Habitués BiscuitDérable Posté(e) 1 juin 2006 Habitués Posté(e) 1 juin 2006 (modifié) Tel que lu dans La Presse:La pilule du lendemain neuf fois plus vendue qu'en 2001En cinq ans, les ventes de Plan B, une pilule du lendemain offerte en vente libre, ont été multipliées par neuf.Ces données, tirées d'une recherche de la firme montréalaise IMS Health, démontrent que cette solution de dépannage est de plus en plus utilisée pour prévenir une grossesse après une relation sexuelle non protégée.En 2001, année où les pharmaciens québécois ont été autorisés à prescrire Plan B, les pharmacies québécoises avaient vendu 17 218 de ces comprimés. En 2005, elles en ont vendu 152 056.Bien que fulgurante, cette augmentation n'étonne pas le Dr Jocelyn Bérubé, responsable de la Clinique de planification des naissances à Rimouski. Il estime par ailleurs que l'accès plus facile à la pilule du lendemain a contribué à une stabilisation du nombre d'avortements au Québec - nombre qui oscille ces dernières années autour de 30 000 - et à une réduction du nombre de grossesses chez les adolescentes.«Les recherches indiquent cependant que ça reste un contraceptif d'urgence et que les femmes n'en font pas leur méthode de contraception habituelle, poursuit-il. Il reste qu'il y a encore un problème de responsabilisation face à la contraception.»Vente libre décriéeSi les pharmaciens du Québec peuvent prescrire la pilule du lendemain depuis 2001, Santé Canada en a autorisé la vente libre depuis un an partout au pays. Comme il est en vente libre, le régime public d'assurance-médicaments, théoriquement, ne le couvre pas. Dominique Breton, porte-parole du ministère de la Santé, indique que dans les faits, sur demande, il peut être prescrit par le pharmacien, et donc remboursé.N'empêche, selon le Dr Bérubé, il y a risque que sous un autre gouvernement, ce ne soit plus le cas. Il espère donc que l'on revienne à la prescription obligatoire du pharmacien.«Même si Plan B est en vente libre, le pharmacien est déjà tenu de conseiller la femme sur son utilisation. Qu'il soit tenu de rédiger une prescription, ça reste le même conseil, et ça permet d'officialiser le remboursement», dit-il.L'Ordre des pharmaciens a d'ailleurs déposé un avis en ce sens à l'Ordre des professions, estimant l'actuelle vente libre beaucoup trop souple.La pilule du lendemain sème la controverse au Canada anglais. En faisant un cas de conscience, certains pharmaciens ont refusé de la vendre. Une enquête sur le sujet, censurée par la direction du Journal de l'Association médicale canadienne, a d'ailleurs mené au départ de plusieurs de ses dirigeants.C'est ce qui arrive quand on enlève les cours d'éducation sexuel des écoles... Modifié 1 juin 2006 par BiscuitDérable Citer
Aube Posté(e) 1 juin 2006 Posté(e) 1 juin 2006 Et pourquoi ça ne serait pas aux parents de responsabilisés les adolescentes et même les adolescents, sur une protection adéquate, plutôt qu'aux écoles? Dans les cours d'éducation sexuel nous avons appris qu'il y a différent moyen de contraception, dont la pilule du lendemain. Mais les éducateurs sont-ils avec nos jeunes lors de leurs relations sexuel ? En parler avec eux, ça crée un lien de confiance et de complicité. Mais avec l'accès à internet, on ne doit pas se leurrer, les enfants d'aujourd'hui sont plus intelligent et éduquer qu'il y a 15 ans. ILs savent trouver l'information dont ils ont besoin.Ce n'est pas toujours la faute aux jeunes, ils ne faut pas tous les mettre dans le même panier. P.S. Vous pouvez aussi remplacer les termes adolescent par adulte, car eux aussi font des erreurs. Il n'y a personne de parfait sur cette terre. Citer
Habitués Equinox Posté(e) 1 juin 2006 Habitués Posté(e) 1 juin 2006 C'est un plan B, dans la majorité des cas les jeunes ados utilisent des moyens contraceptifs mécaniques ou des anovulants. Cependant les capotes-qui-pètent ou la pilule-oubliée, font partie des recours au plan B les plus fréquents. Ceux qui ont utilisé la pillule du lendemain savent qui ce n'est pas de gaité de coeur mais plutôt pourvoyeur de haut-le-coeur...... :heu: :bad: . L'augmentation de l'utilisation du plan B est surtout chez les jeunes de 13 ans à 16 ans, qui utilisent des condoms ou bien rien. Après à l'age de raison, pour les parents, les jeunes se fournissent facilement en contraceptif et le recourt au plan B reste accidentel. Les nouveaux moyens contraceptifs Patch ou Nuva Ring devraient faire diminuer le recourt au plan B dans les années à venir. Citer
Habitués cherry Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 Il n'y a rien de mal à recourir à la pilule du lendemain! Entre ça... et la grossesse non-désirée et éventuellement l'avortement, le choix n'est pas très difficile, en plus d'être beaucoup plus responsable. Et ça n'a RIEN à voir avec l'éducation sexuelle, mais avec la malchance et le doute. En plus, comme l'a souligné Équinox, on prescrit cette pilule de dernier recours avec des Gravol (pour la nausée que ça provoque), donc on s'en passerait si on pouvait. Lâchez-nous avec votre morale de pacotille. Cherry, qui a pris la pilule du lendemain deux fois dans sa vie... et qui n'a pas en elle une once de culpabilité Citer
Habitués Equinox Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 Que veux tu Cherry, les "bon penseurs" font du plan B un avortement précoce, encore un coup de l'opus dei Citer
Habitués Pimili Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 L'augmentation de l'utilisation du plan B est surtout chez les jeunes de 13 ans à 16 ans, qui utilisent des condoms ou bien rien.C'est plutôt ce "rien" qui est inquiétant...car on a beau utiliser un contraceptif, ça ne protège pas des MST.Paméla Citer
Habitués BiscuitDérable Posté(e) 2 juin 2006 Auteur Habitués Posté(e) 2 juin 2006 Il n'y a rien de mal à recourir à la pilule du lendemain! Entre ça... et la grossesse non-désirée et éventuellement l'avortement, le choix n'est pas très difficile, en plus d'être beaucoup plus responsable. Et ça n'a RIEN à voir avec l'éducation sexuelle, mais avec la malchance et le doute. En plus, comme l'a souligné Équinox, on prescrit cette pilule de dernier recours avec des Gravol (pour la nausée que ça provoque), donc on s'en passerait si on pouvait. Lâchez-nous avec votre morale de pacotille. Cherry, qui a pris la pilule du lendemain deux fois dans sa vie... et qui n'a pas en elle une once de culpabilité Je suis entièrement d'accord avec toi : un accident, c'est vite arrivé! Cependant, je persiste à croire que l'éducation y est pour quelque chose avec cette augmentation fulgurante. Nos gouvernements ont supprimer les cours de formations personnelles et sociales et contrairement à ce que Aube prétend, je ne suis pas convaincu que tous les parents soient habilités à enseigner la sexualité à leurs jeunes.Biscuit. Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 (modifié) Je suis entièrement d'accord avec toi : un accident, c'est vite arrivé! Cependant, je persiste à croire que l'éducation y est pour quelque chose avec cette augmentation fulgurante. Nos gouvernements ont supprimer les cours de formations personnelles et sociales et contrairement à ce que Aube prétend, je ne suis pas convaincu que tous les parents soient habilités à enseigner la sexualité à leurs jeunes.Je suis en partie d'accord avec toi.J'avais vu un jour un débat mais qui portait sur l'avortement, et il y a des cas ou pour des femmes (très rares, mais quand même inquiétant) c'est récurrent.Alors est ce que le coût de la contraception serait pas un problème aussi ? Modifié 2 juin 2006 par rimouski29 Citer
Habitués cherry Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 Cependant, je persiste à croire que l'éducation y est pour quelque chose avec cette augmentation fulgurante. Nos gouvernements ont supprimer les cours de formations personnelles et sociales et contrairement à ce que Aube prétend, je ne suis pas convaincu que tous les parents soient habilités à enseigner la sexualité à leurs jeunes.En fait, c'est surtout lié au fait qu'avant, il fallait passer par un médecin. Résultat: plutôt que d'attendre des heures pour avoir ce précieux bout de papier, les femmes préféraient prendre une chance et se croisaient les doigts jusqu'à leur prochain cycle... avec parfois une vilaine surprise. Si ça peut faire baisser le nombre d'avortements, why not?Pour ce qui est des cours de sexualité dans les écoles, je suis 100% pour leur retour, pas vraiment pour la contraception (surtout que les jeunes connaissent déjà l'existence du condom et de la pilule), mais surtout pour les MTS et les différents aspects d'une relation amoureuse, pour aborder les sujets tabous comme l'homosexualité par exemple. Aujourd'hui, nos fonctionnaires débiles de l'éducation appelle la transmission de ce savoir une "compétence transversale", c'est-à-dire que tous les profs peuvent en parler avec leurs étudiants, du prof de math au prof de français, en passant par le prof de musique. Ridicule... Citer
Habitués maxtaz Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 Nos gouvernements ont supprimer les cours de formations personnelles et sociales et contrairement à ce que Aube prétend, je ne suis pas convaincu que tous les parents soient habilités à enseigner la sexualité à leurs jeunes.Biscuit.Est ce que tous les parents se sentent à l'aise avec ce sujet ? Et puis, pour un ado, c'est plus facile de parler de sexualité avec un adulte hors parents.Donc vivent les tatas, les infirmières scolaires et le planning familial français ! :ravi: Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 2 juin 2006 Habitués Posté(e) 2 juin 2006 J'ai eu l'occasion dans mon stage de voir une séance de théâtre-forum sur ce thème là avec des ados de 15-16 ans justement. Le principe est simple: on joue les scènes une première fois en entier et ensuite on les refait avec les interventions des jeunes, leurs conseils, leurs participations pour expliquer comment mettre un préservatif masculin ou féminin, parler de la pilule du lendemain, de la pilule féminine, de la masculine qui s'en vient, des implants etc. Ils sont très au courant de tout ça, et dans le questionnaire qu'on leur a remis en fin de séance, ils ont tous avoué que malgré tout ce qu'ils savent, le plus dur c'est d'arriver ensuite à en parler au moment opportun et quelques questions sur les IST qui n'avaient pas été abordées. Ce sont généralement les mêmes remarques qui reviennent souvent depuis le début de ce programme de prévention.Alors, si dans ces cours on leur apprenait aussi les techniques pour en parler parce que au final c'est souvent ce qui manque, le comment en parler et pas seulement le comment et quoi faire...Anyway, je pense pas que l'augmentation de la pilule du lendemain soit alarmant en soit, mais l'oubli de condom c'est plus dangereux je trouve. Je sais pas mais est-ce qu'on a cherché à savoir si c,était des partenaires réguliers ou des kick d'un soir. Parce que c'est quand même pas le même impact selon un cas de figure ou l'autre, c'est tout une prévention à refaire selon les résultats... Je vois plus ça comme ça moi en tout cas . Citer
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