Habitués Zogu Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Et pour les services publics, on m'a jamais parlé en anglais. Je reste étonné de voir que des personnes se sentent obligés d'exiger le francais, alors que moi je vis en francais quotidiennement sans avoir à faire le moindre effort.Bizarre.J'avoue que ce point n'est plus du tout d'actualité aujourd'hui. Il faut se rapporter aux années 1980 pour retrouver cette tendance à Montréal. À cette époque, il n'était pas rare de se faire répondre en Anglais dans les grands magasins, par exemple La Baie. Un gros débat social faisait rage quand j'était en Secondaire 4 (en 1989) à cause des vendeuses unilingues anglophones embauchées dans ce magasin, qui refusaient de parler Français aux clients. Nous en avions abondamment parlé dans le cours d'Histoire. Je me souviens d'ailleurs avoir acheté un chapeau à ma mère pour sa fête, au magasin La Baie du centre-ville... et justement, la situation s'était posée (la vendeuse ne comprenait rien de ce que je disais, et mon Anglais était trop imparfait à l'époque pour qu'elle ne me comprenne; elle a commencé à servir un autre client, me tournant le dos).Éventuellement, les choses se sont grandement améliorées et le problème du service en Français est plutôt chose du passé. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (modifié) Le problème Rimouski n'est pas tant de voir qu'on parle français aujourd'hui. Hier, quand ces aménagements linguistiques ont été mis en place on parlait anglais au Québec ou on était un quéteux concrètement. Si tu voulais sortir un minimum de ton statut social subalterne, speak english girl!Quand tu as connu cette situation et que tu vois encore des chiffres qui te disent que le transfert linguistique ne se fait pas en positif pour la langue officielle de la province (un peu comme si en Autriche du sud tout le monde se mettait à parlait italien tient), tu as de quoi t'inquiéter, te dire que le combat n'est pas terminé. Certes, tu vis en français. Mais va faire un tour dans certains (quartiers mais ce n'est pas le terme exact en fait dans certaines portions du territoire) où on ne parle pas un mot de français (un peu donc comme si nos néo-autrichiens du sud parlaient seulement l'italien frontalier et pas un mot d'autrichien). C'est quand même un fait qui a été relevé et est encore et toujours (trop) relevé sur un territoire qui parle français dans la théorie autant que dans les faits!Alors oui, l'exigence du français est encore utile puisque encore trop d'immigrants ne parlent pas français sur un territoire dont c'est la langue officielle. Encore une fois, si je pars vivre à Canton, à New Dehli ou à Vienne, j'apprendrai la langue du coin. Cela ne m'empêchera pas de me servir de l'anglais, ou de ma langue, dans des situations qui s'y prête mais dans ma vie quotidienne, j'adopterai la langue officielle pour deux raisons: comprendre le pays en le voyant selon les mêmes schémas neuro-linguistiques que ses habitants et par respect pour une culture, mais évidemment je suis comme ça et pas tout le monde l'est.Sauf que n'en déplaise à certains, c'est foutrement utile et nécessaire l'exigence du français, même si on ne nous a jamais parlé en anglais ou que le niveau du français est pourri (et là je ne suis pas d'accord non plus mais je n'ai pas envie de m'énerver sur cette phrase là...) Modifié 12 juin 2006 par petiboudange Citer
Habitués peanut Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 D'accord avec le fait que chacun, individuellement, doit exiger de se faire servir en français à Montréal(c'est ce que j'ai toujours fait! ), mais toujours de façon courtoise et non agressive ou revendicatrice...Pour les chinois de Cherry, je peux comprendre...et je pense que c'est une minorité quand même non? Il faut juste être plus patients et, si ce ne sont pas eux qui vont la servir en français, ben ce sera leurs enfants! Et les vieux dinosaures font plus de mal que de bien à la cause souverainiste(et j'inclus Pierre Falardeau là-dedans...(pardon Jimmy! :blushing: ) Il faut comprendre qu'il faut adapter le discours indépendantiste à la société actuelle...ce qu'ils ne font pas! peanut Citer
Habitués cherry Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Et les vieux dinosaures font plus de mal que de bien à la cause souverainiste(et j'inclus Pierre Falardeau là-dedans...(pardon Jimmy! :blushing: ) Il faut comprendre qu'il faut adapter le discours indépendantiste à la société actuelle...ce qu'ils ne font pas! C'est pour ça que Boisclair est maintenant chef du PQ: pour dépoussiérer le discours. D'accord, il a encore des croûtes à manger et des preuves à faire, son passé risque aussi de revenir le hanter, mais qui sait...? En tout cas, il semble lui, vivre à son époque. Citer
Habitués Jade Posté(e) 12 juin 2006 Auteur Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (modifié) Le Chinois de mon dépanneur ne parle qu'anglais et baragouine à peine quelques mots de français («Bonjour ma-te-moi-zelle» ). Ça ne m'empêche pas de le trouver fort sympathique et de lui parler en franglais. Non, il est certain qu'il ne faut pas non plus, tomber dans l'excès , d'où l'intérêt d'échanger "franglais" plutôt que rien (ou alors, ne parler qu'anglais). Mais personnellement, je ferai le maximum pour que le français soit privillégié. Question de principe ! Et, dans ces cas-là, j'ai une patience à défier toute concurrence. Et, le tout, avec le sourire ... naturellement ! Finalement, pas de bol, moi je ne suis pas une pro de l'anglais. Pourtant, ne nous voilons pas la face, non plus. L'anglais devient incontournable, si ce n'est dans le cadre du travail. C'est aussi pour cela que, hors raisons professionnelles, je tiens à échanger le plus possible, en français. jimmy : Décidemment on vous a bien "dressée" sur ce forum,Ouais, l'espoir fait vivre ! C'est pas demain la veille que l'on arrivera à me dresser. Mais Jim, si y croire te fait du bien ... Personnellement, je m'en balance ! Allez, bonne soirée Modifié 12 juin 2006 par Jade Citer
Habitués cherry Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Mais personnellement, je ferai le maximum pour que le français soit privillégié. Question de principe ! Et, dans ces cas-là, j'ai une patience à défier toute concurrence. Et, le tout, avec le sourire ... naturellement ! Oui ben, à la moindre occase, j'apprends de nouveaux mots français à mon Chinois et à sa femme (qui elle, ne parle que le mandarin!). Je ne les fais pas ch**r parce que je vois qu'ils font un certain effort. D'ailleurs, la femme vient tout juste de suivre des cours de français payé par le gouvernement. Rien à faire: à part les chiffres et les salutations d'usage, ça ne rentre pas. :dodotime: jimmy : Décidemment on vous a bien "dressée" sur ce forum,Ouais, l'espoir fait vivre ! C'est pas demain la veille que l'on arrivera à me dresser. Mais Jim, si y croire te fait du bien ... Personnellement, je m'en balance ! Hey, pas de chicane dans ma cabane! :acute: Citer
Habitués AugustClo Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Le Canada etant bilingue, je ne me laisse jamais servir en anglais dans un service public et je trouve ca la moindre des choses... tout comme j'incite mon chum a se faire servir en anglais dans ces memes services... Etat bilingue doit impliquer pouvoir etre servi par l'etat dans chacune des 2 langues a mon gout... Citer
Habitués cherry Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 (modifié) Le Canada etant bilingue, je ne me laisse jamais servir en anglais dans un service public et je trouve ca la moindre des choses... tout comme j'incite mon chum a se faire servir en anglais dans ces memes services... Etat bilingue doit impliquer pouvoir etre servi par l'etat dans chacune des 2 langues a mon gout...Euh, oui et non. Le Québec est officiellement unilingue français, pas bilingue. Et si ton chum sait parler le français, la moindre des choses c'est qu'il s'en serve, ne serait-ce que par respect. Faut pas faire exprès non plus! Si je vais dans le ROC, le Canada a beau être officillement bilingue, faut être chanceux en ostie pour trouver quelqu'un qui sache parler le français quel que soit l'endroit où l'on va... même auprès des services publics. Et je ne pêterais pas ma coche pour autant si la personne en face de moi est unilingue anglophone, parce que je SAIS que je suis à un endroit à majorité anglophone et que le bilinguisme coast-to-coast est une énorme farce. La même logique s'applique au Québec pour le français. Modifié 12 juin 2006 par cherry Citer
Habitués jimmy Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Attention, le dinosaures vous lit...mais il est pas bien méchant vous avez, il ne fait que japper... jimmy Citer
Habitués peanut Posté(e) 12 juin 2006 Habitués Posté(e) 12 juin 2006 Attention, le dinosaures vous lit...mais il est pas bien méchant vous avez, il ne fait que japper... ou se traîner à genoux? peanutP.S.: d'accord avec Cherry sur le non-bilinguisme du Canada...ça n'existe que dans vos rêves malheureusement, peut-être sauf au Québec, ou on est considéré une province unilingue francophone...cherchez l'erreur! Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Quand tu aime quelqu'un ou quelquechose tu en prends soin, tu le vantes et tu en es fier !!!Pourquoi toujours attendre la possible catastrophe avant de dire que nous aimons notre langue.Le transfert linguistique des allophones n'est pas aussi dramatique que certaines statistiques mal interprétés nous disent. Et les extrémistes d'un coté s'en réjouissent parce qu'ils croient qu'ils sont entrain de gagner la bataille et les extrémistes de l'autre coté qui sont en majorités des Babybommers s'en servent pour motiver de la seule façon qu'ils ont apprit à faire avancer les choses dans leurs jeunesses soit par la peur.Selon la langue d'usage de la mère, le transfert linguistique selon les naissances se situe à 57% vers le Français et 43 % vers l'anglais. Bien sûr qu'à Montréal la situation se situe fort probablement plus près du 50-50. Mais dans l'ensemble la situation est positive et s'amiliorera dans l'avenir... La loi 101 fait juste commencer à faire ses effets puisque les enfants de la loi 101 font juste commencer depuis quelques années à avoir des enfants à leur tour.Le principale problème pour la langue Française au Québec se situe sur 2 points. Soit la Fameuse "clause Canada" dans la loi 101 qui permet à tout les Canadiens des autres provinces de venir étudier en Anglais au Québec si ils ont étudiés eux ou leurs parents en Anglais ailleurs au Canada. Une Loi qui nous a été imposé de la cour suprême du Canada à Majorité Anglophone. Et si je ne me trompe pas elle a été modifiée par une fameuse charte des droits et libertés qui a été écrite après la loi et qui n'a jamais été approuvé par aucun gouvernement Québécois. Aujourd'hui l'émigration massive des Anglophones étant terminé au Québec cette fameuse clause prend toute son importance.Et deuxièmement la fameuse idéologie du Bilinguisme au Canada qui est ni plus ni moins qu'une assimilation hypocrite. Et je ne parle pas de parler un anglais correct, je parle d'avoir une langue d'usage ou une langue parlée à la maison qui n'est pas uniquement le Français. Le transfert linguistique sur ce point est négatif parce qu'il a plus de Francophones qui changent de langue d'usage vers l'anglais que l'inverse.Faut l'aimer notre langue en prendre soin et la chérir. C'est nous Francophones que nous soyons pure laine ou immigrés qui devont la chérir notre langue. Et de cette façon une majorité d'allophones et même beaucoup d'anglophones nous suivrons... Pas comme des Francophiles mais comme des Francophones.Tout ça pour dire que je ne suis pas contre l'idée de ce mouvement mais je suis contre l'approche qu'ils font pour nous attirer à cette idée. Citer
Habitués nelju Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Enfin, la francisation des nouveaux arrivants. Les membres du MMF déplorent que 56% des transferts linguistiques des allophones se fassent vers l'anglais. Par contre, on ne s'interroge pas sur la politique d'immigration du Québec. Logiquement, les gens qui immigrent au Québec sont censés parler le français, au moins un peu. Alors comment en arrive-t-on à ces 56% ? On ne s'interroge pas non plus sur le pourquoi de ces 56%, pourquoi les allophones rejettent la langue et donc par extension la culture québécoise ?Une bonne question. Citer
Habitués cherry Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 (modifié) Enfin, la francisation des nouveaux arrivants. Les membres du MMF déplorent que 56% des transferts linguistiques des allophones se fassent vers l'anglais. Par contre, on ne s'interroge pas sur la politique d'immigration du Québec. Logiquement, les gens qui immigrent au Québec sont censés parler le français, au moins un peu. Alors comment en arrive-t-on à ces 56% ? On ne s'interroge pas non plus sur le pourquoi de ces 56%, pourquoi les allophones rejettent la langue et donc par extension la culture québécoise ?Une bonne question.Qu'est-ce que tu sous-entends? T'as une théorie? Modifié 13 juin 2006 par cherry Citer
Habitués jimmy Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 CITATION(nelju @ 12-06-2006 à 21:28) CITATION(Pimili @ 12-06-2006 à 12:22) Enfin, la francisation des nouveaux arrivants. Les membres du MMF déplorent que 56% des transferts linguistiques des allophones se fassent vers l'anglais. Par contre, on ne s'interroge pas sur la politique d'immigration du Québec. Logiquement, les gens qui immigrent au Québec sont censés parler le français, au moins un peu. Alors comment en arrive-t-on à ces 56% ? On ne s'interroge pas non plus sur le pourquoi de ces 56%, pourquoi les allophones rejettent la langue et donc par extension la culture québécoise ?Une bonne question.Qu'est-ce que tu sous-entends? T'as une théorie?Oui je serais curieux de la lire moi aussi jimmy Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 CITATION(nelju @ 12-06-2006 à 21:28) CITATION(Pimili @ 12-06-2006 à 12:22) Enfin, la francisation des nouveaux arrivants. Les membres du MMF déplorent que 56% des transferts linguistiques des allophones se fassent vers l'anglais. Par contre, on ne s'interroge pas sur la politique d'immigration du Québec. Logiquement, les gens qui immigrent au Québec sont censés parler le français, au moins un peu. Alors comment en arrive-t-on à ces 56% ? On ne s'interroge pas non plus sur le pourquoi de ces 56%, pourquoi les allophones rejettent la langue et donc par extension la culture québécoise ?Une bonne question.Qu'est-ce que tu sous-entends? T'as une théorie?Oui je serais curieux de la lire moi aussi jimmyLe bilinguisme Canadien, c'est aussi simple que ça !!! Citer
Habitués cherry Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Le bilinguisme Canadien, c'est aussi simple que ça !!!Ça c'est TA théorie. Mais celle de neiju, j'ai comme un doute... Citer
Habitués Lleo Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 Quand tu as connu cette situation et que tu vois encore des chiffres qui te disent que le transfert linguistique ne se fait pas en positif pour la langue officielle de la province (un peu comme si en Autriche du sud tout le monde se mettait à parlait italien tient), tu as de quoi t'inquiéter, te dire que le combat n'est pas terminé. Certes, tu vis en français. Mais va faire un tour dans certains (quartiers mais ce n'est pas le terme exact en fait dans certaines portions du territoire) où on ne parle pas un mot de français (un peu donc comme si nos néo-autrichiens du sud parlaient seulement l'italien frontalier et pas un mot d'autrichien). C'est quand même un fait qui a été relevé et est encore et toujours (trop) relevé sur un territoire qui parle français dans la théorie autant que dans les faits!Je partage l'avis de Rimouski. Je demeure à NDG, juste à côté de Westmount, je fait tous mes activités cotidiennes à Westmount, je suis allophone, je parle (encore) l'anglais mieux que le français, et quand même je ne parle que le français à Westmount. À la banque, au supermarché, au Pharmaprix, à la poste, à la quincaillerie, au café, au Subway, au gym... Et le gens me repondent toujours en français, parfois avec un accent, comme moi même. La seule personne qui n'a pas parlé très bien en français avec moi (mais qui a essayé quand même) est une serveuse d'un restaurant coréen. Citer
Habitués nelju Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 J'ai connu certains immigrants allophones qui ont abandonne Québec ou ils ne sont pas a l'aise dans cette province pour les raisons suivantes: -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois. -Intolérance par rapport a l'utilisation du anglais comme moyen de communication (il ne faut pas s'étendre beaucoup sur ce point en lisant les messages en haut) - Identification avec la culture étasunienne et anglo-saxonne (j'en suis un). Généralement les allophones connaissent l'anglais et ils ont un niveau remarquable que l'on peut améliorer plus facilement que apprendre le français. - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. - Manque d'identification et méconnaissance de la culture québécoise: artistes, écrivains, politiciens, chanteurs. - Rejet du mouvement souverainiste. Mais d'après moi, les allophones ont la tendance a se pencher sur l'anglais parce que c'est plus pratique et facile a maîtriser, rien de plus. Pour comprendre ceci, il faut être allophone. Bonne nuit. Citer
Habitués cherry Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 (modifié) -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois.Arrête, tu vas me faire pleurer. Comment expliques-tu alors que les Français/Belges/Suisses/Africains/Haïtiens s'habituent, eux? Ils ont plus raison de mal nous comprendre à ce niveau: ils parlent déjà le français, ont leur accent, leur vocabulaire à eux et y sont très habitués. Ils conservent d'ailleurs leur accent et prononciation des mots, en apprennent de nouveaux... et leur oreille s'adapte aux différences au fil du temps. Pas trop sorcier!Les allophones eux, n'ont pas à "désapprendre" le français, ils l'apprennent en même temps qu'ils vivent ici, auprès de câlisse de Québécois qui parlent le tabarnac de "slang" (ces jurons typiquement québécois sont voulus ).-Intolérance par rapport a l'utilisation du anglais comme moyen de communication (il ne faut pas s'étendre beaucoup sur ce point en lisant les messages en haut)La question était de comprendre pourquoi ils se tournaient vers l'anglais, justement. - Identification avec la culture étasunienne et anglo-saxonne (j'en suis un). Généralement les allophones connaissent l'anglais et ils ont un niveau remarquable que l'on peut améliorer plus facilement que apprendre le français. Bof, parle pour toi. Mais j'ai de la difficulté à comprendre les Sud-Américains: les USA les font ch**r pas à peu près, non? Pourquoi alors s'identifier à eux, voire les idolâtrer? Pourquoi alors toi, tu as appris le français? Tu le parlais déjà?Aussi, beaucoup d'allophones ne maîtrisent ni l'anglais, ni le français (j'en ai croisé souvent). Et quand on vit au Québec, me semble que ça saute aux yeux et aux oreilles que le français nous sera plus utile car parlé par la majorité. C'est comme si j'allais vivre dans le ROC et que je me fermais complètement à la langue anglaise: avoues que ce n'est pas très logique et plutôt suicidaire... - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. Euh, s'cuse, mais PERSONNE ne vous demande de parler en joual ou en "slang" (en passant, c'est très péjoratif comme terme), au contraire!!! Tant mieux si vous parler un français plus international! - Manque d'identification et méconnaissance de la culture québécoise: artistes, écrivains, politiciens, chanteurs.Pourquoi tu penses? On revient à la langue française!- Rejet du mouvement souverainiste. Comme si tous les Québécois francophones l'étaient! Parler en français et embrasser notre culture ne veut PAS dire être souverainiste automatiquement! On ne vous demande tout de même pas une allégeance au PQ (contrairement au Canada qui lui, demande une allégeance à la reine d'Angleterre pour la citoyenneté...)! Mais d'après moi, les allophones ont la tendance a se pencher sur l'anglais parce que c'est plus pratique et facile a maîtriser, rien de plus. C'est ce que je pense aussi, mais quand même, la difficulté d'apprentissage dépend de la langue maternelle de l'immigrant. L'espagnol et l'italien sont bien plus proches du français que de l'anglais. Si ceux qui parlent ces langues (sans connaître l'anglais dès le départ) se tournent vers l'anglais, c'est vraiment nul et ils ne peuvent évoquer cette excuse. Modifié 13 juin 2006 par cherry Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 13 juin 2006 Habitués Posté(e) 13 juin 2006 -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois. - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. Moi je comprends ton désarroi. Je me rappelle encore de mon choc lorsque j'ai entendu pour la première fois le slang vénézuélien après avoir étudié le vrai castillan (ceci dit sans aucune méchanceté) . Citer
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