Aller au contenu

Pas payant de parler Francais dans le ROC


jimmy

Messages recommandés

  • Habitués
Oui, le chinois peut être plus pratique que le français à Vancouver, pi? What's next? Tu vas nous dire que le peu d'argent public mis à tenter de franciser les anglophones ou investi dans des écoles destinées aux francophones de souche devrait plutôt être mis sur le mandarin ou le cantonais parce qu'il y a de plus en plus de Chinois en Colombie Britannique?

Oui, surtout que la forte presence de la communaute asiatique est une specificite bien propre a Vancouver, et qui n'est pas necessairement representatif de toute la Colombie-Britannique non plus.

Bref...revenons donc au bilinguisme dans le sens Canadien du terme...

Stephanie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 220
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués
Et à Vancouver, qu'est-ce qui est plus payant? Bilingue français-anglais ou bilingue chinois-anglais?

T'es de mauvaise foi.

On parlait SUR CE FIL ET DANS L'ARTICLE du bilinguisme canadien, donc du bilinguisme officiel, donc du bilinguisme anglais-français. Un bilinguisme plus théorique que pratique soit, une idée géniale de Trudeau pour noyer le poisson, mais n'empêche que c'est ça quand même et c'est assez insultant que par bilinguisme, un Français qui s'en vient ici suppose que ça veut dire anglais et autre chose. Il y a une limite à se faire niaiser ou ignorer...

Oui, le chinois peut être plus pratique que le français à Vancouver, pi? What's next? Tu vas nous dire que le peu d'argent public mis à tenter de franciser les anglophones ou investi dans des écoles destinées aux francophones de souche devrait plutôt être mis sur le mandarin ou le cantonais parce qu'il y a de plus en plus de Chinois en Colombie Britannique? Que le chinois devrait être aussi une langue officielle à cause du nombre et qu'après tout, la Chine est un pays émergent avec qui on brasse de plus en plus d'affaires? Que ça sert à rien d'apprendre le français en dehors du Québec? Que le fait que le Canada ait été fondé PAR LES FRANÇAIS ET LES ANGLAIS, on s'en sacre? Pourquoi ne pas ajouter aussi le pendjabi, l'allemand ou l'italien dans la liste, tant qu'à faire? Après tout il y beaucoup d'immigrants au Canada parlant ces langues... Ah pi tant qu'à être suicidaire, annonçons donc officiellement que le Canada est unilingue anglais, Québec inclus. Comme ça, il n'y aura plus de confusion possible et tout le monde sera content. Que chacun parle sa langue maternelle autre que l'anglais comme il veut et tant pis si la population francophone canadienne fond comme neige au soleil. Après tout, le Canada prône le multiculturalisme et les 400 ans de présence française sur le territoire ne veulent plus rien dire. Le Québec? Bah, une simple province... Pi c'est certainement pas avec la France - ce pays en crise... :heu2: - et encore moins avec les pauvres pays corrompus d'Afrique francophone qu'on brasse le plus d'affaires - quoique le shit marocain est très bien - alors pourquoi on se ferait ch**r? :kloobik:

Je sais Angela que ta réflexion n'allait pas jusque là, mais sache que cette caricature est finalement pas très loin de la réalité: j'ai déjà lu et entendu ce discours délirant par des immigrants qui ne veulent rien comprendre. Et ça partait de la même prémisse que la tienne...

La on sort de la definition Canadienne du bilinguisme....t'enerves pas Cherry
Trop tard, il fallait que ça sorte... :dodotime:

L'origine de la discussion n'était pas le bilinguisme officiel mais est-ce que parler français est un avantage économique, illustré par un exemple dans une institution gouvernementale et quelques scuds sur les établissements de restauration rapide.

j'ai renchéri dans le débat en proposant l'idée que par bilinguisme, dans le contexte économique, il valait mieux entendre, anglais + autre langue maternelle. car c'est avant tout une bonne maîtrise de l'anglais qui est demandée dans la partie anglophone.

ça ne veut pas dire que je trouve ça normal, bien, inéductable. c'est un constat et justement, mieux vaut le dire et le répéter que de faire l'autruche. et laisser croire aux immigrants français qu'ils auront un avantage particulier. malheureusement non et pire encore, pour certains postes, une langue autre que le français est de plus en plus nécessaire... ce qui souligne encore plus la fragilisation du français dans la sphère professionnelle.

maintenant, d'où sort mon raisonnement ?

Ca fait plus de 100 ans qu'une partie de ma famille a immigré en Alberta. Sur une terre vierge qu'ils ont asséchée, défrichée, les premières années sous la tente (et c'est pas une légende, on a des photos !), sans médecin, école, hopitaux.

j'ai serré assez de mains caleuses d'hommes et de femmes de 70 ans et plus pour savoir qu'en matière de construction d'un pays moderne, les francophones de l'ouest n'ont pas beaucoup de leçon à recevoir d'arrière-arrière-arrières... petits enfants d'immigrants qui brandissent 400 ans d'histoire comme caution absolue de leurs propos.

au vu de leur expérience d'authentiques pionniers, il leur est particulièrement légitime de prétendre, et donc m'alerter en tant qu'immigrante, sur la réalité du "bilinguisme" DANS LE CONTEXTE avantage économique ; à savoir surtout pratiquer l'anglais en plus de sa langue maternelle. je travaille depuis assez longtemps avec des Canadiens pour partager leur idée sur cette réalité. le débat, par ailleur très légitime, sur les langues officielles, est un autre débat.

quant à l'argent ou au soutien du français par le Québec, pour mettre les points sur les i :

2 de mes tantes y ont immigré expressément à la demande de nos cousins canadiens pour enseigner le français pour l'une, être infirmière francophone pour l'autre.

car pendant des années, aucun Québecois ne voulait venir pour remplir ces postes. trop fiers de leur antériorité historique pour s'intéresser à l'autre Canada et défendre leur langue en pays anglophone ? c'est ce que certains prétendent.

je ne suis pas forcément d'accord mais il faut de temps en temps que l'autre version de l'histoire puisse s'exprimer.

la réalité de "l'aide" du Québec à la francophonie dans le ROC, je la connais donc assez bien et depuis un certain temps. même s'il ne s'agit que de celle décrite par une poignée de franco-albertains, elle est tout aussi réelle que la votre. de même que leur (re)sentiment, exprimé souvent avec douleur et incompréhension, vis-à-vis du Québec au vu de sa réponse lorsqu'ils l'ont appelé à l'aide parce que le flux des autres immigrants les submergeaient peu à peu. Le Québec avait d'autres priorités.

mépris, indifférence... leurs mots ne sont pas tendres envers la Belle Province.

pourtant, à une époque, lorsque certains croyaient à une partition imminente, des cousins franco-albertains se sont quand même installés au Québec pour renforcer la population francophone (et oui..., c'est arrivé), fiers de l'identité francophone transmise par les parents et les grands-parents. pas grace à des subventions de misère ni par l'école des soeurs grises (sur laquelle on ne fera pas de débat, merci).

parce que je suis étrangère, par pudeur et parce que j'aime trop le Québec, les Québécois et le Canada, j'évite d'évoquer cette autre lecture de l'histoire, sauf lorsque certaines limites sont franchies.

est-ce "délirant" que de constater que le chinois prend une place de plus en plus prépondérante pour certains emplois et que le parler, dans le cadre professionnel peut ouvrir des portes ? non, c'est pragmatique. et mieux vaut en informer les candidats à l'immigration qui risquent, sinon, de bien mauvaises surprises.

le constat implique-t-il que c'est bien ? évidemment non. un constat n'est pas un jugement de valeur.

le plus aberrant dans l'histoire, c'est tout le temps et l'energie dépensée à vilipender, voire insulter, des gens qui partage le même objectif, encourager la pratique et la préservation du français. vous vous trompez d'ennemi.

B

Modifié par brigit
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Brigit :

est-ce "délirant" que de constater que le chinois prend une place de plus en plus prépondérante pour certains emplois et que le parler, dans le cadre professionnel peut ouvrir des portes ? non, c'est pragmatique. et mieux vaut en informer les candidats à l'immigration qui risquent, sinon, de bien mauvaises surprises.

Le pragmatisme est souvent bonne conseillère. Comme elle est tout aussi souvent incompatible avec un enjeu linguistique. Et à ce titre, le Canada fait - et continue de faire - dans le symbolisme plutôt que dans le pragmatisme.

Car s'il devait se coller à la réalité, le Canada devrait cesser immédiatement le support financier des communautés francophones hors Québec. Et devrait réaffecter cet argent aux communautés chinoise et/ou indienne de Vancouver ou de Toronto par exemple. Sans oublier la grosse communauté francophone de l'est du Canada (des franco-ontariens jusqu'aux acadiens en passant par les québécois). Voulez-vous toujours du pragmatisme ?

le plus aberrant dans l'histoire, c'est tout le temps et l'energie dépensée à vilipender, voire insulter, des gens qui partage le même objectif, encourager la pratique et la préservation du français. vous vous trompez d'ennemi.

Comme je l'ai déjà écrit dans un autre post, cet objectif commun a des limites bien concrètes. Car il s'incarne dans des contextes linguistiques entièrement différents. Contexte qu'on pourrait qualifier de "norme linguistique dominante".

Ainsi, en prenant exactement le même objectif - préservation du français - on peut constater des attitudes différentes pour y parvenir :

1] le Québec veut maintenir la norme linguistique dominante sur son territoire

2] les communautés francophones hors Québec dans le reste du Canada (à l'exclusion du cas constitutionnellement particulier du N-Brunswick) veulent se distinguer de la norme linguistique dominante sur le territoire où elles se trouvent

Ça change radicalement la donne : la solidarité francophone canadienne - i.e. entre le Québec et les autres francophones du Canada - a toujours été et sera toujours circonstancielle et ne pourra que très difficilement se couler dans le béton. Chacun défendra ses propres intérêts en fonction de sa réalité sur son terrain. Et c'est correct ainsi.

Parce qu'on y va de manière symbolique : le fameux concept de bilinguisme officiel sans parler de son alter ego le multiculturalisme. Mais si vous voulez y aller de manière pragmatique, je n'ai personnellement aucun problème : ça va donner un sacré coup de pouce au mouvement séparatiste québécois. Mais sonner aussi le glas des francophones hors Québec.

- O'Hana -

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
T'es de mauvaise foi.

Je sais Angela que ta réflexion n'allait pas jusque là, mais sache que cette caricature est finalement pas très loin de la réalité: j'ai déjà lu et entendu ce discours délirant par des immigrants qui ne veulent rien comprendre. Et ça partait de la même prémisse que la tienne...

En tout cas, ce n'est pas moi qui ai dit que le bilinguisme c'est comme le yéti. Perso je ne m'attends nullement à recevoir un service quelconque en français en dehors du Québec. S'il y en a tant mieux sinon tant pis.

Et corrige-moi si je me trompe, mais ce n'est nullement la faute aux immigrants. La situation actuelle résulte de 4 siècles de cohabitation pas toujours harmonieuse entre francos et anglos. Les nouveaux immigrants que nous sommes n'ont pas à en être responsables. Sauf que selon toute évidence, nous sommes des boucs émissaires tout trouvés.

Pour revenir à Vancouver, je voulais te faire remarquer qu'en termes de bilinguisme payant, ce n'est pas forcément le bilinguisme officiel anglais français qui peut être le plus payant. Être bilingue, ça peut se décliner en nuances multiples. Et rien n'oblige les individus que nous sommes à adopter la version officielle. Exactement comme j'ai dû apprendre l'anglais, je suis prête à apprendre n'importe quelle autre langue pouvant se traduire en espèces sonnantes et trébuchantes. Si je vise un emploi au gouvernement j'apprendrai le français mais si je veux ouvrir un commerce à Vancouver? J'investis en français ou en chinois?

Tout cela pour te dire que malgré le respect dû aux Québécois, et l'appui que nous pouvons apporter à leur lutte pour la survie, le pragmatisme reste de mise. Et de nous deux, qui part d'une fausse prémisse? Moi qui nomme les choses par leur nom, ou toi qui imagines que nous devrions nous lancer têtes baissées dans la lutte pour préserver le fait français en Amérique du Nord?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Angela,

Je métais promis de ne plus intervenir sur ce fil, mais bon je ne peux laisser passer ce que tu as écris la.

Tu vois jai un collègue de travail états-uniens qui aime beaucoup le Canada et est bien découragé de son pays natal, les États-Unis. Lui et sa conjointe ont début trentaine, en santé, ils ont une éducation, sont en âge de procréer. Ceci dit il a vérifié auprès dimmigration Canada et on lui a dit quil était le bienvenue de faire une demande mais que ces points positifs sont ni plus ni moins que plein dautres gens qui veulent immigrer au Canada.

Il y a genre 600,000 personnes qui veulent immigrer au Canada par année , et si je me rappelle bien 250,000 sont acceptés. Mon collègue se retrouve parmi les 600,000 autres qui ont autant de points que lui, autant déducation que lui , autant en santé que lui.

Sa seule chance serait sil parlait francais. En effet sil parlait francais, cela lui donnerait plus de point quun autre immigrant unilingue et comme au Québec nous favorisons limmigration de gens qui parlent francais, il serait avantagé.TOUT COMME LA PLUPART DENTRE VOUS QUI ME LISEZ EN CE MOMENT, tsé ! Et cela grâce au fait que nous Québécois voulons préserver la langue et culture francophone au Québec.

Maintenant imagine quil apprend le francais, obtient son CSQ du Québec et une fois rendu ici, accepté a titre dimmigrant reçu , une fois rendu ici donc, il nous dit : ben finalement je men sacre ben de votre langue et de votre lutte, je vais aller apprendre le mandarin, ca me sera bien plus utile et ce sera bien plus payant en argent sonnant et trébuchant !

Tu trouve pas quil y a quelque chose qui marche pas dans cette histoire ?

CRISSE, IL NE SERAIT MÊME PAS ICI SI CE NÉTAIT DE LA LUTTE DES QUÉBÉCOIS CIBOIRE !

ET CEST LE CAS DE LA PLUPART DENTRE VOUS.

Faque, avant de ch**r sur la lutte des Québécois et de dire que ce nest pas votre ostie problème, faites dont un petit examen de conscience, tsé. :angry:

jimmy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Jimmy, je suis tout à fait d'accord avec toi, mais il faut comprendre qu'un immigrant de 1ere génération(sauf certaines exceptions comme O'Hana) ne pourra jamais tout à fait comprendre la lutte du Québec pour la défense du français. Par contre, leurs enfants(pas tous, mais un bon nombre j'espère) seront plus en mesure de comprendre certaines subtilités du combat pour le français...

Quand je lis certains témoignages sur le bilinguisme par exemple, je suis parfois atterrée du manque de compréhension, mais j'essaie de me mettre à leur place, et je ne viens pas en "beau maudit" comme toi! :rolleyes::P

peanut

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Brigit, d'abord sincèrement désolée si tu t'es sentie agressée. Je pensais que tu faisais partie de ces anglophiles finis complètement déconnectés de la réalité canadienne. Mon erreur donc.

Mais si je suis ta logique dite pragmatique et si je reprends celle d'Angela qui souligne toujours le côté économique dans l'équation quand il est question de langue, alors poussons le délire comme je l'ai fait et oublions le bilinguisme. Car ce que tu prônes ultimement par la bande, malgré le fait que tu sois particulièrement sensible à la langue française, c'est l'unilinguisme anglais et rien d'autre. La seconde langue, s'il y en a une, peut être n'importe laquelle, ce qui équivaut à dire aucune en particulier. Déjà que malgré le bilinguisme officiel, la langue française en arrache dans certains coins du ROC - et même dans certains coins du Québec -, c'est pas en pensant la chose d'un point de vue strictement économique qu'on va l'aider, hein. Comme l'a dit O'Hana, vous êtes sûrs que vous voulez vraiment du pragmatisme? Parce que les communautés francophones du ROC vont être les premières à en faire les frais...

En dehors du point de vue strictement pragmatique, il y a AUSSI des notions d'histoire, de culture, de préservation, et surtout de respect. Et ce qui m'a fait tilter, surtout venant de quelqu'un issu d'un pays qui a subi la colonisation et même plus, c'est qu'on ne souligne que l'aspect fric et rien d'autre. Heille, c'est pas parce que vous n'immigrez pas ici pour nos beaux yeux que ces notions ne sont pas présentes pour autant! Et sans ces notions, désolée mais le Canada et le Québec que vous chérissez tant ne seraient pas du tout les mêmes. Que ça ne soit pas aussi important pour vous que pour nous, je peux le concevoir, surtout avec la propagande sur le multiculturalisme - qu'Angela semble avoir bu à grandes gorgées - , mais que vous soyez indifférents au point où ce qui est le «plus payant» doit primer et motiver vos choix, désolée mais ça me laisse en travers de la gorge. Vous n'arrivez pas en terrain vierge et c'est pas le Klondike ici (dans le sens de la ruée vers l'or, je sais que c'est au Yukon :P). On pourrait aller plus loin et s'annexer aux USA aussi, tsé. Non mais pourquoi pas? Après tout, c'est le pays le plus puissant au monde...

Think big, stie! :crazy:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Maintenant imagine quil apprend le francais, obtient son CSQ du Québec et une fois rendu ici, accepté a titre dimmigrant reçu , une fois rendu ici donc, il nous dit : ben finalement je men sacre ben de votre langue et de votre lutte, je vais aller apprendre le mandarin, ca me sera bien plus utile et ce sera bien plus payant en argent sonnant et trébuchant !

Tu trouve pas quil y a quelque chose qui marche pas dans cette histoire ?

CRISSE, IL NE SERAIT MÊME PAS ICI SI CE NÉTAIT DE LA LUTTE DES QUÉBÉCOIS CIBOIRE !

ET CEST LE CAS DE LA PLUPART DENTRE VOUS.

Faque, avant de ch**r sur la lutte des Québécois et de dire que ce nest pas votre ostie problème, faites dont un petit examen de conscience, tsé. :angry:

jimmy

Jimmy, je te rappelle que je parlais d'immigrer à Vancouver, pas à Saint-Jérôme. Nuances ... Deux réalités différentes donc et deux attitudes différentes. Une attitude choquante au Québec ne l'est pas forcément à Vancouver. Et je le répète: si mon intention est d'ouvrir un commerce à Vancouver, j'investis en mandarin, pas en français. De même que si je m'établis à Matane, le choix de la langue est clair en dehors de toute autre idéologie ...

Cherry fustige mon pragmatisme en faisant valoir que je ne regarde que le côté économique. Autant je comprends les enjeux culturels des Québécois, autant je remercie Cherry de rappeler que je viens d'un pays colonisé. Au Québec, le français coule dans vos veines. Le fait français est quelque chose de viscéral. Il reste que pour la majorité des Canadiens du ROC, ce n'est pas le cas. Ce l'est encore moins pour des immigrants qui ont appris le français par la colonisation, dont le français reste avant tout un outil plus qu'autre chose.

Jimmy et Cherry, si vous allez en Irlande, quelle position allez-vous adopter par rapport aux catholiques et protestants? Et si vous immigrez en Belgique, serez-vous tentés par une position, wallone ou flamande? Allez-vous en adopter une de vraiment tranchée? Voilà un peu ce que nous vivons. Autant nous comprenons la lutte de Québécois, autant notre adhésion est limitée par un pragmatisme sain que tout immigrant doit avoir.

Et de grâce: arrêtez donc de chercher des boucs émissaires, quatre siècles d'histoire, c'est beaucoup et ça laisse des traces. Ces enjeux existaient bien avant notre arrivée. Voulez-vous donc nous dire qu'avant PET, le français était une langue largement utilisée dans le ROC et que c'est PET qui a tout changé? Come oooon!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Angela :

Et si vous immigrez en Belgique, serez-vous tentés par une position, wallone ou flamande? Allez-vous en adopter une de vraiment tranchée? Voilà un peu ce que nous vivons. Autant nous comprenons la lutte de Québécois, autant notre adhésion est limitée par un pragmatisme sain que tout immigrant doit avoir

Alors merci Angela de mouvrir cette porte; la Belgique et dautres endroits dans le monde de ce type, sont justement des exemples que je donne souvent dans ce genre de discussion.

Effectivement, en tant que Nord-Américain (et ce serait pareil quelque soit lendroit doù je viens), les problèmes linguistiques de la Belgique je men fous pas mal......sauf si jy immigre !

Et cest la que ca change tout; si jai été accepté par le ministère de limmigration dune des deux communautés Belge PRÉCISÉMMENT PARCE QUE JE PARLAIS LA LANGUE D'UNE DES DEUX COMMUNAUTÉS ! Et bien je me trouve pas mal inconscient et ingrat de leur dire après coup, une fois rentré, que leur problème linguistique ne me concerne pas.

Dans ton cas, venant dun pays colonisé, ou le français était la langue du colonisateur, je peux a la limite comprendre que tu nas pas le même attachement a la langue.quoique

Mais cela me trou lcul de voir des immigrants Français de France ne pas se sentir concernés par la situation politique, linguistique, sociale du Québec, alors quils ont été acceptés en tant quimmigrants reçus précisément parce quil y a un souci de préserver la langue et la culture française dans ce coin du monde. Sinon, dans plusieurs cas, ils nauraient même pas été acceptés en tant quimmigrants dans ce pays. Non mais, il faut être complètement inconscient, non ?

Alors pour répondre a ta question, non je regrette, ton agument ne passe pas. Vous avez pour la plupart été accepté en tant qu'immigrant par le Québec précisémment parce que vous parliez francais. Et bien cela vient avec une obligation.

jimmy

Modifié par jimmy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Même si je comprends parfaitement ce que tu veux dire, je vais me faire l'avocat du Diable...

Je ne suis pas certain qu'il soit judicieux de voir en chaque immigrant français de France un fervent défenseur de la langue française, et/ou un futur partisan de la cause québécoise.

Non pas que cela soit de l'indifférence, du mépris ou je ne sais quoi d'autre encore, mais tout simplement parce que cela ne fait pas -encore- partie de notre culture. Cela reste quelque chose de partiellement ou totalement abstrait.

Il faut donc comprendre qu'une majorité de français ne se sentent effectivement pas concernés -dans l'immédiat- par la situation politique, linguistique et sociale du Québec, lors de leur arrivée.

Il faut comprendre également que lorsqu'on nous remet le CSQ, et là c'est une image, on ne prête pas serment, la main gauche posée sur le texte de la loi 101 et la main droite levée, de s'installer au Québec dans le but de défendre la langue française et l'identité québécoise.

Ce que chacun comprend lors du processus dimmigration, c'est que le Québec cherche des immigrants francophones, capables de travailler et d'intégrer rapidement et c'est tout, point barre.

D'ailleurs, il est bon de préciser qu'aucune administration officielle québécoise ne communique sur le problème linguistique lors du processus de sélection des futurs immigrants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Même si je comprends parfaitement ce que tu veux dire, je vais me faire l'avocat du Diable...

Je ne suis pas certain qu'il soit judicieux de voir en chaque immigrant français de France un fervent défenseur de la langue française, et/ou un futur partisan de la cause québécoise.

Non pas que cela soit de l'indifférence, du mépris ou je ne sais quoi d'autre encore, mais tout simplement parce que cela ne fait pas -encore- partie de notre culture. Cela reste quelque chose de partiellement ou totalement abstrait.

Il faut donc comprendre qu'une majorité de français ne se sentent effectivement pas concernés -dans l'immédiat- par la situation politique, linguistique et sociale du Québec, lors de leur arrivée.

Il faut comprendre également que lorsqu'on nous remet le CSQ, et là c'est une image, on ne prête pas serment, la main gauche posée sur le texte de la loi 101 et la main droite levée, de s'installer au Québec dans le but de défendre la langue française et l'identité québécoise.

Ce que chacun comprend lors du processus dimmigration, c'est que le Québec cherche des immigrants francophones, capables de travailler et d'intégrer rapidement et c'est tout, point barre.

D'ailleurs, il est bon de préciser qu'aucune administration officielle québécoise ne communique sur le problème linguistique lors du processus de sélection des futurs immigrants.

mais bon dieu qu'est-ce qu'on vous raconte dans les délégations québécoises? on vous fait venir on vous choisi précisément parce que vous etes francophones parce que ca nous prend des immigrants francophones qui vont etre de notre bord parce que 90% des autres immigrants votent contre nous au point de nous faire perdre le référendum

g lu la plupart de ces messages et je suis sidérée de voir que vous ne comprenez rien au québec. Je me demande ce que vous venez faire icite?

on veut des immigrants qui parlent francais, s'assimilent aux Quebecois et nous defendre comme des vrais quebecois. pas des gens qui sont neutres distants etc

si tu émigres en Israel, vas-tu etre neutre? Vas-tu te dire, ben je vais regarder ca, je trouve que les Palestiniens ont une bonne cause, que l'arabe est une langue internationale parler dans 20 pays etc..

non tu vas apprendre l'hébreu pis tu vas devenir israélien.

c ca qu'on vous demande

apprenez le québécois, devenez québécois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Nemesis :

Non pas que cela soit de l'indifférence, du mépris ou je ne sais quoi d'autre encore, mais tout simplement parce que cela ne fait pas -encore- partie de notre culture. Cela reste quelque chose de partiellement ou totalement abstrait.
Oui d'un point de vue intellectuel je comprend ce que tu écris, mais émotivement...et même logiquement, je ne le comprend pas.

Comment cela peut-il être abstrait ?

Comment se fait-il qu'il y aie 7 millions de gens parlant francais en Amérique dans un océan de 300 millions d'anglophones ?

Vous devez bien vous posez la question ? Que font-ils la ? D'ou viennent ils ? De mars, de jupiter ? Comment se fait il qu'ils sont encore la, qu'ils résistent a l'anglais ?

Surtout si vous voulez y immigrer y passer votre vie, y élever vos enfants.

Tiens par exemple, je n'ai jamais voulu immigrer au Brésil, mais si jamais je voulais le faire, et bien je me renseignerais sur plusieurs points. Par exemple, comment se fait-il qu'ils parlent le Portuguais alors que tout le reste de l'Amérique du Sud parlent Espagnol ? Comment est-ce arrivé ?

Et de surcroit si je suis d'origine Portuguaise, j'aimerais encore plus le savoir. Ca tombe sous le sens.

Et surtout, si je suis d'origine Portuguaise, j'immigre au Brésil, je ne vais pas leur dire (une fois accepté par l'immigration Brésilienne) que "bon ben finalement, je me rend compte que la langue Espagnol est bien plus utile dans ce continent, faque j'en ai rien a foutre de votre langue portuguaise et de sa préservation".

Je le comprendrais d'un immigrant Russe, ou Pakistanais...mais d'un Portuguais...voyons donc !

Tout cela m'est tout a fait incompréhensible.

Il faut comprendre également que lorsqu'on nous remet le CSQ, et là c'est une image, on ne prête pas serment, la main gauche posée sur le texte de la loi 101 et la main droite levée, de s'installer au Québec dans le but de défendre la langue française et l'identité québécoise.

Oh wow, quelle bonne idée, n'empêche pourquoi pas :D

jimmy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

mais bon dieu qu'est-ce qu'on vous raconte dans les délégations québécoises? on vous fait venir on vous choisi précisément parce que vous etes francophones parce que ca nous prend des immigrants francophones qui vont etre de notre bord parce que 90% des autres immigrants votent contre nous au point de nous faire perdre le référendum

g lu la plupart de ces messages et je suis sidérée de voir que vous ne comprenez rien au québec. Je me demande ce que vous venez faire icite?

on veut des immigrants qui parlent francais, s'assimilent aux Quebecois et nous defendre comme des vrais quebecois. pas des gens qui sont neutres distants etc

si tu émigres en Israel, vas-tu etre neutre? Vas-tu te dire, ben je vais regarder ca, je trouve que les Palestiniens ont une bonne cause, que l'arabe est une langue internationale parler dans 20 pays etc..

non tu vas apprendre l'hébreu pis tu vas devenir israélien.

c ca qu'on vous demande

apprenez le québécois, devenez québécois.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Angela :

Jimmy et Cherry, si vous allez en Irlande, quelle position allez-vous adopter par rapport aux catholiques et protestants? Et si vous immigrez en Belgique, serez-vous tentés par une position, wallone ou flamande? Allez-vous en adopter une de vraiment tranchée? Voilà un peu ce que nous vivons. Autant nous comprenons la lutte de Québécois, autant notre adhésion est limitée par un pragmatisme sain que tout immigrant doit avoir.

Comme je l'ai déjà écrit dans un de mes billets, il faut que l'immigrant prenne position à terme, aussi tranchée soit-elle. Il ne peut y avoir de complaisance intellectuelle en se réfugiant derrière une certaine conception du pragmatisme : en ne prenant pas position, c'est toujours lancer le message que je ne veux pas m'engager personnellement et fondamentalement dans le projet collectif de ma société d'accueil, qu'elle soit québécoise ou canadienne-anglaise (ou toute autre).

Et c'est accepter d'être la cible légitime de critiques - fondées ou pas - car on refuse de s'investir comme citoyen. C'est accepter d'être toujours un immigrant, un citoyen nomade, qui ne veut pas prendre position mais qui fait toujours remarquer, de l'autre côté, qu'il ne sent pas intégré.

Le beurre et l'argent du beurre. Le communautarisme. "L'intégration" à sens unique.

Il faut donc, pour cet immigrant, comprendre qu'il y a un lien de causalité direct entre les critiques qu'il subit et son refus de s'investir comme citoyen. Comme le québécois - ou le canadien - doit comprendre qu'il y a un lien de causalité direct entre un certain communautarisme qu'il doit subir et son refus d'élargir sa conception de ce que devrait devenir sa propre société. C'est une game qui se joue à deux.

En écrivant cela, je ne te vise pas personnellement Angela mais tes propos me donnent seulement l'occasion de soulever ce point.

Et de grâce: arrêtez donc de chercher des boucs émissaires, quatre siècles d'histoire, c'est beaucoup et ça laisse des traces. Ces enjeux existaient bien avant notre arrivée. Voulez-vous donc nous dire qu'avant PET, le français était une langue largement utilisée dans le ROC et que c'est PET qui a tout changé? Come oooon!
Pierre-Elliot Trudeau n'est évidemment pas le seul responsable d'une situation linguistique qui est une construction sociale vieille de plusieurs siècles comme tu l'écris avec justesse. Mais il a rajouté de l'huile sur le feu en appliquant avec habileté le fameux "diviser pour régner" en faisant passer cela pour un projet d'union nationale. Et tout cela, très exactement à une période où :

1] des gens ont décidé de devenir des québécois et non plus des canadiens-français

2] l'immigration s'est ethniquement diversifiée au Canada

3] le Canada a repris les rênes de son destin constitutionnel

Cela fait beaucoup de raisons majeures pour expliquer l'importante contribution de Trudeau dans la situation linguistique actuelle.

Nemesis :

Il faut donc comprendre qu'une majorité de français ne se sentent effectivement pas concernés -dans l'immédiat- par la situation politique, linguistique et sociale du Québec, lors de leur arrivée.

Exactement et c'est correct. Faudrait faire des électrochocs à Jimmy pour qu'il comprenne cela enfin !

- O'Hana -

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Nemesis :

CITATION

Il faut donc comprendre qu'une majorité de français ne se sentent effectivement pas concernés -dans l'immédiat- par la situation politique, linguistique et sociale du Québec, lors de leur arrivée.

Exactement et c'est correct. Faudrait faire des électrochocs à Jimmy pour qu'il comprenne cela enfin !

- O'Hana -

Oui je sais O'Hana, tu me l'a expliqué une centaine de fois.....pis je dois être dur de comprenure :P

Je ne comprend pas pantoute. Relit mon exemple du Portuguais qui immigre au Brésil.

Il doit bien se demander comment c'est arrivé (que les Brésiliens parlent portuguais et tout le reste du continent parle espagnol)

Lanoun avec toute la délicatesse qu'on lui connait (Ovide-Tremblay et autres) donne l'exemple du juif qui s'installe en Israel; est-il neutre ? Ben non tsé ?

jimmy

Modifié par jimmy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Jimmy :

Je ne comprend pas pantoute. Relit mon exemple du Portuguais qui immigre au Brésil.

Il doit bien se demander comment c'est arrivé (que les Brésiliens parlent portuguais et tout le reste du continent parle espagnol). Laloun avec toute la délicatesse qu'on lui connait (Ovide-Tremblay et autres) donne l'exemple du juif qui s'installe en Israel; est-il neutre ? Ben non tsé ?

Selon moi, tu procèdes à des conclusions d'affinités culturelles là où il n'y a, qu'au départ, que des affinités linguistiques bien souvent. En d'autres termes, tu te dis que vu que l'immigrant et moi on a la même langue maternelle, il devrait donc adhérer au projet de société d'accueil qui existe ici.

Or, beaucoup de facteurs rentrent en jeu : Angela amène avec justesse l'exemple du français comme héritage du colonialisme par exemple. Pour certains, cela ne crée pas nécessairement - et avec raison - une affinité culturelle avec tout ce qui est francophone. Le portuguais culturel de la Portugal d'Europe est différent du portuguais culturel du Brésil d'Amérique du Sud, là aussi. Pareil avec le phillippin de Manille et l'espagnol de Barcelone.

- O'Hana -

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

O'Hana :

Selon moi, tu procèdes à des conclusions d'affinités culturelles là où il n'y a, qu'au départ, que des affinités linguistiques bien souvent. En d'autres termes, tu te dis que vu que l'immigrant et moi on a la même langue maternelle, il devrait donc adhérer au projet de société d'accueil qui existe ici.

Or, beaucoup de facteurs rentrent en jeu : Angela amène avec justesse l'exemple du français comme héritage du colonialisme par exemple. Pour certains, cela ne crée pas nécessairement - et avec raison - une affinité culturelle avec tout ce qui est francophone. Le portuguais culturel de la Portugal d'Europe est différent du portuguais culturel du Brésil d'Amérique du Sud, là aussi. Pareil avec le phillippin de Manille et l'espagnol de Barcelone.

D'accord, je comprend tout a fait que affiliation linguistique ne veut pas dire affiliation culturelle ou politique, ca j'ai compris.

Mon point c'est que l'immigrant ne se pose pas la question du pourquoi et du comment qu'il a été accepté si facilement par le Québec alors que si il était passé par le fédéral il se serait retrouvé noyé dans les 600,000 personnes qui appliquent chaque année ?

Donc le Portuguais qui est accepté comme immigrant par le Brésil alors qu'il y aurait (pour continuer l'exemple) 600,000 autres personnes a travers le monde qui veulent immigrer au Brésil, ce Portuguais ne se demande pas : " tiens c'est curieux j'ai obtenu une passe gratuite de l'immigration brésilienne alors qu'il y a pleins de gens qui ne sont pas acceptés et qu'il se trouve que ces autres gens ne parlent pas portuguais"

Cet immigrant Portuguais se dit il que ca doit être un hasard ? Qu'il a été chanceux ?

Je regrette ca ne tiens pas debout. On ne parle pas d'aller acheter une chemise la, on parle de changer de pays, de nationalité, de l'endroit ou l'on va élever ses enfants. Il me semble qu'il y a un minimum de renseignements que l'on devrait acquérir avant d'immigrer.

jimmy

Modifié par jimmy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Oui d'un point de vue intellectuel je comprend ce que tu écris, mais émotivement...et même logiquement, je ne le comprend pas.

Comment cela peut-il être abstrait ?

Comment se fait-il qu'il y aie 7 millions de gens parlant francais en Amérique dans un océan de 300 millions d'anglophones ?

Pas bien compliqué à comprendre. Lors de ton prochain voyage en France, demande à quelqu'un de te parler du Québec, de te raconter, même brièvement, son histoire et son origine, et tu comprendras ;)

De la même manière, il y a un tas de choses que vous ne comprenez pas en France, parce que vous ne l'avez pas vécu et que cela ne fait partie de votre histoire -même si vous en connaissez les tenants et aboutissants. Et bien c'est la même chose pour nous. Ce que vous avez vécu, nous ne l'avons pas vécu, et certaines subtilités, comme l'expliquait très justement Peanut un peu plus haut, nous échappent totalement et font que, même sur la durée, nous ne serons jamais vraiment des québécois, n'ayant pas suffisamment baigné dans une culture qui, sur le fond, nous échappe parfois.

Les deux seules choses que nous avons en commun sont la langue française et une partie de notre histoire, pour le reste, les québécois ne sont pas des français et nous ne sommes pas des québécois, nos deux cultures divergent, tout comme notre mode de pensée et notre vécu.

Ce sont toutes ces petites choses qui font nous sommes différents, et ce qui semble logique pour vous ne l'est pas forcément pour nous (cela incluant la défense de la langue française et le besoin d'une séparation du reste de la Confédération canadienne).

Modifié par Nemesis
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Nemesis :

De la même manière, il y a un tas de choses que vous ne comprenez pas en France, parce que vous ne l'avez pas vécu et que cela ne fait partie de votre histoire -même si vous en connaissez les tenants et aboutissants. Et bien c'est la même chose pour nous

Exact, mais la différence c'est que nous ne voulons pas y immigrer, y élever ses enfants, y refaire sa vie.

Tu vois c'est la que ca marche plus.

jimmy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui d'un point de vue intellectuel je comprend ce que tu écris, mais émotivement...et même logiquement, je ne le comprend pas.

Comment cela peut-il être abstrait ?

Comment se fait-il qu'il y aie 7 millions de gens parlant francais en Amérique dans un océan de 300 millions d'anglophones ?

Pas bien compliqué à comprendre. Lors de ton prochain voyage en France, demande à quelqu'un de te parler du Québec, de te raconter, même brièvement, son histoire et son origine, et tu comprendras ;)

De la même manière, il y a un tas de choses que vous ne comprenez pas en France, parce que vous ne l'avez pas vécu et que cela ne fait partie de votre histoire -même si vous en connaissez les tenants et aboutissants. Et bien c'est la même chose pour nous. Ce que vous avez vécu, nous ne l'avons pas vécu, et certaines subtilités, comme l'expliquait très justement Peanut un peu plus haut, nous échappent totalement et font que, même sur la durée, nous ne serons jamais vraiment des québécois, n'ayant pas suffisamment baigné dans une culture qui, sur le fond, nous échappe parfois.

Les deux seules choses que nous avons en commun sont la langue française et une partie de notre histoire, pour le reste, les québécois ne sont pas des français et nous ne sommes pas des québécois, nos deux cultures divergent, tout comme notre mode de pensée et notre vécu.

Ce sont toutes ces petites choses qui font nous sommes différents, et ce qui semble logique pour vous ne l'est pas forcément pour nous (cela incluant la défense de la langue française et le besoin d'une séparation du reste de la Confédération canadienne).

ok, mettons que t'as raison. On n'est pas pareil, on a pas la meme culture, etc. Une question: pourquoi qu'on vous donnerait la priorité en immigration? Pourquoi que vous auriez plus de points qu'un Chinois mettons?

Pourquoi les Israéliens vont chercher des juifs en Russie, un pays aussi fret que le Québec? Parce qu'ils sont juifs et s'attendent à ce que ces "Russes" soient sionistes, soient de leur bord. Un Russe qui se prononcerait contre le sionisme se ferait sortir le pied au cul. Icite 90% des immigrants sont contre nous. Pis tu sais quoi? Lorsque Parizeau en a à peine fait mention dans son discours, on l'a fusillé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement