(e) 1 septembre 2007 Habitués Posté(e) 1 septembre 2007 MONTREAL, Aug. 30 /CNW/ - Depuis les cinq dernières années, laperformance du marché du travail québécois se classe avant-dernière au Canadaet 41e parmi les 10 provinces canadiennes et 50 Etats américains, révèle uneétude publiée aujourd'hui par l'Institut Fraser, un organisme de rechercheindépendant. "Les travailleurs du Québec subissent les effets d'un des marchés dutravail les moins performants du pays, observe Tasha Kheiriddin, directrice dela section Québec et Francophonie de l'Institut. La province reste donc auxprises avec un taux de chômage élevé, un important chômage de longue duréeainsi qu'une faible productivité du travail". Intitulée Measuring Labour Markets in Canada and the United States: 2007Edition, cette étude évalue la performance des marchés du travail et examineles caractéristiques qui la déterminent. Elle en propose une estimationglobale fondée sur la croissance de l'emploi, le taux de chômage, la durée despériodes de chômage et la productivité du travail sur la période compriseentre 2002 à 2006. Même si le Québec s'en tire assez bien en termes de croissance del'emploi, le taux et la durée du chômage ainsi que la productivité moyenne dutravail ont eu une influence négative sur la performance générale de laprovince. Comparativement, ce sont les marchés du travail des provinces de l'Ouestqui affichent la meilleure performance, l'Alberta se classant au 1er rang des10 provinces canadiennes et 50 Etats américains, la Saskatchewan au 10e ranget la Colombie-Britannique au 12e. La province de l'Ontario occupe quant àelle le 21e rang. L'étude examine aussi quatre aspects des marchés du travail qui agissentdirectement sur leur performance : la syndicalisation, l'emploi dans lesecteur public, le salaire minimum et les lois sur les relations de travail. "Comme on l'a démontré, un taux de syndicalisation élevé freine lacroissance de l'emploi et des investissements tout en réduisant laproductivité du travail", rappelle Niels Veldhuis, coauteur de l'étude etdirecteur des études financières à l'Institut Fraser. "Et le taux de syndicalisation moyen au Québec atteint 40 pour cent pourla période considérée, ajoute-t-il, ce qui en fait la région la plus syndiquéed'Amérique du Nord". Relativement favorable aux syndicats, la législation du travailquébécoise explique en partie ce taux élevé. Or la recherche montre que leslois du travail freinent la performance des marchés du travail lorsqu'ellesfavorisent un groupe au détriment d'un autre ou qu'elles sont tropprescriptives. M. Veldhuis note aussi que le niveau d'emploi dans la fonction publiquequébécoise reste particulièrement élevé, ce qui constitue un facteur établid'amoindrissement de la performance économique et de la productivité. Le salaire minimum du Québec compte en outre parmi les plus importantsdes 10 provinces et 50 Etats de l'étude. On a pourtant démontré qu'un salaireminimum élevé restreint l'emploi et la formation en milieu de travail, surtoutchez les jeunes qui tentent de s'intégrer le marché du travail. "Le Québec aurait tout intérêt à privilégier une législation du travailmieux équilibrée et moins prescriptive. Il devrait aussi abaisser son niveaud'emploi dans le service public et réduire son salaire minimum en vued'améliorer le fonctionnement du marché du travail", conclut Mme Kheiriddin.http://www.newswire.ca/en/releases/archive...7/30/c3705.htmlhttp://www.fraserinstitute.ca/admin/books/...r%20markets.pdf Citer
Habitués brigit Posté(e) 1 septembre 2007 Habitués Posté(e) 1 septembre 2007 MONTREAL, Aug. 30 /CNW/ - Depuis les cinq dernières années, la performance du marché du travail québécois se classe avant-dernière au Canada et 41e parmi les 10 provinces canadiennes et 50 Etats américains, révèle une étude publiée aujourd'hui par l'Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant. "Les travailleurs du Québec subissent les effets d'un des marchés du travail les moins performants du pays, observe Tasha Kheiriddin, directrice de la section Québec et Francophonie de l'Institut. La province reste donc aux prises avec un taux de chômage élevé, un important chômage de longue durée ainsi qu'une faible productivité du travail". Intitulée Measuring Labour Markets in Canada and the United States: 2007 Edition, cette étude évalue la performance des marchés du travail et examine les caractéristiques qui la déterminent. Elle en propose une estimation globale fondée sur la croissance de l'emploi, le taux de chômage, la durée des périodes de chômage et la productivité du travail sur la période compriseentre 2002 à 2006. Même si le Québec s'en tire assez bien en termes de croissance de l'emploi, le taux et la durée du chômage ainsi que la productivité moyenne du travail ont eu une influence négative sur la performance générale de la province. Comparativement, ce sont les marchés du travail des provinces de l'Ouest qui affichent la meilleure performance, l'Alberta se classant au 1er rang des 10 provinces canadiennes et 50 Etats américains, la Saskatchewan au 10e rang et la Colombie-Britannique au 12e. La province de l'Ontario occupe quant à elle le 21e rang. L'étude examine aussi quatre aspects des marchés du travail qui agissent directement sur leur performance : la syndicalisation, l'emploi dans le secteur public, le salaire minimum et les lois sur les relations de travail. "Comme on l'a démontré, un taux de syndicalisation élevé freine la croissance de l'emploi et des investissements tout en réduisant la productivité du travail", rappelle Niels Veldhuis, coauteur de l'étude et directeur des études financières à l'Institut Fraser. "Et le taux de syndicalisation moyen au Québec atteint 40 pour cent pour la période considérée, ajoute-t-il, ce qui en fait la région la plus syndiquée d'Amérique du Nord". Relativement favorable aux syndicats, la législation du travail québécoise explique en partie ce taux élevé. Or la recherche montre que les lois du travail freinent la performance des marchés du travail lorsqu'elles favorisent un groupe au détriment d'un autre ou qu'elles sont trop prescriptives. M. Veldhuis note aussi que le niveau d'emploi dans la fonction publique québécoise reste particulièrement élevé, ce qui constitue un facteur établi d'amoindrissement de la performance économique et de la productivité. Le salaire minimum du Québec compte en outre parmi les plus importants des 10 provinces et 50 Etats de l'étude. On a pourtant démontré qu'un salaire minimum élevé restreint l'emploi et la formation en milieu de travail, surtout chez les jeunes qui tentent de s'intégrer le marché du travail. "Le Québec aurait tout intérêt à privilégier une législation du travail mieux équilibrée et moins prescriptive. Il devrait aussi abaisser son niveau d'emploi dans le service public et réduire son salaire minimum en vue d'améliorer le fonctionnement du marché du travail", conclut Mme Kheiriddin. ((nb : bien que graissées pour attirer l'oeil de quelques Québecois égarés sur ce fil, l'intention de cette réponse n'est pas de lancer une discussion sur les remarques portant sur le Québec. Sinon, il faudrait transférer le sujet et en modifier le titre. ))Le marché de l'Alberta est performant mais à quel prix ? certes, les conditions de travail sont enviables par rapport aux pays émergents mais la "performance" est beaucoup plus conjonturelle que solide sur ses bases et à long terme. que se passera-t-il lorsque les infrastructures seront construites ? lorsque l'exploitation des sables sera épuisée ou beaucoup trop couteuse, non seulement en terme de production/prix d'achat (si les carburants de substitution reviennent moins cher) mais aussi en terme de cout de dépolution ? d'autre part, contrairement à ce qui est dit dans l'article, ce n'est pas non plus les bas salaires qui favorisent la performance en Alberta, car même une serveuse de Tim Horton peut être bien payée. et au vu du prix des logements, les employeurs sont obligés de réévaluer les salaires et de fournir d'autres avantages (notamment en faveur des conjoints) -qui ne se mesurent pas forcément en terme de coûts salariaux- pour attirer la main d'oeuvre.je n'ai pas lu l'étude donc je n'en connais pas tous les éléments mais il me semble, à vue de nez, que bon nombre de facteurs et notamment le coût assez lourd supporté par le gouvernement provincial pour attirer la main d'oeuvre et réaliser des infrastructures n'est absolument pas pris en compte dans cette mesure de "performance". Il y a quand même quelques réactions à cette étude notamment celle de Jim Sinclair, président de la BC Federation of Labour.Que dit-il ? grosso modo [je résume] : faire baisser les droits des travailleurs (baisse du salaire minimum, assouplir le code du travail et réduire le taux de syndicalisation) ne profite pas aux travailleurs. toutes les sociétés qui ont des syndicats faibles et pas de droit pour les ouvriers ont aussi les coûts de travai les plus bas. donc ce n'est pas parce que les ouvriers ont moins de droits qu'ils sont mieux. les conclusions de l'institut Fraser sont une insulte à l'intelligence [il se mouche pas du coude].Voilà la fin de l'article paru dans le Vancouver Sun [désolée, j'ai pas le courage de traduire]:"We've done quite a bit right here and I would expect [productivity] to improve going forward," he said.The key, though, is to get the right policies in place "to get jobs into this market," Veldhuis said.B.C. Federation of Labour president Jim Sinclair said relaxing labour laws and lowering unionization levels and the minimum wage will not help workers in British Columbia."If you look at societies with very few unions and no rights for workers, they have some of the cheapest labour prices in the world," Sinclair said. "So I don't know how you follow through that if workers have less rights they are better off."All this stuff from the Fraser Institute insults the intelligence of ordinary workers," Sinclair added. "And it's their ideas that are driving the Campbell government. So no wonder the gap [between rich and poor] is getting bigger."http://www.canada.com/vancouversun/news/bu...0cbe&k=7768B Qui sème le grain... Citer
Habitués nelju Posté(e) 2 septembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 Salut Brigitte. Su tu lis l'étude tu vas comprendre pourquoi la baisse du salaire minimum, assouplir le code du travail et réduire le taux de syndicalisation sont bonnes stratégies pour favoriser les travailleurs. C'est précisément pour ces motifs que les travailleurs en Québec ont moins opportunités de travail et moins argent dans ses poches. Il n'est pas étonnante que le Québec soit si mal place dans le contexte nord américain. Les auteurs citent nombreuses études qui ont été fait dans le passe pour confirmer la validité de ses conclusions. D'autre part, je suis d'accord avec toi sur la volatilité du l'économie albertaine en ce qui regarde au pétrole mais les previsions disent que les prix de pétrole ne vont pas baisser dans les prochaines années, l'économie albertaine est plus diversifié de ce qu'on pense et la richesse de l'Alberta ne vas pas disparaître si se produit une récession. Les récessions dans le contexte des pays industrialises seulement réduisent un peu le PIB -quelques points de pourcentage-. Des crises majeures comme la dépression des années 30 sont hautement improbables dans nos jours. Tout a fait, las récessions sont normales dans la vie économique des pays -et provinces-. Citer
Habitués brigit Posté(e) 2 septembre 2007 Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 (modifié) Cette vision court-termiste est invalidée par d'autres. l'absence et la faiblesse de réglementation (notamment en matière de sécurité du travail et de sécurité environnementale) apparaissent de plus en plus contre-productives.Prenons simplement l'exemple de la France (qui n'est ni meilleur ni pire, le débat n'est pas là) - la France a un taux de syndicalisation (si tant est qu'on puisse comparer puisque le terme "syndicat" n'a pas vraiment la même signification) assez bas et ce n'est pas pour ça que le chomage est faible.les syndicats aux Etats-Unis sont puissants et le salaire minimum est faible. cela n'empêche ni les délocalisations ni les difficultés (des millions d'états-uniens vivent dans la précarité, de petits boulots, de welfare, etc) et encore moins des réajustements parfois fort couteux. c'est donc très loin de favoriser les travailleurs.- contrairement à bien des idées reçues, on travaille à peu près autant en France (en nbr d'heures annualisées) que dans d'autres pays européens et pour une productivité souvent meilleure, et ce n'est pas pour ça que le chomage est faible.- à court terme déréguler ou ne pas réglementer peut sembler séduisant. ça peut aussi créer un électrochoc nécessaire/salutaire, comme ce fut le cas pour les mesures thatcher, mais sur le long terme, ça reste à voir.En dépit de la déclinologie fortement en vigueur en France, la France -vieux pays- reste l'un des pays qui attire le plus les investisseurs. à l'inverse l'Alberta, nouvel eldorado du XXIè, peine à attirer les investisseurs, malgré quelques opérations très spectaculaires. il est exact que la diversification en Alberta est un mouvement de fond assez ancien (j'ai déjà écrit là-dessus dans un autre fil) et ce qui me semble justement intéressant à étudier (personnellement), ce sont toutes les incitations non financières destinées à favoriser les investissements. il est très significatif qu'en dépit du besoin manifeste de main d'oeuvre, la venue des travailleurs étrangers reste très encadrée. une telle étude inciterait à ouvrir les vannes, puisqu'elle incite à déréglementer. je ne suis pas certaine qu'elle y parvienne. c'est donc que le problème est plus complexe que le montant du salaire minimum et le code du travail.B :online2long: Modifié 2 septembre 2007 par brigit Citer
Habitués grizzli Posté(e) 2 septembre 2007 Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 j'avoue, j'ai pas tout lu,mais rien que ca, c'est a mourrir de rire:" l'Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant "apres, baisser le salaire minimum,ca m'a toujours fait rire, ceux qui ont des idées pareils c'est toujours ceux qui gagne 100 ou plus le salaire minimumpour ce branler la nouille derrière un bureaude toute facon quand un patron te paie le salaire minimum, il t'envoie un message clairil te dit: "je te paie le mini, car c'est pas légal de te payer moins, si je le pouvais je te donnerais moins" Citer
clitouille Posté(e) 2 septembre 2007 Posté(e) 2 septembre 2007 j'avoue, j'ai pas tout lu,mais rien que ca, c'est a mourrir de rire:" l'Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant "apres, baisser le salaire minimum,ca m'a toujours fait rire, ceux qui ont des idées pareils c'est toujours ceux qui gagne 100 ou plus le salaire minimumpour ce branler la nouille derrière un bureaude toute facon quand un patron te paie le salaire minimum, il t'envoie un message clairil te dit: "je te paie le mini, car c'est pas légal de te payer moins, si je le pouvais je te donnerais moins"L'Institut Fraser est un institut d'extrême-droite qui n'a jamais jamais jamais fait le moindre commentaire favorable au QuébecL'Alberta vient tout juste de hisser le salaire minimum à 8$. Comme au Québec.Pour le pauvre Québec, lisez ceci. C'est de Pierre FortinÀ bas le pessimisme ! Les succès passés du Québec sont la preuve quil a la capacité de relever les nouveaux défis économiques du 21e siècle.par Pierre Fortinpublié dans L'actualité du 15 septembre 2007 Dans les années à venir, le Québec devra sadapter aux changements démographiques (forte augmentation du nombre des aînés, baisse de celui des travailleurs), insister davantage sur la création de la richesse et gérer ses ressources naturelles de façon plus économique et plus écologique quil ne le fait maintenant. Ces défis seront difficiles à relever. Mais pas plus que déduquer ses enfants, de réaliser le plein emploi de sa population adulte ainsi que datténuer la pauvreté et les inégalités sociales comme il la fait depuis 50 ans.Les Québécois ont réussi leur révolution dans le domaine de léducation. En 1960, ils accusaient un retard de deux ans par rapport à leurs voisins ontariens. Les jeunes, au Québec, passaient habituellement 9 années à lécole. À côté, en Ontario, cétaient 11 années. Aujourdhui, les Québécois de 30 ans sont allés à lécole pendant 15 ans en moyenne. Cest le même nombre dannées quen Ontario et cest plus que dans les provinces de lAtlantique ou de lOuest. Naturellement, bien des choses restent à faire au Québec en éducation : vaincre le décrochage, augmenter le nombre de diplômés universitaires, insister sur la formation professionnelle, scientifique et technique. Mais il y a un bon bout de chemin de fait.Le Québec a réalisé le plein emploi, ou presque. Il y a 30 ans, en 1976, 65 % seulement des adultes de 25 à 54 ans occupaient un emploi, contre 76 % en Ontario. Le retard du Québec atteignait 11 points. En juin dernier, ce noyau dur de la population adulte était au travail dans une proportion de 82 %, soit le même pourcentage quen Ontario. Le taux de chômage de Montréal était inférieur à celui de Toronto. Cest le fruit de la révolution éducative et entrepreneuriale qua accomplie le Québec ainsi que de la paix sociale durable qui sy est installée après les soubresauts des années 1970.Les Québécois ont connu plus de succès que tous les autres Nord-Américains dans leur combat contre la pauvreté et les inégalités. En 2005, le revenu disponible des familles parmi les 20 % les plus pauvres a été en moyenne de 14 100 dollars au Québec et de 14 200 dollars en Ontario. Si lécart entre les deux provinces était à peine de 100 dollars, cest en grande partie grâce au soutien financier accordé par lÉtat aux familles pauvres (aide sociale, prime au travail, garderies à sept dollars, etc.), qui est beaucoup plus important au Québec que dans le reste de lAmérique du Nord. À vrai dire, si on tient compte du fait que le coût de la vie y est 10 % plus bas et les services publics plus abondants que dans les autres provinces canadiennes, on est forcé de conclure que le niveau de vie des familles pauvres est plus élevé au Québec que partout ailleurs au Canada. Reconnaître le chemin parcouru doit être une source dencouragement à poursuivre ce combat contre la pauvreté.Les inégalités salariales sont également moins prononcées au Québec que dans les autres provinces. En 2006, parmi les salariés, les 20 % les plus faiblement rémunérés ont gagné 2 % de plus au Québec que dans le reste du Canada. (À lautre extrême, les 20 % les mieux rémunérés ont gagné 14 % de moins au Québec quailleurs et ils étaient taxés davantage.) Quest-ce qui permet aux travailleurs québécois les moins bien payés de mieux sen tirer que leurs collègues des autres provinces ? Des facteurs comme un salaire minimum maintenu au sommet canadien, des lois qui encouragent le syndicalisme, une politique salariale du secteur public qui avantage le petit salarié, etc. Le résultat est que les salaires sont moins inégaux au Québec quailleurs. Parce que les Québécois lont voulu ainsi.Dans leurs moments de faiblesse, ils doutent parfois de leur capacité daffronter les gros défis de lavenir : faire face au vieillissement, créer de la richesse, bien gérer les ressources naturelles. Pourtant, si le passé démontre une chose, cest que, quand ils décident de sy mettre, rien ne peut les arrêter. À bas le pessimisme ! Citer
Habitués nelju Posté(e) 2 septembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 Hi, brigitCette vision court-termiste est invalidée par d'autres. l'absence et la faiblesse de réglementation (notamment en matière de sécurité du travail et de sécurité environnementale) apparaissent de plus en plus contre-productives. la, tu mélanges les choses. ça n'a roin a voir avec les points du Fraser InstitutePrenons simplement l'exemple de la France (qui n'est ni meilleur ni pire, le débat n'est pas là) - la France a un taux de syndicalisation (si tant est qu'on puisse comparer puisque le terme "syndicat" n'a pas vraiment la même signification) assez bas et ce n'est pas pour ça que le chomage est faible.La cause de chômage en France est un code de travail qui ne favorise pas l'accès aux emplois car le réglementation favorise les travailleurs et pénalise les entrepreneurs. C'est precisamente l'une des causes par laquelle le Fraser Institute pense qui le marche du travail se dégrade. Les syndicats aux Etats-Unis sont puissants et le salaire minimum est faible. cela n'empêche ni les délocalisations ni les difficultés (des millions d'états-uniens vivent dans la précarité, de petits boulots, de welfare, etc) et encore moins des réajustements parfois fort couteux. c'est donc très loin de favoriser les travailleurs.Ce que tu écris est contradictoire mais ce n'est pas car le salaire minimum est faible qu'ils vivent dans la précarité. Ils sont pauvres généralement car ils n'ont pas de ''skills" a vendre dans le marche de travail,- contrairement à bien des idées reçues, on travaille à peu près autant en France (en nbr d'heures annualisées) que dans d'autres pays européens et pour une productivité souvent meilleure, et ce n'est pas pour ça que le chomage est faible.oui, je le sais.- à court terme déréguler ou ne pas réglementer peut sembler séduisant. ça peut aussi créer un électrochoc nécessaire/salutaire, comme ce fut le cas pour les mesures thatcher, mais sur le long terme, ça reste à voir.En dépit de la déclinologie fortement en vigueur en France, la France -vieux pays- reste l'un des pays qui attire le plus les investisseurs. à l'inverse l'Alberta, nouvel eldorado du XXIè, peine à attirer les investisseurs, malgré quelques opérations très spectaculaires. Mais dans le contexte canadien l'Alberta fait mieux que autres provinces."En 2006, linvestissement privé par habitant atteint 4919 $ au Québec, 6006 $ en Ontario, 7639 $ dans le reste du Canada et 6061 $ si on exclut lAlberta du reste du Canada, car lAlberta, avec un niveau dinvestissement de 17 733 $ par habitant, hausse significativement la moyenne canadienne. Comparativement aux autres provinces, le Québec arrive au 7e rang, juste devant le Manitoba (4867 $), le Nouveau-Brunswick (4852 $) et lÎle-du-Prince-Édouard (4337 $).''http://www.vigile.net/L-heure-juste-sur-lesil est exact que la diversification en Alberta est un mouvement de fond assez ancien (j'ai déjà écrit là-dessus dans un autre fil) et ce qui me semble justement intéressant à étudier (personnellement), ce sont toutes les incitations non financières destinées à favoriser les investissements. il est très significatif qu'en dépit du besoin manifeste de main d'oeuvre, la venue des travailleurs étrangers reste très encadrée. une telle étude inciterait à ouvrir les vannes, puisqu'elle incite à déréglementer. je ne suis pas certaine qu'elle y parvienne. c'est donc que le problème est plus complexe que le montant du salaire minimum et le code du travail.La, je suis de accord. B :online2long: Citer
Habitués nelju Posté(e) 2 septembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 j'avoue, j'ai pas tout lu,mais rien que ca, c'est a mourrir de rire:" l'Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant "apres, baisser le salaire minimum,ca m'a toujours fait rire, ceux qui ont des idées pareils c'est toujours ceux qui gagne 100 ou plus le salaire minimumpour ce branler la nouille derrière un bureaude toute facon quand un patron te paie le salaire minimum, il t'envoie un message clairil te dit: "je te paie le mini, car c'est pas légal de te payer moins, si je le pouvais je te donnerais moins"Tu n'as pas d'arguments solides pour discuter. Je vois seulement des préjugés dans tes commentaires, donc je passe mon chemin. Citer
Habitués nelju Posté(e) 2 septembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 j'avoue, j'ai pas tout lu,mais rien que ca, c'est a mourrir de rire:" l'Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant "apres, baisser le salaire minimum,ca m'a toujours fait rire, ceux qui ont des idées pareils c'est toujours ceux qui gagne 100 ou plus le salaire minimumpour ce branler la nouille derrière un bureaude toute facon quand un patron te paie le salaire minimum, il t'envoie un message clairil te dit: "je te paie le mini, car c'est pas légal de te payer moins, si je le pouvais je te donnerais moins"L'Institut Fraser est un institut d'extrême-droite qui n'a jamais jamais jamais fait le moindre commentaire favorable au QuébecL'Alberta vient tout juste de hisser le salaire minimum à 8$. Comme au Québec.Ce n'est pas le Fraser Institute qui dit ça. Si tu regardes la page 32 de l'étude tu verras que les auteurs citent David Neumark et William Wascher (2006). Ils ont fait une révision de plus de 90 études dans 15 pays pendant un période de 15 ans. Les conclusions des études montrent que ''la hausse du salaire minimum a des conséquences indésirables sur l'emploi, particulièrement sur les travailleurs plus jeunes''. Oui, l'Alberta a haussé le salaire minimum mais les conditions du marche de travail sont fort différents de Québec. L'Alberta a une pénurie de travailleurs et les entreprises peinent pour les trouver. La majorité de travailleurs peuvent trouver sans difficulté de jobs commençant a $12 l'heure. Tout a fait ce salaire minimum est plus logique car la richesse et la productivité de l'Alberta en 2007 sont très grandes en comparaison avec les années precedents. Ce n'est pas le cas pour Québec. l Pour le pauvre Québec, lisez ceci. C'est de Pierre FortinÀ bas le pessimisme ! Les succès passés du Québec sont la preuve quil a la capacité de relever les nouveaux défis économiques du 21e siècle.par Pierre Fortinpublié dans L'actualité du 15 septembre 2007 Dans les années à venir, le Québec devra sadapter aux changements démographiques (forte augmentation du nombre des aînés, baisse de celui des travailleurs), insister davantage sur la création de la richesse et gérer ses ressources naturelles de façon plus économique et plus écologique quil ne le fait maintenant. Ces défis seront difficiles à relever. Mais pas plus que déduquer ses enfants, de réaliser le plein emploi de sa population adulte ainsi que datténuer la pauvreté et les inégalités sociales comme il la fait depuis 50 ans.Les Québécois ont réussi leur révolution dans le domaine de léducation. En 1960, ils accusaient un retard de deux ans par rapport à leurs voisins ontariens. Les jeunes, au Québec, passaient habituellement 9 années à lécole. À côté, en Ontario, cétaient 11 années. Aujourdhui, les Québécois de 30 ans sont allés à lécole pendant 15 ans en moyenne. Cest le même nombre dannées quen Ontario et cest plus que dans les provinces de lAtlantique ou de lOuest. Naturellement, bien des choses restent à faire au Québec en éducation : vaincre le décrochage, augmenter le nombre de diplômés universitaires, insister sur la formation professionnelle, scientifique et technique. Mais il y a un bon bout de chemin de fait.Le Québec a réalisé le plein emploi, ou presque. Il y a 30 ans, en 1976, 65 % seulement des adultes de 25 à 54 ans occupaient un emploi, contre 76 % en Ontario. Le retard du Québec atteignait 11 points. En juin dernier, ce noyau dur de la population adulte était au travail dans une proportion de 82 %, soit le même pourcentage quen Ontario. Le taux de chômage de Montréal était inférieur à celui de Toronto. Cest le fruit de la révolution éducative et entrepreneuriale qua accomplie le Québec ainsi que de la paix sociale durable qui sy est installée après les soubresauts des années 1970.Les Québécois ont connu plus de succès que tous les autres Nord-Américains dans leur combat contre la pauvreté et les inégalités. En 2005, le revenu disponible des familles parmi les 20 % les plus pauvres a été en moyenne de 14 100 dollars au Québec et de 14 200 dollars en Ontario. Si lécart entre les deux provinces était à peine de 100 dollars, cest en grande partie grâce au soutien financier accordé par lÉtat aux familles pauvres (aide sociale, prime au travail, garderies à sept dollars, etc.), qui est beaucoup plus important au Québec que dans le reste de lAmérique du Nord. À vrai dire, si on tient compte du fait que le coût de la vie y est 10 % plus bas et les services publics plus abondants que dans les autres provinces canadiennes, on est forcé de conclure que le niveau de vie des familles pauvres est plus élevé au Québec que partout ailleurs au Canada. Reconnaître le chemin parcouru doit être une source dencouragement à poursuivre ce combat contre la pauvreté.Les inégalités salariales sont également moins prononcées au Québec que dans les autres provinces. En 2006, parmi les salariés, les 20 % les plus faiblement rémunérés ont gagné 2 % de plus au Québec que dans le reste du Canada. (À lautre extrême, les 20 % les mieux rémunérés ont gagné 14 % de moins au Québec quailleurs et ils étaient taxés davantage.) Quest-ce qui permet aux travailleurs québécois les moins bien payés de mieux sen tirer que leurs collègues des autres provinces ? Des facteurs comme un salaire minimum maintenu au sommet canadien, des lois qui encouragent le syndicalisme, une politique salariale du secteur public qui avantage le petit salarié, etc. Le résultat est que les salaires sont moins inégaux au Québec quailleurs. Parce que les Québécois lont voulu ainsi.Dans leurs moments de faiblesse, ils doutent parfois de leur capacité daffronter les gros défis de lavenir : faire face au vieillissement, créer de la richesse, bien gérer les ressources naturelles. Pourtant, si le passé démontre une chose, cest que, quand ils décident de sy mettre, rien ne peut les arrêter. À bas le pessimisme !Ça ne vaut pas la peine de discuter ce commentaire si ridicule de l'auteur que tu cites. Citer
clitouille Posté(e) 2 septembre 2007 Posté(e) 2 septembre 2007 [quote name='grizzli' post=l Pour Ça ne vaut pas la peine de discuter ce commentaire si ridicule de l'auteur que tu cites.Pierre Fortin est l'un des meilleurs économistes au Québec Citer
Habitués nelju Posté(e) 2 septembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 2 septembre 2007 Pierre Fortin est l'un des meilleurs économistes au QuébecAh!!!!. Je sais maintenant pourquoi le Québec a une dette de plus de $200 billions. C'est ''normal'' une dette si grande, parce que les meilleurs économistes sont comme lui :dodotime: . Irresponsabilité au maximum!!!. ¿les prochaines générations de québécois feront quoi avec le fardeau de la dette ?. C'est beau d'avoir toutes ces services mais qui paie tout ça . Le gauchisme c'est la cause par la quelle Québec est derrière d'autres provinces canadiens dans la creation de la richesse. Le politicien, intellectuel et le québécois moyen est gauchiste. Citer
O'Hana Posté(e) 2 septembre 2007 Posté(e) 2 septembre 2007 Salut gang,Moi, j'aime bien ce qui se passe depuis quelques années en Alberta : non seulement, on en profite tous au Canada mais, en plus, nous avons deux sociétés (québécoise et albertaine), très différentes sur plusieurs points et qui remettent régulièrement en question le modèle fédéraliste canadien pour qu'il s'actualise aux nouvelles réalités.Quant au Fraser Institut ... Comme toute "boîte à penser" (think tank), il est par nature idéologiquement orienté à l'instar de l'Institut CD Howe de Toronto ou l'Institut Économique de Montréal. Et j'inclus évidemment ceux de l'autre côté comme la Fondation Copernic en France par exemple.Quand on lit leurs études et réflexion avec le grain de sel nécessaire, elles sont cependant intéressantes sur certains points et jusqu'à une certaine limite.Nelju :Le gauchisme c'est la cause par la quelle Québec est derrière d'autres provinces canadiens dans la creation de la richesse. Le politicien, intellectuel et le québécois moyen est gauchiste.Voyons, tu ne vas pas tomber dans le même piège stupide qui fait dire aussi que tous les albertains sont des rednecks : penser cela des albertains est aussi idiot que de penser cela des québécois :kloobik: - O'Hana - Citer
clitouille Posté(e) 2 septembre 2007 Posté(e) 2 septembre 2007 Pierre Fortin est l'un des meilleurs économistes au QuébecAh!!!!. Je sais maintenant pourquoi le Québec a une dette de plus de $200 billions. C'est ''normal'' une dette si grande, parce que les meilleurs économistes sont comme lui :dodotime: . Irresponsabilité au maximum!!!. ¿les prochaines générations de québécois feront quoi avec le fardeau de la dette ?. C'est beau d'avoir toutes ces services mais qui paie tout ça . Le gauchisme c'est la cause par la quelle Québec est derrière d'autres provinces canadiens dans la creation de la richesse. Le politicien, intellectuel et le québécois moyen est gauchiste.La dette du Québec est de 122 milliards. En haussant un peu les tarifs d'électricité, c'est le prix qu'on aurait pour Hydro Québec si on vendait. Alors la dette ne m'empeche pas de dormir.Pour le reste, ben tu es devenu plus redneck que les Albertains. Citer
Habitués nelju Posté(e) 3 septembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 3 septembre 2007 (modifié) Voyons, tu ne vas pas tomber dans le même piège stupide qui fait dire aussi que tous les albertains sont des rednecks : penser cela des albertains est aussi idiot que de penser cela des québécois O'hana c'est clair que je ne parle pas de tous les québécois sinon du québécois moyen. La dette du Québec est de 122 milliards. En haussant un peu les tarifs d'électricité, c'est le prix qu'on aurait pour Hydro Québec si on vendait. Alors la dette ne m'empeche pas de dormir.Pour le reste, ben tu es devenu plus redneck que les Albertains.ça depende de qui fait les calculs. Si jamais les quèbècois reussissent a se separer du Canada, ils doivent prende en charge sa parte de la dette federale. Avant même de débuter, il est nécessaire de définir ce que lon entend par dette publique. LInstitut de la statistique du Québec nous informe quen 2002 la dette publique des Québécois était de $92.8 milliards. Le document « La dette publique : Un défi prioritaire pour le Québec », daté doctobre 2004, préparé par Marcelin Joanis et Claude Montmarquette de lInstitut de recherches en politiques publiques (IRPP), stipule quen 2002, la dette publique consolidée des québécois atteignait $218 milliards. Finalement, une étude publié par lInstitut Fraser, « Canadian Government Debt 2004 : A Guide to the Indebtedness of Canada and the Provinces » conclue quen 2002 les engagements financiers du Québec, étaient de $660 milliards.Il est évident que de telles variations ne sont pas leffet derreurs de calcul grossières de la part des auteurs de ces études, mais découlent plutôt du fait quils utilisent différentes définitions de ce quest la dette publique. Alors, pour minimiser les risques de confusion, voici les définitions qui prévaudront dans cette article et plus généralement dans le magazine nagg :Dette nette = la dette nette du gouvernement tel que définie par les règles de la comptabilité gouvernementale. Cette définition est celle qui prévaut dans les chiffres de linstitut de la statistique du Québec.Dette nette consolidée = la dette nette tel que définie ci-haut plus la portion de la dette fédérale appartenant au Québec, auxquels il faut ajouter les dettes des gouvernements locaux (municipaux et scolaires). Cest la définition qui prévaut dans létude de lIRPP. LIRPP suppose que la portion de la dette fédérale attribuable au Québec est égale au pourcentage des revenus fédéraux collectés au Québec. Dautres utiliseront le rapport du PIB québécois sur le PIB canadien ou de la population québécoise sur la population canadienne. Dans tous les cas le pourcentage de la dette fédérale appartenant aux Québécois oscillera entre 20% et 23%.Engagements financiers consolidés = la dette consolidée tel que définie ci-haut plus les passifs implicites du gouvernement du Québec et la portion des passifs implicites du gouvernement fédéral, appartenant au Québec. Nous retrouvons parmi ces derniers les garanties gouvernementales auprès des sociétés et organismes gouvernementaux : SGF, Financement Québec, Loto Québec, etc., et les programmes que le gouvernement sest engagé à financer et pour lesquelles les études actuarielles démontrent que les provisions sont insuffisantes pour rencontrer les obligations futures : le RRQ, le RAMQ, le Réseau de la santé et des services sociaux, le Réseau de léducation, les CPE, etc. Cest ainsi que nous retrouvons le montant de $660 milliards dans létude de lInstitut Fraser.La dette nette est celle auquel se réfère la plupart des politiciens, surtout parce quelle représente le plus petit montant. Il est selon moi beaucoup plus pertinent de référer à la dette consolidée des gouvernements locaux, provincial et fédéral. Ce sont les mêmes contribuables qui subissent un taux de fiscalité usuraire pour payer les intérêts. De plus, que le Québec soit souverain ou non, les Québécois devront un jour ou lautre rembourser la portion de la dette fédérale appartenant au Québec.Létude de lIRPP démontre bien le drame de la dette publique du Québec :« Selon la consolidation du SGF (Système de gestion financière de Statistique Canada) et sur la base de notre hypothèse au sujet de la répartition de la dette fédérale entre les provinces, la dette nette supportée par les Québécois atteignait 218 milliards de dollars en 2002, ce qui équivaut à 88,6 p. 100 du PIB québécois (figure 5). En 2002, le gouvernement fédéral était responsable de 51 p. 100 de cette dette ; la part du gouvernement du Québec était de 42 p. 100, et celle des gouvernements locaux de 7 p. 100 (figure 6). »http://www.quebec-politique.com/article195.htmlhttp://www.irpp.org/fr/index.htm Modifié 3 septembre 2007 par nelju Citer
Habitués brigit Posté(e) 3 septembre 2007 Habitués Posté(e) 3 septembre 2007 Franchement je trouve lassant le ping pong : Québec-reste du monde. toutes les discussions tournent au nombrilisme, pour des gens prétendument tolérants et ouverts... comme je l'ai dit, si le fil doit porter là-dessus, transférez le.Le sujet est : l'Alberta est 1ère sur le marché du travail grace à sa performance. là où ça me fait tiquer, c'est qu'à mon avis, les faits contredisent la thèse de l'étude :- bas salaires : en raison de la pénurie de main d'oeuvre, les salaires sont plutot à la hausse, même pour les job très peu qualifiés- syndicalisation : là honnêtement, je manque de données- peu d'emplois publics : ok la province n'a pas encore beaucoup d'infrastructures, mais il y a au moins 2 hopitaux en construction... donc on peut raisonnablement penser que les emplois publics vont augmenter en volume- loi des relations du travail : ok c'est la loi du contrat qui prévaut. incidemment, un "travailleur" très qualifiés peut donc se permettre d'être très exigeant. or l'Alberta se diversifie en donnant la préférence aux industries à forte valeur ajoutée... donc ouvre un boulevard aux travailleurs qualifiés.B :edestudio: Citer
O'Hana Posté(e) 3 septembre 2007 Posté(e) 3 septembre 2007 Brigit :Franchement je trouve lassant le ping pong : Québec-reste du monde. toutes les discussions tournent au nombrilisme, pour des gens prétendument tolérants et ouverts... comme je l'ai dit, si le fil doit porter là-dessus, transférez le.Tout à fait d'accord. En effet, je me demande bien pourquoi Nelju n'a pas mis ce post dans le forum sur le Québec car contrairement à ce que laisse indiquer le titre, il met l'accent dans son contenu sur le marché du travail du Québec dans son premier message. :kloobik: Pour revenir donc au marché du travail albertain, je répète que je trouve très bien ce qui s'y passe : le contraire eut été pour le moins étonnant ! Par contre, si je reconnais sans problème que les mesures qu'a pris le gouvernement Klein ont été utiles pour redresser la situation financière de la province, j'apprécierais qu'on admette en retour que cette même situation financière a aussi largement profité de l'explosion du prix du baril de pétrole rendant enfin rentable l'exploitation des sables bitumineux.Car, à ce que je sache, le marché du travail albertain n'est pas devenu aussi attractif comme il l'est aujourd'hui dès 1947, c'est-à-dire l'année de la découverte des premiers gisements pétrolifères en Alberta. Et jusqu'en 2004, l'Alberta avait encore une dette publique.Bref, d'un point de vue économique, il ne me semble pas correct de justifier entièrement la performance économique de l'Alberta juste sur des décisions que l'on qualifie généralement d'obédience néo-classique laissant supposer que ce paradigme est nécessairement le meilleur.- O'Hana - Citer
Habitués brigit Posté(e) 3 septembre 2007 Habitués Posté(e) 3 septembre 2007 Pour revenir donc au marché du travail albertain, je répète que je trouve très bien ce qui s'y passe : le contraire eut été pour le moins étonnant ! Par contre, si je reconnais sans problème que les mesures qu'a pris le gouvernement Klein ont été utiles pour redresser la situation financière de la province, j'apprécierais qu'on admette en retour que cette même situation financière a aussi largement profité de l'explosion du prix du baril de pétrole rendant enfin rentable l'exploitation des sables bitumineux.Car, à ce que je sache, le marché du travail albertain n'est pas devenu aussi attractif comme il l'est aujourd'hui dès 1947, c'est-à-dire l'année de la découverte des premiers gisements pétrolifères en Alberta. Et jusqu'en 2004, l'Alberta avait encore une dette publique.Exact. la nature de l'huile n'était pas si bonne que ça et c'est la conjonction gaz-pétrole-sables qui booste l'économie dans une période favorable. si les US n'avaient pas l'obligation de diversifier leurs sources d'approvisionnement, les choses seraient peut-être différentes.Bref, d'un point de vue économique, il ne me semble pas correct de justifier entièrement la performance économique de l'Alberta juste sur des décisions que l'on qualifie généralement d'obédience néo-classique laissant supposer que ce paradigme est nécessairement le meilleur.- O'Hana -Euh je comprend pas très bien là. :chechemeu: mais je crois qu'on est d'accord. en matière de "performance" économique, en globalité, je pense que le portrait est beaucoup plus contrasté que ça (en particulier dans l'agriculture même si ça ne représente plus qu'une part réduite de l'économie) en fait ça me semble plutot du mauvais benchmarking : on voit ce que se fait ailleurs où "ça marche" et on encourage à l'appliquer, ou dans le cas présent à le maintenir. à l'inverse on essaie de trouver des endroits où ça marche pas et de corréler des indices pour appuyer sa thése. c'est très artiiciel. à mon avis une mauvaise application du manuel de GE. m'enfin, je suis pas économiste.Bbref, ces types ont identifiés des critères Citer
Habitués brigit Posté(e) 3 septembre 2007 Habitués Posté(e) 3 septembre 2007 oups, message validé trop vite. entre temps, j'ai perdu mon idée donc la phrase à la fin... est non-écrite.B Citer
O'Hana Posté(e) 5 septembre 2007 Posté(e) 5 septembre 2007 Brigit :O'Hana :Bref, d'un point de vue économique, il ne me semble pas correct de justifier entièrement la performance économique de l'Alberta juste sur des décisions que l'on qualifie généralement d'obédience néo-classique laissant supposer que ce paradigme est nécessairement le meilleur.Euh je comprend pas très bien là. :chechemeu: mais je crois qu'on est d'accord.Dans quelques messages précédents, Nelju semble expliquer la dette publique québécoise sur la base uniquement de choix idéologiques sur le plan économique : approche socialiste/gauchiste. Laissant, de ce fait, croire qu'une approche plus libérale - néo-classique - est de loin meilleure. Trop simpliste comme analyse : on ne peut qualifier l'histoire macro-économique du Québec par des choix "de gauche" comme on ne peut dire que le reste du Canada se distingue par ses choix économiques de droite. C'est beaucoup plus contrasté et nuancé comme tu l'écris d'ailleurs.Je ne dis pas que ce qu'écrit Nelju est entièrement faux : il y a une part de vérité. Mais il semble élever cette part en tout pour expliquer un phénomène macro beaucoup plus complexe.- O'Hana - Citer
Habitués brigit Posté(e) 5 septembre 2007 Habitués Posté(e) 5 septembre 2007 Brigit :O'Hana :Bref, d'un point de vue économique, il ne me semble pas correct de justifier entièrement la performance économique de l'Alberta juste sur des décisions que l'on qualifie généralement d'obédience néo-classique laissant supposer que ce paradigme est nécessairement le meilleur.Euh je comprend pas très bien là. :chechemeu: mais je crois qu'on est d'accord.Dans quelques messages précédents, Nelju semble expliquer la dette publique québécoise sur la base uniquement de choix idéologiques sur le plan économique : approche socialiste/gauchiste. Laissant, de ce fait, croire qu'une approche plus libérale - néo-classique - est de loin meilleure. Trop simpliste comme analyse : on ne peut qualifier l'histoire macro-économique du Québec par des choix "de gauche" comme on ne peut dire que le reste du Canada se distingue par ses choix économiques de droite. C'est beaucoup plus contrasté et nuancé comme tu l'écris d'ailleurs.Je ne dis pas que ce qu'écrit Nelju est entièrement faux : il y a une part de vérité. Mais il semble élever cette part en tout pour expliquer un phénomène macro beaucoup plus complexe.- O'Hana -oui, il y a une part de vérité, mais comme je l'ai dit, ça ressemble à du mauvais benchmarking appliqué à la politique économique et sociale à l'échelle d'une province. pour le peu que je comprenne du principe.ce qui se passe en Alberta pas mal complexe. au Québec aussi d'ailleurs. ça me laisse perplexe.B Citer
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