Habitués camusi Posté(e) 13 juillet 2005 Habitués Posté(e) 13 juillet 2005 ah moi ca me fait rire quand on dit qu'au quebec on utilise plus de mots francais qu'en france. faut voir les mots, ok ca sonne francais, mais ca n'est pas francais! 'j'applique' pour 'postuler', completement traduit de l'anglais, je 'cancel' pour 'annuler et j'en passe. mes parents qui ne parlent pas anglais ne comprendraient pas ce vocabulaire s'ils l'entendaient!ce que je deteste en france ce sont les jeunes soit disant branchouilles (dans leur monde a eux) qui pronnoncent les mots anglais a l'americaine et ne sont pas foutus de tenir une convesration en anglais... et niveau francais, c'est pas le quebec qui va relever le niveau general de l'orthographe et de la grammaire. font ils seuleemnt des dictees a l'ecole? enfin, en france, j'ai vu pas mal de gens de mon age a la fac qui etaient pas a 100% en orthographe non plus, ca c'est un probleme moderne, trop d'heures devant la tv pas assez sur les livres.bon j'arrete, c'est tentant de 'polemiquer' comme ca..!camusi Citer
Habitués PoM Posté(e) 13 juillet 2005 Habitués Posté(e) 13 juillet 2005 Personnellement, dans la petite guerre de "qui utilise plus de mots anglais que l'autre", je dirais avec un recul de deux ans de vie sur place, que c'est match nul . La seule chose qui fait penser les uns et les autres que c'est celui d'en face qui en utilise le plus, c'est tout simplement que ce ne sont pas les mêmes termes. Donc, forcément, entre des mots que vous avez l'habitude d'utiliser au quotidien et des expressions anglaises là où vous utilisiez un mot français, cela saute aux yeux de suite. Voilà, à mes yeux bien sûr, une explication à la dissonance sur ce point entre québécois et français. Ajoutez à cela le fait que, comme cela a été évoqué, la langue française a subi de nombreuses influences et que cela ne sera sans doûte pas la dernière (mais bon à la base, c'est nous les avions influencé pour 80% de leur langue donc juste retour des choses ) et vous aurez un peu plus de recul sur cela. Il faut rester vigilant en effet car une langue c'est un patrimoine mais bon, des mots meurrent, évoluent, se transforment (il y en a pas mal d'exemples ici avec les "francisations" de termes anglais) donc attardons-nous plus sur le qualitatif que le quantitafif dans cette histoire. Le français est plus victime de l'appauvrissement de la qualité de son utilisation par les gens que de langues étrangères, en France comme au Québec. La mode d'utiliser des mots anglais chez les jeunes se retrouvent des deux côtés de l'atlantique avec encore une fois une différence sur les expressions employées.Les enseignes en anglais en france? est-ce que vous parlez des noms commerciaux ou des écritures génériques sur la dite enseigne? Parce que, personnellement je n'ai jamais vu le second chez nous. Il y a des modes pour ça, comme le coup de "truc 2000" qui avait marché fort en france dans les années 70 et 80 et qui a disparu de plus en plus, l'an 2000 approchant justement. Pis en passant, le coup des messages d'attente en anglais chez France télécom, ça non plus je ne l'ai jamais entendu.Enfin bref, c'est un peu récurant tout ça et pas très constructif... Citer
Habitués cherry Posté(e) 14 juillet 2005 Habitués Posté(e) 14 juillet 2005 (modifié) Je crois que je me suis mal faite comprendre... Ce n'est pas une compétition sur qui est mieux que l'autre, ça n'a rien à voir! Effectivement, l'anglais est assez présent dans la langue québécoise et il y a des raisons socio-politico-historiques à ça. Nous en sommes conscients et nous tentons de changer la donne. Or, la langue française ici a tellement été contaminée par l'anglais qu'il est impossible de la nettoyer complètement; il va toujours rester des traces d'anglais, quoi que l'on fasse. C'est triste, mais nous ne sommes pas non plus à la cour des miracles!Ce que j'ai voulu dire en fait, c'est que je comprends la surprise de ce Québécois. Venant d'une région où justement la langue française a subit des dommages irréversibles, mais où on a tenté d'arrêter le carnage en promulgant des lois, en imposant des quotas de musique francophone à la radio, en chassant les anglicismes dans les médias, en forçant l'affichage en français, en obligeant les francophones et allophones à fréquenter l'école française, on ne peut que rester pantois devant ce qu'on voit et entend en débarquant dans votre beau pays. On s'attend tellement à ce qu'en France tout soit en français, qu'on ne peut faire autrement qu'être surpris, voire déçu. C'est d'autant plus triste que selon moi, ça pourrait facilement être évité. C'est tout. Modifié 14 juillet 2005 par cherry Citer
Habitués parati Posté(e) 14 juillet 2005 Habitués Posté(e) 14 juillet 2005 L'utilisation de mots anglais n'est pas seulement propre au français, je suis bilingue français-espagnol et je peux vous dire que l'anglais est aussi présent chez les hispanophones. En Argentine, je crois qu'une loi a du être votée il y a environ 5 ou 6 ans, à moins que cela ne soit resté un projet de loi, pour interdire l'usage des mots anglais dans les publicités et autres. En France, il me semble que les journalistes ont une amende à payer s'ils utilisent un mot anglais alors qu'il existe un mot avec la même signification en français.J'utilise le verbe print tant en français (ici, en France j'imprime car sinon personne me comprend) qu'en espagnol, j'utilisais print en Argentine et j'ai gardé le mot dans mon vocabulaire. Au Chili, où l'influence américaine se fait plus sentir on retrouve beaucoup plus de mots anglais qu'en Argentine.Mais l'anglais n'est pas la seule langue à venir déranger l'espagnol, le français aussi. Plusieurs mots et expressions françaises sont utilisés en Argentine, cela fait très fashion de glisser un mot de français dans une phrase. Je me souviens qu'au moment des élections présidentielles, le mot à la mode dans la presse était ballotage.Quand nous parlons français, nous utilisons des mots divers origines, latine, grecque, saxonne, arabe, espagnol, anglais, hollandais...Et heureusement qu'une langue subit des apports d'autres langues avec le brassage des populations car sinon cela voudrait dire que c'est une langue morte comme le latin ou le grec ancien. Cela ne me dérange pas qu'au Québec on parle un français différent de celui de la France, du fait de l'influence de l'anglais, ce qui me dérange c'est le fait que les québécois nous reproche d'utiliser des mots anglais alors qu'ils ont été acceptés par l'Académie française et que les québécois utilisent plus d'anglicisme que les français.Mais, en lisant les échanges sur le sujet anglais-français, personne ne souligne le fait que le français et le latin ont beaucoup influencé l'anglais, les mots longs en anglais sont d'origines latines et les mots courts d'origine saxonne. Donc en résumé quelle langue influence l'autre? Cela varie en fonction des siècles et de la puissance économique qui dirige l'économie mondiale. Il va falloir que nous nous métions plus que rapidement au mandarin car nous allons être dépassés. En tout cas nos querelles de clochers (québécois-français) sur le français, doivent bien faire rire les forumistes francophones originaires des autres pays de la Francophonie.Parati Citer
O'Hana Posté(e) 14 juillet 2005 Posté(e) 14 juillet 2005 ce qui me dérange c'est le fait que les québécois nous reproche d'utiliser des mots anglais alors qu'ils ont été acceptés par l'Académie françaisePetite question : est-ce que les décisions de l'Académie française ont force de loi dans toute la francophonie ou seulement en France et dans ses départements, territoires et pays d'outre-mer ? O'Hana Citer
Habitués PoM Posté(e) 14 juillet 2005 Habitués Posté(e) 14 juillet 2005 (modifié) Ce que j'ai voulu dire en fait, c'est que je comprends la surprise de ce Québécois. Venant d'une région où justement la langue française a subit des dommages irréversibles, mais où on a tenté d'arrêter le carnage en promulgant des lois, en imposant des quotas de musique francophone à la radio, en chassant les anglicismes dans les médias, en forçant l'affichage en français, en obligeant les francophones et allophones à fréquenter l'école française, on ne peut que rester pantois devant ce qu'on voit et entend en débarquant dans votre beau pays. On s'attend tellement à ce qu'en France tout soit en français, qu'on ne peut faire autrement qu'être surpris, voire déçu. C'est d'autant plus triste que selon moi, ça pourrait facilement être évité. C'est tout. mellow.gifIl est difficile de comparer les deux situations tout simplement : nous ne sommes pas un peuple minoritaire au sein d'un état à majorité anglophone: pas la peine de se battre par exemple pour que le français soit la langue officielle de l'éducation nationale car c'est induit. Il en va de même pour l'affichage malgré des écarts et bien d'autres petites choses que les québécois ont à affronter au quotidien et qui ne se retrouvent pas en France pour une simple histoire de prédominance linguistique du français. Par contre, certaines dérives ont été limitées parfois: les quotas de chanson française par exemple, le soutien à certains arts comme le cinéma (mais pas seulement) avec la fameuse exception culturelle...En résumé, le contexte n'est pas le même et induit donc un combat différent, sans doûte plus lent dans les réactions du côté français car moins dans l'urgence j'imagine, même si le sujet revient régulièrement malgré tout. Bien entendu, nous devons aussi rester vigilants et conscients qu'il y a des abus en France mais dans un cadre différent. Étrangement, plutôt que ce qui se glisse dans notre propre langue, c'est l'état de la francophonie dont on parle le plus chez nous avec le recul du français dans le monde, . Notre petit péché d'orgueuil je suppose: notre rayonnement ailleurs. Que les québécois continuent à lutter pied à pied pour leur langue et leur culture. C'est tout à leur honneur et en plus, ils se montrent parfois plus inspirés quand il sagit de trouver une alternative francophone à un mot anglais. Mais qu'ils ne s'attendent pas à retrouver cela de façon aussi prononcée en France, du moins pas sur la même échelle. Allez faire un tour en Alsace et vous serez surpris du nombres de mots allemands utilisés par les gens, et pas juste ceux qui parlent le patois du coin. Même chose près de l'Espagne, etc. Par contre, la qualité du français alors là oui, je dis qu'il y a urgence et qu'il serait bon de réagir au plus vite car c'est selon moi plus par là que nous pourrons soutenir notre langue.Pour finir, c'est l'anglais qui est en vogue? bah même eux commencent à ramer en californie face à l'espagnol et promulguent (ou sont en passe de le faire) des lois protégeant la langue anglaise. Toute prédominance a un début mais aussi une fin. Et si c'était de début de la leur, de fin... Modifié 14 juillet 2005 par PoM Citer
Habitués Lapin Posté(e) 14 juillet 2005 Habitués Posté(e) 14 juillet 2005 (modifié) Allez faire un tour en Alsace et vous serez surpris du nombres de mots allemands utilisés par les gens, et pas juste ceux qui parlent le patois du coin. Même chose près de l'Espagne, etc. ←ah non non non près de l'Espagne, d'un côté Est on y parle Catalan... et de l'autre côté ouest on y parle Basque.... non non non (je persiste et je signe de la papatte hihi) Lapin, persistant et signant. Modifié 14 juillet 2005 par Lapin Citer
glamdring Posté(e) 14 juillet 2005 Posté(e) 14 juillet 2005 Pom s'il te plait bannis le mot patois de ton vocabulaire, l'alsacien n'est pas plus un patois que le français. C'est un mot péjoratif et ça peut être blessant pour les gens concernés Citer
Invité Posté(e) 14 juillet 2005 Posté(e) 14 juillet 2005 Petite question : est-ce que les décisions de l'Académie française ont force de loi dans toute la francophonie ou seulement en France et dans ses départements, territoires et pays d'outre-mer ?Je ne sais pas si on peut poser la question comme ça, en fait.La tâche principale de l'Académie française est ...« de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. » (Article 24 des statuts.)«Cette mission doit se traduire par la rédaction de quatre ouvrages : un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique ; seul le Dictionnaire sera réalisé par l?Académie. Les autres points du programme seront remplis en dehors d?elle, par des ouvrages qui, à leur manière, feront autorité.»De plus :«Le rayonnement de la langue française est menacé par l?expansion de l?anglais, plus précisément de l?américain, qui tend à envahir les esprits, les écrits, le monde de l?audiovisuel. Le développement de l?anglais est souvent favorisé par l?irruption des nouvelles techniques, le développement accéléré des sciences, le rapprochement inouï que permettent les médias et les autres moyens de communication, tous facteurs qui bousculent le vocabulaire traditionnel et imposent à marche rapide l?adoption de nouveaux mots. Le 4 août 1994 est votée la loi relative à l?emploi de la langue française (dite « loi Toubon »), qui favorise l?emploi du français dans les inscriptions, les documents publics ou contractuels, les services publics, les congrès, les médias, etc. Dans cet esprit, un décret ministériel du 3 juillet 1996 a institué une nouvelle Commission générale de terminologie et de néologie, ainsi que des commissions spécialisées de terminologie et de néologie. L?Académie est membre de droit de ces commissions chargées de forger des mots nouveaux et de recommander des mots français à la place de l?anglais, et son aval est requis avant toute adoption définitive de ces mots. Par ses remarques, ses mises en garde, par l?accroissement de la nomenclature de son Dictionnaire, par sa participation aux commissions de terminologie et de néologie, l?Académie poursuit son ?uvre régulatrice de la langue et s?efforce de donner forme aux évolutions nécessaires, en gardant à l?esprit son rôle multiséculaire de « greffier du bon usage » de notre langue. »L'Académie française n'est pas un organisme mondial promulgant des décrets, donc ce qu'elle dit n'a pas réellement force de loi selon moi. Chacun est libre d'appliquer ou non ses travaux. La preuve, c'est qu'il faut instaurer des lois, même en France, pour préserver la langue française de l'anglaise. (Et quand je parle de défendre la langue, la loi Toubon l'appauvrit plutôt, puisqu'elle avait pour but de simplifier l'orthographe... ).Je n'ai pas l'impression que l'image de l'Académie en France soit celle d'une institution ayant une grande influence sur la vie quotidienne. On n'en parle pas souvent, sauf à la période de la remise des prix littéraires, ou une fois tous les dix ou douze ans quand elle arrive enfin à sortir un volume de son dictionnaire...(D'ailleurs à propos de dictionnaires, les plus utilisés sont le Larousse et le Robert, et les comités de sélection des mots y apparaissant ne sont pas contrôlés par l'académie. Ce sont des comités internes à ces entreprises...)Ça ne veut pas forcément dire qu'elle est inutile, mais en tout cas son travail passe essentiellement inaperçu pour le commun des mortels.Elle a du prestige à cause des grands noms qui y ont siégé ou qui y sont en postes, mais à part ça...Ceci dit, comme pour beaucoup de choses, elle a peut-être plus d'importance dans les autres pays francophones que dans son propre pays.Nul n'est prophète en son pays... (citations issus du site de l'Académie françaisePour ce qui est des articles, je comprends que les québécois soient déçus de l'attitude des français dans leur usage de la langue alors que pour eux c'est un combat quotidien.Mais si on parle autant "anglais" en France c'est parce qu'on est fondamentalement feignants et, presque aussi fondamentalement, parce que ça jette de la poudre aux yeux : Et on utilise souvent les rares mots anglais que l'on connaît pour donner l'illusion qu'on parle cette langue. Travaillant dans le domaine informatique, j'ai souvent eu l'occasion de constater ce phénomène pitoyable. À tel point que j'ai fini par parler anglais à mon chef un jour. Et comme il était encore plus nul que moi, ça ne lui a pas plus du tout J'ai remarqué que ce sont les gens qui ont le moins de culture qui utilisent le plus ces mots anglais. Et, paradoxalement, c'est gens sont essentiellement des cadres, ingénieurs, directeurs... Ceux qui prétendent être «l'élite»... Citer
Habitués Seila Posté(e) 14 juillet 2005 Habitués Posté(e) 14 juillet 2005 Nom de Dieu, vous aimez vous masturber le cerveau, vous-autres!!! Citer
Invité Posté(e) 14 juillet 2005 Posté(e) 14 juillet 2005 Nom de Dieu, vous aimez vous masturber le cerveau, vous-autres!!!Ben ça permet de dépenser son surplus de calories sans se fatiguer. L'autre option c'est de courir, faire du vélo ou du rameur, et ça c'est exténuant Citer
Invité Posté(e) 15 juillet 2005 Posté(e) 15 juillet 2005 Moi y a un truc que je trouve drole , c est que les quebecois s amusent et s irritent de voir un francais avoir des mots anglais .Francais vivant au Quebec , je m amuse des memes choses par rapport aux quebecois des qu on entre dans un domaine technique ( automobile , electronique , informatique ... )On a pas les memes anglicismes .Une drill / une perceuse .Un bearing / un roulement .Un shaft / un estambot ( sauf erreur ) .Et la version de notre belle Academie Francaise fait souvent rire ( cf cédérom ) avec ses viellards qui revolutionnent notre belle langue .On peut faire bien des comparatifs , le Quebec ( et autres New Brunswick ), sont des pays ou outre la langue , il y a une culture d une francophonie melangée a celle de l Amerique du Nord. La pire chose c est que les quebecois parlent francais , alors les francais qui arrivent ( debarquent ) ont l impression que c est des voisins / cousins ....Ca c est la premiere erreur du francais , je l ai faite aussi . On parle la meme langue mais on a rien , voire RIEN a voir dans les mentalités . Faut y vivre au quotidien pour le sentir .On est pas pareils ...J en parlais tout a l heure encore avec un Africain du Congo Belge N empeches que le Quebec c est bien , je me sens chez moi ici .. Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2005 Habitués Posté(e) 15 juillet 2005 Ce que j'ai voulu dire en fait, c'est que je comprends la surprise de ce Québécois. Venant d'une région où justement la langue française a subit des dommages irréversibles, mais où on a tenté d'arrêter le carnage en promulgant des lois, en imposant des quotas de musique francophone à la radio, en chassant les anglicismes dans les médias, en forçant l'affichage en français, en obligeant les francophones et allophones à fréquenter l'école française, on ne peut que rester pantois devant ce qu'on voit et entend en débarquant dans votre beau pays. On s'attend tellement à ce qu'en France tout soit en français, qu'on ne peut faire autrement qu'être surpris, voire déçu. C'est d'autant plus triste que selon moi, ça pourrait facilement être évité. C'est tout. mellow.gifIl est difficile de comparer les deux situations tout simplement : nous ne sommes pas un peuple minoritaire au sein d'un état à majorité anglophone: pas la peine de se battre par exemple pour que le français soit la langue officielle de l'éducation nationale car c'est induit. Il en va de même pour l'affichage malgré des écarts et bien d'autres petites choses que les québécois ont à affronter au quotidien et qui ne se retrouvent pas en France pour une simple histoire de prédominance linguistique du français. Par contre, certaines dérives ont été limitées parfois: les quotas de chanson française par exemple, le soutien à certains arts comme le cinéma (mais pas seulement) avec la fameuse exception culturelle...En fait, je ne sais pas si tu le savais, mais la fameuse Loi Toubou de 1994 a été inspirée de la loi 101 (désolée, mais c'est vrai! ). Jacques Toubon a cité le Québec en exemple plus d'une fois, disant que c'était l'exemple à suivre; mais sa loi est moins sévère car justement nos situations ne se comparent pas. Or si je ne me trompe pas, lorsqu'elle est sortie, il y a eu débat. Certains Français disaient qu'il y avait là atteinte à la liberté d'expression; les médias entre autres n'acceptaient pas qu'on leur propose des alternatives aux termes anglais qu'ils utilisaient, ou qu'on leur impose des quotas.Voici le genre de débat auquel je fais référence:http://www.monde-diplomatique.fr/1994/04/CASSEN/400Qu'en est-il au juste maintenant, notamment dans les médias? Sérieux, je suis curieuse.Pour ce qui est du choc face aux enseignes en anglais, je me rappelle maintenant que je l'ai eu lors de mon premier voyage en France, quand j'avais 15 ans... donc avant la Loi Toubon. Citer
Habitués PoM Posté(e) 15 juillet 2005 Habitués Posté(e) 15 juillet 2005 En fait, je ne sais pas si tu le savais, mais la fameuse Loi Toubou de 1994 a été inspirée de la loi 101 (désolée, mais c'est vrai! happy.gif )Non je ne le savais pas mais n'en sois pas désolée pour autant parce qu'il serait bête de ne pas s'inspirer de quelque chose qui fonctionne face à un problème à résoudre Pour ce qui est des médias, de ceux que je peux lire ou regarder ici, tout ce petit monde semble avoir plutôt accepté cela comme quelque chose de normal voire légitime.Le fait que cela soit un Toubon qui ait présenté ce genre de loi a pas mal aidé au débat vu que comme ministre de la culture, il passait moyen. Ajoute à cela une facheuse tendance des français à rejeter quelque chose dans un premier temps quand cela est imposé au cas où cela viendrait brimer leurs droits et libertés. Je ne sais pas trop si c'est toujours le cas mais je me souviens que l'exceééélente émission Star Academy se targait de privilégier essentiellement les chansons françaises. Les radios ont quant à elles, laissé un peu plus de place à des chanteurs francophones mais au prix hélas parfois de Lorrie et autres "artistes" pêchée au fin fond de la France et passés par les émissions de TV réalité... Du coup, notre apprentissage de l' "anglais yahourt" par la musique anglophone a pris un léger coup mais survit plutôt bien malgré tout. Ouf!!! on a eu peur!!! Maintenant, pour quelques choses de plus actuels, je laisse la place aux compatriotes encore sur place.Pour ce qui est du choc face aux enseignes en anglais, je me rappelle maintenant que je l'ai eu lors de mon premier voyage en France, quand j'avais 15 ans... donc avant la Loi Toubon. rolleyes.gifOuais... mais en même temps, on est super impressionnable, à 15 ans Citer
Habitués Lapin Posté(e) 15 juillet 2005 Habitués Posté(e) 15 juillet 2005 Lachons pas, le fil du message est bon et j'apprend tout plein de choses.... gardons la positive attitude (méfiance, ça a porté la pouasse au dernier qui a dit une chose comme celà )Lapin, full trilingual (désolé) Citer
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