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Quand il faut changer de nom pour s'intégrer ...


Angela

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Les descendants dimmigrants aux USA et en Europe portent des prénoms dans la langue du pays ou leurs arrière grand père ou grand père sest installé. Cela est un processus normal.

Pourquoi cela ne se fait pas chez les immigrants dorigine Nord africaine ou Arabe ?

Est-ce une résistance a sintégrer ?

Est-ce mal vu de la part des membres de la tribu ?

Est-ce vu comme une trahison ? Trahison sur quoi ?

Et que dire des couples mixtes qui auront des enfants ici et non là-bas, le enfants auront-ils des prénoms qui ressemble plus au pays où ils vivent ou au pays dorigine du père ou du grand père ? Ou pourquoi pas un prénom mixte, un prénom passe partout ?

La société québécoise est pas plus intolérante sur ce sujet que nimporte laquelle des sociétés occidentale. Cessons de nous culpabiliser cela devient ridicule voir débile.

Si jai des enfants née dun mariage avec une algérienne ou marocaine et que je vis là-bas au bled comme ils disent, et que je décide de leur donner des prénoms occidentaux comme Louis André Madeleine Marianne est ce que létat civil marocain ou algérien vont accepter ces prénoms ? Et comme cela sera vu auprès de la populace ?

Je pose beaucoup de questions je sais. :rolleyes:

Je suis tout à fait d'accord avec ce commentaire, et je crois Saint Augustin , Jean Amrouche, Jean Prévost , Takfarinas, Albert Camus et Inb Khaldoun et pleins d'autres sont des berbers du nord afrique que personne ne peut nier. Mais il faut dire merdddde au sytème archaîque qui a inventé un zéro et ils se sont enfermés dedans eternellement. et au passage , je vous dis qu'il ya des chercheurs avec des prénoms étrangers et personne ne les a obligé à changer leur prénoms.

Mais je peux vous dire que le nord afrique a été une terre ou le peuple creuse et continue à creuser profondémment au lieu de se relever et ça depuis le 7 ème siècles et si vous comprendre ce monde vous êtes à chercher pour avoir des réponses à travers l'histoire authentique et pour avoir des réflexions dans votre région, vous pouvez chercher en regardant au nord de mtl et d'autres coins aussi et essayant de comprendre le pourquoi de cette immigration sinon on se retrouve avec chouaib et son chameau au bureau du CIC et là on a pas besoin de réflexion aussi :innocent:

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  • Habitués

Quand on incilque à un enfant une éducation maraboutique ,

Quand on inculque à un enfant une éducation archaîque de l'époque de l'homosapien,

Quand on inculque à un enfant une éducation de rejet d'autrui,

Quand on inculque à un enfant une éducation d'enfermement sur soi ,

Quand on apprend à un enfant de manger par terre car c'est un devoir.

Quand on apprend à un enfant que l'ouverture d'esprit est une débilité,

Quand on apprend à un enfant que parler à une fille est un pêcher.

...................... etc

Donc comment voulez vous qu'il s'intégre dans un autre environnement autre que le sien? et comment voulez vous qu'il s'intègre dans ici ou là bas? le royaume Uni,la france , l'Allemagne sont des exemples d'echec d'intégration bien sûr.

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  • Habitués
Quand on incilque à un enfant une éducation maraboutique ,

Quand on inculque à un enfant une éducation archaîque de l'époque de l'homosapien,

Quand on inculque à un enfant une éducation de rejet d'autrui,

Quand on inculque à un enfant une éducation d'enfermement sur soi ,

Quand on apprend à un enfant de manger par terre car c'est un devoir.

Quand on apprend à un enfant que l'ouverture d'esprit est une débilité,

Quand on apprend à un enfant que parler à une fille est un pêcher.

...................... etc

Dis donc pourquoi tu as prive les autres de la liste exhaustive? Par manque de temps je suppose. :gna:

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  • Habitués

salut tout le monde,

A mon avis, ceux qui sont pas fiers de leurs prénoms et cherchent à tout prix à le changer, vont peut etre reussir a s'integrer dans leurs nouvelle societé, mais ils auraient coupé les ponts avec leur origines, chose qu''ils regretteront pour toujours!

Modifié par kari
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salut tout le monde,

A mon avis, ceux qui sont pas fiers de leurs prénoms et cherchent à tout prix à le changer, vont peut etre reussir a s'integrer dans leurs nouvelle societé, mais ils auraient coupé les ponts avec leur origines, chose qu''ils regretteront pour toujours!

Kari parle pour toi. Ce n'est pas tous qui vont le regretter. Et pour celui de la troisième génération qui est ici, ben j'espère qu'il se sent d'ici plutôt que de là-bas sinon il doit pas être bien sa peau le pauvre.

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  • Habitués
Désolée d'aller à contrecourant, mais ne pensez-vous pas que donner des prénoms à nos enfants est une entreprise autrement plus complexe qu'il n'y paraît? C'est un choix dans lequel nous mettons notre propre identité, notre passé (la tradition catholique, protestante, juive ou musulmane influence le choix), nos valeurs, nos attentes (les filles portent des prénoms ... de fille, n'est-ce-pas?) tant de choses qui font que, finalement, l'emplacement géographique de la naissance a un poids très très relatif.

Et de toute façon, s'appeler Rima Elkouri ou ... Caroline Elkouri, ça change quoi? Le nom de famille reste ... Et si je change de nom de famille, ça ne change pas grand chose à la personne que je suis vraiment. Sans porter de jugement sur ceux qui ont fait le choix de changer de nom (ils ont de très bonnes raisons pour cela), personnellement, je ressentirais cela comme si j'étais une actrice qui porterait un nom de scène.

De toute façon, cette histoire de nom n'est qu'un arbre qui cache une forêt. En emploi, le nom permet juste de passer l'étape de l'entrevue, that's it.

Tout à fait d'accord dans mon cas.

Le choix du prénom est quelque chose de bizarre quand même car c'est les parents qui choisissent mais ce sont les enfants qui "subissent". Mais il y a des modes dans les prénoms donc je ne sais pas dans quelle ca répond vraiment a ce que tu dis.

Nous on peut pas décidé comment l'enfant construira son identité : issus de parents immigrants vivant au Canada, il construira comme il veut son identité prenant la ou il veut ce qu'il veut. Le mieux que l'on puisse faire, à mon avis, c'est de lui transmettre un héritage identitaire par le nom prénom mais aussi à mon sens la religion.

J'ai eu une discussion avec beaux-parents sur le bapteme du petit. J'ai pas trop répondu car le baptiser c'était important sans savoir pourquoi mais surtout pour faire plaisir à mes parents et ma grand-mère qui ne dormira tranquille que le jour où il sera baptisé. Il m'ont dit en gros que c,était débile que je baptise le petit pour ces raisons que c'était mieux qu'ils décide lui même quelle religion il aura quand il sera en âge de le faire. Ca fait bien pour certains de donner cette liberté aux enfants comme une mode. Mais après cette discussion j'y ai réfléchit sur le pourquoi je voulais le baptiser et je me suis rendu compte que il y avait des raisons. On feete noel paque car on est catholique pas parce que c'est une fete commerciale. Notre vie est rythmé par notre bagage culturel, religieux et ca doit etre transmis pour que l'enfant sache qui il est.

Le choix du prénom dans mon cas a duré de longs mois justement à cause de ce que tu dis : l'identité. Il a été critiqué par la famille car avait un goût d'une autre religion (à tort évidemment). Ca a été un prénom biblique car qui correspondait le mieux à ce qui traduisait qui ont été : on a pas la même origine mais on a la même religion.

Je trouve dommage que les gens se sentent obligés de changer de nom. Mais je comprend pas, le physique il est là et ca on peut pas le changer.

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Quand on incilque à un enfant une éducation maraboutique ,

Quand on inculque à un enfant une éducation archaîque de l'époque de l'homosapien,

Quand on inculque à un enfant une éducation de rejet d'autrui,

Quand on inculque à un enfant une éducation d'enfermement sur soi ,

Quand on apprend à un enfant de manger par terre car c'est un devoir.

Quand on apprend à un enfant que l'ouverture d'esprit est une débilité,

Quand on apprend à un enfant que parler à une fille est un pêcher.

...................... etc

Donc comment voulez vous qu'il s'intégre dans un autre environnement autre que le sien? et comment voulez vous qu'il s'intègre dans ici ou là bas? le royaume Uni,la france , l'Allemagne sont des exemples d'echec d'intégration bien sûr.

t'é le premier qui me fait rire ici. Enfin un comique!

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  • Habitués
Nicolas c'est un prénom commun en France?

Euh ben dans ma génération particulièrement oui mais là je parlais de mon nom de famille et je suis une fille et je n'occupe aucune place de distinction dans la république fait que je vois pas le rapport..

Je te rassure mon nom a beau être français, on me le fait épeler, répéter et on le prononce croche quand même. Alors sur ce point, c'est pas le fait que ce soit pas "français" mais bien pas québécois.

Et comme je suis une fille qui adore casser les pieds des gens nos enfants auront nos deux noms, donc celui du père québécois sera facile mais celui de la maman, ils seront obligés de l'épeler. Mais que veux-tu suis la seule enregistrée à ce nom au Canada, pas question que j'en change! Et je compte bien qu'il se perpétue

Surtout si ça peut faire suer les gens qui doivent le dire ah aha

Ben, qu'est-ce que tu racontes ?

Je n'ai aucune difficulté a dire : pe-ti-bou-dange ! :innocent:

jimmy

Oui mais toi c'est parce que t'es plus doué que la moyenne :rofl:

Modifié par petiboudange
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  • Habitués
Vous savez, le premier ministre du Québec, il s'appelle John Charest, il a changé de prénom pour s'intégrer :elendil:
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Pour la petite info, saint Augustin était numide.

Bref, je trouve cela dommage de changer de prénom à l'age adulte,car c'est tout un pan de sa vie à occulter. Par contre je suis d'accord sur le fait de choisir un prénom selon l'endroit de naissance de l'enfant.

En ce qui concerne les communautés musulmanes,puisqu'elles ont été citées plusieurs fois,les enfants auraient tout à gagner à porter un prénom commun aux deux cultures dans lesquelles ils évoluent. exemple: gabriel à l'état civil serait nommé djibril à la maison par la famille.et là tout le monde serait heureux. Il s'agit simplement d'être lucide sur qui l'on est et où l'on vit.

Mais conserver un prénom étranger à la société dans laquelle on vit ne devrait pas être l'objet de tant de remue-ménage. C'est une question d'intelligence,d'ouverture d'esprit envers l'autre.

Personnellement, j'ai un nom de famille porté par des juifs,un prénom arabe,un second prénom hébraïque, et je m'en accomode très bien. Je rajouterais aussi que plus l'on vieillit,plus l'on se penche vers ses origines,alors garder un lien avec ses ancêtres c'est important.

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  • Habitués

j'aimerai porter mon témoignage sur ce sujet.

je pense que le nom refléte notre identité.je pense que quand on quitte un pays on garde toujours au fond de nous même une part de ce pays.

c'est quoi un nom ? c'est une identité une origine un passé un héritage. s'y attacher c'est être fier de nos ailleuls de ce qu'on est, de leur héritage et ceci ne constitue pas un conflit avec le présent.

pourquoi devrai je changer de nom ? pourquoi devrai je trahir mes origines?

si l'intégration passe par un nom je pourrai vous donner des milliers qui passeront bien dans les deux cultures sans aucun probléme. mais au fait c'est quoi l'intégration au juste ? c'est être un membre actif de la société ou porter le même nom et vivre au crochet de la société ?

j'ai deux garçon quand je leur ai donné leur prénom je ne pensais pas qu'un jour je quitterai mon pays il s'appellent rayanne et jed ce qui passera bien je pense en amérique du nord et ce sont deux nom bien arabes. je pense que je leur transmetterai la fiérté d'être ce qu'ils sont et la fiérté de l'histoire de leur famille leur héritage car ils ont un passé dont ils peuvent être fiers et autant d'être de bons membres de la société dans laquelle on a choisi de vivre.

est ce que s'appeler carlos ou james ou mickael fera de vous une meilleure personne ?

c'est d'une étroitesse d"espris !!!! je pense qu'on devrait donner plus d'importance au travail de la personne à ce qu'elle apporte à la société et respecter en elle ce qu'elle est.

Modifié par mayara
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j'aimerai porter mon témoignage sur ce sujet.

je pense que le nom refléte notre identité.je pense que quand on quitte un pays on garde toujours au fond de nous même une part de ce pays.

c'est quoi un nom ? c'est une identité une origine un passé un héritage. s'y attacher c'est être fier de nos ailleuls de ce qu'on est, de leur héritage et ceci ne constitue pas un conflit avec le présent.

pourquoi devrai je changer de nom ? pourquoi devrai je trahir mes origines?

si l'intégration passe par un nom je pourrai vous donner des milliers qui passeront bien dans les deux cultures sans aucun probléme. mais au fait c'est quoi l'intégration au juste ? c'est être un membre actif de la société ou porter le même nom et vivre au crochet de la société ?

j'ai deux garçon quand je leur ai donné leur prénom je ne pensais pas qu'un jour je quitterai mon pays il s'appellent rayanne et jed ce qui passera bien je pense en amérique du nord et ce sont deux nom bien arabes. je pense que je leur transmetterai la fiérté d'être ce qu'ils sont et la fiérté de l'histoire de leur famille leur héritage car ils ont un passé dont ils peuvent être fiers et autant d'être de bons membres de la société dans laquelle on a choisi de vivre.

est ce que s'appeler carlos ou james ou mickael fera de vous une meilleure personne ?

c'est d'une étroitesse d"espris !!!! je pense qu'on devrait donner plus d'importance au travail de la personne à ce qu'elle apporte à la société et respecter en elle ce qu'elle est.

je suis d'accord avec toi mayara.se souvenir de qui l'on est c'est hyper important.

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Bonjour à toutes et à tous, citoyens du monde,

Avec mon nom de famille je n'ai jamais eu une impression de rejet ou de mise à l'écart; installée en France, mon pays d'acceuil , depuis seulement 4 ans, fière de mes origines, et consciente des défits à relever pour réussir mes projets dans un pays autre que celui de mes parents, j'avoue que je ne me suis jamais posée la question de revoir ma vision de l'intégration, les valeurs sûres pour une bonne adaptation sont pour moi: l'éducation, le travail, et le respect.

Un changement de nom n'apportera rien de plus à un demandeur d'emploi faigéant! il aura droit peut être à un entretien, mais combien de temps tiendra-t-il dans l'entreprise?

Quant à mon prénom, pas toujours facile à prononcer en Français, je dis toujours à ceux qui font un peu plus d'effort pour réussir à faire sortir le " H" du fond de la gorge: " serrez le ventre et expulsez doucement un peu d'air" quand je vois que la personne n'arrive vraiment pas je lui dis:" prononcez avec un A, ça ira très bien, et merci pour le petit effort comme même" par contre, mon amie iranienne, n'a jamais eu le moindre mal à le prononcer, ma collègue chinoise idem.. Ce n'est tt de même pas de ma faute si entre l'arabe, le perse, le chinois, le français, l'anglais.. la transition n'est pas la même.

Toujours un petit souci avec mon prénom, beaucoup ont du mal à le retenir! je leur dis:" pensez à Banane, enlevez le B et prononcez.. :D "

voilà vous savez tout maintenant je m'appelle Hanane, ce qui signifie " Tendresse" en arabe.. et pour rien au monde je ne changerai mon prénom, et le jour où je donnerai un prénom à mes enfants, que je sois en Chine, en Inde ou en Italie, il sera le plus beau des prénoms ( à nos yeux mon mari et moi) , et le plus authentique. Mon enfant si je l'appelle Jean parce qu'il est né en France, il voudra peut être changer de prénom et devenir John pour assurer et " rassurer" les Anglais au Canada, et une fois au Maroc il optera pour Salim! et puis quoi encore! Je suis convaincue que seule son éducation sa personnalité et ses principes feront de lui un citoyen du monde, alaise comme un poison dans l'eau.

à+ et merci pour votre attention et au lanceur du sujet :)

Hanène ( pour le la prononciation, je reste à votre disposition) :)

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"Je suis convaincue que seule son éducation sa personnalité et ses principes feront de lui un citoyen du monde, alaise comme un poison dans l'eau."

je m'auto -orrige avant que d'autres le fassent à ma place:

Je suis convaincue que seule son éducation sa personnalité et ses principes feront de lui un citoyen du monde, à l'aise comme un poisSon dans l'eau.

à tte :rolleyes:

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Vous savez, le premier ministre du Québec, il s'appelle John Charest, il a changé de prénom pour s'intégrer :elendil:

oubli pas Trudeau qui avait fait ajouter Elliott pour faire plus anglais

St-Laurent qui avait fait ajouter Stephen pour fair plus anglais

Laurier qui se faisait appeler Sir

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  • Habitués
Je viens de trouver des reportages intéressants sur les arabes qui doivent changer de nom pour s'intégrer. En voici un:

Le vendredi 10 août 2007

Quand Rachid devient Richard

Catherine Handfield

Ahmed El-Walid est originaire du Liban. Il a immigré au Québec avec sa famille il y a cinq ans après avoir passé une partie de sa vie en France. L'ouverture d'esprit des Québécois l'attirait, la possibilité d'un avenir meilleur pour ses quatre enfants l'a convaincu.

«Pendant ma première année à Montréal, j'ai envoyé 2500 CV», raconte-t-il. Ahmed est compétent. En France, il dirigeait 400 employés dans une entreprise de télécommunications. Il possède de nombreux diplômes. Mais ici, il n'arrive pas à trouver un emploi à la hauteur de ses capacités.

L'idée lui trottait dans la tête depuis longtemps, mais c'est en juin qu'il s'est décidé. Il a demandé au Directeur de l'état civil de changer son nom. «J'ai choisi de m'appeler Bernard Morel», dit-il avec un accent qui trahit à peine ses origines.

«C'est surtout pour mes enfants que je le fais, pour qu'ils s'intègrent, pour qu'ils vivent comme les autres», poursuit M. El-Walid, qui a préféré qu'on le cite sous un autre nom arabe. Sa femme et ses quatre enfants de 7, 9, 12 et 14 ans changeront aussi de nom si leur requête est acceptée.

Ahmed n'est pas le seul Québécois d'origine arabe à vouloir occidentaliser son nom. Depuis le 11 septembre 2001, plus de 450 personnes ont fait comme lui, selon les chiffres que La Presse a obtenus en compilant les numéros hebdomadaires de la Gazette officielle du Québec.

Le Directeur de l'état civil traite en moyenne 12 000 demandes annuellement, toutes répertoriées dans sa publication gouvernementale. Au cours des dernières années, les noms à consonance arabe dépassent largement ceux d'autres groupes ethniques dans les pages de la Gazette.

La grande majorité change seulement de prénom ou ajoute un prénom occidental. Certains changent leur nom de famille ou le modifient pour lui donner une consonance plus occidentale - en supprimant le «Al» ou le «El», par exemple. Mais pour d'autres, le changement est radical. Le nom et le prénom changent du tout au tout.

Rachid Elhajj est de ceux-là. En 2004, il a fait des démarches dans l'espoir de pouvoir faire inscrire un jour «Richard Spencer» sur son passeport. Né en Allemagne mais d'origine palestinienne, Rachid a poursuivi des études en télécommunications à Montréal. «Tout le monde peut aller à l'université au Québec, dit-il. Mais quand vient le temps de trouver un emploi, c'est autre chose.»

Le jeune homme dans la trentaine a fait un test auprès de deux entreprises, il y a quelques années. Il leur a envoyé deux CV: un avec son vrai nom, l'autre avec celui de Richard Spencer. «Les deux entreprises ont rappelé seulement Richard Spencer», dit-il.

Le Directeur de l'état civil a rejeté sa demande. Son dossier était incomplet. Rachid Elhajj ne sait pas encore s'il soumettra une nouvelle demande, mais il reste convaincu d'une chose: «Quand je vais avoir des enfants, ils vont porter des noms québécois.»

Les histoires de cas se succèdent et se ressemblent. Comme celle du Libanais catholique John Massaad, qui désire enlever le «aad» à la fin de son nom de famille. «Je ne suis pas musulman, mais je vis chaque jour avec la réputation des musulmans», dit-il.

Mustapha Remlaoui, restaurateur de Brossard, a pour sa part demandé de s'appeler Mike Rayen, en 2004. Ça faisait 20 ans qu'il y songeait. «Les noms arabes vont mal partout dans le monde», dit-il. L'homme originaire de Palestine prévoit refaire la demande sous peu, la première ayant été rejetée.

Quand les gens l'abordent, il dit qu'il s'appelle Mike. «Je n'ai jamais aimé Mustapha», dit-il. Et quand on lui demande d'où il vient, il dit parfois qu'il est italien. Même chose pour son fils, Sami, qui désire s'appeler Sam. Lui non plus n'aime pas Remlaoui.

Des gens font aussi des demandes dans le but de se simplifier la vie: Daniel Renani, d'origine iranienne, s'appelait autrefois Sayed Noraldin Mir Hosseini Renani. Il en avait marre d'épeler son nom. «La prononciation était aussi un réel problème ici», dit-il.

Malaise identitaire

Frédéric Castel, spécialiste des religions de l'UQAM, a suivi le déroulement de notre enquête de très près. Outre la hausse rapide du nombre de demandes après le 11 septembre, le chercheur observe une augmentation de février à avril 2007. «Elle coïncide avec la crise des accommodements raisonnables», remarque-t-il. Les demandes n'ont d'ailleurs jamais été aussi nombreuses en 2006 et 2007 (voir tableau).

«Le phénomène traduit un certain malaise identitaire, une souffrance, dit-il. On éprouve de la difficulté à composer avec sa différence. Vu le nombre, il est indéniable que plusieurs de ces gens ont fait l'expérience, sous une forme ou une autre, de la discrimination ou des préjugés.»

La communauté musulmane québécoise n'était pas au courant de l'ampleur du phénomène. «C'est beaucoup, 450 personnes, lance le vice-président du Forum musulman canadien, Mohamed Kamel. Quand on doit changer de nom pour vivre, ce n'est pas humain», déplore-t-il.

De son côté, Asmaa Ibnouzahir, porte-parole de Présence musulmane Montréal, estime que changer de nom n'est qu'un «pansement sur la plaie». «Porter un nom occidental permettra sans doute de passer l'étape du CV, dit-elle. Mais le problème de discrimination persistera à l'entrevue.»

Fait inusité mais révélateur de ce phénomène, le ministre québécois de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, a fait changer son nom. Syrien d'origine, il s'appelait autrefois Samer Hamad-Allah. Le ministre a toutefois refusé de commenter la nature de cette modification. «Tout ce que je peux vous dire, c'est que Sam Hamad est le nom qui figure sur tous ses documents, a déclaré Claire Rémillard, attachée de presse du ministre. Pour le reste, c'est sa vie privée.»

La source ici: http://www.cyberpresse.ca/article/20070810...88/CPACTUALITES

Lire aussi:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070810...88/CPACTUALITES

http://www.cyberpresse.ca/article/20070810...88/CPACTUALITES

http://www.cyberpresse.ca/article/20070810...88/CPACTUALITES

J'espère avoir vos commentaires sur ces reportages, des commentaires constructifs sur ce qui peut être fait pour éviter aux concernés ces choix.

DEMAIN ON VERRA JEAN CHAREST vetu d'une Djelaba SUR UN CHAMEAU ET Mme MAUROIS le suit A PIED vetu de son Voile TRAVERSANT LE CENTRE VILLE . On dit la prévention est mieux que guérir aussi. Quand on inculque à un enfant de manger par terre et de manger avec la main , qu'espère t-on que demain il va manger à table et avec une cuillière, c'est là le problème aussi!!

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  • Habitués

Bon, dans vos tentatives à comparer une fois de plus ma patrie à une bande d'attardée mental xénophaube, j'aimerais apporter quelques points! Tout d'abord, pour avoir mainte fois travaillé avec des collègues aux noms aussi insolites que bizare, je ne pense pas qu'il y est de discrimination par rapport aux noms en général.

Cependant!!! Losrqu'on allume la TV, que voit-on depuis le 11 septembre? Des Arabes en collères dans la rue avec des AK-47 pour une banale histoire de caricatures, des Arabes qui décapitent des étrangers et des Arabes qui décapitent... d'autres Arabes. Plus pres de nous, au Québec, se sont des Arabes qui tentent d'instaurer leurs lois chez nous, des Arabes qui pousuivent les employeurs pour y faire installer des salles de prières et d'autres qui porte plaintes pour discrimination aux normes du travail parce que l'employeur à oublier de faire venir une pizza végétarienne pour monsieur lors d'une soirée "party". Évidemment, c'est une grosse caricature, mais ces cas sont bien réels alors l'employeur à tout à fait raison d'être méfiant.

On ne vous demande pas de renier vos cultures et vos origines. Tout ce qu'on vous demande, c'est de ne pas vous imposer à nous. Changer de nom en espérant faciliter son intégration, c'est plutot triste. Par contre, je me dis que ce mec est surement pret à faire beaucoup de concessions dans l'espoire de s'adapter, c'est peut-être une bonne chose comparativement au type qui méprise déjà ma patrie avant même d'y avoir mis les pieds.

Biztalk.

P.S.: Y'a quand meme pire ailleur! J'ai regardé un reportage sur les ondes de RDI vendredi soir : la police anti-terroriste de New-York fouille systèmatiquement tout ce qui ressemble de pres ou de loin à un Arabe ou à un sympatisant de l'Islam. C'est plate pour les gens honnetes qui arrivent ici dans l'intention de s'intégrer, mais quand on pense qu'une personne sur deux alloue d'abord son allégence à l'Islam, je me dit que c'est un mal nécessaire.

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  • Habitués

Ma soeur est enceinte de son premier enfant et elle et son mari songe à donner un prénom "bilingue" au petit, qui se prononce aussi bien en français qu'en anglais. Je lui ai dit que je trouvais ce critère ridicule, et que même si l'enfant était appelé à travailler ou vivre en anglais, les gens s'adapteraient naturellement à son prénom. Ma soeur, mon frère et moi avons des prénoms bien français, ce qui n'empêche pas un anglophone de les prononcer avec sa petite touche perso et c'est tout (mon prénom existe d'ailleurs en anglais mais est écrit différemment). On parle pas de donner un prénom à coucher dehors comme on dit ici, mais de là à éliminer des prénoms car ils font trop francophones, non.

J'ai des amis français qui ont donné un prénom super difficile à prononcer et à écrire même pour un francophone à leur premier fils. Encore aujourd'hui, je sais pas trop comment il s'écrit et ma première réaction à voix haute quand j'ai su le prénom a été : «pauvre petit!». Ils savaient d'avance que son prénom n'allait pas plaire à la plupart des gens mais ils l'ont choisi quand même car il avait une valeur symbolique à leurs yeux, sans penser aux conséquences pour le garçon. Je trouve ça assez égoïste. En plus, le nom de famille est un prénom très commun. Résultat: on les inverse...

Morale de l'histoire: oui il faut penser au lieu où vous êtes. Mais pensez d'abord et avant tout à l'enfant car c'est lui qui est coincé avec ce prénom jusqu'à la fin de ses jours. Le prénom de ma marraine, qui est aussi écrit sur mon baptistaire: Jeanne d'Arc. Nul besoin de vous dire qu'elle se fait appeler Jeanne...

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  • Habitués

La mère du témoin de Ti'Namour s'appelle Jeanne d'arc et c'est ainsi qu'elle se fait appeler. Elle est fière de son prénom, c'est pourquoi je pense que l,éducation et la personnalité des gens jouent aussi.

Par contre désolée Cherry, mais pour moi, il est hors de question que je me laisse dicter le prénom de mes enfants en fonction de ce qui va ou non plaire au reste du monde. Je ne leur donnerais pas des prénoms à coucher dehors, mais j'en strictement rien à faire que la RRQ, l'état-civil, les maîtresses d'écoles ou même les grands-parents l'apprécient ou non. On doit penser aux conséquences oui, mais il y a bien des prénoms qui ne plairont pas parce que trop peu communs mais sans que les conséquences en soit non plus extrêmes.

Si les gens inversent le prénom du petit gars, il apprendra à les remettre dans l'ordre et puis c'est tout. Je préfères cent fois dire à mon enfant qui rentrerait un jour de l,école en me demandant "mais pourquoi tu m'as appelé comme ça" et lui raconter la belle histoire et les symboles de son prénom que d'avoir une Geneviève, Marie ou Isabelle parmi les millions d'autres et qui se fera appeler Geneviève A., B. ou Z. pour la différencier des autres de sa classe par exemple...

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  • Habitués

Nous sommes plus de six cents personnes a l'endroit ou je travaille. La majorite est bien entendu constituee de canadiens mais figurez-vous qu'au total on est de 49 nationalites differentes (oui!!). Jusqu'a l'heure actuelle je n'ai rencontre aucune difficulte avec mon nom tout a fait persan et hors de commun, ce qui est le cas, aussi, pour les collegues non canadiens que je frequente.

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