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Pas payant de parler Francais dans le ROC


jimmy

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Ouf ... j'ai tout lu ... pour ma part j'ai toujours considéré que de parler plusieurs langues étaient un enrichissement "personnel".

Le mec qui n'obtient pas de promotion parce qu'il est bilingue devrait se prévaloir de la charte des droits et libertés pour discrimination point !

Perso je ne réussis pas à comprendre comment une personne qui s'installe dans un autre pays, qui y fait sa vie, y élève ses enfants etc. peut se considérer et se dire "citoyen" s'il ne s'implique pas, notamment en prenant position dans un sens comme dans l'autre, sur notre grand débat de société.

La "neutralité" pour moi est la preuve indéniable que l'immigrant ne voit de sa terre d'accueil que ce qu'elle peut lui apporter. Il n'est donc pas "citoyen" mais "utilisateur/profiteur".

De deux choses l'une. Ou bien nous, Québécois, nous y prenons mal pour faire la promotion de notre "réalité" ou l'immigrant est totalement bouché ... (ou les deux ?).

A méditer :)

Bravo aux Québécois pour vous brillants commentaires. Je les partage totalement (ou presque....)

Je pense qu'on est tous et toutes d'accord: ou ben on s'y prend vraiment mal (ce que je crois) ou ben ils sont bouchés en titi?

Moi ce qui me frappe le plus en lisant les commentaire des immigrants c'est de voir comment ils tripent individuels, comment ils tripent moi moi moi (en incluant leur famille évidemment) et comment ils se crissent complètement des Québécois. Autant nous on pense collectif, autant on pense à assurer notre survie en Amérique, à être plus fort ensemble, à faire des choses ensemble, à être solidaires, autant l'immigrant lui pense à améliorer son sort à lui (et à sa famille). Sa solidarité avec nous? ZÉRO, ZÉRO.

Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale. Si ça ne marche pas au Québec on ira en Ontario ou en Alberta, voire aux États. Ils sont venus en Amérique, pas chez nous, pas chez les Tremblay d'Amérique.

Enfin je m'arrête ici et je continue à vous lire. C'est le message le plus intéressant que j'ai vu à date.

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Jimmy, il y a un point aussi que j'ai remarqué concernant la plupart des immigrants français...ce ne sont peut-être pas les plus fervents défenseurs de la langue française qui immigrent ici... Combien de fois ai-je lu des témoignages de ces mêmes immigrants qui s'extasiaient d'entendre parler en anglais à Montréal et qui se réjouissaient de pouvoir pratiquer leur anglais dans les commerces du centre-ville...

La plupart qui immigrent ici ont une conception de l'Amérique du Nord où le Québec se confond avec les USA ou le ROC, alors qu'on sait très bien que ce sont deux mondes différents.

Tout ça pour dire que ton idéal d'immigrant français défenseur de la langue française n'immigre peut-être pas ici...il reste en France! :rolleyes:

peanut

99% d'accord avec ça .

Sauf avec cette phrase :

La plupart qui immigrent ici ont une conception de l'Amérique du Nord où le Québec se confond avec les USA ou le ROC, alors qu'on sait très bien que ce sont deux mondes différents.

bien malin ou trés perspicace celui qui arrive à voir la différence entre "ces deux mondes ".

pour la plupart des Français , une fois arrivé sur le sol Québécois , aucun ne voient de différences majeure , pire beaucoup trouve des ressemblances avec les anglais d'outre manche .

Non mais ça se peux-tu????????????? 6 millions de francophones, blancs, ici depuis 400 siècles, avec un accent vieux français, si c'est pas ça UNE DIFFÉRENCE MAJEURE avec tout le reste du continent anglophone et multiethnique, qu'est-ce que ça te prend???

5000 livres publiés chaque année en français

Un système scolaire en français, de la maternelle à l'université

Les frais universitaires 4 à 5 fois moins chers qu'aux USA

Un taux d'homicide 4 fois inférieure aux Américains

Une orgie de festivals, de la crevette de Matane aux Francofolies de Mtl

Un système de santé gratis

Des garderies à 7$, des congés de maternité.

Une population moins obèse et des gens mieux fringrés

Etc....Si t'a pas vu de différences avec le reste du continent, c'est que t'as besoin de grosses barniques.

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  • Habitués

Nanuk :

bien malin ou trés perspicace celui qui arrive à voir la différence entre "ces deux mondes ".

pour la plupart des Français , une fois arrivé sur le sol Québécois , aucun ne voient de différences majeure , pire beaucoup trouve des ressemblances avec les anglais d'outre manche .

Ben ce que ca démontre c'est a quel point certains (pas tous, mais certains) et en particulier Nanuk abordent leur immigration au Québec avec une superficialité étonnante.

Quand a déterminé si c'est parce qu'on explique mal notre réalité ou qu'ils sont bouchés, c'est probablement une responsabilité partagée (comme dirait mon ami O'Hana). Une chose est sure, les Délégation du Québec ont une job a faire qu'ils ne font pas tout a fait correctement.

jimmy

Modifié par jimmy
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Nanuk :
bien malin ou trés perspicace celui qui arrive à voir la différence entre "ces deux mondes ".

pour la plupart des Français , une fois arrivé sur le sol Québécois , aucun ne voient de différences majeure , pire beaucoup trouve des ressemblances avec les anglais d'outre manche .

Ben ce que ca démontre c'est a quel point certains (pas tous, mais certains) et en particulier Nanuk abordent leur immigration au Québec avec une superficialité étonnante.

Quand a déterminé si c'est parce qu'on explique mal notre réalité ou qu'ils sont bouchés, c'est probablement une responsabilité partagée (comme dirait mon ami O'Hana).

jimmy

Remarque que lorsque tu voyages ce qui te saute aux yeux en premier ce sont les différences pas les similarités des peuples que tu cotoies

L'Américain qui débarque ici nous trouve français. On parle français, on s'affiche en français, les menus sont en français, pour lui on est français (pas toujours une qualité pour un Américain...)

Le Français qui débarque lui nous trouve américain et anglais. D'abord à Montréal on parle beaucoup anglais et on affiche aussi en anglais. On mange aux mêmes heures que les Anglais et les Américains. On s'habille plus à l'américaine qu'à l'européenne. On conduit des américaines et des japonaises. Nos déjeuners sont anglais. Notre système politique est anglais. Etc... Le Français voit notre anglicité et notre américanité que nous on ne voit plus puisqu'elles font parties inhérentes de notre culture

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Lanoun :

Remarque que lorsque tu voyages ce qui te saute aux yeux en premier ce sont les différences pas les similarités des peuples que tu cotoies

L'Américain qui débarque ici nous trouve français. On parle français, on s'affiche en français, les menus sont en français, pour lui on est français (pas toujours une qualité pour un Américain...)

Le Français qui débarque lui nous trouve américain et anglais. D'abord à Montréal on parle beaucoup anglais et on affiche aussi en anglais. On mange aux mêmes heures que les Anglais et les Américains. On s'habille plus à l'américaine qu'à l'européenne. On conduit des américaines et des japonaises. Nos déjeuners sont anglais. Notre système politique est anglais. Etc... Le Français voit notre anglicité et notre américanité que nous on ne voit plus puisqu'elles font parties inhérentes de notre culture

Oui bien sur...pour un touriste ! Mais la on parle pas de touriste, on parle de gens qui vont éventuellement faire leur vie ici et élever leurs enfants.

C'est ca qui est hallucinant !

Moi si j'immigre au Zimbabwe, je vais drolement m'informer des us et coutumes de l'endroit et ne pas me fier simplement au chars qu'ils conduisent ciboire.

jimmy

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Beaucoup de Québécois comme moi (pas tous, mais beaucoup) tout en acceptant et en vivant notre américanité, voulons quand même préserver et même cultiver notre différence par rapport au reste de l'Amérique. Alors que l'immigrant veut au contraire s'y plonger comme plonger dans une piscine un jour de canicule.

Alors ca je m'en doutais depuis longtemps, ce qui m'étonne depuis que je fréquente ce forum, c'est que même les immigrants francais de France souhaite y plonger.

Je suis relativement d'accord avec ça, mais encore faut-il essayer d'expliquer pourquoi.

J'y vois deux raisons possibles :

1/ L'influence de la culture anglosaxonne en France sur certaines générations depuis le milieu des années 60 qui subissent par exemple l'influence directe des médias, comme le cinéma ou la musique. Pour ceux là, le fait de venir s'installer en Amérique du Nord accroit peut être cette attirance.

2/ La quasi obligation de devoir utiliser l'anglais dans certains contextes (job, contact avec des anglophones).

Mais je ne suis pas certain que cette forme d'attirance se fera au détriment du français, même sur la durée, et je n'ai d'ailleurs jamais lu ou entendu de français exprimer l'idée d'abandonner au quotidien le français au profit de l'anglais, et ce surtout au Québec où ils ont choisi de venir s'installer parce que justement, la langue utilisée est le français.

Tu disais un peu plus haut que les immigrants francophones devaient consommer de la culture Québécoise et que c'était une façon d'être "de votre bord". Mais c'est le cas je pense. On parle plus souvent de la sortie au cinéma du film "Les 3 p’tits cochons", "Ma tante Aline" ou bien encore "Nitro", que du dernier Bruce Willis ou Nicolas Cage. En soirée avec des amis, on écoute plus facilement par exemple un album des Cowboys Fringants que le dernier Madonna. On préfère aller aux FrancoFolies plutôt que d'aller au concert de Police. On ne regarde plus CNN mais RDI. Des exemples comme ça, je pense que tu peux en trouver à la pelle.

Personnellement, je découvre ici une nouvelle culture francophone, différente de celle que j'ai connu en France, moins superficielle, moins fade, moins "marketing" et surtout plus enrichissante. Autant je n'aimais plus le cinéma français depuis des années, autant je prends du plaisir à regarder un film québécois.

On (re)découvre donc bien souvent au Québec une vraie culture francophone, différente de celle que l'on connait habituellement, et ça se fait généralement au détriment de la culture anglosaxone. Et peut être qu'au fond, malgré certaines apparences et/ou apprioris, on sait faire la part des choses, même s'il y a toujours des exceptions à la règle.

Et donc effectivement ceux qui serait suceptible de participer avec nous a cultiver une certaine distance, une certaine retenu par rapport a ce "rêve américain"...et bien ceux la, ils restent en France. Tout cela est bien dommage.
Assez réducteur je pense, d'autant plus que ceux qui viennent s'installer au Québec sont ceux qui ont majoritairement le plus d'affinité avec lui, même si l'on peut toujours trouver des exceptions à la règle, encore une fois...

Lorsque tu arrives d'un pays où la langue maternelle, en l'occurrence le français, est considérée comme un acquis inaliénable (ce qui est faux bien évidemment, et on en prend conscience réellement qu'une fois installé au Québec...), et où une remise en cause de cet état de fait n'est pas concevable, puis lorsque tu arrives dans un autre pays où cette même langue est utilisée au quotidien et où cette notion de péril n'est pas forcément ressentie tout de suite, il est clair que tu ne verras immédiatement un réel soutien dans le combat qui est mené. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe ou n'existera pas. Pis tu sais, les gens ont des yeux et des oreilles, ils ne sont pas tous cons et arrivent à discerner les choses assez facilement, même si certains ont besoin de plus de temps que d'autres.

Ce qu'il faut savoir c'est que les facilités d'immigration qui sont consentis aux gens qui parlent francais par le gouvernement du Québec sont consentis avec l'espoir que justement ceux ci participeront a notre "résistance".
Il faudrait ajouter "secret espoir"... Il n'y a aucune communication de faite dans ce sens de la part de la DGQ par exemple. Peut-être que si c'était fait de manière moins implicite, le message passerait plus facilement.
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Moi ce qui me frappe le plus en lisant les commentaire des immigrants c'est de voir comment ils tripent individuels, comment ils tripent moi moi moi (en incluant leur famille évidemment) et comment ils se crissent complètement des Québécois. Autant nous on pense collectif, autant on pense à assurer notre survie en Amérique, à être plus fort ensemble, à faire des choses ensemble, à être solidaires, autant l'immigrant lui pense à améliorer son sort à lui (et à sa famille). Sa solidarité avec nous? ZÉRO, ZÉRO.

Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale. Si ça ne marche pas au Québec on ira en Ontario ou en Alberta, voire aux États. Ils sont venus en Amérique, pas chez nous, pas chez les Tremblay d'Amérique.

Enfin je m'arrête ici et je continue à vous lire. C'est le message le plus intéressant que j'ai vu à date.

Bonjour,

Je m'étonnes quand même de votre réflexion.

En fait, il faut se mettre à la place de ces immigrants qui arrivent et qui doivent tout reconstruire.

Vous pensez bien qu'il se préoccupent d'abord de leurs besoins essentiels avant de commencer à s'intéresser à la culture, aux théâtres,etc...

Vous qui êtes établi et avez certainement tout ce dont vous avez besoin, pouvez vous permettre de penser aux loisirs.

Alors que l'immigrant fraichement débarqué a bien souvent difficile à nouer les 2 bouts en fin de mois.

Surtout si l'on se réfère au fil qui indiquait qu'un immigrant touchait environs 60% du salaire d'un canadien ( je ne sais pas si l'information est pertinente).

Maintenant, si on ne donne que des salaires à 8$ de l'heure, comment voulez - vous qu'ils pensent à autre chose qu'a leurs besoins vitaux.

Il faut un temps pour chaque chose.

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Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale. Si ça ne marche pas au Québec on ira en Ontario ou en Alberta, voire aux États. Ils sont venus en Amérique, pas chez nous, pas chez les Tremblay d'Amérique

Cela peut etre vrai pour certains immigrants, ce n'est pas matiere a polemiquer. Tout comme il y a des Quebecois pauvres et malheureux qui vivent dans leur pays natal sans forcement pour le sacro-saint but de sauvegarder ses valeurs culturelles. Et justement et ironiquement pour la quasi totalite de ces derniers malheureux, plus une partie non negligeable des Quebecois plus heureux les immigrants n'existent pas non plus. Il semblerait que le probleme soit reciproque.

Mais en tant qu'etre humain je me sens chez moi, ou on me traite avec respect et dignite comme l'un de leurs. Peu importe le nom du pays ou la langue. Si je me sens chez moi j'apprendrai la langue, dans la mesure de mes moyens, meme s'il ne me reste que quelques jours a vivre et je denfendrai cette langue, bec et ongle, parce que c'est maintenant ma langue a moi, meme si je ne me nomme pas Smith ou...Tremblay.

PS. Je suis arrive au Canada via la procedure federale.

Modifié par Baguette
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Moi ce qui me frappe le plus en lisant les commentaire des immigrants c'est de voir comment ils tripent individuels, comment ils tripent moi moi moi (en incluant leur famille évidemment) et comment ils se crissent complètement des Québécois. Autant nous on pense collectif, autant on pense à assurer notre survie en Amérique, à être plus fort ensemble, à faire des choses ensemble, à être solidaires, autant l'immigrant lui pense à améliorer son sort à lui (et à sa famille). Sa solidarité avec nous? ZÉRO, ZÉRO.

Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale. Si ça ne marche pas au Québec on ira en Ontario ou en Alberta, voire aux États. Ils sont venus en Amérique, pas chez nous, pas chez les Tremblay d'Amérique.

Enfin je m'arrête ici et je continue à vous lire. C'est le message le plus intéressant que j'ai vu à date.

Bonjour,

Je m'étonnes quand même de votre réflexion.

En fait, il faut se mettre à la place de ces immigrants qui arrivent et qui doivent tout reconstruire.

Vous pensez bien qu'il se préoccupent d'abord de leurs besoins essentiels avant de commencer à s'intéresser à la culture, aux théâtres,etc...

Vous qui êtes établi et avez certainement tout ce dont vous avez besoin, pouvez vous permettre de penser aux loisirs.

Alors que l'immigrant fraichement débarqué a bien souvent difficile à nouer les 2 bouts en fin de mois.

Surtout si l'on se réfère au fil qui indiquait qu'un immigrant touchait environs 60% du salaire d'un canadien ( je ne sais pas si l'information est pertinente).

Maintenant, si on ne donne que des salaires à 8$ de l'heure, comment voulez - vous qu'ils pensent à autre chose qu'a leurs besoins vitaux.

Il faut un temps pour chaque chose.

Je ne blâme pas les immigrants qui font face à un dur défi. Je souligne la dichotomie entre leur plan de match, axé sur leur besoin individuel, et le nôtre, axé sur notre survie collective en Amérique. On fait venir des immigrants parce que notre natalité est faible (on pourrait argumenter longtemps là-dessus puisqu'il y a beaucoup de bémols à ajouter) parce qu'on vieillit comme population (alors qu'on est bien plus jeunes que les peuples européens et japonais) et parce qu'on veut que les immigrants s'assimilent à notre peuple et l'enrichissent en nombre et en talent.

Or ce message ne passe pas chez les immigrants surtout qu'il fait face au discours fédéral axé sur le multiculturalisme qui dit exactement le contraire!

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Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale.
C'est ce que l'on appelle un bel exemple de mauvaise foi ;)

As-tu seulement cherché dans les différents fils de discussion sur le forum où l'on parle de la culture québécoise (littérature, musique, cinéma, etc.)?

A priori non.

Es-tu allé dans les différents festivals qui se déroulent actuellement pour voir qu'il n'y avait pas que des Québécois et que les immigrants y sont bien présents également et sintéressent eux aussi à la culture Québécoise?

A priori, non également.

Au lieu de regarder les immigrants avec le mépris et le dédain habituel que l'on te connait (sous un autre pseudo...) et de vouloir que chacun d'eux rentre dans le moule qui tu sembles avoir défini, peut être devrais-tu aller à leur rencontre pour discuter avec eux de l'intérêt qu'ils portent au Québec et au Québécois.

A trop vouloir ouvrir lesprit des autres, il faudrait faire attention à ne pas trop refermer le sien

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Ouf ... j'ai tout lu ... pour ma part j'ai toujours considéré que de parler plusieurs langues étaient un enrichissement "personnel".

Le mec qui n'obtient pas de promotion parce qu'il est bilingue devrait se prévaloir de la charte des droits et libertés pour discrimination point !

Perso je ne réussis pas à comprendre comment une personne qui s'installe dans un autre pays, qui y fait sa vie, y élève ses enfants etc. peut se considérer et se dire "citoyen" s'il ne s'implique pas, notamment en prenant position dans un sens comme dans l'autre, sur notre grand débat de société.

La "neutralité" pour moi est la preuve indéniable que l'immigrant ne voit de sa terre d'accueil que ce qu'elle peut lui apporter. Il n'est donc pas "citoyen" mais "utilisateur/profiteur".

De deux choses l'une. Ou bien nous, Québécois, nous y prenons mal pour faire la promotion de notre "réalité" ou l'immigrant est totalement bouché ... (ou les deux ?).

A méditer :)

Bravo aux Québécois pour vous brillants commentaires. Je les partage totalement (ou presque....)

Je pense qu'on est tous et toutes d'accord: ou ben on s'y prend vraiment mal (ce que je crois) ou ben ils sont bouchés en titi?

Moi ce qui me frappe le plus en lisant les commentaire des immigrants c'est de voir comment ils tripent individuels, comment ils tripent moi moi moi (en incluant leur famille évidemment) et comment ils se crissent complètement des Québécois. Autant nous on pense collectif, autant on pense à assurer notre survie en Amérique, à être plus fort ensemble, à faire des choses ensemble, à être solidaires, autant l'immigrant lui pense à améliorer son sort à lui (et à sa famille). Sa solidarité avec nous? ZÉRO, ZÉRO.

Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale. Si ça ne marche pas au Québec on ira en Ontario ou en Alberta, voire aux États. Ils sont venus en Amérique, pas chez nous, pas chez les Tremblay d'Amérique.

Enfin je m'arrête ici et je continue à vous lire. C'est le message le plus intéressant que j'ai vu à date.

Je suis ravie (et aussi attristée lorsque cela tourne au pugilat) de retrouver ici des discussions auxquelles j'ai assisté en liv... pardon, en direct.

mais, au départ l'idée était de parler du Canada hors Québec donc la pertinence du soutien des immigrants hors Québec à la francophonie québecoise, à la singularité québécoise et, finalement à la revendication souverainiste, dans ce fil m'échappe un peu.

entendons-nous bien, je n'ai pas dit que défense de la francophonie ou de telle ou telle revendication au Québec n'était pas légitime

mais à force de s'immiscer dans tous les débats et monopoliser la discussion, le risque est de produire l'effet inverse du résultat escompté : cela provoque le rejet et plus personne d'autre n'a envie de participer au débat, ceux qui n'ont pas envie de se faire traiter d'ingrat, d'égoïste, de profiteur, d'opportuniste etc se retire prudemment sur la pointe de pieds et affiche au minimum une neutralité polie quand ils ne vont pas se consoler dans les bras de ceux qui leur vantent le "merveilleux" multiculturalisme accueillant de toutes les cultures et soutenant toutes les cultures, message fondamentalement altruiste.

effectivement, à mon avis, si un appel d'air vis-à-vis des francophones voulait être créé, il me semble qu'on se bougerait un peu plus : envoi de délégations, aide à la constitution de dossiers, aides financières, campagnes de pub, etc.

je trouve toujours étonnant que tant de gens du fin fond des campagnes françaises (ou autres) aient immigré au XIX et XX : comment savaient-ils sans journaux, sans accès aux médias, sans internet ??? bon, si on fouille un peu, on connait la réponse : l'église d'une part, les campagnes d'immigration d'autre part. aujourd'hui on ne peut pas dire que les efforts de com soient de cet ordre.

la légèreté du message sur le soutien à la fracophonie a certainement des causes variées.

mais il en est une qu'il ne faut pas négliger, en particulier en France : la proximité entre francophonie et françisation, au sens radical de colonisation.

c'est certainement pourquoi la diffusion du message est si difficile à gérer. pour beaucoup de français, défendre le français à l'étranger c'est pratiquer un équilibre délicat entre faire partager sa langue et donc sa culture, et soutenir une langue imposée par les coloniaux (et souvent pratiquée seulement par l'élite) au détriment des langues locales.

je comprends parfaitement que pour les Québecois, qui ont le sentiment d'avoir été abandonnés, une telle sensibilité soit pénible à accepter. surtout qu'au Québec, le temps de la colonisation est bien lointain.

mais justement, la culpabilité d'une époque récente est certainement plus forte dans l'inconscient collectif que celle plus ancienne de "l'abandon".

je pense que c'est un élément, parmi d'autres, qui peut aider à comprendre pourquoi le message du soutien à la francophonie est délicat tant en France que dans les anciennes colonies. et pourquoi un message plus radical, tel qu'une adhésion absolue au souverainisme, ne passe pas aisément.

enfin, à force de réclamer que les gens prennent position, on risque fort d'avoir un retour de baton qui fait mal : beaucoup de gens peuvent penser (et voter) que dans l'évolution actuelle, l'autonomie et se replier sur son territoire est dangereux et que mieux vaut s'adosser à un etat plus large pour continuer d'avoir une chance d'exister et de développer la culture et la société franco-québecoise.

mais encore un fois, ce n'est pas le débat de ce fil.

B

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Ouf ... j'ai tout lu ... pour ma part j'ai toujours considéré que de parler plusieurs langues étaient un enrichissement "personnel".

Le mec qui n'obtient pas de promotion parce qu'il est bilingue devrait se prévaloir de la charte des droits et libertés pour discrimination point !

Perso je ne réussis pas à comprendre comment une personne qui s'installe dans un autre pays, qui y fait sa vie, y élève ses enfants etc. peut se considérer et se dire "citoyen" s'il ne s'implique pas, notamment en prenant position dans un sens comme dans l'autre, sur notre grand débat de société.

La "neutralité" pour moi est la preuve indéniable que l'immigrant ne voit de sa terre d'accueil que ce qu'elle peut lui apporter. Il n'est donc pas "citoyen" mais "utilisateur/profiteur".

De deux choses l'une. Ou bien nous, Québécois, nous y prenons mal pour faire la promotion de notre "réalité" ou l'immigrant est totalement bouché ... (ou les deux ?).

A méditer :)

Bravo aux Québécois pour vous brillants commentaires. Je les partage totalement (ou presque....)

Je pense qu'on est tous et toutes d'accord: ou ben on s'y prend vraiment mal (ce que je crois) ou ben ils sont bouchés en titi?

Moi ce qui me frappe le plus en lisant les commentaire des immigrants c'est de voir comment ils tripent individuels, comment ils tripent moi moi moi (en incluant leur famille évidemment) et comment ils se crissent complètement des Québécois. Autant nous on pense collectif, autant on pense à assurer notre survie en Amérique, à être plus fort ensemble, à faire des choses ensemble, à être solidaires, autant l'immigrant lui pense à améliorer son sort à lui (et à sa famille). Sa solidarité avec nous? ZÉRO, ZÉRO.

Une autre chose qui me frappe en lisant les commentaires des immigrants c'est de voir à quel point les Québécois n'existent pas. Ils cherchent un loyer, un emploi, un vétérinaire, mais toute la culture de notre société, sa littérature (j'ai pas encore vu un seul message sur la littérature!), sa musique, son théâtre, tout ça est complètement absent de leurs préoccupations. Ils sont venus ici parce qu'ils étaient pauvres et malheureux dans leur pays et ils veulent s'enrichir le plus vite possible ici. Les Québécois, que dale. Si ça ne marche pas au Québec on ira en Ontario ou en Alberta, voire aux États. Ils sont venus en Amérique, pas chez nous, pas chez les Tremblay d'Amérique.

Enfin je m'arrête ici et je continue à vous lire. C'est le message le plus intéressant que j'ai vu à date.

Je suis ravie (et aussi attristée lorsque cela tourne au pugilat) de retrouver ici des discussions auxquelles j'ai assisté en liv... pardon, en direct.

mais, au départ l'idée était de parler du Canada hors Québec donc la pertinence du soutien des immigrants hors Québec à la francophonie québecoise, à la singularité québécoise et, finalement à la revendication souverainiste, dans ce fil m'échappe un peu.

entendons-nous bien, je n'ai pas dit que défense de la francophonie ou de telle ou telle revendication au Québec n'était pas légitime

mais à force de s'immiscer dans tous les débats et monopoliser la discussion, le risque est de produire l'effet inverse du résultat escompté : cela provoque le rejet et plus personne d'autre n'a envie de participer au débat, ceux qui n'ont pas envie de se faire traiter d'ingrat, d'égoïste, de profiteur, d'opportuniste etc se retire prudemment sur la pointe de pieds et affiche au minimum une neutralité polie quand ils ne vont pas se consoler dans les bras de ceux qui leur vantent le "merveilleux" multiculturalisme accueillant de toutes les cultures et soutenant toutes les cultures, message fondamentalement altruiste.

effectivement, à mon avis, si un appel d'air vis-à-vis des francophones voulait être créé, il me semble qu'on se bougerait un peu plus : envoi de délégations, aide à la constitution de dossiers, aides financières, campagnes de pub, etc.

je trouve toujours étonnant que tant de gens du fin fond des campagnes françaises (ou autres) aient immigré au XIX et XX : comment savaient-ils sans journaux, sans accès aux médias, sans internet ??? bon, si on fouille un peu, on connait la réponse : l'église d'une part, les campagnes d'immigration d'autre part. aujourd'hui on ne peut pas dire que les efforts de com soient de cet ordre.

la légèreté du message sur le soutien à la fracophonie a certainement des causes variées.

mais il en est une qu'il ne faut pas négliger, en particulier en France : la proximité entre francophonie et françisation, au sens radical de colonisation.

c'est certainement pourquoi la diffusion du message est si difficile à gérer. pour beaucoup de français, défendre le français à l'étranger c'est pratiquer un équilibre délicat entre faire partager sa langue et donc sa culture, et soutenir une langue imposée par les coloniaux (et souvent pratiquée seulement par l'élite) au détriment des langues locales.

je comprends parfaitement que pour les Québecois, qui ont le sentiment d'avoir été abandonnés, une telle sensibilité soit pénible à accepter. surtout qu'au Québec, le temps de la colonisation est bien lointain.

mais justement, la culpabilité d'une époque récente est certainement plus forte dans l'inconscient collectif que celle plus ancienne de "l'abandon".

je pense que c'est un élément, parmi d'autres, qui peut aider à comprendre pourquoi le message du soutien à la francophonie est délicat tant en France que dans les anciennes colonies. et pourquoi un message plus radical, tel qu'une adhésion absolue au souverainisme, ne passe pas aisément.

enfin, à force de réclamer que les gens prennent position, on risque fort d'avoir un retour de baton qui fait mal : beaucoup de gens peuvent penser (et voter) que dans l'évolution actuelle, l'autonomie et se replier sur son territoire est dangereux et que mieux vaut s'adosser à un etat plus large pour continuer d'avoir une chance d'exister et de développer la culture et la société franco-québecoise.

mais encore un fois, ce n'est pas le débat de ce fil.

B

Brigit.,

Je n'arrive pas à bien saisir votre point de vue mais je voudrais corriger une chose: peu de Fran^cais ont émigré enNouvelle-France aux17e et 18e siècles.Environ 30,000 sur quelque 20 millions d'habitants. De ce nombre les deux-tiers sont retournés en France (tiens comme aujourd'hui....), donc seulement 10,000 ont pris racine. Presque tous les femmes étaient des Parisiennes, les hommes venant de la Bretagne, de la Normandie et Poitou

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  • Habitués

Brigit :

mais à force de s'immiscer dans tous les débats et monopoliser la discussion, le risque est de produire l'effet inverse du résultat escompté : cela provoque le rejet et plus personne d'autre n'a envie de participer au débat, ceux qui n'ont pas envie de se faire traiter d'ingrat, d'égoïste, de profiteur, d'opportuniste etc se retire prudemment sur la pointe de pieds et affiche au minimum une neutralité polie quand ils ne vont pas se consoler dans les bras de ceux qui leur vantent le "merveilleux" multiculturalisme accueillant de toutes les cultures et soutenant toutes les cultures, message fondamentalement altruiste.

Ce qui nous amène au manque de solidarité.

Je ne suis pas sociologue, j'essaie simplement de comprendre, j'émets donc ici une hypothèse.

J'ai l'impression que les Francais (de France) ont une immense solidarité sociale mais aucune solidarité culturelle.

On va retrouver en France le meilleur système de santé au monde, les meilleures mesures sociales pour les gens pauvres, les faibles, les chomeurs, les gens en difficulté; donc une solidarité sociale, communautaire exemplaire. (oui je sais, ca vous coute cher, mais au moins vous l'avez).

Et a côté de cela, les Francais se moquent (ou ignorent) des Belges, des Québécois, des Suisses, des Maghrébins....alors que ce sont des alliés naturels. Au lieu de ca, ils (pas tous, mais beaucoup trop) sont complètement gaga devant la culture états-uniennes (culture au sens large).

Un autre paradoxe Francais.

Comme je l'ai dit au début, j'explore ici, j'émets des hypothèses, ne pas prendre pour la vérité absolue .

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués
A trop vouloir ouvrir lesprit des autres,

Oui et certains je dois l'admettre y vont à coup de "croc barre" (pied de biche) :lol:

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  • Habitués
Je n'arrive pas à bien saisir votre point de vue mais je voudrais corriger une chose: peu de Fran^cais ont émigré enNouvelle-France aux17e et 18e siècles.Environ 30,000 sur quelque 20 millions d'habitants. De ce nombre les deux-tiers sont retournés en France (tiens comme aujourd'hui....), donc seulement 10,000 ont pris racine. Presque tous les femmes étaient des Parisiennes, les hommes venant de la Bretagne, de la Normandie et Poitou

:blink:

Tu veux dire 20 millions de francais j'espere.

Modifié par Baguette
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  • Habitués
je trouve toujours étonnant que tant de gens du fin fond des campagnes françaises (ou autres) aient immigré au XIX et XX : comment savaient-ils sans journaux, sans accès aux médias, sans internet ??? bon, si on fouille un peu, on connait la réponse : l'église d'une part, les campagnes d'immigration d'autre part. aujourd'hui on ne peut pas dire que les efforts de com soient de cet ordre.

Brigit.,

Je n'arrive pas à bien saisir votre point de vue mais je voudrais corriger une chose: peu de Fran^cais ont émigré enNouvelle-France aux17e et 18e siècles.Environ 30,000 sur quelque 20 millions d'habitants. De ce nombre les deux-tiers sont retournés en France (tiens comme aujourd'hui....), donc seulement 10,000 ont pris racine. Presque tous les femmes étaient des Parisiennes, les hommes venant de la Bretagne, de la Normandie et Poitou

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  • Habitués
Et a côté de cela, les Francais se moquent (ou ignorent) des Belges, des Québécois, des Suisses, des Maghrébins....alors que ce sont des alliés naturels. Au lieu de ca, ils (pas tous, mais beaucoup trop) sont complètement gaga devant la culture états-uniennes (culture au sens large).
Peux-tu expliquer ? Sur quoi est basée cette déduction ou impression?

Pour ce qui concerne l'apparente "gagatitude" de la France pour la culture américaine, cela porte un nom : mondialisation.

Le phénomène est planétaire et le Québec ne semble pas forcément épargné également. Plusieurs pays réagissent depuis quelques années devant ce problème, y compris la France, et il suffit de voir ce qui est fait de manière nationale et régionale, concernant la promotion de notre propre (diversité) culture(lle) pour comprendre que la tendance s'infléchit doucement, et que cette notion de préservation entre au fur et à mesure dans les murs.

A noter que la France est très certainement une des plus actives au monde en ce qui concerne la promotion de sa culture, de la francophonie, mais également des autres cultures francophones, la culture française n'ayant pas l'exclusivité dans cette démarche (cf. contenu du programme de la journée internationale de la Francophonie de mars dernier).

Par contre, et là c'est une question à laquelle tu pourras certainement répondre, quid du Québec concernant la promotion de sa propre culture et de la francophonie hors de son territoire?

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  • Habitués
[...]

Par contre, et là c'est une question à laquelle tu pourras certainement répondre, quid du Québec concernant la promotion de sa propre culture et de la francophonie hors de son territoire?

Il parait que "le Québec a d'autres priorités"

noooooon pas sur la tête, svp. :pardon:

mais en tout cas, c'est la réponse que m'a faite un monsieur que j'admire beaucoup, l'initiateur du parc de protection des îles de la Madeleine. qu'un scientifique, un intellectuel, de cette envergure réponde, grosso modo, "que les autres se débrouillent, on a assez de mal à exister nous-mêmes" franchement ça m'a sciée.

un autre exemple : colloque au musée branly sur les premières explorations en Nouvelle France et la rencontre français-amerindiens. 80% des communications étaient en ... anglais !

B

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  • Habitués
Pour ce qui concerne l'apparente "gagatitude" de la France pour la culture américaine, cela porte un nom : mondialisation.

Mais tu vois, voila un truc de base sur lequel on n'est pas d'accord toi et moi, c'est que pour moi la mondialisation ca n'existe pas...ce dont il s'agit, dans le monde entier, c'est de l'américanisation.

C'est a dire qu'étant donné que la société états-uniennes est percu (a tort) comme étant la plus développé, la plus moderne, la plus "in" et que c'est l'économie la plus forte, et bien tous les pays du monde ont tendance vouloir imiter leurs méthodes....(bas salaire, bas impôts, donc moins de services gouvernementaux, normes ISO, travail travail travail, etc...) ce que l'on appelle aussi la wallmartisation du monde.

Alors je peux comprendre ce phénomène de la part de pays miséreux, de pays qui n'ont pas une histoire glorieuse ou de pays qui sont émergents..mais pas la France merde. Le pays de la culture, le pays avec une histoire riche et somptueuse, le pays de la bouffe, le pays des droits de l'homme.

jimmy

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