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http://www.lapresseaffaires.com/nouvelles/...l&ref=top_short

Une poussée de 97 000 nouveaux emplois a fait baisser le taux de chômage de 0,3 point à 6,1% en mai, son niveau le plus bas depuis décembre 1974, selon Statistique Canada.

Cela a de quoi méduser les analystes, qui s'entendaient pour prédire un taux stable de 6,4% et la création de 20 000 postes.

La forte croissance fait monter le taux d'emploi à 63,2% au pays, un sommet sans précédent que note l'agence fédérale en publiant ses données vendredi matin. Au cours des cinq premiers mois de l'année, l'emploi s'est amélioré de 1,4% ou de 220 000 postes.

Le Québec se tire bien d'affaire, surpassant la diminution moyenne nationale avec une baisse de 0,4 point pour un taux de 7,9%.

Pendant la période, 31 000 personnes de plus se sont dénichées un poste dans la Belle Province. Si la fabrication enregistre toujours des reculs, la finance, les assurances, l'immobilier et la location compensent. L'information, la culture et les loisirs ont aussi fait leur contribution.

Bonne nouvelle : c'est le travail à temps plein (+151 000) qui est le moteur de la croissance au niveau national, surtout en raison de nouveaux venus qui arrivent sur le marché, et du fait que l'emploi à temps partiel a décliné. Sur 12 mois, l'emploi à temps plein s'est apprécié de 3,1% contre un recul de 1,2% pour le temps partiel.

Comme toujours, l'Alberta explique une grande partie du boom. Dans la province de l'Ouest, on atteint un sommet inégalé de taux d'emploi à 71,4%, alors que la population s'accroît et que le taux de chômage descend de 0,1 point à 3,4% en mai.

Si le secteur de la fabrication (-22 000) a connu un repli en Ontario et au Québec, la finance, les assurances, l'immobilier et la location ont vu leur nombre de travailleurs monter de 31 000 au pays pour une hausse de 5,5% depuis le début de 2005.

Les soins de santé et l'assistance sociale ont connu un bon mois avec une progression de 23 000 postes. Sur 12 mois, Statistique Canada note une hausse de 3,4% des travailleurs dans le secteur.

Les administrations publiques provinciales et municipales ont aussi embauché, ajoutant 22 000 personnes à leurs effectifs. Cela permet d'effacer les pertes des derniers mois, pour une certaine stabilité depuis un an.

Les hommes, les femmes et les jeunes se sont partagés les hausses générales de mai, alors que ces derniers profitent d'une tendance haussière qui perdure depuis septembre 2005. Les femmes adultes se distinguent avec une hausse de 32 000 emplois.

Avec la croissance et un resserrement du marché viennent les salaires bonifiés. Le taux horaire moyen s'est accru de 3,8% au pays, comparativement à ce qu'il était un an plus tôt. En Alberta, où la forte demande pousse des travailleurs à migrer, c'est un bond de 7,3% qui a été enregistré.

  • Habitués
Posté(e)

Plutôt bonne nouvelle ça, une baisse de chômage, non?

Ah grizzly et ses infos incomparables, toujours le bon lien qui faut :D

  • Habitués
Posté(e)
:) Pourvu que ça dure :B)
  • Habitués
Posté(e)

Oui c'est sur que c'est une bonne nouvelle :)

  • Habitués
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Oui mais... après 1974 (année de ma naissance) il y a eu une jolie crise économique mondiale... <_<

Posté(e)

N'oublie-t-on pas de mentionner l'augmentation du travail précaire et/ou sous payé ?

Ou comment faire dire aux chiffres ce qu'on a envie qu'ils disent !

Posté(e) (modifié)

Merci la Chine ?

En effet, ce n'est pas tant la performance de l'économie canadienne que la vigueur de la croissance chinoise qui explique ce taux de chômage au pays.

Le canadien travaillant dans les ressources naturelles peut la remercier car elle a notamment besoin du pétrole, du gaz et du plastique canadien pour nourrir sa croissance.

Ressources qu'elle s'empressera d'utiliser ou de transformer en produits finis ou semi-finis qu'elle exportera en Amérique du Nord par exemple.

Ce qui amènera le canadien travaillant dans la fabrication à se faire remercier au nom de la même croissance chinoise.

N'eut été du gouvernement Harper, nous aurions continué à nager dans l'hypocrisie environnementale : adhérer au protocole de Kyoto d'un côté et, de l'autre côté, continuer à vendre à une Chine qui rivalisera bientôt les États-Unis au chapitre de la pollution. Je dois bien rendre cela au gouvernement conservateur.

Même les entreprises ont peu d'intérêt à avoir un taux de chômage faible : ça fait des travailleurs confiants de se trouver de la job, donc très mobiles et allant au plus offrant - regardez les taux de mobilité professionnelle vers l'Alberta - et à qui il est difficile de vendre des salaires faibles.

Un taux de chômage a toujours été davantage une arme politique qu'un indicateur fiable de la santé économique d'un pays. Dormez bien braves gens, l'économie roule et nous rule.

O'Hana

Modifié par O'Hana
  • Habitués
Posté(e)

Un taux de chômage a toujours été davantage une arme politique qu'un indicateur fiable de la santé économique d'un pays. Dormez bien braves gens, l'économie roule et nous rule.

C'est un des indicateurs économique d'un pays... mais cela reste un indicateur tout de même. Et si tu mets le taux de chômage, la croissance économique, le bon dynamisme économique et le reste, cela fait que le Canada est un des pays du G8 qui s'en sort le mieux.

C'est bizarre. Quand le chômage est haut, c'est pas bien et tout le monde pleure... lorsque le chômage est très bas, il y en a encore qui ne sont pas contents ! Faut tout de même pas exagerer ! Je connais pas mal de pays occidentaux qui aimeraient avoir les chiffres économiques du Canada !

Cette croissance qui perdure depuis au moins dix ans a fait que le Canada est sorti de son marasme économique et le rend plus fort pour affronter une éventuelle crise économique prochaine. Imaginons le Canada avec 15% de chômage, un déficit galopant et une dette qui se creuse, cela rendrait le pays encore plus fragile face à un nouveau choc.

Et n'oublions pas autre chose, l'Asie et la Chine ne sont pas non plus à l'abri d'une dépression économique. Déjà, depuis quelques années, la Chine n'est pas un pays aussi intéressant qu'il y a quelques années pour produire. Les salaires augmentent, les produits manufacturés ne sont plus aussi bons marchés qu'il y a dix ans.

Ne cachons pas notre joie et cessons de trouver la petite bête noire... l'économie canadienne va bien, profitons-en ! À te lire O', j'ai l'impression de voir le commentaire d'un journaleux Français pour qui quelque chose qui va bien cache toujours une plus mauvaise chose !

Posté(e)

Salut PP :)

C'est un des indicateurs économique d'un pays... mais cela reste un indicateur tout de même. Et si tu mets le taux de chômage, la croissance économique, le bon dynamisme économique et le reste, cela fait que le Canada est un des pays du G8 qui s'en sort le mieux.

Jamais prétendu le contraire. C'est l'accent mis sur cet indicateur en particulier qui me fatigue. Comme la fameuse rubrique économique dans chaque édition du Téléjournal sur SRC : le téléspectateur moyen n'y comprend rien et le téléspectateur réellement averti ne se fiera pas que sur cette rubrique pour évaluer la situation économique.

Et un indicateur, pour ne porter ne serait-ce que le titre bien humble d'indicateur, doit se calculer à partir d'éléments pertinents. Et là, ça dépend ce que vous cherchez : de la rigueur toute bête ou du calcul politique.

C'est bizarre. Quand le chômage est haut, c'est pas bien et tout le monde pleure... lorsque le chômage est très bas, il y en a encore qui ne sont pas contents ! Faut tout de même pas exagerer ! Je connais pas mal de pays occidentaux qui aimeraient avoir les chiffres économiques du Canada !

Ben c'est sûr que, dans mon cas en tout cas, je vais chiâler quelque soit le taux de chômage tant qu'il sera calculé comme il est actuellement : il ne reflète que très très partiellement la réalité économique ! Je serai idiot de m'estimer heureux en basant ma satisfaction à partir de quelque chose que je trouve bancale en partant :P

Et n'oublions pas autre chose, l'Asie et la Chine ne sont pas non plus à l'abri d'une dépression économique. Déjà, depuis quelques années, la Chine n'est pas un pays aussi intéressant qu'il y a quelques années pour produire. Les salaires augmentent, les produits manufacturés ne sont plus aussi bons marchés qu'il y a dix ans.

Ne cachons pas notre joie et cessons de trouver la petite bête noire... l'économie canadienne va bien, profitons-en ! À te lire O', j'ai l'impression de voir le commentaire d'un journaleux Français pour qui quelque chose qui va bien cache toujours une plus mauvaise chose !

Et moi j'ai l'impression de lire un économiste du Fraser Institute ou un dirigeant de l'OMC : sans rancune PP, tu le sais bien ;)

O'Hana

  • Habitués
Posté(e)

Bah, le gouvernement Libéral de Jean Chrétien a modifié les barèmes de calcul du taux d'activité (d'emploi, de chômage, de chômage saisonnier, .....) dans les années 1993-1994. Les dates définissant l'emploi saisonnier ont aussi été modifiées. On se souvient aussi du fameux programmes des "infrastructures", qui consistait à démolir puis réparer des routes pourtant en parfait état, pour créer de l'emploi saisonnier. L'année suivante, le gouvernement fédéral se targuait d'avoir crée plus de 200 000 emplois. Virtuels???

Donc il est difficile de faire la comparaison entre les chiffres anciens et actuels.

  • Habitués
Posté(e)

salam amis forumistes ,

beaucoup d`informations contradictoires en peu de temps .

Baisse du taux de chomage..... , augmentation du taux de pauvreté parmis la population ......

une chose est sûre, la manipulation des chiffres à usage strictement politicien fonctionne bien.....

  • Habitués
Posté(e)

salam amis forumistes ,

beaucoup d`informations contradictoires en peu de temps .

Baisse du taux de chomage..... , augmentation du taux de pauvreté parmis la population ......

une chose est sûre, la manipulation des chiffres à usage strictement politicien fonctionne bien.....

Ça n'a absolument rien de contradictoire. Ce n'est pas parce que le chômage baisse que la pauvreté baisse également. On en a d'ailleurs parlé il y a quelques semaines, avec une étude qui montrait que le fait d'avoir un emploi ne suffisait plus à être au-dessus du seuil de pauvreté.

  • Habitués
Posté(e)
Vous avez tous raison. Les statistiques officielles ne veulent rien dire, ce qui compte, ce sont les panneaux « personnel recherché » que l'on voit partout et le nombre de gens qui veulent vraiment du travail et qui n'en trouvent pas. Il se trouve que ces « indicateurs » sont très positifs aussi, mais décidément, il y a des gens qui sont allergiques aux bonnes nouvelles.

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