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Peur de ne pas y arriver...


Tyrone

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  • Habitués

Salut,

Je prospecte depuis 15 jours environ sur la vie au Québec, sur sa façon de vivre, ses habitudes, la façon d'y travailler, etc... je suis assez confiant quelque part mais, d'un autre côté, j'ai peur de ne pas y arriver...

Arriver à "vivre" correctement, ne pas seulement "survivre", peur de perdre tous mes acquis ici, en France, l'argent que j'ai de côté, mon travail, ma vie "tranquille" en quelque sorte...

Alors je pense que c'est légitime, c'est le conséquence de l'immigration... on se retrouve loin de ses racines, on a tout quitté vers un monde meilleur (?), mais va t-on parvenir à vivre comme tout le monde là-bas?

J'aimerais avoir vos témoignages, ceux qui ne sont pas partis encore et qui ont les mêmes peurs, ceux qui sont déjà là-bas et qui y sont arrivés, et aussi ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts parfois ou qui ont eu du mal au début...

Merci.

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  • Habitués

Salut,

Nous sommes dans le même cas que toi...

Un départ pour Quebec prévu cet été... et c'est vrai que ça fait "peur"...

Peur de ne pas trouver de logements, de travail, de se faire d'amis, peur de quitter tout ce qu'on a pu ammasser durant toutes ces années en france et repartir de "0"....

Mais bon, il faut se lancer.

A lire tous les posts de ce forums, c'est plutôt rassurant.

On part "là-bas" pour notre nouvelle vie, et si on le veut... il n'y a pas de raison de ne pas y arriver... !

Et puis on est pas seul ! on peut compter sur de l'aide et du soutiens de tous ceux qui sont déjà arrivés, n'est-ce pas ? <_<

Allez, soyons positif et optimiste !!!!

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Je ne suis pas encore parti, mais je n'ai pas peur.

Quand j'étais plus jeune, j'ai travaillé à NYC, et j'ai eu une proposition très intéressante que j'ai refusée pour deux raisons: j'avais un peu le mal de la France (mais pas des masses non plus) et je pensais que la vie était très longue, suffisamment pour pouvoir revenir plus tard ou que d'autres opportunités se présenteraient.

Aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir sauté sur l'occasion, et ce regret m'a fait sauter le pas de l'envoi de la DCS dès que j'ai ressenti l'appel du Canada, par peur de passer à côté de quelque chose une nouvelle fois.

Ce que j'essaie d'expliquer est qu'il vaut mieux essayer et revenir si l'immigration échoue, plutôt que de ne même pas essayer et le regretter des années plus tard sans pouvoir revenir en arrière.

Fonces, il sera beaucoup plus difficile d'immigrer à 45 ans ! ;)

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Salut,

Je prospecte depuis 15 jours environ sur la vie au Québec, sur sa façon de vivre, ses habitudes, la façon d'y travailler, etc... je suis assez confiant quelque part mais, d'un autre côté, j'ai peur de ne pas y arriver...

Arriver à "vivre" correctement, ne pas seulement "survivre", peur de perdre tous mes acquis ici, en France, l'argent que j'ai de côté, mon travail, ma vie "tranquille" en quelque sorte...

Alors je pense que c'est légitime, c'est le conséquence de l'immigration... on se retrouve loin de ses racines, on a tout quitté vers un monde meilleur (?), mais va t-on parvenir à vivre comme tout le monde là-bas?

J'aimerais avoir vos témoignages, ceux qui ne sont pas partis encore et qui ont les mêmes peurs, ceux qui sont déjà là-bas et qui y sont arrivés, et aussi ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts parfois ou qui ont eu du mal au début...

Merci.

Salut,

Je vais ouvrir le bal. C'est vrai que c'est des questions qu'on se pose avant de partir. En faite, la question a se poser, c'est de savoir si on veut casser la routine qu'on a en France. Je sais que pour moi c'etait ca. J'avais une bonne vie, un bon job, mais un peu aussi envie de voir autre chose. De casser la routine, ensuite, c'est de le faire. On arrive dans un monde qu'on ne connait pas, une nouvelle culture qui ne ressemble a pas a celle où on a grandit. Au debut, a l'arrivée ici, on s'est vraiment senti en vacances. On vivait sur nos economie et tout se passait bien. On n'avait le rythme vacances ! Pour notre part, on s'est octroyé un mois de vacances avant de commencer la recherche d'emploi. Ensuite le boulot, faut chercher c'est evidement, le boulot ne vient a pas toi tout seul.... snif !! lol. 1 semaine passe, 2 semaines et tu commence a te dire, est ce que les economies vont suffir, est ce que je dois utiliser mon billet retour a la case départ. C'est des questions qu'on c'est posé avec ma copine mais on a continuer en positivant et apres 3 semaines on a trouver. Et meme si ce n'est pas dans ta brancche, tu trouve facilement un taf dans les resto ou magasins sans probleme.

En tout cas, le plus dur, c'est de franchir le pas, de laisser derriere toi tout ce que tu as contruit, pas a l'abandon, mais de se dire, je vais construire quelque chose de nouveau.

Ca fait maintenant 3 mois qu'on est ici, on a un taf depuis 3 semaines et tout se passe bien. En plus les premieres neiges sont tombé ce week end, et c'est super agreable de s'y promener.

Voila, J'espere avoir pu te donner un pojnt de vu clair. Si tu as d'autre questions a poser, n'hesite pas.

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  • Habitués

Lorsque mon défunt conjoint avait immigré de la France à ici, il ne venait pas pour un monde meilleur, mais poue habiter dans un monde différent. J'ai toujours retenu cette petite phrase, car le meilleur pour quelqu'un n'est pas le même pour les autres. Et il n'a jamais regretté son choix (sauf quand le référendum de 1995 n'a pas passé, mais ça s'est une autre histoire :D )

Je crois que dans votre cas, il ne faudrait pas que ça devienne une immigration pour un monde meilleur, car ce que vous dites est que votre situation en France semble confortable, et que le Québec risque de ne pas vous apporter plus... je vous souhaite tout le contraire...

Vous savez, beaucoup de français (certain de mes amis) sont repartis vers leur pays natal, car ils avaient trop idéalisé le Québec... erreur...

C'est une grosse décision que de laisser tout derrière soi et il faut s'assurer qu'on le fait pour les bonnes raisons. Par expérience, je l'avais fait du côté français, mais ça n'a pas été ce que je voulais, alors je suis revenue et sans amertume de mon expérience.

Bonne réflexion et bonne chance dans vos démarche...

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Salut,

Je prospecte depuis 15 jours environ sur la vie au Québec, sur sa façon de vivre, ses habitudes, la façon d'y travailler, etc... je suis assez confiant quelque part mais, d'un autre côté, j'ai peur de ne pas y arriver...

C'est bien normal, tous les immigrants sont sûrement passé par là ...

Arriver à "vivre" correctement, ne pas seulement "survivre", peur de perdre tous mes acquis ici, en France, l'argent que j'ai de côté, mon travail, ma vie "tranquille" en quelque sorte...

C'est un pari risqué : Une chose est certaine tu quittes la France en prenant le risque de perdre de quelque chose (tes acquis, tes économies, tes relations) pour en gagner (ou non) une autre, reste à savoir laquelle.

Mais c'est un peu pour rompre ta "vie tranquille" que tu immigres non ? Pour reconstruire une autre "vie tranquille" au Canada ...

L'idéal est de préparer au mieux ton insertion professionnelle au Canada, cela pourrait t'économiser du temps, de l'argent, et du stress, une fois sur place. :

1) Arrête de te poser trop de questions (tu auras toutes les réponses une fois sur place, le vécu et la réalité peuvent être bien différents de posts sur un forum), viens faire un tour au Canada en attendant ton visa d'immigration, le mieux c'est que tu le vives,

2) en venant faire un voyage de prospection (pas en tant que touriste, en cherchant à prendre contact avec des entreprises de ton domaine d'activités, en explorant les endroits où tu voudrais vivre, en commençant à réseauter, tester le système de santé ...), cela pourra peut-être te conforter ou non dans ton projet.

3) cela te permettra également de ne pas trop idéaliser le Canada, ce n'est pas mieux que la France, c'est différent, c'est tout. Garde ton sens critique et essaie de relativiser au maximum ; beaucoup d'immigrants repartent déçus parce qu'ils avaient une vision idyllique du Canada, pour ma part, je pense que cela dépend grandement du vécu et du ressenti de chacun, donc rien ne vaut sa propre expérience personnelle.

4) si tu es toujours partant, assure tes arrières en France, en songeant à une solution de secours (congé d'un an sans solde, garder tes contacts professionnels, ne pas vendre tout ton patrimoine avant de partir).

5) enfin si tu n'es pas sûr à 100% de ta décision, laisse tomber, car il y aura sûrement des hauts (je te le souhaite) et des bas, d'où la nécessité d'être fortement motivé et "d'y croire".

Une fois installé, le succès de ton immigration pourrait prendre 3 jours comme 3 ans, alors concernant ta peur de l'échec, si ça peut te rassurer, ce n'est que le début ...

"Le hasard ne favorise que les esprits préparés" Blaise Pascal

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  • Habitués

Je suis entièrement d'accord avec le message d'Hani-Jo que je trouve tt à fait adéquat!

Il ne faut pas idéaliser! bien se renseigner, être pessimiste dans la reflexion mais optimiste dans l'action!

Bien se poser la question de ce qui nous motive : Bien se rendre compte de ce qu'on va laisser derrière soi!!!

Et se fixer des termes! Avec Douce Moitié, on s'est laissé ans, 2 ans pour savoir si on pouvait vraiment être heureux ici! 2 ans pour savoir si les gens qu'on avait laissé en France ne nous manquait pas trop :(

2ans ça me parait un bon terme pour prendre une décision à plus long terme!

Je trouve que tu te laisses bcp plus de portes ouvertes de cette façon!

Enfin 15 jours que tu réflechis, des questionnements des angoisses, des doutes, tu vas en avoir! ce n'est que le début ! D'où l'importance du mental! Rester optimiste; se rappeler de ce qu'on venait chercher ici ça aide!!! (d'où l'interet de bien savoir ça va te guider dans les moments de doute!)

Bon courage :D

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  • Habitués

Je suis entièrement d'accord avec le message d'Hani-Jo que je trouve tt à fait adéquat!

Il ne faut pas idéaliser! bien se renseigner, être pessimiste dans la reflexion mais optimiste dans l'action!

Bien se poser la question de ce qui nous motive : Bien se rendre compte de ce qu'on va laisser derrière soi!!!

Et se fixer des termes! Avec Douce Moitié, on s'est laissé ans, 2 ans pour savoir si on pouvait vraiment être heureux ici! 2 ans pour savoir si les gens qu'on avait laissé en France ne nous manquait pas trop :(

2ans ça me parait un bon terme pour prendre une décision à plus long terme!

Je trouve que tu te laisses bcp plus de portes ouvertes de cette façon!

Enfin 15 jours que tu réflechis, des questionnements des angoisses, des doutes, tu vas en avoir! ce n'est que le début ! D'où l'importance du mental! Rester optimiste; se rappeler de ce qu'on venait chercher ici ça aide!!! (d'où l'interet de bien savoir ça va te guider dans les moments de doute!)

Bon courage :D

Bienvenu dans le monde de l'immigrant.

Je te dirai que les 15 premiers jours, les angoisses sont encore très légères. Tes troubles seront intenses à la veille de partir.

Il ne faut pas se précipiter, profiter de ces questions pour bien mûrir son projet, poser des questions, trouver des réponses en soi aussi.

Lachtite: 2 ans ça me parait bien à moi aussi. Mais je te dirai que 5 ans c'est le max. Enfin moi, tous les 5 ans je me fais un gros trip de changement. C'est mon cycle, alors ben dans 5 ans, on verra où j'en serai, d'ici-là je vis ma vie et je profite des bons et mauvais moments pour apprendre sur moi, ma nouvelle société, mon ancienne et l'immigration...

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  • Habitués

:) Pour ma part,

j ai toujours été plus ou moins solitaire. Puis venie ici c est un rêve de gosse :w00t: et jy suis :excl:

mais je savais que lequébec n étais le monde parfais, comme je ne suis ici que depuis 2 semaine je n ai pas assez de recul. Mais parfois il faut perdre ou abandoner ce que l on a pour finalement savoir ce que l on perd ou l on a perdu :excl: Ensuite reste a voir si le prix en vaut la chandelle :D

bon moi va falloir que je raconte mes 1ers coups de patin :blushing: mais faut d abord aue j arrive a connecter mon portable a internet :excl:

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  • Habitués

Salut,

Je prospecte depuis 15 jours environ sur la vie au Québec, sur sa façon de vivre, ses habitudes, la façon d'y travailler, etc... je suis assez confiant quelque part mais, d'un autre côté, j'ai peur de ne pas y arriver...

Arriver à "vivre" correctement, ne pas seulement "survivre", peur de perdre tous mes acquis ici, en France, l'argent que j'ai de côté, mon travail, ma vie "tranquille" en quelque sorte...

Alors je pense que c'est légitime, c'est le conséquence de l'immigration... on se retrouve loin de ses racines, on a tout quitté vers un monde meilleur (?), mais va t-on parvenir à vivre comme tout le monde là-bas?

J'aimerais avoir vos témoignages, ceux qui ne sont pas partis encore et qui ont les mêmes peurs, ceux qui sont déjà là-bas et qui y sont arrivés, et aussi ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts parfois ou qui ont eu du mal au début...

Merci.

Salut,

L'immigration est toute une aventure. On ne peut pas ne pas avoir quelques moments de doute, mais ces doutes ne doivent pas occuper une grande place dans notre esprit. Pour cela, il faut se préparer, être actif, être volontaire. On a besoin je crois d'être poussé par une grande force : l'envie de réussir, d'un monde meilleur, de s'épanouir, d'apprendre des autres, d'un autre monde.

Cela dit, je connais quelqu'un qui a immigré, et qui a un tempérament de gars qui pense beaucoup (trop ?) et qui est assez passif. Professionnellement, il plafonne évidemment. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir échappé à tout ce qui le faisait ch**r en France, et il semble assez heureux ici.

La morale c'est qu'il n'y pas vraiment de peur à avoir ! Et même si ça ne se passe pas comme prévu, qu'au pire il faille prévoir un retour en France, où est le problème ? Te mets-tu en danger de mort en immigrant ? Non.

Tu parles d'acquis. Quels acquis ? Un boulot ? Ça se trouve facilement ici. De l'argent ? Si tu as des économies en euros, ça fera des économies en $ ;):lol: Le seul vrai risque, il est d'abord financier. Plus tu as d'économies, moins gros est le risque...

Une fois ici, on se recrée une vie normale au bout de quelques mois et on commence par avoir une bonne idée de comment ça fonctionne, si ça nous plaît ou non.

PS : j'ai immigré à 27 ans... ;)

Redflag

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  • Habitués

Lachtite: 2 ans ça me parait bien à moi aussi. Mais je te dirai que 5 ans c'est le max. Enfin moi, tous les 5 ans je me fais un gros trip de changement. C'est mon cycle, alors ben dans 5 ans, on verra où j'en serai, d'ici-là je vis ma vie et je profite des bons et mauvais moments pour apprendre sur moi, ma nouvelle société, mon ancienne et l'immigration...

En ce qui me concerne ça m'a aidée à "désangoisser" de me dire que ce que je faisais n'engageait pas non plus toute ma vie, et que je pouvais revenir en arrière, ce serait pas un échec, juste une experience!

Mais c'est vrai qu'il y a des tas de passages dans cette démarche et que ça t'apprend bcp sur toi! Faut prendre ça comme une experience de vie, qui va te bousculer certes mais qui va surtt t'enrichir!!!

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  • Habitués

Merci de tous vos témoignages...

Je tiens à dire que même si ça ne fait que 15 jours que je me dis "c'est bon, c'est là-bas que je vais aller!", ça fait des années que je rêve d'aller au Canada.

Et je n'idéalise pas trop non plus la vie au Québec, je pense qu'elle est différente mais tout de même meilleure qu'en France, j'en suis convaincu...

Quand je dis "la peur de perdre mes acquis", en fait c'est un ensemble de choses, parce que mon boulot je pourrais le récupérer au bout de 1, 3 ou 5 ans même, de l'argent de côté j'en ai (pas millionnaire non plus :D mais ça va), c'est plus le côté famille et amis...

Mais si on se voit 2 fois par an, je pense que ça peut bien aider déjà... Eux viennent une fois, et nous aussi.

Alors, je suis décidé, ça il n'y a pas de problème... mais j'ai la peur légitime du futur immigrant je pense, voilà tout... :blushing:

La prochaine étape, c'est de venir mi-février au Québec pour 10 jours, histoire de voir comment cela se passe et puis, si tout va bien, on lance la machine (DCS) dès notre retour...

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  • Habitués

Nous aussi nous devons arriver à Montréal cet été :haouais:

Mon angoisse la plus profonde, c'est la peur de perdre un membre de ma famille une fois là bas, c'est le gros point noir.

Comme dit trés bien Lachtite

En ce qui me concerne ça m'a aidée à "désangoisser" de me dire que ce que je faisais n'engageait pas non plus toute ma vie, et que je pouvais revenir en arrière, ce serait pas un échec, juste une experience!

je pense lpareil que toi :elendil:

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  • Habitués

Nous aussi départ prévu été 2007!

Je crois que tout est dans ton titre "normal mais angoissant"!

J'ai découvert ce que le mot "stress" voulait dire dès le jour ou on a envoyé le DCS! L'immigration n'est pas une démarche anodine, mais il est rassurant de savoir que l'on pourra toujours revenir dans notre pays d'origne.

Durant les démarches adminstrative d'optention du visa, on a le temps de cogiter, ce poser 10000 questions, retourner notre choix dans tous les sens, mais ce ne sera je pense qu'une fois sur place et installé depuis un bon bout de temps que l'on pourra savoir si nous avons fait le bon choix.

Je suis d'une nature plutôt pessimiste alors je m'attends à tout sauf à un monde parfait en arrivant au Québec, donc je ne pense pas tomber de trop haut. Je pars aussi à 26 ans, jeune , je laisse une situation professionelle pas très stable, ni très enrichissante donc je pense pas qu ça puisse être vraiment pire une fois là bas. La seule chose importante que je vais laisser ici c'est la famille et les amis.

Enfin bref bon courage tu n'as pas fini de cogiter ;)

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  • Habitués

salut tout le monde.

j'suis un peu comme tyrone, a part que j'ai pas vraiment d'acqui en france, pas des masses d'experiences car je suis ecore un peu jeune :chechemeu: ... (peu etre est-ce mieux... ou alors est ce encore moins bien :blink: ) en bref, j'ai pas vraiment de travail... je suis saisonnier dans une station de ski! et evidement, a la sortie de l'hiver, je me retrouve sans emploi.alors la question que je me pose: est ce que je ferai mieu de partir d'ici 1 ou 2ans histoire de me faire une certaine expérience??

par ce que en meme temps, je ne suis pas du tout accroché a mon pays natal, loin de là meme!! pi sa fait 3 ans que je reve de partir vers le quebec... et 1 semaine que j'examine vraiment l'affaire. et puis je me dis que se sera plus facile de partir maintenant sans rien laisser derriere moi... :innocent:

et puis dans la vie parfois il faut savoir foncé... nan???

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  • Habitués

Salut,

Je prospecte depuis 15 jours environ sur la vie au Québec, sur sa façon de vivre, ses habitudes, la façon d'y travailler, etc... je suis assez confiant quelque part mais, d'un autre côté, j'ai peur de ne pas y arriver...

Arriver à "vivre" correctement, ne pas seulement "survivre", peur de perdre tous mes acquis ici, en France, l'argent que j'ai de côté, mon travail, ma vie "tranquille" en quelque sorte...

Alors je pense que c'est légitime, c'est le conséquence de l'immigration... on se retrouve loin de ses racines, on a tout quitté vers un monde meilleur (?), mais va t-on parvenir à vivre comme tout le monde là-bas?

J'aimerais avoir vos témoignages, ceux qui ne sont pas partis encore et qui ont les mêmes peurs, ceux qui sont déjà là-bas et qui y sont arrivés, et aussi ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts parfois ou qui ont eu du mal au début...

Merci.

Mon avis (Ma vie ? ) qui n'engage que moi...

Je vais te le dire franchement, moi j'ai pas mal perdu financièrement en venant. J'ai une moins bonne job, je gagne moins bien ma vie, je n'ai plus de voiture, même pas un meuble qui m'appartient vraiment (ah si, un lecteur DVD et un matelas de futon !!!). Tout ce que j'avais acquis depuis mon indépendance a été à refaire. Heureusement, je ne suis pas trés matérialiste, et je me suis rendu compte que je pouvais être heureuse juste avec mes bottes, mes jeans, mes cuirs, et mes photos. Bref, ma vie pouvait tenir en deux sacs.

Je suis une grosse chanceuse, car à mon arrivée m'attendait une belle-famille qui m'a adoptée, ainsi que quelques personnes avec qui je me suis liée d'amitié sincère. Grâce à eux, j'ai pu passer sans trop d'omrages les premiers mois d'incompréhensions de toutes sortes. Je me sentais libre de poser toutes les questions, aussi bien culturelles, techniques ou politiques. Je pense véritablement que sans eux, je ne me serais pas "intégrée" si facilement.

Je suis passée par des moments de doutes, quasi de dépression, des moments extrêmement difficiles, mais aussi par de grandes joies, seule ou à plusieurs, de découvertes, d'enrichissement personnel, culturel, humain, et j'en attends d'autres !

Je suis venu ici par amour, et je vais y rester encore par amour. La seule chose que je sais, c'est que je me suis enrichie personnellement. Pour le reste... tant pis. Je ne construis pas de retraite, pas de maison, pas d'avenir financier ni matériel, je me construis une vie.

Est-ce que je vis comme tout le monde ? De quel monde parles-tu ? des gens de mon quartier ? comme un québécois pure souche ? comme un humain de la planète Terre ? comme un occidental ? Je mange, j'ai un toit chauffé, un travail, de quoi me payer des vêtements (même si j'en achète souvent en friperie). Je me trouve chanceuse, je ne manque pas de grand chose. Bon ok, je ne fais presque pas de resto, ni de grandes sorties, pas de voyage à Cuba l'hiver, je pars camper l'été sous ma petite tente, je n'ai pas de grande voiture, même plus de barbecue (il a flambé l'été dernier) !

Il faut voir cela, à mon avis, comme une aventure. Tu risques gros, certes, mais si tu crois en toi, si tu as vraiment envie de passer à autre chose et de t'ouvrir à autre chose, si tu n'as pas peur de te retrouver peut être dans des conditions moins bonnes qu'actuellement, et ce, de nombreux mois, si tu n'as pas peur d'être choquée de pleins de choses que tu ne comprendras pas, alors vas-y ! Le positivisme et la détermination doivent être à toute épreuve, il faut que ton choix soit arrêté afin de ne rien regretter.

A toi de savoir s'il est le bon.

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  • Habitués

Mandy80 : je me reconnais bien dans tes propos (la blonde et la belle famille en moins), je trouve ta philosophie tres coherente avec l'immigration, c'est d'apres moi, la meilleure facon de voir la vie

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Salut,

Je prospecte depuis 15 jours environ sur la vie au Québec, sur sa façon de vivre, ses habitudes, la façon d'y travailler, etc... je suis assez confiant quelque part mais, d'un autre côté, j'ai peur de ne pas y arriver...

Arriver à "vivre" correctement, ne pas seulement "survivre", peur de perdre tous mes acquis ici, en France, l'argent que j'ai de côté, mon travail, ma vie "tranquille" en quelque sorte...

Alors je pense que c'est légitime, c'est le conséquence de l'immigration... on se retrouve loin de ses racines, on a tout quitté vers un monde meilleur (?), mais va t-on parvenir à vivre comme tout le monde là-bas?

J'aimerais avoir vos témoignages, ceux qui ne sont pas partis encore et qui ont les mêmes peurs, ceux qui sont déjà là-bas et qui y sont arrivés, et aussi ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts parfois ou qui ont eu du mal au début...

Merci.

bjr :-)

Je suis tt à fait d'accord avec toi, les questions nuit / jour c une action humaine car il faut poser des questions, motifs de ta décision d'immigration, mettre ne balances + et -....rester réaliste c le meilleur moyen pour combattre le doute en soi même, personnellement, je n'est rien à perdre lol ici ni ailleurs ça sera une expérience ds ma vie que ça sera échec où réussite ça me t'égale car j'ai déja fixer mes objectifs à moyen terme, à court terme, et à long terme ....au départ ça sera difficile...je te donne un petit conseil

- évitez les gars qui noircirent la situation tt ce qui est noir etc bla bla

25- évitez les amis de retour au pays d'origne avec une déception car si ça marche pas pr lui ça vaut pas dire que ça sera même tour pour moi....

3- évitez les forums de rose et de carotte......qui empechent les gens d'avancer

4- évaluez vs même tes chances d'intégration

cdt,

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  • Habitués

Mandy, je ne te rejoins que d'un côté : l'envie et la motivation...

Après, je ne vois pas exactement les choses comme toi, mais tout le monde est différent.

Si je pars là-bas, c'est malgré tout pour réussir ma vie, avoir une maison plus tard, des biens, et vivre relativement correctement d'un point de vue financier, histoire de laisser quelque chose à mes futurs enfants...

Je ne vis pas dans le rêve, et ne rêve pas de grandes richesses (quoique :D ) mais j'aspire à une vie correcte tout de même, sans trop de tourmentes financières... du moins à moyen terme.

Alors, nous verrons bien ce que le futur nous réserve...

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  • Habitués

:) Pour ma part,

j ai toujours été plus ou moins solitaire. Puis venie ici c est un rêve de gosse

Faut faire gaffe avec cette expression ici!

Plus sérieusement, je suis très d'accord avec Mandy aussi. Et je suis même persuadé que cette manière de ne pas trop se poser de questions aide fortement à la réussite de l'immigration. Tout vient à point à qui sait attendre.

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