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L'ami français


Petit-Prince

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C'est fou comme je me retrouve dans les commentaires de cet acteur français... disons un bon 80%. Son amour du Québec, de Montréal, cette grande ville à dimension humaine. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, mais juste que l'on s'y sent bien... Y'a en qui comprennent, y'en a d'autres qui n'ont pas cette perception.

Laurent Lucas, l'ami français

Marc Cassivi

La Presse

Je rejoins Laurent Lucas sur la terrasse du Daylight Factory, rue Saint-Alexandre. L'acteur, révélé au grand public dans Harry un ami qui vous veut du bien, joue le mari trompé de Toi, film de François Delisle présenté hier au FFM. Il parraine ces jours-ci le deuxième rallye müvmédia Québec-France, un concours de reportages multimédias. Discussion avec un Français qui a choisi le Québec.

Marc Cassivi: Je me demandais s'il y avait une grande différence entre la perception que tu avais du Québec en t'y installant et la réalité. Je connais des Français qui avaient une vision idéalisée du Québec et qui ont déchanté. C'est un peu partout pareil pour certaines choses, non?

Laurent Lucas: J'ai rencontré la mère de mes enfants à Montréal, pendant le tournage de Quelque chose d'organique (de Bertrand Bonello). Elle m'a suivi en France et on a eu des enfants à Paris, avant qu'on ne revienne s'installer à Montréal, parce que j'adorais ça. On s'est séparés depuis, mais j'habite plus ou moins à Montréal depuis cinq ans et demi. L'image qu'on a en France de Montréal, c'est cette image fausse de la vie souterraine, intense, avec des grands gratte-ciel partout. Une ville hyper moderne, très nord-américaine...

M.C.: Un peu comme New York.

L.L.: Voilà. Il y a quelque chose d'un peu froid dans cette conception. Mais en arrivant à Montréal, j'ai vu plutôt le contraire: ce côté délabré qui est tellement plaisant, cette architecture qui est presque toujours la même, peu importe qu'on soit dans un quartier pauvre ou riche. En France, on voit cette différence. Ici, on ne la voit pas, elle se vit. C'est arbitraire. Ce qui m'a frappé quand je suis arrivé et que j'ai adoré, c'est que tout est à l'horizontale. Il n'y a rien en hauteur qui te bouche la vue du ciel. Les panneaux de rue à l'horizontale, je trouvais que ça avait une gueule presque cinématographique.

M.C.: L'architecture t'a plu? Ici, les gens trouvent que c'est l'anarchie. Ils méprisent un peu leur patrimoine.

L.L.: C'est une architecture qui me convient vraiment. Ce n'est pas une architecture qui étouffe comme à Paris, où tout est monumental, tout raconte le passé, la gloire, des références qui t'écrasent. Ici, je suis bien. Je l'ai tout de suite senti. Mon ex-femme ne voulait pas qu'on revienne s'installer à Montréal. Elle avait peur pour ma carrière, elle trouvait ça dangereux. Elle ne voulait pas que je me sacrifie pour elle. Mais je voulais vraiment revenir. J'ai vécu une migration physique. À Paris, je ne me rendais pas compte à quel point j'étouffais. À Montréal, j'habite tout près d'un parc. À Paris, tout ce que je pouvais proposer aux enfants, c'est d'aller faire du poney au Luxembourg...

M.C.: Tu ne regrettes pas ton choix, donc?

L.L.: Je parais être le mec qui s'entête à ne voir que le positif dans un lieu, mais j'aime totalement le Québec. Je te le jure. Comme tu dis, c'est partout pareil au niveau des rapports entre les gens, sauf qu'ici, c'est tellement plus détendu, plus civil. Il n'y a rien qui me gêne. Je vois des défauts comme partout, mais ces défauts-là ne me gênent pas. Je m'en fous. Je suis tellement bien ici.

M.C.: C'est vrai qu'à Paris, où j'ai vécu environ un an, il y a un rythme à prendre qui est beaucoup plus accéléré. C'est plus habillé, plus formel.

L.L.: Cela dit, j'aime aussi Paris. C'est une ville qui m'a émancipé, qui m'a donné de la liberté. Je venais du Havre, une ville très triste, ouvrière, sinistrée par le chômage, reconstruite après la guerre. Je suis arrivé à Paris à 19 ans. C'était la vie. Je ne crache pas dessus. Quand on est célibataire, c'est le paradis. Mais une fois marié avec des enfants...

M.C.: Ça perd un peu de son charme. Est-ce que ton ex-femme avait raison de craindre pour ta carrière? As-tu perdu des rôles parce que tu étais à Montréal?

L.L.: Pas du tout. Il y a eu un seul film que je n'ai pas pu faire parce que j'étais à Montréal et que je n'ai pas pu rencontrer tout de suite le réalisateur. Mais quand j'ai vu le résultat, je n'ai vraiment pas regretté...

M.C.: D'un autre côté, tu as des propositions au Québec que tu n'aurais pas si tu étais en permanence à Paris.

L.L.: C'est sûr. J'ai commencé à recevoir des propositions il y a deux ans environ. J'en ai eu quelques-unes qui n'étaient pas terribles, du style le Français que l'on traite de Français et d'enculé par la même occasion. J'étais en pleine intégration; ça ne me disait rien du tout...

M.C.: Est-ce que tu l'as vécu dans le quotidien, cet a priori québécois du «maudit Français»?

L.L.: Ça n'a pas duré longtemps. Entre le tempérament havrais et le tempérament québécois, il n'y a pas tant de différences que ça. Je ne suis pas un Parisien qui n'est jamais sorti des cinq arrondissements. Ceux-là ont vraiment du mal. Ils arrivent ici sans lâcher Paris. Les Québécois te renvoient toujours à ton côté empirique. Il n'y a que ça qui les intéresse a priori. Je n'ai pas de réflexes de Parisien parce que je ne m'y suis jamais vraiment senti chez moi. J'ai toujours aimé cette ville, mais je l'ai toujours trouvée trop belle. Avec le passé français du Québec, c'est comme si je n'avais pas de scrupules à me sentir chez moi. C'est génial et émouvant en même temps. Pour un Français, c'est bouleversant d'apprendre comment ce pays s'est fait.

M.C.: Et comment il a survécu.

L.L.: Je n'ai jamais eu de problème avec les Québécois. Mais je connais des Français qui sont repartis en disant: «Les Québécois, ils ont l'air cool comme ça, mais ils sont superficiels à mort».

M.C.: Le cliché français sur les Québécois, c'est qu'ils sont sympathiques en surface, mais qu'ils ne te laissent pas entrer dans leur intimité.

L.L.: C'est absurde. J'ai un réseau d'amis au Québec que je n'avais pas à Paris. En France, il faut prévenir avant, il faut se déplacer. C'est plus compliqué. Ici, tu peux te balader dans un quartier et arrêter sans t'annoncer chez un copain. Au Québec, on sent aussi l'Amérique. On sent la liberté. Il n'y a pas un Français qui arrive ici qui ne le sent pas. C'est inévitable. Je ne sais pas pourquoi dans le détail, mais ça se sent. Mon imaginaire d'enfant a été travaillé avec le western, Davey Crockett, Daniel Boone, les trappeurs, les hommes des bois. La première fois que j'ai fait du canoë du côté de Roberval, je me suis senti dans un décor de western.

M.C.: Quand même, dans ce portrait idyllique, il y a sans doute des choses qui t'ont déçu?

L.L.: Non. Le Québec est une société qui voit les choses, qui ne les interprète pas à outrance, mais qui les prend telles qu'elles sont, avec justesse. Alors qu'en France, les gens ne savent plus quoi penser tellement on les oblige à se déterminer sur tout. Ils sont obligés de penser quelque chose de tous les événements. Il faut donner de la matière à réfléchir à tous ces intellectuels qu'on voit partout, même dans les télé-achats. Les Bernard-Henry Lévy qui bouffent à tous les râteliers. Vraiment, je cherche, je te jure, je ne trouve rien à redire sur le Québec.

Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070828...55/CPACTUALITES

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ce côté délabré qui est tellement plaisant, cette architecture qui est presque toujours la même, peu importe qu'on soit dans un quartier pauvre ou riche.

En effet...il y en a qui on du mal a comprendre ça, mais tous les goûts sont dans la nature et en parlant de nature je pense que toi par exemple tu n'aimes pas vivre a la campagne non ? D'où cette excitation a cause d'un acteur qui pense comme toi.

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  • Habitués

C'est vrai... moi la campagne, ce n'est pas plus de deux ou trois jours. Depuis plus de vingt ans je vis dans des grandes villes et j'avoue qu'il n'y a que là que je me sente bien.

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  • Habitués

Moi c'est cette phrase là qui résume parfaitement ce que je ressens:

L.L.: Je parais être le mec qui s'entête à ne voir que le positif dans un lieu, mais j'aime totalement le Québec. Je te le jure. Comme tu dis, c'est partout pareil au niveau des rapports entre les gens, sauf qu'ici, c'est tellement plus détendu, plus civil. Il n'y a rien qui me gêne. Je vois des défauts comme partout, mais ces défauts-là ne me gênent pas. Je m'en fous. Je suis tellement bien ici.

Merci pour cette référence!

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  • Habitués

En France, il faut prévenir avant, il faut se déplacer. C'est plus compliqué. Ici, tu peux te balader dans un quartier et arrêter sans t'annoncer chez un copain.

Je ne suis tellement pas d'accord avec lui sur ce point là ! Mais chacun son vécu... :rolleyes:

Pour son amour de Montréal, par contre, je comprends trés bien son sentiment. Moi qui vient de la campagne, jamais je n'aurais pensé me sentir bien dans une ville, mais à Montréal, je me sens à ma place, je n'étouffe pas... du moins, la plupart du temps, parce que ce matin, c'était un peu difficile de respirer : entre l'odeur de goudron dans ma rue (mon voisin qui refait son toit), les poids lourds et leurs gazs (en vélo c'est dans ta face !), l'usine de viande fumée, celle de tabac et celle de bière... j'ai bien failli vomir mon p'tit dèj :bad:

En tout cas, le coup de foudre, on l'a ou on l'a pas. Et moi, je l'ai eu dès le début :wub:

Par ailleurs, j'ai vu cet acteur il y a quelques jours en entrevue sur le tournage de son dernier film (Québécois), il disait avoir un peu de difficulté avec le language québécois. Pas encore si bien intégré que ça pour plus de 5 ans au Québec :unsure:

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  • Habitués
En France, il faut prévenir avant, il faut se déplacer. C'est plus compliqué. Ici, tu peux te balader dans un quartier et arrêter sans t'annoncer chez un copain.

Je ne suis tellement pas d'accord avec lui sur ce point là ! Mais chacun son vécu... :rolleyes:

Ça dépend, je pense, de la région... j'ai vécu aux quatre coins de la France et je peux te dire que les mentalités sont parfois bien différentes. À Paris, par exemple, c'est vrai que c'est impoli de se pointer chez quelqu'un sans prévenir.

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  • Habitués
En France, il faut prévenir avant, il faut se déplacer. C'est plus compliqué. Ici, tu peux te balader dans un quartier et arrêter sans t'annoncer chez un copain.

Je ne suis tellement pas d'accord avec lui sur ce point là ! Mais chacun son vécu... :rolleyes:

Ça dépend, je pense, de la région... j'ai vécu aux quatre coins de la France et je peux te dire que les mentalités sont parfois bien différentes. À Paris, par exemple, c'est vrai que c'est impoli de se pointer chez quelqu'un sans prévenir.

La encore chacun son vécu je n'ai jamais ressenti ca a Paris personellement...enfin dans mon entourage.

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  • Habitués
En France, il faut prévenir avant, il faut se déplacer. C'est plus compliqué. Ici, tu peux te balader dans un quartier et arrêter sans t'annoncer chez un copain.

Je ne suis tellement pas d'accord avec lui sur ce point là ! Mais chacun son vécu... :rolleyes:

moi pareil, en france j'ai jamais telephone a un pote avant de passer chez lui,

ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.

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  • Habitués

Mais c'est vraiment pas le cas pour tous. Moi j'appelais par politesse autant que pour savoir si la personne était là.

Ici j'apprécie je fais donc pareil. Et les gens faisaient de même avec moi en France. Ici notre kitty-sitter de cette fin de semaine ou notre oenologue passent sans prévenir, même la tite tannante le fait aussi :lol:

C,est nouveau pour moi, ça me déplait pas pour autant.

Et les deux premiers sont madelinots, la troisième de France ;)

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  • Habitués
ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.
C'est quand même pas plus mal d'appeler avant ne serait-ce que pour savoir si l'ami en question est là ;)

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En France, il faut prévenir avant, il faut se déplacer. C'est plus compliqué. Ici, tu peux te balader dans un quartier et arrêter sans t'annoncer chez un copain.

Je ne suis tellement pas d'accord avec lui sur ce point là ! Mais chacun son vécu... :rolleyes:

Ça dépend, je pense, de la région... j'ai vécu aux quatre coins de la France et je peux te dire que les mentalités sont parfois bien différentes. À Paris, par exemple, c'est vrai que c'est impoli de se pointer chez quelqu'un sans prévenir.

À Paris, par exemple, c'est vrai que c'est impoli de se pointer chez quelqu'un sans prévenir Ah tiens donc, c'est toute une nouvelle! Mais peut être as tu rencontré que des provinciaux ;-o)

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  • Habitués
ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.
C'est quand même pas plus mal d'appeler avant ne serait-ce que pour savoir si l'ami en question est là ;)

c'est sur, je passerais pas te voir sans savoir si tu es chez toi,

mais un pote qui habite a 3 km, je risque pas grand chose... et meme la, si je suis chez moi j'appel avant de me deplacer

(surtout que ici les apel locaux son a l'oeil)

mais c'est surtout en cas de visite imprevu

genre tu passe en char dans le quartier de ton pote et tu te dit, j'ai le temps, je m'arrete pour lui faire un tit coucou...

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  • Habitués
L.L.: Le Québec est une société qui voit les choses, qui ne les interprète pas à outrance, mais qui les prend telles qu'elles sont, avec justesse. Alors qu'en France, les gens ne savent plus quoi penser tellement on les oblige à se déterminer sur tout. Ils sont obligés de penser quelque chose de tous les événements. Il faut donner de la matière à réfléchir à tous ces intellectuels qu'on voit partout, même dans les télé-achats.

Je suis tellement d'accord avec ça!! Et c'est ce qui participe beaucoup au fait que l'on respire plus "zen"

Quant aux défauts (certains) je suis encore dans la période digestive :P !...Mais je prends exemple..."Bob l'éponge", vous connaissez ?!...C'est mon nouveau surnom provisoire!...

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  • Habitués

Méfies-toi "l'éponge", un navire gorgé d'eau, ça sombre!

Ouin bon ok elle était plate ma joke, je vais aller noyer mon chagrin dans la bière alors :lol:

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Méfies-toi "l'éponge", un navire gorgé d'eau, ça sombre!

Ouin bon ok elle était plate ma joke, je vais aller noyer mon chagrin dans la bière alors :lol:

Non, non...C'est correct !! :D

J'vais aller m'échouer sur un banc de coraux et on boira un ti'punch !! Ça te va ?

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  • Habitués
ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.

VRAI. Je ne sais pas d'où sort ce mythe que les Québécois aiment la visite qui s'amène sans appeler avant. J'ai HORREUR de ça.

Un petit appel, ça ne mange pas de pain :

- Histoire qu'on se brosse les dents et qu'on se re-coiffe

- Histoire qu'on s'habille si on était en train de se faire bronzer tout-nu dans la cour arrière

- Histoire de vérifier qu'on n'a pas déjà de la visite

- Histoire qu'on vaporise un petit peu de Pledge sur la poussière et qu'on fasse la vaisselle

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  • Habitués
ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.

VRAI. Je ne sais pas d'où sort ce mythe que les Québécois aiment la visite qui s'amène sans appeler avant. J'ai HORREUR de ça.

Un petit appel, ça ne mange pas de pain :

- Histoire qu'on se brosse les dents et qu'on se re-coiffe

- Histoire qu'on s'habille si on était en train de se faire bronzer tout-nu dans la cour arrière

- Histoire de vérifier qu'on n'a pas déjà de la visite

- Histoire qu'on vaporise un petit peu de Pledge sur la poussière et qu'on fasse la vaisselle

Question que tout soit parfait hein ? :lol:

C'est vrai qu'en France, .... oupssss.... en province, on n'est pas dérangé de recevoir de la visite avec nos bigoudis sur la tête, une haleine de vieux camembert et de piquette, habillé en vieux survêt du dimanche (ou en topless si on se faisait bronzer sur la terrasse). S'il y a d'autres personnes on se dit que "plus on est de fous, plus on rit" ou "quand y'en a pour 4, y'en a pour 5", et on profite de notre invité surprise pour qu'il nous aide à essuyer la vaisselle.

:lol:

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  • Habitués
ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.

VRAI. Je ne sais pas d'où sort ce mythe que les Québécois aiment la visite qui s'amène sans appeler avant. J'ai HORREUR de ça.

Un petit appel, ça ne mange pas de pain :

- Histoire qu'on se brosse les dents et qu'on se re-coiffe

- Histoire qu'on s'habille si on était en train de se faire bronzer tout-nu dans la cour arrière

- Histoire de vérifier qu'on n'a pas déjà de la visite

- Histoire qu'on vaporise un petit peu de Pledge sur la poussière et qu'on fasse la vaisselle

C'est une simple question de savoir-vivre, tout comme de demander si l'on dérange lorsque l'on appelle au téléphone... Parce que l'autre n'est pas forcément à notre disposition. La bienséance, d'ailleurs, recommande toujours que l'on s'annonce avant d'entrer quelque part... ça peut paraître vieux jeu, mais je m'en sacre !

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  • Habitués
ici plusieur personne m'on deja dit qu'elle preferait etre appeler avant.

VRAI. Je ne sais pas d'où sort ce mythe que les Québécois aiment la visite qui s'amène sans appeler avant. J'ai HORREUR de ça.

Un petit appel, ça ne mange pas de pain :

- Histoire qu'on se brosse les dents et qu'on se re-coiffe

- Histoire qu'on s'habille si on était en train de se faire bronzer tout-nu dans la cour arrière

- Histoire de vérifier qu'on n'a pas déjà de la visite

- Histoire qu'on vaporise un petit peu de Pledge sur la poussière et qu'on fasse la vaisselle

C'est une simple question de savoir-vivre, tout comme de demander si l'on dérange lorsque l'on appelle au téléphone... Parce que l'autre n'est pas forcément à notre disposition. La bienséance, d'ailleurs, recommande toujours que l'on s'annonce avant d'entrer quelque part... ça peut paraître vieux jeu, mais je m'en sacre !

Pourquoi tu paraitrais vieux jeu .............je suis de la province et on vient pas chez moi comme çà.........c'est juste une question d'éducation........je reçois avec plaisir mais j'aime bien qu'on me previennes car je suis peut etre occupé à autre choses et pis j'arrive pas à l'improviste car le toopless c'est pas l'ideal pour tout le monde :shok::lol:

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