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  • Habitués
Posté(e)

BONJOUR

voila , j'ai presque tout dis dans la question, c'est une région ou il est difficile d'avoir des témoignages , et bien entendu des reportages.

Est ce boisé ? , ou le vent et le froid en font une terre inhospitalière ?

Merci

  • Habitués
Posté(e)

Ben dis donc, tout un programme en perspective.

Faudrait alerter JayJay que quelqu'un s'apprête à faire une grosse bourde!!!! :D

Mais non, je taquine.

J'habite en face de la Côte-Nord (région du Bas-Saint-Laurent) et j'y vais de temps en temps.

Essaie de poser des questions un peu plus précises et tu obtiendras des réponses. Par exemple, ce que tu recherches comme style de vie, le genre d'emploi qui t'intéresse, ta conception de la vie quotidienne, ta relation avec le climat, ton vécu urbain (ou non urbain), etc.

Alors, qui est Sittingbull? :B)

  • Habitués
Posté(e)

sur la côte meme, c'est pas vraiment boisé.

par contre qqs centaines de metres plus loin, c'est souvent bien boisé.

la cote nord c'est très grand, donc haute, moyenne ou basse Cote-Nord? ca fait toute une méchante différence.

  • Habitués
Posté(e)

C'est vrai qu'on parle rarement de cette grande région du québec :(

Y a pas de nord-cotiers parmi nous ??

  • Habitués
Posté(e)

Comme je disais: il y a JayJay, ex-chroniqueuse d'immigrer.com. Mais elle se fait rare ces jours-ci... peut-être qu'il est possible de la contacter par MP?

  • Habitués
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J'ai vu dans un post précédent que la région de Matane était définie comme assez dure au sujet de son climat, que doit être la cote nord !!!!

les jeunes qui veulent pousser leurs études se rabattent sur quelles villes ?

  • Habitués
Posté(e)

J'ai vu dans un post précédent que la région de Matane était définie comme assez dure au sujet de son climat, que doit être la cote nord !!!!

les jeunes qui veulent pousser leurs études se rabattent sur quelles villes ?

Ben faut pas exagérer quand même. C'est vrai que Matane est une ville venteuse et neigeuse, mais l'été y est très agréable. Et puis si vous n'aimez pas le vent marin, il suffit de s'installer 10 km à l'intérieur des terres (dans les vallées) où la température remonte facilement de +5 degrés.

Faut être lucide: la Côte-Nord est froide, l'hiver fait 4 semaines de plus qu'à Montréal, la route 138 n'est pas très belle (beaucoup d'accidents et problèmes d'érosion des bordures)... et la région se retrouve parfois isolée lorsque la traverse de Tadoussac éprouve des difficultés (tempêtes!). C'est rare mais ça arrive. Il y a d'ailleurs un projet de grand pont suspendu au-dessus du Saguenay pour remédier à ce problème.

Côté éducation supérieure, on peut dire que les régions la Côte-Nord ne sont pas si mal pourvues; on y trouve plusieurs Cégep (Sept-Iles, Baie-Comeau, Port-Cartier). On parle d'ailleurd d'ouvrir une UQ (Université du Québec) régionale, donc les différents campus serait répartis entre Sept-Iles, Baie-Comeau et La Malbaie (qui serait le coeur administratif). Le modèle d'UQ décentralisée est déjà en usage en Abitibi.

Si le climat ne vous fait pas trop peur, j'aurais quand même un avertissement à faire. La région est plutôt instable au niveau économique. Par exemple, Sept-Iles est pratiquement devenue une ville-fantôme dans les années 1980, tous les cinémas ont fermé, les maisons ne valaient plus rien et la population a diminué du tiers. Puis au début des années 1990 ça a remonté rapidement. Baie-Comeau pourrait vivre la même période de marasme économique bientôt. C'est que l'économie des grosses villes de la région dépend de la transformation des minerais (fer, aluminium, etc). La proximité des mines et des grands barrages hydro-électriques, couplée avec le fait que le port de Sept-Iles n'est pas bloqué par les glaces en hiver, rend le site intéressant. Toutefois, une ville dont la majorité des emplois dépendent de 2 usines vit dans la précarité.

Notons une dernière chose. On parle de mettre à profit le transport ferroviaire entre Sept-Iles et Montréal, comme axe "parallèle" à la voie maritime du Saint-Laurent. Ce serait une solution très rentable, car actuellement ce sont les usines de métaux qui utilisent les trains de manière quasi exclusive... pourtant chaque train pourrait doubler le nombre de wagons sans difficulté, d'où un partage des coûts avec le fret. Cela pourrait promettre des débouchés économiques énormes... mais ne nous enthousiasmons pas trop vite!

  • Habitués
Posté(e)

Petit ajout à mon intervention.

Est-ce que j'ai déjà vécu à Sept-Iles?

Pas vraiment. J'ai passé tout le mois de juin 1997 dans cette ville. J'ai adoré mon séjour, car c'est une ville qui est grande, mais en même temps on sent toute l'immensité autour. On se sent écrasé par le fleuve, par la forêt... un peu comme si on sentait peser sur nos épaule le poids du continent-amérique. C'est une sensation un peu grisante, qui s'estompe après quelques jours il est vrai.

J'ai bien apprécié la vie là-bas. J'ai loué des "rollerblades" et j'ai fait le tour des rues. Il est facile de louer de l'équipement sportif; avec une tente et deux sacs de couchage loués, je suis allé passer 2 jours sur l'île Grande-Basque le 23 juin avec ma copine de l'époque. La forêt de cette île est très ancienne, plus de 700 ans sans incendie. Les arbres ont de la barbe!

Côté restaurant ce n'est pas phénoménal, quoique j'ai pris du poids en mangeant des fruits de mer panés à la "Friterie des îles" près du port. Au loin de l'autre côté de la baie, l'usine de bouletage de fer illumine la nuit, comme une apparition (qu'on espère être permanente!)...

Tout près, la réserve autochtone de Maliotenam-Uashat (peuple Innu) se cherche une vocation économique, maintenant que les tracas culturels sont chose du passé. La cohabitation entre "blancs" et "autochtones" est parfois difficile; on peut parler de fossé culturel, de deux solitudes. Les choses évoluent lentement, et à mesure que l'entente-cadre multigouvernementale dite "Approche Commune" prendra forme, le développement économique autonome les rendra plus fiers, plus solides. Quelques forumistes ont visité ce coin-là, ils vont peut-être se manifester.

Les rues de Sept-Iles suivent un plan en damier sur terrain plat (avec les noms de rues suivant un ordre alphabétique), alors que Baie-Comeau est plutôt bâtie sur des collines, tout en pentes et en serpentins. Ville d'industrie et d'administration, Baie-Comeau a un avenir qui s'annonce incertain mais pas encore pessimiste.

L'économie de Port-Cartier gravite autour du gros pénitentier fédéral, des barrages hydro-électriques et de l'industrie lourde.

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