Habitués La Féline Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Jaborde le sujet puisque je suis tata depuis quelques jours (= « ma tante », au cas où certains québécois se demanderaient ce qui marrive, vu que ce terme ne veut pas dire la même chose ici) et ça me donne à réfléchir.En effet, je trouve ça dure dêtre loin de la famille pendant un tel événement et je me demandais comment ça se passerait de mon côté si un jour, je devais donner naissance ici, au Québec. Déjà il y a quelques semaines, je discutais avec un collègue de travail dont la conjointe est enceinte. Il me racontait quelle narrive pas à se trouver un gynécologue pour la suivre tout au long de sa grossesse. Bon, en un peu plus de 2 ans de vie au Québec, jai eu le temps dentendre toute sorte dhistoires sur le système de santé québécois, donc son témoignage ne ma pas vraiment surprise mais ça me fait halluciner à chaque fois. Par exemple, ce même collègue me parlait aussi dun ancien employé (que jai connu aussi puisquil était encore là quand jai été embauchée) originaire de France qui avait attendu plus de 10 heures aux urgences pour faire soigner sa petite fille. Peut-être devait-il retourner en France les jours suivants ou a-t-il payer un aller-retour exprès mais toujours est-il quil a consulté une fois arrivé là-bas et que sa fille souffrait en fait dune infection respiratoire et a été admise aux soins intensifs pour 6 jours. Alors, avouons que cest quand même inquiétant davoir des enfants au Québec ?Et ce lundi, dans le journal du métro, je tombe encore sur un article qui ma fait grincer des dents. On sait tous quil y a pénurie de médecins au Québec, quelque soit la spécialité, mais refuser des femmes enceintes comme patientes parce quil y a un mini-babyboom et que les gynécologues, sage-femmes et autres omnipraticiens sont surchargés, je trouve ça gros. Quand même, il ne sagit pas seulement de la santé de la femme au cours de sa grossesse mais aussi du bébé qui se développe en elle. Il y a plusieurs examens à faire à différents stades de la grossesse, susceptibles de détecter des anomalies, des complications ou autres problèmes pouvant survenir. Cest quand même important, comment peut-on négliger ça ? Moi, si jétais à la place de ces médecins, sûre que je serais crevée de faire des heures supplémentaires mais je culpabiliserais davoir à laisser tant de gens dehors avec leurs ennuis de santé et/ou leur souffrance. Il est écrit notamment dans larticle en question : « Les femmes doivent changer leurs habitudes. Cest anormal quà lhôpital Ste-Justine, qui est un centre tertiaire, quon soit débordé de grossesses normales. On doit garder laccès pour les femmes qui ont de sérieux problèmes. » Cest une obstétricienne qui dit ça. Certes, dans un sens, elle na pas tort ; cest évident que celles qui souffrent plus lors de leur grossesse ont priorité sur celles qui se portent bien. Mais ça voudrait dire aussi que les femmes qui ont une grossesse dite "normale", nont pas besoin de se soumettre aux examens prénatals ? Et sil y a des signes qui ne se voient pas de lextérieur (genre le cordon ombilical mal placé ou tout autre chose qui pourrait gêner le développement du bébé et ainsi provoquer une fausse couche ou des complications à laccouchement) ? Comment cette obstétricienne peut déterminer si une grossesse est normale ou anormale si elle ne prend pas la peine dausculter pour le déterminer ?Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants. Les politiciens passent leur temps à se tirer dans les pattes les uns des autres au lieu de discuter sérieusement des problèmes du pays. Personnellement, ma vie ici me satisfait plus que celle que javais en France, mais quand je réfléchis à mon avenir, notamment en ce qui concerne la santé (puisque cest vraiment le seul point noir qui me dérange au Québec), je trouve ça quand même inquiétant. Je ne suis plus vraiment sûre de vouloir des enfants si c'est pour stresser pendant mes 9 mois de grossesse à ne pas savoir si tout se passe bien dans mon ventre, puis angoisser par la suite quand il ou elle sera malade, à courir après un médecin sans savoir ce qu'il ou elle risque pendant tout ce délai d'attente.Votre avis là-dessus ?
Habitués maxtaz Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Jaborde le sujet puisque je suis tata depuis quelques jours (= « ma tante », au cas où certains québécois se demanderaient ce qui marrive, vu que ce terme ne veut pas dire la même chose ici) et ça me donne à réfléchir.En effet, je trouve ça dure dêtre loin de la famille pendant un tel événement et je me demandais comment ça se passerait de mon côté si un jour, je devais donner naissance ici, au Québec. Déjà il y a quelques semaines, je discutais avec un collègue de travail dont la conjointe est enceinte. Il me racontait quelle narrive pas à se trouver un gynécologue pour la suivre tout au long de sa grossesse. Bon, en un peu plus de 2 ans de vie au Québec, jai eu le temps dentendre toute sorte dhistoires sur le système de santé québécois, donc son témoignage ne ma pas vraiment surprise mais ça me fait halluciner à chaque fois. Par exemple, ce même collègue me parlait aussi dun ancien employé (que jai connu aussi puisquil était encore là quand jai été embauchée) originaire de France qui avait attendu plus de 10 heures aux urgences pour faire soigner sa petite fille. Peut-être devait-il retourner en France les jours suivants ou a-t-il payer un aller-retour exprès mais toujours est-il quil a consulté une fois arrivé là-bas et que sa fille souffrait en fait dune infection respiratoire et a été admise aux soins intensifs pour 6 jours. Alors, avouons que cest quand même inquiétant davoir des enfants au Québec ?Et ce lundi, dans le journal du métro, je tombe encore sur un article qui ma fait grincer des dents. On sait tous quil y a pénurie de médecins au Québec, quelque soit la spécialité, mais refuser des femmes enceintes comme patientes parce quil y a un mini-babyboom et que les gynécologues, sage-femmes et autres omnipraticiens sont surchargés, je trouve ça gros. Quand même, il ne sagit pas seulement de la santé de la femme au cours de sa grossesse mais aussi du bébé qui se développe en elle. Il y a plusieurs examens à faire à différents stades de la grossesse, susceptibles de détecter des anomalies, des complications ou autres problèmes pouvant survenir. Cest quand même important, comment peut-on négliger ça ? Moi, si jétais à la place de ces médecins, sûre que je serais crevée de faire des heures supplémentaires mais je culpabiliserais davoir à laisser tant de gens dehors avec leurs ennuis de santé et/ou leur souffrance. Il est écrit notamment dans larticle en question : « Les femmes doivent changer leurs habitudes. Cest anormal quà lhôpital Ste-Justine, qui est un centre tertiaire, quon soit débordé de grossesses normales. On doit garder laccès pour les femmes qui ont de sérieux problèmes. » Cest une obstétricienne qui dit ça. Certes, dans un sens, elle na pas tort ; cest évident que celles qui souffrent plus lors de leur grossesse ont priorité sur celles qui se portent bien. Mais ça voudrait dire aussi que les femmes qui ont une grossesse dite "normale", nont pas besoin de se soumettre aux examens prénatals ? Et sil y a des signes qui ne se voient pas de lextérieur (genre le cordon ombilical mal placé ou tout autre chose qui pourrait gêner le développement du bébé et ainsi provoquer une fausse couche ou des complications à laccouchement) ? Comment cette obstétricienne peut déterminer si une grossesse est normale ou anormale si elle ne prend pas la peine dausculter pour le déterminer ?Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants. Les politiciens passent leur temps à se tirer dans les pattes les uns des autres au lieu de discuter sérieusement des problèmes du pays. Personnellement, ma vie ici me satisfait plus que celle que javais en France, mais quand je réfléchis à mon avenir, notamment en ce qui concerne la santé (puisque cest vraiment le seul point noir qui me dérange au Québec), je trouve ça quand même inquiétant. Je ne suis plus vraiment sûre de vouloir des enfants si c'est pour stresser pendant mes 9 mois de grossesse à ne pas savoir si tout se passe bien dans mon ventre, puis angoisser par la suite quand il ou elle sera malade, à courir après un médecin sans savoir ce qu'il ou elle risque pendant tout ce délai d'attente.Votre avis là-dessus ?Je suis peut être chanceuse mais je n'ai eu aucun problème à trouver au premier coup de téléphone une obstétricienne qui m'a suivie jusqu'au jour J (là, ok, je suis extrèmement chanceuse) et idem pour le pédiatre.Mais il est vrai que je ne suis pas sur Montréal... (Faut bien trouver des avantages à ne pas y être... )Par contre, il est vrai qu'en cas de problèmes, les urgences ressemblent à la cour des miracles et pour un enfant, surtout nouveau-né, Ste Justine reste la référence...
Invité Posté(e) 21 février 2007 Posté(e) 21 février 2007 tu n'es pas la seule La féline à te poser des questions..personnellement,avoir un médecin de famille me manque,et heureusement que les bobos que j'ai eus jusqu'à présent ont vite été soignés.mais quand je pense à l'avenir et au fait d'avoir un jour un bébé,eh bien,ce genre de discours me fait assez peur....je réalise que le système de santé français,et l'accès aux soins,sont quand même super bons.
Laurent Posté(e) 21 février 2007 Posté(e) 21 février 2007 Et ce lundi, dans le journal du métro, je tombe encore sur un article qui ma fait grincer des dents. On sait tous quil y a pénurie de médecins au Québec, quelque soit la spécialité, mais refuser des femmes enceintes comme patientes parce quil y a un mini-babyboom et que les gynécologues, sage-femmes et autres omnipraticiens sont surchargés, je trouve ça gros. Quand même, il ne sagit pas seulement de la santé de la femme au cours de sa grossesse mais aussi du bébé qui se développe en elle. Il y a plusieurs examens à faire à différents stades de la grossesse, susceptibles de détecter des anomalies, des complications ou autres problèmes pouvant survenir. Cest quand même important, comment peut-on négliger ça ? Moi, si jétais à la place de ces médecins, sûre que je serais crevée de faire des heures supplémentaires mais je culpabiliserais davoir à laisser tant de gens dehors avec leurs ennuis de santé et/ou leur souffrance. Il est écrit notamment dans larticle en question : « Les femmes doivent changer leurs habitudes. Cest anormal quà lhôpital Ste-Justine, qui est un centre tertiaire, quon soit débordé de grossesses normales. On doit garder laccès pour les femmes qui ont de sérieux problèmes. » Cest une obstétricienne qui dit ça. Certes, dans un sens, elle na pas tort ; cest évident que celles qui souffrent plus lors de leur grossesse ont priorité sur celles qui se portent bien. Mais ça voudrait dire aussi que les femmes qui ont une grossesse dite "normale", nont pas besoin de se soumettre aux examens prénatals ? Et sil y a des signes qui ne se voient pas de lextérieur (genre le cordon ombilical mal placé ou tout autre chose qui pourrait gêner le développement du bébé et ainsi provoquer une fausse couche ou des complications à laccouchement) ? Comment cette obstétricienne peut déterminer si une grossesse est normale ou anormale si elle ne prend pas la peine dausculter pour le déterminer ?Voici l'article en question : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/socie...baby-boom.shtmlCe que veut dire l'obstétricienne c'est que Ste-Justine commence à être débordé par des cas normaux de grossesse. Elle pense donc que les femmes enceintes devraient aller ailleurs dans d'autres cliniques pour trouver un gényco. Il y a un baby-boom au Québec, surtout à Montréal, ce qui est une bonne nouvelle, mais il faut juste que les gens s'adaptent à cette nouvelle situation. Pour avoir expérimenté le système de santé et pour avoir vu de nombreuses femmes enceintes ces dernières années, je peux confirmer qu'elles ont toutes trouver un médecin avec des services excellents.
Habitués fortsympa Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 conclusion La feline : attend un ou deux ans avant de devenir maman ... le temps que tout cela se regularise ;)
Habitués Simard Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Jaborde le sujet puisque je suis tata depuis quelques jours (= « ma tante », au cas où certains québécois se demanderaient ce qui marrive, vu que ce terme ne veut pas dire la même chose ici) et ça me donne à réfléchir.En effet, je trouve ça dure dêtre loin de la famille pendant un tel événement et je me demandais comment ça se passerait de mon côté si un jour, je devais donner naissance ici, au Québec. Déjà il y a quelques semaines, je discutais avec un collègue de travail dont la conjointe est enceinte. Il me racontait quelle narrive pas à se trouver un gynécologue pour la suivre tout au long de sa grossesse. Bon, en un peu plus de 2 ans de vie au Québec, jai eu le temps dentendre toute sorte dhistoires sur le système de santé québécois, donc son témoignage ne ma pas vraiment surprise mais ça me fait halluciner à chaque fois. Par exemple, ce même collègue me parlait aussi dun ancien employé (que jai connu aussi puisquil était encore là quand jai été embauchée) originaire de France qui avait attendu plus de 10 heures aux urgences pour faire soigner sa petite fille. Peut-être devait-il retourner en France les jours suivants ou a-t-il payer un aller-retour exprès mais toujours est-il quil a consulté une fois arrivé là-bas et que sa fille souffrait en fait dune infection respiratoire et a été admise aux soins intensifs pour 6 jours. Alors, avouons que cest quand même inquiétant davoir des enfants au Québec ?Et ce lundi, dans le journal du métro, je tombe encore sur un article qui ma fait grincer des dents. On sait tous quil y a pénurie de médecins au Québec, quelque soit la spécialité, mais refuser des femmes enceintes comme patientes parce quil y a un mini-babyboom et que les gynécologues, sage-femmes et autres omnipraticiens sont surchargés, je trouve ça gros. Quand même, il ne sagit pas seulement de la santé de la femme au cours de sa grossesse mais aussi du bébé qui se développe en elle. Il y a plusieurs examens à faire à différents stades de la grossesse, susceptibles de détecter des anomalies, des complications ou autres problèmes pouvant survenir. Cest quand même important, comment peut-on négliger ça ? Moi, si jétais à la place de ces médecins, sûre que je serais crevée de faire des heures supplémentaires mais je culpabiliserais davoir à laisser tant de gens dehors avec leurs ennuis de santé et/ou leur souffrance. Il est écrit notamment dans larticle en question : « Les femmes doivent changer leurs habitudes. Cest anormal quà lhôpital Ste-Justine, qui est un centre tertiaire, quon soit débordé de grossesses normales. On doit garder laccès pour les femmes qui ont de sérieux problèmes. » Cest une obstétricienne qui dit ça. Certes, dans un sens, elle na pas tort ; cest évident que celles qui souffrent plus lors de leur grossesse ont priorité sur celles qui se portent bien. Mais ça voudrait dire aussi que les femmes qui ont une grossesse dite "normale", nont pas besoin de se soumettre aux examens prénatals ? Et sil y a des signes qui ne se voient pas de lextérieur (genre le cordon ombilical mal placé ou tout autre chose qui pourrait gêner le développement du bébé et ainsi provoquer une fausse couche ou des complications à laccouchement) ? Comment cette obstétricienne peut déterminer si une grossesse est normale ou anormale si elle ne prend pas la peine dausculter pour le déterminer ?Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants. Les politiciens passent leur temps à se tirer dans les pattes les uns des autres au lieu de discuter sérieusement des problèmes du pays. Personnellement, ma vie ici me satisfait plus que celle que javais en France, mais quand je réfléchis à mon avenir, notamment en ce qui concerne la santé (puisque cest vraiment le seul point noir qui me dérange au Québec), je trouve ça quand même inquiétant. Je ne suis plus vraiment sûre de vouloir des enfants si c'est pour stresser pendant mes 9 mois de grossesse à ne pas savoir si tout se passe bien dans mon ventre, puis angoisser par la suite quand il ou elle sera malade, à courir après un médecin sans savoir ce qu'il ou elle risque pendant tout ce délai d'attente.Votre avis là-dessus ?La femme qui a vu la femme qui a vu la femme qui a vu l'ours. Ou la peur d'avoir peur d'avoir peur. On a accès au Québec à la meilleure médecine du monde: la médecine américaine. Tout notre personnel est formé à l'américaine, avec des méthodes et des équipements américains. Pis ici c'est gratuit. Pour tout le monde, même pour les immigrants qui débarquent et n'ont jamais payé une cenne d'impotLa mortalité infantile à St-Pierre-et-Miquelon est de 7,76 enfants par 1000 naissances, 7,27 en Martinique6.02 en Italie5,53 à Monaco4,82 au Canada4,6 au Québec4,4 à Montréal4,1 à Lavalhttp://www.nationmaster.com/graph/hea_inf_...-mortality-ratehttp://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/54...tatistiques.pdf(P.297)
Habitués grizzli Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Jaborde le sujet puisque je suis tata depuis quelques jours (= « ma tante », au cas où certains québécois se demanderaient ce qui marrive, vu que ce terme ne veut pas dire la même chose ici) et ça me donne à réfléchir.En effet, je trouve ça dure dêtre loin de la famille pendant un tel événement et je me demandais comment ça se passerait de mon côté si un jour, je devais donner naissance ici, au Québec. Déjà il y a quelques semaines, je discutais avec un collègue de travail dont la conjointe est enceinte. Il me racontait quelle narrive pas à se trouver un gynécologue pour la suivre tout au long de sa grossesse. Bon, en un peu plus de 2 ans de vie au Québec, jai eu le temps dentendre toute sorte dhistoires sur le système de santé québécois, donc son témoignage ne ma pas vraiment surprise mais ça me fait halluciner à chaque fois. Par exemple, ce même collègue me parlait aussi dun ancien employé (que jai connu aussi puisquil était encore là quand jai été embauchée) originaire de France qui avait attendu plus de 10 heures aux urgences pour faire soigner sa petite fille. Peut-être devait-il retourner en France les jours suivants ou a-t-il payer un aller-retour exprès mais toujours est-il quil a consulté une fois arrivé là-bas et que sa fille souffrait en fait dune infection respiratoire et a été admise aux soins intensifs pour 6 jours. Alors, avouons que cest quand même inquiétant davoir des enfants au Québec ?Et ce lundi, dans le journal du métro, je tombe encore sur un article qui ma fait grincer des dents. On sait tous quil y a pénurie de médecins au Québec, quelque soit la spécialité, mais refuser des femmes enceintes comme patientes parce quil y a un mini-babyboom et que les gynécologues, sage-femmes et autres omnipraticiens sont surchargés, je trouve ça gros. Quand même, il ne sagit pas seulement de la santé de la femme au cours de sa grossesse mais aussi du bébé qui se développe en elle. Il y a plusieurs examens à faire à différents stades de la grossesse, susceptibles de détecter des anomalies, des complications ou autres problèmes pouvant survenir. Cest quand même important, comment peut-on négliger ça ? Moi, si jétais à la place de ces médecins, sûre que je serais crevée de faire des heures supplémentaires mais je culpabiliserais davoir à laisser tant de gens dehors avec leurs ennuis de santé et/ou leur souffrance. Il est écrit notamment dans larticle en question : « Les femmes doivent changer leurs habitudes. Cest anormal quà lhôpital Ste-Justine, qui est un centre tertiaire, quon soit débordé de grossesses normales. On doit garder laccès pour les femmes qui ont de sérieux problèmes. » Cest une obstétricienne qui dit ça. Certes, dans un sens, elle na pas tort ; cest évident que celles qui souffrent plus lors de leur grossesse ont priorité sur celles qui se portent bien. Mais ça voudrait dire aussi que les femmes qui ont une grossesse dite "normale", nont pas besoin de se soumettre aux examens prénatals ? Et sil y a des signes qui ne se voient pas de lextérieur (genre le cordon ombilical mal placé ou tout autre chose qui pourrait gêner le développement du bébé et ainsi provoquer une fausse couche ou des complications à laccouchement) ? Comment cette obstétricienne peut déterminer si une grossesse est normale ou anormale si elle ne prend pas la peine dausculter pour le déterminer ?Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants. Les politiciens passent leur temps à se tirer dans les pattes les uns des autres au lieu de discuter sérieusement des problèmes du pays. Personnellement, ma vie ici me satisfait plus que celle que javais en France, mais quand je réfléchis à mon avenir, notamment en ce qui concerne la santé (puisque cest vraiment le seul point noir qui me dérange au Québec), je trouve ça quand même inquiétant. Je ne suis plus vraiment sûre de vouloir des enfants si c'est pour stresser pendant mes 9 mois de grossesse à ne pas savoir si tout se passe bien dans mon ventre, puis angoisser par la suite quand il ou elle sera malade, à courir après un médecin sans savoir ce qu'il ou elle risque pendant tout ce délai d'attente.Votre avis là-dessus ?La femme qui a vu la femme qui a vu la femme qui a vu l'ours. Ou la peur d'avoir peur d'avoir peur. On a accès au Québec à la meilleure médecine du monde: la médecine américaine. Tout notre personnel est formé à l'américaine, avec des méthodes et des équipements américains. Pis ici c'est gratuit. Pour tout le monde, même pour les immigrants qui débarquent et n'ont jamais payé une cenne d'impotLa mortalité infantile à St-Pierre-et-Miquelon est de 7,76 enfants par 1000 naissances, 7,27 en Martinique6.02 en Italie5,53 à Monaco4,82 au Canada4,6 au Québec4,4 à Montréal4,1 à Lavalhttp://www.nationmaster.com/graph/hea_inf_...-mortality-ratehttp://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/54...tatistiques.pdf(P.297)tu a oublié la france par accident,ou c'est parce qu'elle a un meilleur taux que le quebec ?4.31 et que cela te genait dans ta demonstration...deplus tu confond toujours tout...on a jamais dit (du moins dans ce message) que les soins au quebec ne sont pas bon...il a juste été dit qu'ils ne sont pas facile d'accesc'est une grande nuance,
Habitués Simard Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Jaborde le sujet puisque je suis tata depuis quelques jours (= « ma tante », au cas où certains québécois se demanderaient ce qui marrive, vu que ce terme ne veut pas dire la même chose ici) et ça me donne à réfléchir.En effet, je trouve ça dure dêtre loin de la famille pendant un tel événement et je me demandais comment ça se passerait de mon côté si un jour, je devais donner naissance ici, au Québec. Déjà il y a quelques semaines, je discutais avec un collègue de travail dont la conjointe est enceinte. Il me racontait quelle narrive pas à se trouver un gynécologue pour la suivre tout au long de sa grossesse. Bon, en un peu plus de 2 ans de vie au Québec, jai eu le temps dentendre toute sorte dhistoires sur le système de santé québécois, donc son témoignage ne ma pas vraiment surprise mais ça me fait halluciner à chaque fois. Par exemple, ce même collègue me parlait aussi dun ancien employé (que jai connu aussi puisquil était encore là quand jai été embauchée) originaire de France qui avait attendu plus de 10 heures aux urgences pour faire soigner sa petite fille. Peut-être devait-il retourner en France les jours suivants ou a-t-il payer un aller-retour exprès mais toujours est-il quil a consulté une fois arrivé là-bas et que sa fille souffrait en fait dune infection respiratoire et a été admise aux soins intensifs pour 6 jours. Alors, avouons que cest quand même inquiétant davoir des enfants au Québec ?Et ce lundi, dans le journal du métro, je tombe encore sur un article qui ma fait grincer des dents. On sait tous quil y a pénurie de médecins au Québec, quelque soit la spécialité, mais refuser des femmes enceintes comme patientes parce quil y a un mini-babyboom et que les gynécologues, sage-femmes et autres omnipraticiens sont surchargés, je trouve ça gros. Quand même, il ne sagit pas seulement de la santé de la femme au cours de sa grossesse mais aussi du bébé qui se développe en elle. Il y a plusieurs examens à faire à différents stades de la grossesse, susceptibles de détecter des anomalies, des complications ou autres problèmes pouvant survenir. Cest quand même important, comment peut-on négliger ça ? Moi, si jétais à la place de ces médecins, sûre que je serais crevée de faire des heures supplémentaires mais je culpabiliserais davoir à laisser tant de gens dehors avec leurs ennuis de santé et/ou leur souffrance. Il est écrit notamment dans larticle en question : « Les femmes doivent changer leurs habitudes. Cest anormal quà lhôpital Ste-Justine, qui est un centre tertiaire, quon soit débordé de grossesses normales. On doit garder laccès pour les femmes qui ont de sérieux problèmes. » Cest une obstétricienne qui dit ça. Certes, dans un sens, elle na pas tort ; cest évident que celles qui souffrent plus lors de leur grossesse ont priorité sur celles qui se portent bien. Mais ça voudrait dire aussi que les femmes qui ont une grossesse dite "normale", nont pas besoin de se soumettre aux examens prénatals ? Et sil y a des signes qui ne se voient pas de lextérieur (genre le cordon ombilical mal placé ou tout autre chose qui pourrait gêner le développement du bébé et ainsi provoquer une fausse couche ou des complications à laccouchement) ? Comment cette obstétricienne peut déterminer si une grossesse est normale ou anormale si elle ne prend pas la peine dausculter pour le déterminer ?Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants. Les politiciens passent leur temps à se tirer dans les pattes les uns des autres au lieu de discuter sérieusement des problèmes du pays. Personnellement, ma vie ici me satisfait plus que celle que javais en France, mais quand je réfléchis à mon avenir, notamment en ce qui concerne la santé (puisque cest vraiment le seul point noir qui me dérange au Québec), je trouve ça quand même inquiétant. Je ne suis plus vraiment sûre de vouloir des enfants si c'est pour stresser pendant mes 9 mois de grossesse à ne pas savoir si tout se passe bien dans mon ventre, puis angoisser par la suite quand il ou elle sera malade, à courir après un médecin sans savoir ce qu'il ou elle risque pendant tout ce délai d'attente.Votre avis là-dessus ?La femme qui a vu la femme qui a vu la femme qui a vu l'ours. Ou la peur d'avoir peur d'avoir peur. On a accès au Québec à la meilleure médecine du monde: la médecine américaine. Tout notre personnel est formé à l'américaine, avec des méthodes et des équipements américains. Pis ici c'est gratuit. Pour tout le monde, même pour les immigrants qui débarquent et n'ont jamais payé une cenne d'impotLa mortalité infantile à St-Pierre-et-Miquelon est de 7,76 enfants par 1000 naissances, 7,27 en Martinique6.02 en Italie5,53 à Monaco4,82 au Canada4,6 au Québec4,4 à Montréal4,1 à Lavalhttp://www.nationmaster.com/graph/hea_inf_...-mortality-ratehttp://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/54...tatistiques.pdf(P.297)tu a oublié la france par accident,ou c'est parce qu'elle a un meilleur taux que le quebec ?4.31 et que cela te genait dans ta demonstration...deplus tu confond toujours tout...on a jamais dit (du moins dans ce message) que les soins au quebec ne sont pas bon...il a juste été dit qu'ils ne sont pas facile d'accesc'est une grande nuance,La Martinique et St-Pierre-et-Miquelon ce n'est pas en France? Monaco c'est pas loin?La dame a peur d'accoucher au Québec c'était bien ça son message?On a l'un des plus bas taux de mortalité infantile au monde. Le suivi est gratis. Il y a des cours prénataux dans les CLSC. On a des infirmières qui vont suivre les enfants à la maison après la naissance. Pour les grossesses à risque il y a Ste-Justine et le CHUL à Québec. Tout ca est gratuit. Mais madame a peur...
Habitués petiboudange Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Gynéco: trouver sur redirection d'un généraliste rencontré en clinique sans rdv (9h d'attente quand même, mais si c'est proche de chez vous, allez donc attendre chez vous et pointez-vous plus tard, on l'a tous fait!). Temps d'attente pour le rdv : 1 semaine! Bon ok, m'a fallu plus de temps parce que je bossais les jours où lui consulte et cela a reporté le RDV au mois suivant le temps que je me libère. Mais trouver c'est facile. Ce qui ne l'est pas c'est d'avoir un obstétricien qui pourra vous accoucher (parce que le gynéco ne fait pas le suivi nécessairement et parce que l'obstétricien que vous trouvez peut faire le suivi mais pas nécessairement l'accouchement, dépendant de ce que vous voulez faire comme accouchement aussi ). Mais bizarrement, c'est pas impossible, et toutes les femmes enceintes dans mon entourage ont un obstétricien: une est dû pour juillet, l'autre est dûe pour juin et mes deux amies ont accouché l'an dernier aux mêmes dates et ont eu un médecin. Aucune n'avait de grossesses à risque et aucune n'a accouché à Ste Justine d'ailleurs. Une prévoit le faire chez elle d'ailleurs (vais prendre forcément des renseignements du coup !).Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas une pénurie, ni des incompétents. Mais on peut trouver aussi, faut pas non plus affoler les foules!Perso, avoir un enfant ici ne m'effraye pas. Ce qui m'effraye par contre, ce sont les hôpitaux (mais ils m'effrayaient aussi en france, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai laissé mon genoux se délitait si longtemps au point de bouffer du reconstituant de cartilage en prévoyance du printemps et des douleurs atroces dûes au vélo mais bref) et surtout l'incompétence et l'irresponsabilité de ces maudites infirmières qui se balladent en tenue d'hôpital dans les transports publics. Bravo l'hygiène, bravo mesdames (et messieurs d'ailleurs!). Championnes! Mais cette affaire-là, ma belle-maman (ancienne infirmière de bloc) ça l'horripile autant et c'est limite si elle feulerait pas quand elle vient sur Montréal en voyant toutes ces donzelles sans cervelle!Conclusion, sauf si la vie de mon enfant est en danger, et que je n'ai pas d'autre choix, il est hors de question que j'aille accoucher en hôpital!
Habitués grizzli Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 si veux des chiffres j'en ai aussi...http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/54...tatistiques.pdfpage 138le nombre de medecin pour 100000 hab au quebec (en 2003)204 (toutes specialitées confondu)http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.a...&tab_id=126le nombre de medecin pour 100000 hab en france (en 2005)340 (toutes specialitées confondu) soit 67% de plus qu'au quebec..par contre je concede qu'il y a plus de gynécologie obstétrique au quebec qu'en france25.3 VS 20 /100 000 hab.
Habitués Biztalk Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants.Le gouvernement ne fait aucun effort? Et que fais-tu du système de garderie à 7$, des congés parentaux d'un an et demi à 65% du salaire, des primes de naissances et des allocations familiales? Biztalk.
Habitués lacann Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 bonjourje comprends que tout ceci inquiete MAIS je pense qu'il ne faut pas dire que la situation est desespéréevoici MON experience :mai 2005 nous sommes rp a montreal, mai 2006 j'apprends que je suis enceinte et la 20 000 questions (au moins!!!) : qui va me suivre? les delais?les etapes??? premiere etape ; je suis allé au clsc et la tout s'est accéléré ils m'ont donné plusieurs tel de medecons pour etre référée avec une obstetricienne, j'ai lancé quelques coups de fil et la surprise un des tel est medecin famille mais aussi elle accouche, fait le suivi de grossesse et est a 150m de la maison, vient de s'installer dans le quartier et peut me prendre...!!!en parallele le clsc me contacte pour me donner le planning des cours prénataux, des cours de nutrition, des rencontres avec d'autres personnes du quartier!!je suis donc nouvelle maman depuis décembre 2006 et PARFAITEMENT satisfaite de mon suivi de grossesse, de mon accouchement, ET du suivi de pediatre car BONHEUR ma medecin fait aussi Pediatre!!!!! en plus a 15j elle a décelé un gros souci sur mon ptit lou et a fait toutes les demarches pour que l'on soit pris en charge par le Children immediatement, et pareil la bas ils nous ont vraiment pris en main....je pense honnetement si j'ai eu une grossesse aussi zen c'est en grande partie car toutes les portes se sont ouvertes avant que je n'angoisse ou autre ...autre chose : j'avais entedu parlé des hopitaux mais finalement sans assurance privée j'etais a 4 dans ma chambre, oups en fait a 12 : 4 papas, 4 mamans et 4 poupons!!c'est clair c'etait pas de tout repos mais c'etait tres bienensuite effectivement ce qui est dur c'est par rapport a la famille et les proches restés en france, mais ma maman arrive demain (enfin!!!) pour voir son petit fils franco-canadien!!!!!conclusion : je suis RAVIE d'avoir été suivi ici a montreal, comblée par l'arrivée de notre ti lou, très rassurée par TOUT le suivi medical qu'on a eu ici, et qu'on a encore toutes les semaines!voila c'etait pour notre histoire....
Habitués vanedor Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 9h d'attente? 10h d'attente? geez, jamais attendu cela de ma vie. Mais c'est sûr que Montréal, c'est Montréal. Dans un clsc, il m'est arrivé de rencontrer un médecin sans rendez-vous en moins d'une heure.
Habitués 3Tinamours Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 En étant dans une des régions les plus à plaindre du Québec, je peux dire que l'on trouve après recherche un obstétricien pour un suivi de grossesse.Il suffit de se mettre sur liste d'attente de plusieurs médecins : on m'en a même proposé 3 !!!!J'ai eu tous les examens nécessaires sans aucun problème. Seul petit bémol, il faut parfois attendre la fin du 2ème mois de grossesse pour le rencontrer.Mais c pas si pire que ça, puisque y'a pas grand chose à vérifier au départ.Concernant le médecin de famille, j'ai réussi à en avoir une super bonne qui a même proposé spontanément de suivre le bébé à sa naissance.Comme quoi, rien n'est impossible alors qu'on doit être dans la pire région du Québec.Sophie, maman de 3 enfants
Habitués Simard Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 bonjourje comprends que tout ceci inquiete MAIS je pense qu'il ne faut pas dire que la situation est desespéréevoici MON experience :mai 2005 nous sommes rp a montreal, mai 2006 j'apprends que je suis enceinte et la 20 000 questions (au moins!!!) : qui va me suivre? les delais?les etapes??? premiere etape ; je suis allé au clsc et la tout s'est accéléré ils m'ont donné plusieurs tel de medecons pour etre référée avec une obstetricienne, j'ai lancé quelques coups de fil et la surprise un des tel est medecin famille mais aussi elle accouche, fait le suivi de grossesse et est a 150m de la maison, vient de s'installer dans le quartier et peut me prendre...!!!en parallele le clsc me contacte pour me donner le planning des cours prénataux, des cours de nutrition, des rencontres avec d'autres personnes du quartier!!je suis donc nouvelle maman depuis décembre 2006 et PARFAITEMENT satisfaite de mon suivi de grossesse, de mon accouchement, ET du suivi de pediatre car BONHEUR ma medecin fait aussi Pediatre!!!!! en plus a 15j elle a décelé un gros souci sur mon ptit lou et a fait toutes les demarches pour que l'on soit pris en charge par le Children immediatement, et pareil la bas ils nous ont vraiment pris en main....je pense honnetement si j'ai eu une grossesse aussi zen c'est en grande partie car toutes les portes se sont ouvertes avant que je n'angoisse ou autre ...autre chose : j'avais entedu parlé des hopitaux mais finalement sans assurance privée j'etais a 4 dans ma chambre, oups en fait a 12 : 4 papas, 4 mamans et 4 poupons!!c'est clair c'etait pas de tout repos mais c'etait tres bienensuite effectivement ce qui est dur c'est par rapport a la famille et les proches restés en france, mais ma maman arrive demain (enfin!!!) pour voir son petit fils franco-canadien!!!!!conclusion : je suis RAVIE d'avoir été suivi ici a montreal, comblée par l'arrivée de notre ti lou, très rassurée par TOUT le suivi medical qu'on a eu ici, et qu'on a encore toutes les semaines!voila c'etait pour notre histoire.... Ton témoignage confirme un méga-sondage effectué il y a quelques années à travers tout le Québec AUPRÈS DE GENS QUI AVAIENT ÉTÉ HOSPITALISÉS RÉCEMMENT. Donc de gens qui pouvaient témoigner de leur propre expérience. Ben 95% se sont déclarés satisfaits des soins reçus. 95% !!! Sur le coup le public n'a pas crû le sondage. Pourquoi? Ben parce que chaque jour les médias nous montrent les 5% qui ne sont pas satisfaits. Ici le système de santé c'est une obsession médiatique. La moindre erreur médicale, la moindre ugence qui déborde, la moindre épidémie qui peut-être va se rendre à nos portes, est couverte. Arcand n'a pas aidé avec ses Invasions barbares! Tout ca crée un climat d'hystérie qui correspond en rien à la réalité des gens qui passent par le système et qui sont satisfaits dans 95% des cas.
Habitués stephanelinda Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Je suis moi même concernée par le problème car enceinte de 2 mois et je n'ai aucun suivi pour l'instant...je dis aucun car certes je vois un médecin mais qui ne fait pas du tout de suivi grossesse et qui plus est pas du tout rassurant De son côté, comme du mien, nous cherchons en vain quelqu'un pour mon suivi....donc pour l'instant tout est de l'inconnu pour moi et pour une première grossesse, c'est loin d'être rassurant et c'est plutôt source de stress.....A chaque fois on me dit : DESOLE, NOUS SOMMES SURHGARGES, NOUS NE FAISONS PLUS DE SUIVI GROSSESSE. Mais le pire, c'est qu'on me donne aucun conseille et me laisse en plan comme ça....débrouille-toi ce n'est pas notre problème..... Je garde espoir...car je vais bien un jour où l'autre être prise en charge....ils vont pas me laisser accoucher toute seule, hein Donc Féline a raison de parler de ce problème......il y a beaucoup de choses positives ici mais ne nous voilons pas la face, il existe des points noirs et je trouve ça bon d'en parler....PS : Si vous connaissez des gynécos ou autres qui peuvent s'occuper de moi, ce serait un stress en moins pour moi :cray: MERCILinda (qui va continuer à chercher....)
Habitués Wally'n Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Perso, avoir un enfant ici ne m'effraye pas. Ce qui m'effraye par contre, ce sont les hôpitaux (mais ils m'effrayaient aussi en france, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai laissé mon genoux se délitait si longtemps au point de bouffer du reconstituant de cartilage en prévoyance du printemps et des douleurs atroces dûes au vélo mais bref) et surtout l'incompétence et l'irresponsabilité de ces maudites infirmières qui se balladent en tenue d'hôpital dans les transports publics. Bravo l'hygiène, bravo mesdames (et messieurs d'ailleurs!). Championnes! Mais cette affaire-là, ma belle-maman (ancienne infirmière de bloc) ça l'horripile autant et c'est limite si elle feulerait pas quand elle vient sur Montréal en voyant toutes ces donzelles sans cervelle!Conclusion, sauf si la vie de mon enfant est en danger, et que je n'ai pas d'autre choix, il est hors de question que j'aille accoucher en hôpital!Bonjour Petiboudange,Moi auissi,j'ai été assez choqué de voir des infirmières en tenu dans le bus...question hygiène c'est pas terrible!!!Ah bon,tu peux accoucher chez toi!Mais alors rassure moi:tu as quand même quelqu'un avec toi pour t'accompagner?Et tu n'as pas peur au moment d'accoucher si ton bébé à besoin d'être réanimer par exemple ou si il y a je ne sais quelle autres complicationsJe sais la grossesse n'est pas une maladie mais par prévoyance....
Habitués mardirar Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Salam amis forumistesEffectivement la première experience de naissance que j'ai eu c'est avec mon fils qui est né à St-Luc. Dès que mon épouse a su qu'elle était enceinte elle a pris RDV avec le génycologue. Ce qui m'a frapper le plus c'est l'echographie qu'elle a eu en début de grossesse depuis plus aucune jusqu'à la naissance de mon garçon. Ensuite elle trouvait que la consultation périodique était trés sommaire et expéditive, elle angoissait à l'idée comment se passerait l'accouchement surtout qu'elle allait être toute seule (pas de maman ou de soeur....) mais finalement nous avons été trés trés satisfaits du déroulement de l'accouchement, du service soucieux même du respect de notre code de nourriture, des infirmières qui ont été trés aimables et trés professionnelles, nous en gardant le meilleur des souvenirs.Cela dit, je comprend l'inquiétude de Féline quand je compare la prise en charge des femmes enceintes en France comparativement à icitte, de par les récits tantes, des cousins et des amis français. Je sais aussi que le gouvernement français s'est doté d'une politique trés incitative aux naissances au point où le problème de vieillissement de la population n'existe plus, mais chacun ses priorités le Québec pense à sa poche plus qu'à sa postérité et là est le problème....
Habitués petiboudange Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Linda, as-tu été dans ton CLSC? Dis-leur que tu es enceinte et que tu as besoin d'une liste de médecins obstétriciens. Et s'ils te l'ont déja donné, et que tu ne dépends pas du mien, je vais aller jeter un oeil de mon côté, voir si je peux te choper une liste. Mais panique pas. C'est difficile d'accès (y a une pénurie c'est clair), mais ça n'est pas impossible. Personne n'accouche seule et sans suivie, pas de raison que ça t'arrive! En tout cas, foi de moi-même, je vais t'aider pour que ça arrive pas, non mais!
Habitués cherry Posté(e) 21 février 2007 Habitués Posté(e) 21 février 2007 Je ne comprends pas le Québec sur ce point-ci : il lui faut des immigrants, de préférence jeunes pour faire grimper le taux de natalité et paradoxalement, il ne fait aucun effort pour encourager les gens à faire des enfants.Le gouvernement ne fait aucun effort? Et que fais-tu du système de garderie à 7$, des congés parentaux d'un an et demi à 65% du salaire, des primes de naissances et des allocations familiales? Biztalk.À ça, ajoutons tous les passe-droits fiscaux et les congés de taxes pour certains produits pour bébés comme les couches. En fait, la province de Québec, avec son programme d'assurance parentale, est la province la plus généreuse du Canada. Un père français m'a dit que même en France, ils étaient moins généreux à ce niveau.J'ai beaucoup d'amies et collègues qui ont eu un enfant récemment: toutes sans exceptions ont été accompagnées du début à la fin de leur grossesse. Alors pas de panique, vous n'accoucherez pas seule sur un banc de neige...
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