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L'Ordre des infirmières dit non à une Française


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Le dimanche 26 août 2007

L'Ordre des infirmières dit non à une Française

Pascale Breton

La Presse

Pendant que le Québec peine à trouver des infirmières, l'Ordre des infirmières du Québec a refusé à une Française le droit de travailler parce qu'elle n'avait pas assez d'expérience avec les enfants. Et pourtant, l'hôpital Sainte-Justine l'attendait à bras ouverts.

Diplômée en France en novembre 2005, Perrine Bouroullec souhaitait travailler à l'étranger. Elle a reçu une offre de l'organisme Recrutement Santé Québec.

Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux montréalais. Les trois étaient prêts à l'accueillir, dont le centre hospitalier Sainte-Justine.

Pour elle qui rêvait de travailler en hématologie auprès des enfants, c'était parfait. «C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner cette population, explique la jeune femme. D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu pédiatrique pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»

Quelques jours après qu'elle eut reçu sa lettre d'embauche de l'hôpital, l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) lui a annoncé que ça ne pouvait fonctionner.

«Je n'en reviens pas. On entend constamment parler de la pénurie d'infirmières au Québec, et on refuse que je travaille. Je ne faisais pas de caprices. J'étais prête à travailler le soir, les week-ends», lance Mme Bouroullec.

L'équivalence

Les infirmières diplômées à l'étranger doivent obtenir une équivalence de diplôme de l'OIIQ pour obtenir un permis de travail.

Elles doivent d'abord faire un stage d'intégration de 30 jours. Elles obtiennent ensuite le titre de candidate à la profession jusqu'à ce qu'elles passent l'examen de l'OIIQ - administré deux fois par année. Mais l'OIIQ exige que les candidates fassent leur stage auprès d'une clientèle adulte. Au lieu de le faire à Sainte-Justine, à côté de chez elle, Mme Bouroullec aurait donc dû se rendre tous les soirs à l'hôpital Santa Cabrini, dans l'est de la ville, et y rester jusqu'à ce qu'elle passe l'examen, en septembre.

«Ça ne me dérange pas du tout de me soumettre aux règles et de faire un stage, dit Mme Bouroullec. Mais quand on m'a pressentie, en France, on m'a assuré que je trouverais du travail et qu'il n'y avait pas de problème à travailler auprès des enfants», déclare-t-elle.

À l'OIIQ, la responsable des communications explique que les règles sont les mêmes pour tous. Le stage d'intégration doit se faire en médecine et en chirurgie auprès d'une clientèle adulte. «C'est dans ce secteur que l'infirmière peut apprendre le plus. Les médicaments administrés aux adultes, par exemple, ne sont pas les mêmes que pour les enfants. Ce stage d'intégration auprès d'une clientèle adulte est exigé pour la protection du public», explique Chantal Charron.

Lorsqu'elle a son permis, l'infirmière peut travailler où elle veut. Dans le cas de Mme Bouroullec, il est trop tard. Même si elle est venue à la demande du Québec, même si le projet lui a coûté des milliers de dollars, et malgré les démarches entreprises pour avoir sa résidence permanente, Mme Bouroullec ferme le dossier. Elle repart pour la France dans quelques jours. Elle réintégrera le poste qu'elle occupait avant son départ, dans un centre hospitalier universitaire de Grenoble.

source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070826...30/CPACTUALITES

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Le dimanche 26 août 2007

L'Ordre des infirmières dit non à une Française

Pascale Breton

La Presse

Pendant que le Québec peine à trouver des infirmières, l'Ordre des infirmières du Québec a refusé à une Française le droit de travailler parce qu'elle n'avait pas assez d'expérience avec les enfants. Et pourtant, l'hôpital Sainte-Justine l'attendait à bras ouverts.

Diplômée en France en novembre 2005, Perrine Bouroullec souhaitait travailler à l'étranger. Elle a reçu une offre de l'organisme Recrutement Santé Québec.

Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux montréalais. Les trois étaient prêts à l'accueillir, dont le centre hospitalier Sainte-Justine.

Pour elle qui rêvait de travailler en hématologie auprès des enfants, c'était parfait. «C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner cette population, explique la jeune femme. D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu pédiatrique pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»

Quelques jours après qu'elle eut reçu sa lettre d'embauche de l'hôpital, l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) lui a annoncé que ça ne pouvait fonctionner.

«Je n'en reviens pas. On entend constamment parler de la pénurie d'infirmières au Québec, et on refuse que je travaille. Je ne faisais pas de caprices. J'étais prête à travailler le soir, les week-ends», lance Mme Bouroullec.

L'équivalence

Les infirmières diplômées à l'étranger doivent obtenir une équivalence de diplôme de l'OIIQ pour obtenir un permis de travail.

Elles doivent d'abord faire un stage d'intégration de 30 jours. Elles obtiennent ensuite le titre de candidate à la profession jusqu'à ce qu'elles passent l'examen de l'OIIQ - administré deux fois par année. Mais l'OIIQ exige que les candidates fassent leur stage auprès d'une clientèle adulte. Au lieu de le faire à Sainte-Justine, à côté de chez elle, Mme Bouroullec aurait donc dû se rendre tous les soirs à l'hôpital Santa Cabrini, dans l'est de la ville, et y rester jusqu'à ce qu'elle passe l'examen, en septembre.

«Ça ne me dérange pas du tout de me soumettre aux règles et de faire un stage, dit Mme Bouroullec. Mais quand on m'a pressentie, en France, on m'a assuré que je trouverais du travail et qu'il n'y avait pas de problème à travailler auprès des enfants», déclare-t-elle.

À l'OIIQ, la responsable des communications explique que les règles sont les mêmes pour tous. Le stage d'intégration doit se faire en médecine et en chirurgie auprès d'une clientèle adulte. «C'est dans ce secteur que l'infirmière peut apprendre le plus. Les médicaments administrés aux adultes, par exemple, ne sont pas les mêmes que pour les enfants. Ce stage d'intégration auprès d'une clientèle adulte est exigé pour la protection du public», explique Chantal Charron.

Lorsqu'elle a son permis, l'infirmière peut travailler où elle veut. Dans le cas de Mme Bouroullec, il est trop tard. Même si elle est venue à la demande du Québec, même si le projet lui a coûté des milliers de dollars, et malgré les démarches entreprises pour avoir sa résidence permanente, Mme Bouroullec ferme le dossier. Elle repart pour la France dans quelques jours. Elle réintégrera le poste qu'elle occupait avant son départ, dans un centre hospitalier universitaire de Grenoble.

source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070826...30/CPACTUALITES

Faux. La madame ne veut pas suivre les règles et faire un stage chez les adultes parce qu'elle prétend qu'elle a été mal informée en France. Une autre qui a mal compris et c'est la faute de la DGQ...C'est connu ces fonctionnaires sont des idiots...

Le manque d'infirmières au Québec est bien relatif. Un tas d'infirmières préfèrent travailler à temps partiel. Elles paient moins d'impot et ont plus de temps pour elle et leur famille.

  • Habitués
Posté(e)

Recrutement Santé Québec, c'est la DGQ ? Ou c'est le ministère de la santé du Québec ?

On n'aurait pas plutôt affaire à une espèce de lutte d'influence entre services gouvernementaux, en plus de la lutte entre le gouvernement et les ordres professionnels ?

En tout cas, il est urgent que la DGQ cesse d'encourager les immigrants à professions réglementées. Apprenez plutôt l'anglais, et bienvenue dans le ROC et aux États-Unis. Au Québec on adore le corporatisme et on sait très bien gérer la pénurie entre nous.

  • Habitués
Posté(e)

Bizarre, ou je n'ai pas tout compris, elle a son permis et elle repart en france, elle croyait que le Qc allait lui déployé le tapis rouge !!

La pénurie n'est pas seulement liée au temps partiel, il faut ajouter le budget des établissements et les syndicats qui gèrent les effectifs à la baisse pour mieux mécontenter les gens et justifier ainsi leur existence !!!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

J'ai connu une infirmière française à domicile (fort sympathique d'ailleurs) et même si c'est chiant de devoir repasser par un processus de reconnaissance, c'est pas trop compliqué finalement. En tant qu'infirmière diplômée de l'université qui avait même sa propre clinique en France, elle s'est tout de même pliée au jeu ici. D'après mes souvenirs, elle m'a dit qu'elle a eu à faire qqch comme 4 mois de CEGEP plus des stages plus l'examen. En tout, ça lui a pris un peu plus d'un an avant d'avoir son permis. En attendant, elle a été préposée aux bénéficiaires. Aujourd'hui elle est heureuse avec sa famille et s'est même achetée un chalet en plus de sa maison. Sa soeur, infirmière aussi, l'a rejointe ici des années plus tard et est passée par le même processus. Amenez-en des infirmières sympatiques et volontaires comme ces deux-là... :wub:

Comme quoi un petit effort et un peu de patience, et tatam! :rolleyes:

Modifié par cherry
  • Habitués
Posté(e)

Qu'ils continuent, qu'ils continuent... plus ils continuent plus les gens les détestent, et un jour ils seront tellement détestés par tout le monde qu'un homme politique finira par se faire élire simplement en promettant de supprimer les Ordres professionnels, ou tout au moins leur monopole.

  • Habitués
Posté(e)
Qu'ils continuent, qu'ils continuent... plus ils continuent plus les gens les détestent, et un jour ils seront tellement détestés par tout le monde qu'un homme politique finira par se faire élire simplement en promettant de supprimer les Ordres professionnels, ou tout au moins leur monopole.

Ces ordres remplissent bien leur fonction à mon avis car tous les candidats sont soumis aux mêmes règles et il y a un contrôle de la qualification des intervenants, peutêtre que vous avez oublié le numerus clausus concernant les étudiants de médecine en france ou bien le statut des médecins étrangers que l'on tue à la tâche pour des miettes. Avec les ordres il suffit de remplir leurs conditions pour avoir le même statut qu'un national, ce qui n'est pas du tout le cas de la france, aussi, il suffit de se rappeler de l'élitisme à la con qui consiste à hiérarchiser les ingénieurs selon leurs écoles ou fac contrairement au Québec où il suffit d'être membre de l'OIQ :biohazar:

Mieux vaut ne pas toucher à ces ordres, leur mérite est de mettre tout le monde au même pieds d'égalité(je ne parle pas d'égalitarisme!)

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Tsé, j'ai récemment eu des problèmes de santé qui ont nécessité plusieurs opérations. Comme c'est un domaine assez délicat et que je suis avide d'infos - et parce que les médecins ne disent que le strict minimum car débordés - , j'ai entrepris de faire des recherches moi-même sur le Net, histoire de me réapproprier mon corps et de calmer mes angoisses. Quand je fais mes recherches par mots clés en français, je tombe souvent sur des sites français du domaine médical. Et ce qui m'a frappée, ce sont les différences de termes pour nommer les mêmes techniques, parfois même des différences dans les techniques utilisées point (ou sinon ce sont les mêmes techniques mais l'approche est différente en fonction du cas présenté), sans compter les différences évidentes dans les noms des médicaments administrés et même des ingrédients actifs de ces mêmes médicaments. Bref, un monde sépare le domaine médical français (ou autre) du domaine québécois (ou nord-américain). On a beau tous être des êtres humains avec un corps qui fonctionne de la même façon, je vois mal un médecin ou une infirmière débarquer ici et pratiquer immédiatement sans une mise à jour rigoureuse. Je ne leur souhaite pas non plus car ils risquent d'être assez perdus. Et je ne le souhaite pas aux patients.

Je voulais ajouter, car ce mythe a la couenne dure: c'est la même chose dans le ROC et beaucoup d'immigrants s'en plaignent aussi.

Modifié par cherry
  • Habitués
Posté(e)

@cherry: Concernant les médecins, c'est effectivement pareil dans tous les pays et a fortiori dans toutes les provinces canadiennes. Par pitié arrétez de justifier à chaque fois le système des ordres canadiens en prenant toujours comme exemple les médecins.

@diallo: Ne comptes pas sur moi pour défendre les mafias d'écoles à la tête de certaines entreprises françaises, j'en ai trop souffert moi-même, mais soyons réaliste ça ne concerne que quelques écoles (X, Centrale et consorts) sur plusieurs centaines et c'est plus la sélection des futurs hauts gestionnaires que des véritables ingénieurs qui est en cause. Quant à ce qui est de "mettre tout le monde au même pieds d'égalité" comme tu dis, laisses moi rire. Entre la théorie et la pratique il y a un fossé, les ordres utilisent le moindre prétexte pour limiter l'accès aux diplômés non canadiens. Ils ont pleins de trucs:

- exiger de l'expérience professionnelle d'un coté et exiger que le diplôme ait moins de 5 ans de l'autre (exemple: OIQ). Ca élimine d'emblée 90% des gens évidemment.

- refuser les gens sur leurs notes de lycée, prises bien sûr hors contexte (t'avais moins de la moyenne à Louis le Grand, t'es donc bien évidemment incapable d'exercer 20 ans et 3 diplômes après) (exemple: PEng Ontario)

- exiger d'être parainné par un membre de l'Ordre (vachement facile quand tu viens d'arriver et que tu n'as pas encore constitué ton réseau)

J'en passe et des meilleures, j'ai vu tellement de cas ridicules que je me demande si je ne devrais pas écrire un bouquin la dessus un jour. Je pourrais également écrire un roman sur la guéguerre que se livrent PEng Ontario et la CTI française depuis des années, et dont les ingénieurs francais paient les pots cassés.

Et là on parle de l'ordre des infirmières et d'une personne qui ne peut pas travailler pour les enfants parce qu'il lui manque un stage d'intégration (sic) pour travailler auprès des adultes. Mais ne vous faites aucune illusion, si ça n'avait pas été ça ça aurait été autre chose.

Il y a quelques semaines j'étais au Toronto East General Hospital et je me faisais la remarque qu'il y avait 2 catégories d'infirmières: celles membres de l'Ordre, et les aides soignantes non membres de l'Ordre. Elles faisaient toutes le même boulot mais à part l'uniforme il y avait une autre façon très simple de les distinguer: les infirmières de l'Ordre étaient toutes WASPs, les aides soignantes étaient toutes immigrantes, très facile à entendre à l'accent. Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'intuition qu'elles ne gagnaient pas le même salaire...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Qu'ils continuent, qu'ils continuent... plus ils continuent plus les gens les détestent, et un jour ils seront tellement détestés par tout le monde qu'un homme politique finira par se faire élire simplement en promettant de supprimer les Ordres professionnels, ou tout au moins leur monopole.

Ces ordres remplissent bien leur fonction à mon avis car tous les candidats sont soumis aux mêmes règles et il y a un contrôle de la qualification des intervenants, peutêtre que vous avez oublié le numerus clausus concernant les étudiants de médecine en france ou bien le statut des médecins étrangers que l'on tue à la tâche pour des miettes. Avec les ordres il suffit de remplir leurs conditions pour avoir le même statut qu'un national, ce qui n'est pas du tout le cas de la france, aussi, il suffit de se rappeler de l'élitisme à la con qui consiste à hiérarchiser les ingénieurs selon leurs écoles ou fac contrairement au Québec où il suffit d'être membre de l'OIQ :biohazar:

Mieux vaut ne pas toucher à ces ordres, leur mérite est de mettre tout le monde au même pieds d'égalité(je ne parle pas d'égalitarisme!)

Bien dit Diallo...il est vrai que la situation que vivent les medecins étrangers en france est très difficile, car en effet, à niveau de compétence égal, ils sont moins payés que les medecins français, je trouve cette situation, qui financièrement arrange bien certains, totalement scandaleuse...

finalement les ordres professionnels organisent bien les choses, les personnes qui veulent exercer une profession réglementée au québec, n'ont qu'à bien s'informer sur les conditions d'adhesion à ces ordres, avant d'aller se plaindre dans la presse ou sur des forums de discussion...

Modifié par bauer
  • Habitués
Posté(e)
Il y a quelques semaines j'étais au Toronto East General Hospital et je me faisais la remarque qu'il y avait 2 catégories d'infirmières: celles membres de l'Ordre, et les aides soignantes non membres de l'Ordre. Elles faisaient toutes le même boulot mais à part l'uniforme

Totalement faux. Les infirmières et les préposées aux bénificiaires (aides soignantes), c'est deux métiers différents. La formation et le boulot sont différents aussi.

  • Habitués
Posté(e)
Et là on parle de l'ordre des infirmières et d'une personne qui ne peut pas travailler pour les enfants parce qu'il lui manque un stage d'intégration (sic) pour travailler auprès des adultes. Mais ne vous faites aucune illusion, si ça n'avait pas été ça ça aurait été autre chose.

Mais qu'elle le fasse le foutu stage et puis après elle fait ce qu'elle veut! C'est pas compliqué et c'est pas trop lui demander, merde! :angry:

«Elles doivent d'abord faire un stage d'intégration de 30 jours. Elles obtiennent ensuite le titre de candidate à la profession jusqu'à ce qu'elles passent l'examen de l'OIIQ - administré deux fois par année. Mais l'OIIQ exige que les candidates fassent leur stage auprès d'une clientèle adulte. Au lieu de le faire à Sainte-Justine, à côté de chez elle, Mme Bouroullec aurait donc dû se rendre tous les soirs à l'hôpital Santa Cabrini, dans l'est de la ville, et y rester jusqu'à ce qu'elle passe l'examen, en septembre

Pauvre petite... <_< Quelques mois même pas et elle aurait eu son foutu permis et aurait pu travailler auprès des enfants. Pour qui elle se prend? :heu1: D'accord, on ne lui a pas dit avant qu'elle vienne, mais c'est quoi quelques mois dans une vie quand on a la vocation??? Dès qu'on a un permis, même si on a décidé de travailler auprès des enfants, on a aussi officiellement le droit de travailler auprès de patients adultes. Quoi de plus normal que de s'assurer que même devant cette clientèle, elle saurait quoi faire?!? :haouais:

Sérieux, ce ce coup-là, je trouve que la dame a la grosse tête et manque de flexibilité. :ouafouaf:

Posté(e)

Les conseils de l'ordre veulent faire de leur profession une chasse gardée.Le principal enjeu et le coeur du problème est d'dordre pécunier.Ni plus ni moins.Pour g

  • Habitués
Posté(e)

Très franchement je suis la première à dire qu'il faut faciliter l'accessibilité aux diverses professions régies par les ordres pour les immigrants mais là franchement je trouve que la madame à chiale pour chialer.

C'est quoi ça quelques mois de stage à Santa Cabrini pour pouvoir ensuite travailler à Ste-Justine ou ailleurs ?

Té cas :blink:

  • Habitués
Posté(e)
Très franchement je suis la première à dire qu'il faut faciliter l'accessibilité aux diverses professions régies par les ordres pour les immigrants mais là franchement je trouve que la madame à chiale pour chialer.

C'est quoi ça quelques mois de stage à Santa Cabrini pour pouvoir ensuite travailler à Ste-Justine ou ailleurs ?

Té cas :blink:

Et moi, comme je ne connais rien à la profession, pouvez-vous me dire pourquoi il faut faire son stage auprès d'une clientèle adulte seulement? Je pensais qu'une infirmière est obligée de naviguer de la pédiatrie à la gériatrie en passant par la néonatologie, la psychiatrie, l'oncologie, etc.

Sincèrement, je pensais que le stage d'intégration durait plus que 30 jours et permettait de faire le tour des services ...

  • Habitués
Posté(e)

Oupsssss je viens de voir que ce n'est pas quelques mois de stage mais quelques semaines (30 jrs) ... ben là ... c'est pas la mer à boire !

  • Habitués
Posté(e)
Oupsssss je viens de voir que ce n'est pas quelques mois de stage mais quelques semaines (30 jrs) ... ben là ... c'est pas la mer à boire !

Ce n'est pas le stage de 30 jours qui pose problème, mais le fait que derrière avant de pouvoir exercer il faut passer un examen qui n'a lieu que 2 fois par an, et quelque chose me dit qu'avec les délais d'inscription et de résultats tu perds au moins un an pendant lequel tu ne peux pas bosser. Et je dis ça c'est sans même savoir les détails exacts de l'examen ni le taux de réussite, mon petit doigt me dis que dans la pratique ca dure encore bien plus longtemps que ça. De toutes façons comme je l'ai dit précédemment ce genre de truc n'est qu'un prétexte, si ça n'avait pas été le stage ça aurait été autre chose.

Totalement faux. Les infirmières et les préposées aux bénificiaires (aides soignantes), c'est deux métiers différents. La formation et le boulot sont différents aussi.

C'est gentil de me citer en coupant la moitié la plus importante de ma phrase, merci de répondre sur le fonds la prochaine fois.

De toutes façons, comme d'habitude, personne n'a répondu sur les exemples pourtant précis que j'ai cité concernant les méthodes douteuses utilisées par certains ordres pour barrer l'accès. Mais je ne me faisais pas beaucoup d'illusions, entre ceux qui protègent leurs petits intérêts corporatistes et ceux qui sont sur leur nuage, il ne reste pas grand monde pour défendre l'indéfendable...

  • Habitués
Posté(e)

Elle dit être venue ici à la demande du Québec. Personne ne lui avait dit avant de partir qu'elle aurait un examen à passer et un stage etc. ?

  • Habitués
Posté(e)
Elle dit être venue ici à la demande du Québec. Personne ne lui avait dit avant de partir qu'elle aurait un examen à passer et un stage etc. ?

Comme pour toutes les professions réglementées, le gouvernement veut de toi (mieux vaut un immigrant qualifié qu'un réfugié au BS), l'employeur veut de toi (manque de personnel à salaire abordable), et ce sont les ordres qui bloquent.

Le gouvernement et l'employeur n'ont aucun intérêt à décourager les gens en leur disant qu'il y a de grandes chances que les ordres posent problèmes, si ça passe tant mieux, sinon tant pis. In fine la seule personne qui paie les pots cassés c'est l'immigrant de toutes façons.

Et en tout état de cause, l'immigrant souvent ne voit pas les astuces utilisés par les ordres: Il voit qu'il faut faire un stage de 2 mois pour accéder à telle ou telle profession, mais pas que l'examen pour le valider n'a lieu qu'une fois par an, qu'il faut s'inscrire 6 mois à l'avance, que les résultats sont donnés au bout de 10 mois, et que le taux de réussite n'est que de 25% parce que super théorique (va essayer de faire passer un problème classique de maths spé à un ingénieur québécois de 45 ans et on va voir le résultat). L'immigrant en question ne d'imagine pas non plus qu'on peut le refuser parce qu'il a eu une mauvaise note au lycée à 15 ans ou qu'il ne connait pas un membre de l'ordre pour le parrainer.

Alors, oui d'un certain point de vue, c'est de la faute de l'immigrant, en passant des heures sur les forums de discussion internet il aurait pu voir tous ces problèmes venir. Mais dans la pratique vous savez très bien que ça ne marche pas comme ça, et que dans le fonds ce n'est pas l'immigrant le problème mais les pratiques infames de ces saloperies d'ordres.

  • Habitués
Posté(e)

Alors ... comment se fait-il que ceux qui ont une profession régit par un ordre professionnel ne contacte par cet ordre "avant" de partir histoire d'avoir l'heure juste sur les pré-requis etc. ?

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