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Le lundi 18 juin 2007

La moitié des profs immigrés recalés

Marie Allard

La Presse

On parle souvent des médecins, des infirmières et des ingénieurs venus d'ailleurs qui ne peuvent travailler ici. Mais les professeurs immigrés ont aussi du mal à obtenir un permis d'enseigner au Québec. Une situation frustrante pour eux, en ces temps de pénurie de profs.

Plus de 900 professeurs venus de l'extérieur du Canada ont demandé une autorisation d'enseigner au ministère de l'Éducation du Québec, l'an dernier. Il s'agit d'une hausse de 150% en quatre ans, selon des données obtenues par La Presse. Moins de la moitié - soit 45% - ont effectivement reçu leur permis.

C'est largement moins qu'en Ontario, où l'Ordre des enseignants a évalué les compétences de près de 4000 profs étrangers en 2006. Plus de 90% d'entre eux - exactement 3626 personnes - ont obtenu une autorisation d'enseigner.

Même si le Québec est en pénurie d'enseignants qualifiés - il en manquait plus de 1000 l'an dernier -, un parcours du combattant attend les immigrés qui veulent enseigner ici.

Ils doivent prouver qu'ils sont titulaires d'une autorisation d'enseigner dans leur pays d'origine et d'un diplôme (en éducation primaire ou dans une matière enseignée au secondaire) jugé équivalent à ceux des universités québécoises par le ministère de l'Immigration.

Mais ce n'est pas tout: ils doivent aussi avoir suivi au moins 450 heures de formation universitaire en psychopédagogie. «L'expérience en enseignement ne remplace pas la formation psychopédagogique obligatoire», avertit le Ministère.

Une foule de papiers sont exigés: lettre datant de moins de trois mois attestant que le droit d'enseigner n'a pas été annulé ou suspendu dans le pays d'origine, copies certifiées des relevés de notes explicitant la durée et la description des cours suivis, etc. Le tout donne droit à un permis temporaire, valide cinq ans.

Résultat: 35% des candidats ont vu leur demande rejetée l'an dernier. D'autres (20%) devront réussir l'examen linguistique du Ministère (français ou anglais, selon la langue d'enseignement) et obtenir leur droit de résider au Québec. Le taux de demandes non admissibles était plus élevé auparavant, se chiffrant à 57% en 2001-2002.

«D'année en année, les demandes augmentent et les refus diminuent, alors c'est satisfaisant, souligne Stéphanie Tremblay, porte-parole du ministère de l'Éducation. On se maintient dans la moyenne quand on se compare aux autres provinces canadiennes.»

Les professeurs acceptés viennent du Maghreb (dans 40% des cas), d'Europe de l'Est (30%), d'Amérique centrale, d'Amérique du Sud et d'Haïti (10%), puis d'Europe de l'Ouest (8%).

Les demandes d'enseignants venus du reste du Canada sont aussi en augmentation, de 74% en quatre ans.

....

suite et source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070618...19/CPACTUALITES

  • Habitués
Posté(e)

Merci Laurent, de poster ce fil. J'avais envie de le poster ce matin mais pas le temps ...

Cet article met en perspective au moins une chose: les difficultés d'intégration professionnelle sont attribuées souvent à tort aux ordres professionnelles. Ce n'est pourtant pas toujours vrai. Au Québec, il n'y a aucun ordre professionnel pour les profs et le MELS accepte moins de profs immigrants que l'Ontario, qui a un ordre professionnel. Cherchez l'erreur ...

Ce qui n'est pas dit dans l'article, par contre, c,est que les critères d'évaluation du MELS sont pour le moins bizarres. Par exemple, dans mon cas, j'ai exactement le même diplôme obtenu hors Québec que mon mari, la même année. Nous avons fait une application au MELS pour un permis d'enseigner. Moi, j'ai été autorisée à enseigner uniquement au secteur des adultes et à faire deux cours de plus. Lui, il est autorisé à enseigner à tous les ordres d'enseignement et à faire deux cours différents des miens ... Franchement, je n'y comprends rien mais je n'avais pas le goût de faire un recours. La seule chose que je comprends, c'est que d'une part, il y a pénurie de profs et d'autre part, que tous les débutants de la profession doivent galérer, y compris ceux qui ont été formés ici qui doivent se taper des années et des années de précarité (40% finissent par abandonner!). Il y a eu une étude là-dessus mais je n'ai pas le temps de le trouver.

Donc, désolée pour ceux qui pensent que seuls les immigrants ont des misères avec cette profession ...

  • Habitués
Posté(e)

Mon mari est professeur il vas être ici à peux l'an prochain à cette date.. pas très rassurant que ils obtiennent son permis d'enseigner.. j'espère que il feront quelque chose pour ca...

  • Habitués
Posté(e)

Et bien moi qui suis prof des écoles j ai du soucis à me faire je crois !!!

On va espérer quand même !!

Posté(e)
Et bien moi qui suis prof des écoles j ai du soucis à me faire je crois !!!

On va espérer quand même !!

900 demandes, augmentation de 50%. Donc jadis c'était 600 demandes. 50% sont acceptées, donc 450 par année. Où est le probleme? Ici il y a le problème de la langue. Ce ne sont pas tous les Marocains et tous les Bulgares qui parlent français courramment.

  • Habitués
Posté(e)

Mais est ce que si on fait les études après la licence au canada, on peut obtenir ce précieux sésame, ou bien faut il tout recommencer ?

  • Habitués
Posté(e)

Bon alors mon mari devrais pas avoir trop de problème car il a fait ses études en Francais au Maroc et il enseigne le Francais.. ses chances devrons être bonne pour lui ....

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Et bien moi qui suis prof des écoles j ai du soucis à me faire je crois !!!

On va espérer quand même !!

900 demandes, augmentation de 50%. Donc jadis c'était 600 demandes. 50% sont acceptées, donc 450 par année. Où est le probleme? Ici il y a le problème de la langue. Ce ne sont pas tous les Marocains et tous les Bulgares qui parlent français courramment.

Salut René-Tremblé-Poutine-Simard ... On peut dire que tu nous a manqué <_<<_<<_<

Où as-tu trouvé que lilise est marocaine ou bulgare? Et puis, où es-tu allé chercher l'idée que c'est le français qui pose problème? Il est vrai que toi tu parles français courramment

Modifié par Angela
  • Habitués
Posté(e)
Mais est ce que si on fait les études après la licence au canada, on peut obtenir ce précieux sésame, ou bien faut il tout recommencer ?

Je ne comprends pas très bien ta question mais je me lance: tu viens au Canada avec ta licence (française, car ici on parle de Baccalauréat) et tu te demandes comment tu peux intégrer la profession?

Ou bien tu te demandes comment on intègre la profession quand on a étudié au Canada?

Je pourrais peut-être t'aider mais tu peux aller regarder dans la FAQ ici: http://faq.immigrer.com/cat14

Jamila: le Français est un critère important, mais aussi, le mieux c'est d'accompagner son dossier de ses relevés de notes universitaires, des programmes qu'il a suivi, du plan et d'un résumé du contenu de chaque cours ...

Par exemple: un évaluateur d'ici n'est pas capable de savoir ce qui se cache derrière le titre "Didactique du calcul" sur des papiers provenant de pays aussi variés que le Maroc, le Burundi et Madagascar ...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

oui il a une feuille à remplir par son école dans sa demande de permis de d'enseigner je vais voir si il peut avoir une liste complète de ses cours.. et la description aussi avec..

Modifié par jamila

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