Habitués Petitcanard Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Voiçi un article intéressant lu sur Jobboom : Maudits Québécois? En 2005, le Québec a accueilli 43 000 immigrants. Plusieurs d'entre eux ont cependant plié bagage quelque temps après pour s'en retourner d'où ils étaient venus : en France. Quelle mouche noire pique donc nos cousins? Par Geneviève Allard De 2001 à 2005, plus de 3 500 Français sont débarqués au Québec, soit autant que les Chinois. C'est sans compter les milliers d'étudiants et les 4 000 travailleurs temporaires français qui résident dans la province et qui sont tous des immigrants potentiels. Cependant, bon nombre retournent finalement au bercail, parfois amers et déçus. Selon des données recueillies par le démographe Marc Termote, affilié à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), un immigrant français sur cinq a regagné ses terres après deux ans et demi. Seulement la moitié serait encore au Québec au bout de huit ans. «Nous savons que des centaines de familles quittent le Canada chaque année, mais il s'agit seulement de celles qui passent par le consulat pour organiser leur retour en France. Leur nombre total est difficile à quantifier», confirme Arnaud Putz, ex-conseiller en emploi pour le Consulat général de France à Montréal, récemment retourné chez lui, après un mandat de deux ans à titre de volontaire international auprès du Consulat. Quelle mouche noire pousse nos cousins à déserter leur terre d'accueil? Le coupable, c'est le travail, ou plutôt le manque de travail. C'est ce qu'entend régulièrement Edwige Durand, présidente de Montréal-Accueil, une association spécialisée dans l'accueil des travailleurs temporaires français. «Le plus grand facteur de frustration des personnes qui rentrent en France reste l'emploi. Soit ils n'ont pas trouvé d'emploi, ou celui qu'ils espéraient, soit leurs diplômes ne sont pas reconnus, ce qui les empêche de travailler dans leur domaine, notamment comme médecin ou infirmière.» Arnaud Putz confirme ces frustrations vécues par ses concitoyens. «Pour les avocats, les infirmiers et les médecins, il est difficile de se faire accepter par les ordres professionnels qui régissent ces professions. Et parfois la procédure implique des frais ruineux.» Pourtant, le Québec a adopté une politique d'immigration très ouverte pour les francophones. Mais selon le Consulat général de France à Montréal, un projet d'expatriation au Québec se prépare pendant au moins deux ans, compte tenu des délais pour l'étude des demandes effectuée par les autorités québécoises. Cette période est nécessaire pour amasser suffisamment d'argent pour vivre à Montréal durant six mois sans travailler, délai moyen pour l'obtention du premier emploi. Aussi, l'institution suggère d'apprendre l'anglais et de se documenter sur les différences socioculturelles entre la France et le Québec, si possible en venant faire un séjour dans la province. Plus vert ailleursVenu au Québec une première fois en 1992 pour étudier, Tristan Geoffroy a suivi à la lettre les recommandations du Consulat. Il y est revenu en 1998 accompagné de sa conjointe Nadia, cette fois pour travailler. Mal du pays lui en prit, le couple est retourné en France en 2003, avant de revenir ici une quinzaine de mois plus tard. Pour de bon! promettent-ils. «Les conditions de travail sont meilleures ici, les salaires sont plus élevés et les loyers plus bas», explique Nadia. «J'ai reçu toutes sortes de commentaires concernant l'intégration des Français sur le marché du travail québécois, explique Edwige Durand, de Montréal-Accueil. Certains sont très satisfaits et se sont bien intégrés. D'autres, moins bien, faisant face à une certaine hostilité. J'ai vu le cas d'un assureur qui était obligé de parler anglais parce que les Québécois trouvaient son accent pointu! En fait, je pense qu'il s'agit d'une question de personnalité, aussi bien d'un côté que de l'autre, et que cela dépend du domaine d'activité. En général, ça se passe très bien.» Immigrants admis au Québec selon la catégorie détaillée, 2001-2005 105 650 travailleurs qualifiés = 52,2 % 11 867 gens d'affaires = 5,9 % 44 186 regroupement familial = 21,8 % 9 323 réfugiés pris en Charge par l'État = 4,6 % Pierre Salducci est arrivé de France en 1989 pour faire un doctorat sur la littérature québécoise. Il n'y est jamais retourné. «Ce n'est pas une immigration décidée d'avance. Ça s'est fait par hasard, avec le temps», dit-il. Il a vécu à Montréal pendant un peu plus de 10 ans et a acquis une solide réputation comme écrivain dans le monde de la littérature gaie. «Tous mes rêves se sont réalisés au Québec : je voulais travailler dans l'édition, je l'ai fait. Je voulais être critique littéraire, je l'ai fait. Je voulais faire de la télé, je l'ai fait. Je voulais écrire des livres, je l'ai fait. Et tout ça aurait été impossible en France. Je suis très reconnaissant au Québec de m'avoir donné la chance de faire tout ça.» Mais Pierre Salducci a finalement quitté le Québec, lui aussi. Il est aux îles Canaries depuis un an, où il est copropriétaire d'un café Internet avec son conjoint. L'écrivain justifie sa décision de façon véhémente, même si Montréal était «un paradis pour les gais». «La situation économique du Québec se détériore; il fait trop froid; il y a un manque évident de culture; la langue française est maltraitée; et je ne me voyais tout simplement pas y vieillir. C'est de plus en plus difficile d'être prospère au Québec lorsqu'on est un intellectuel ou un artiste.» Selon la présidente de Montréal-Accueil, Edwige Durand, la mauvaise qualité des institutions publiques québécoises est souvent une source de déception pour les Français. «Le niveau, jugé bas, de l'éducation publique, pour ceux qui ne peuvent payer des écoles privées, et l'impossibilité de trouver un médecin de famille ou de bénéficier de visites à domicile pour les enfants malades peuvent être des facteurs de frustration.» L'éloignement de la famille, la politique et le climat sont aussi des facteurs non négligeables dans la décision de certains de revenir sur leur choix. «C'était une immigration par choix, et quand tu fais des choix, tu peux toujours revenir sur ta décision. Après 10 ans ici, je peux dire qu'aucun des deux pays n'est mieux que l'autre, c'est simplement différent», fait remarquer Florence Lepage, une amie du couple Geoffroy, qui habitait sur le Plateau-Mont-Royal mais qui a tout plaqué cet été pour regagner ses pénates en France, avec mari et enfant. «Les Français qui retournent chez eux ne voient pas nécessairement leur immigration comme un échec ou une mauvaise expérience. Il s'agit seulement de la fin d'une expérience», juge Arnaud Putz. Alors, Québécois, ne le prenez pas personnel! Des immigrants qui parlaient le français à leur admission en 1995, 87 % étaient toujours au Québec en 2006. Chez ceux qui ne connaissaient que l'anglais, ce pourcentage baisse à 75 %, ce qui est presque identique à celui des immigrants ne connaissant ni l'une ni l'autre des deux langues officielles (74,8 %). Sur les 332 000 immigrants admis au Québec de 1995 à 2004, plus de 80 % étaient toujours sur place en 2006. de la cohorte admise en 1995, 75,6 % vivent encore ici aujourd'hui. http://carriere.jobboom.com/marche-travail...09/1985305.html Citer
Habitués laulau1 Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 c'est intéressant mais pas très clair ! Citer
Invité Posté(e) 25 octobre 2006 Posté(e) 25 octobre 2006 La réalité c'est que beaucoup d'immigrants européens (Français, belges, suisses) ne restent pas. Pourquoi ? A mon point de vue il est difficile de cerner une raison précise car il ya autant de raisons pour immigrer. Sauf que ayant parler souvent avec des immigrants européens, surtout français il n'ont pas quitté un pays dévasté économiquement, il n'ont pas quitté un pays qui ne respecte pas les droits individuels, ils n'on pas quitté un pays qui ne donnait pas de services de santé, d'éducation à sa population. Alors ils sont venu vivrent une expérience et ils se disent que si cela ne marche pas, ben le retour chez-eux n'est pas une catastrophe, il faut dire que la France est un beau pays, situé en Europe et l'Europe des 25, offres bien des possibilités et des oportunités.Michel Citer
Habitués laulau1 Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 J'ai tenté de comprendre ces chiffres mais il n'y a rien à faire je dois être trop nulle !!!Sur 2 ans 1/2, environ 1/5 repartirait, ce qui correspond bien aux 80% restant. Mais où voit-on que la moitié repart au bout de 8 ans dans les chiffres ? Et de plus 87% de tous les immigrants admis en 1995 seraient encore présents ainsi que 80% de tous les immigrants admis entre 1995 et 2004 !Mais les retours seraient encore très nombreux et ne peuvent pas être quantifiés..............Ouf !!! Si vous avez des suggestions pour mieux comprendre, elles seront les bienvenues. Citer
Habitués laulau1 Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 J'ai tenté de comprendre ces chiffres mais il n'y a rien à faire je dois être trop nulle !!!Sur 2 ans 1/2, environ 1/5 repartirait, ce qui correspond bien aux 80% restant. Mais où voit-on que la moitié repart au bout de 8 ans dans les chiffres ? Et de plus 87% de tous les immigrants admis en 1995 seraient encore présents ainsi que 80% de tous les immigrants admis entre 1995 et 2004 !Mais les retours seraient encore très nombreux et ne peuvent pas être quantifiés..............Ouf !!! Si vous avez des suggestions pour mieux comprendre, elles seront les bienvenues.Et j'ai oublié d'ajouter que ceux qui n'ont pas le francophone pour langue officielle, font baisser la moyenne !! puisqu'ils sont restés ici à hauteur de 75% et 74,8% !! Citer
Invité Posté(e) 25 octobre 2006 Posté(e) 25 octobre 2006 j'ai lu cet article il y a 2 jours,et franchement ça m'a cassé le moral Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 On parle des Français qui retournent en France, et on donne des chiffres sur les immigrants au Québec qui quittent le Québec... Et qui vont peut-être dans le ROC ou aux États-Unis. On mélange les périodes, les origines, les destinations, les francophones et les autres. Ce genre d'article tourne toujours à l'imbroglio de chiffres, de sorte qu'on arrive toujours à y lire ce qu'on veut y lire, hihi ! Citer
Habitués matias Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 c est pas pour tirer la couverture de mon cote mais je me demande quel sont les statisques de retour pour les africains ou meme les europeens de l'est. mais le gouvernement quebecois privilegie et facilite l'immigration des europeens de l ouest pour "proximité culturelle". le probleme est qu eux on le choix de repartir chez eux. ceux qui sont motivés pour entrer au canada et qui y resteront plus longtemps sont freiné par des barrieres comme la durée de traitement plus longue... Citer
Habitués cherry Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 La réalité c'est que beaucoup d'immigrants européens (Français, belges, suisses) ne restent pas. Pourquoi ? A mon point de vue il est difficile de cerner une raison précise car il ya autant de raisons pour immigrer. Sauf que ayant parler souvent avec des immigrants européens, surtout français il n'ont pas quitté un pays dévasté économiquement, il n'ont pas quitté un pays qui ne respecte pas les droits individuels, ils n'on pas quitté un pays qui ne donnait pas de services de santé, d'éducation à sa population. Alors ils sont venu vivrent une expérience et ils se disent que si cela ne marche pas, ben le retour chez-eux n'est pas une catastrophe, il faut dire que la France est un beau pays, situé en Europe et l'Europe des 25, offres bien des possibilités et des oportunités.MichelJ'ai pensé la même chose. Dans les chiffres, on ne tient pas compte de ceux qui, de toute façon, pensaient retourner dans leur pays un jour. Et comme on ne le saura jamais, difficile de s'auto-flageller. De toute façon, un taux de 100% de rétention est utopique, ici ou ailleurs. Citer
Habitués LULU Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Moi, au contraire : je trouve que 1/5 est un taux bien bas quand je vois tant de gens de mon entourage repartir en France.Avant d'arriver au Québec, j'avais lu que le taux de retour OU de départ dans une autre province que le Québec était de 70% dans les 5 ans... ça m'avait fait très peur... mais finalement, j'ai l'impression que c'est plus la réalité que 20% ...... mais ce ne sont que des stats!! Citer
Habitués laulau1 Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 De toute façon, un taux de 100% de rétention est utopique, ici ou ailleurs.Tout à fait d'accord, c'est pourquoi je ne comprend pas ce genre de texte.S'ils écrivent que les français repartent à hauteur de la moitié, soit 50% au bout de 8 ans et que 80% resteraient sur 2 ans 1/2, on est en droit de penser qu'il n'en reste pas 80% au bout du compte.Pourquoi ne pas donner des chiffres clairs, au moins on aurait pas l'impression qu'ils essaient de nous faire prendre des vessies pour des lanternes..... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Ben moi je pourrais dire aussi du 70% ... si je comptes les PVT, emplois de perf, étudiants étrangers Nan sérieusement, je sais pas trop si on peut se fier à CES stats là. Jobboom est intéressant mais n'a pas l'air toujours très fiable dans tous leurs articles. Et là, vu le micmac (nan pas l'autochtone!) qu'ils font avec leurs chiffres, toutes proportions gardées, je dirai que entre les 70% et les 20%, la réalité est ailleurs (nan pas Mulder non plus!).Seulement c'est ça le truc, c'est que dans ce lot, on a ceux qui vont prendre argent comptant l'ensemble des infos sans chercher à comprendre, ceux comme LAULAU plein de bonne volonté qui n'arrive pas à comprendre (laisse couler, c'est pas très clair, c'est pas toi!), puis ceux comme moi qui vont vous dire: les chiffres, les sondages, les idées des uns et des autres m'en carre jusqu'à la moëlle. Ce que je vois c,est ce que je vis et ce que je vis c'est pas cette réalité là du tout et ma réalité me convient. Si elle me convenait pas, je me carrais autant des chiffres et des opinions des autres pis je chercherai quoi faire pour la changer ma vie.Bref tout ça pour dire que peut-être qu'il y a des français qui repartent en masse mais effectivement qu'ils le font peut-être plus que les autres parce qu'ils ne partent pas pour les mêmes raisons. Et que franchement, la seule influence que cela devrait avoir dans nos vies c'est :1. avoir dépenser 5 minutes de notre temps à faire travailler notre cerveau en lisant (LAULAU et moi peut-être 10 parce qu'on a tenté de comprendre les chiffres!)2. se dire chic plus de place pour moi (sur le plateau, dans montréal, pour parquer mon auto, pour travailler, pour aller au resto)En tout cas moi c'est ce que je vois et je sais que dans le lot de ces français qui repartent, on a de grosses pertes pour la société et puis d'autres que franchement je suis sûre qu'on s'en passe Citer
Habitués laulau1 Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Moi, au contraire : je trouve que 1/5 est un taux bien bas quand je vois tant de gens de mon entourage repartir en France.Avant d'arriver au Québec, j'avais lu que le taux de retour OU de départ dans une autre province que le Québec était de 70% dans les 5 ans... ça m'avait fait très peur... mais finalement, j'ai l'impression que c'est plus la réalité que 20% ...... mais ce ne sont que des stats!!En effet, c'est énorme et ça peut faire peur ! Citer
Habitués tof Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Cependant, bon nombre retournent finalement au bercail, parfois amers et déçus. Selon des données recueillies par le démographe Marc Termote, affilié à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), un immigrant français sur cinq a regagné ses terres après deux ans et demi. Seulement la moitié serait encore au Québec au bout de huit ans.Ben!! Moi je trouve ça pas si pire en fin de compte ! "Seulement la moitié serait encore au Québec au bout de huit ans" signifie aussi que l'autre moitié est restée après huit ans !!! Citer
Habitués Sittingbull Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Perso, je vois dans cet article qu'on souligne le facteur "EMPLOI" comme principal taux d'echec;est ce vrai ? a vous de me le dire , je sais seulement que de ce coté là , le chomage est trés présent aussi....ensuite ,seuls les plus costaud supportent les premières années , et d'aprés moi deux ans est un premier cap important , au dela de cette date on est sur la bonne voie . Citer
Invité Posté(e) 25 octobre 2006 Posté(e) 25 octobre 2006 La réalité c'est que beaucoup d'immigrants européens (Français, belges, suisses) ne restent pas. Pourquoi ? A mon point de vue il est difficile de cerner une raison précise car il ya autant de raisons pour immigrer. Sauf que ayant parler souvent avec des immigrants européens, surtout français il n'ont pas quitté un pays dévasté économiquement, il n'ont pas quitté un pays qui ne respecte pas les droits individuels, ils n'on pas quitté un pays qui ne donnait pas de services de santé, d'éducation à sa population. Alors ils sont venu vivrent une expérience et ils se disent que si cela ne marche pas, ben le retour chez-eux n'est pas une catastrophe, il faut dire que la France est un beau pays, situé en Europe et l'Europe des 25, offres bien des possibilités et des oportunités.MichelJe suis assez d'accord avec ca ... on quitte un certain confort pour en retrouver un autre ... rien a voir avec des gens venant de pays en guerre, vivant sous la dictature ou avec une economie desastreuse, voire a terre du coup bah quand on en a marre qu'est ce qu'on fait ? On rentre a la maison Je pense effectivement qu'a la base les attentes ne sont pas les memes et les personnes venant de pays economiquement stables immigrent souvent pour changer de vie ! Par contre j'ai du mal a comprendre que les gens rentrent en France a cause du travail Moi je suis partie de la France a cause de ca et ici les opportunités pleuvent A part si on exerce une profession régie par un ordre effectivement m'enfin la, si on se renseigne correctement avant de commencer a immigrer on est sensés etre un p'tit peu au courant quand meme Très franchement si un jour je rentre c'est parce que j'aurai decidé que j'avais fait mon temps et que je voulais revenir a ma terre natale (ou alors s'il se passait quelque chose de grave dans ma famille mais je ne le souhaite pas) Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 (modifié) Par contre j'ai du mal a comprendre que les gens rentrent en France a cause du travail Moi je suis partie de la France a cause de ca et ici les opportunités pleuventHello Marionnette, quels sont :1 - ta profession actuelle ?2 - ta formation initiale, en France... ?Je ne connais pas la réponse, et tu n'es pas forcée de la donner : mais compare-la à la situation d'un ingénieur, ou d'un médecin, qui a emprunté pour faire ses 11 années d'études, qui a parfaitement le niveau requis pour soigner les gens, et qui ne peut rien faire d'autre que de vendre des T-Shirt pour 8$ de l'heure dans un magasin de souvenirs.Forcément... ça aide pas En France, les hôpitaux manquent de médecins, d'infirmières ? Qu'à cela ne tienne : on ouvre les vannes aux frontières, j'en ai vu des infirmières espagnoles et des médecins polonais... Ce n'est pas le cas dans la Belle-Province à cause des ordres qui préfèrent sacrifier la population plutôt que de reconnaître qu'il y a des gens compétents ailleurs... c'est comme ça aussi qu'on asseoit un pouvoir (despotique?) allant contre la logique.Je déborde un peu là, mais peut-être que cela apportera la réponse à ta question.Comme j'aime à le dire : de tous ceux que j'ai connu ayant immigré, ceux qui se sont le plus plu sont ceux qui n'avaient pas de diplômes ou bien souhaitaient changer totalement de vie. Par contre, ceux qui se sont toujours investis dans des études et un métier qu'ils aiment... ils gèrent assez mal de balayer les WalMart, même si c'est "juste pour 1 an"... c'est simplement logique JB Modifié 25 octobre 2006 par Colonel Higgins Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 Euh 'scuser colonel mais les infirmièrs espagnoles (je le tiens d'une infirmière française là) sont obligées de reprendre certains cours.Les médecins polonais sont également moins reconnus que leurs homologues français (eh oui on a vu récemment une manifestation des médecins étrangers qui ne peuvent pas toujours faire les mêmes choses que leurs homologues français).Donc je sais pas si on peut sauter si vite sur la conclusion du "le québec le fait- la france le fait pas" encore une fois. Citer
Habitués Colonel Higgins Posté(e) 25 octobre 2006 Habitués Posté(e) 25 octobre 2006 (modifié) Si, on peut en conclure quelque chose. Car ils peuvent exercer.Peut-être les salaires sont-ils revus à la baisse.Peut-être faut-il suivre certains cours...Mais en attendant, tu perds pas tes notions d'anatomie, tu garde (et cumule) une expérience professionnelle intéressante et pertinente, et tu passes pas 5 ans à bosser pour économiser de quoi refaire plusieurs années d'études à temps-plein... pour obtenir le droit qu'on daigne examiner ton cas sans rien de sûr au bout du compte.C'est relativement différent, quand même.C'est aussi du vécu Je connais une française qui a bien galéré au Québec, et je connais un malheureux directeur de centre de rééducation... québécois, qui peste et hurle contre les Ordres qui l'empêchent d'embaucher du personnel malgré ses demandes de dérogations pressantes... y'a plus personne pour soigner les gens et les kinés, infirmières et autres ergo de France, Suisse, Belgique et autres francophones vont balayer Loblaws... C'est un peu platte sur les bords tout de même.JB Modifié 25 octobre 2006 par Colonel Higgins Citer
Habitués lemon Posté(e) 26 octobre 2006 Habitués Posté(e) 26 octobre 2006 Hello Colonel Higgins, il y a peu de temps le parlement du Québec a adopté une loi permettant aux professions à ordres de donner des permis d'exercer restrictifs, le temps que les personnes passent les examens nécessaires.Ce que je peux dire c'est que pour les avocats étrangers elle est entrée en vigueur.lemon Citer
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