Francais et/ou Anglais ...

[Invité]

lol le Papillon il fait de la provoc' là !

Par contre il me semble quand même que les plus gros postes (je parle des gros BOSS) sont détenus par des anglophones, de même que les quartiers les plus hupés de MTL (Westmount par ex.) sont anglais ... je ne parlerai pas non plus de McGill vs Uqam ...

J'ai aussi des amis qui habitent dans le "nord" (st-Sauveur etc ...) et les terrains les plus chers - aux bords des lacs - sont majoritairement achetés par des anglais ! ...

Par contre je ne sais pas trop pour le reste du QC.

[papillon]

Schumarrete je t'aime !!!!!!

[Alain]

Schumarette, j'étais ironique!

Comme je le précisais plus haut, et comme le mentionne Schumarette, il y a certains métiers où il est vital de parler anglais. Le secrétariat en est un exemple (surtout dans de grandes entreprises), tout comme n'importe quel emploi de cadre qui oeuvre dans une société où une partie de la clientèle est anglophone. Cela est vrai à Montréal, comme ailleurs.

Il est aussi vrai qu'il faut rester vigilant, et continuer à défendre la langue française. Des lois sont là pour ça. Et la population doit aussi défendre sa langue. Mais c'est un éternel combat, étant entourés d'anglophones.

Nous pourrions débattre longuement sur le sujet. Mais une conclusion générale ressortirait: "Défendons notre langue!"

Alain

[BiscuitDérable]

Mais , sérieusement , tout le monde préfère les études en anglais pour ses gosses

L' anglais est à la mode ; au gout du jour ; c'est le business qui veut ca :

Money talks !!!

Il y a 35 ans, je t'aurais probablement donné raison pour ce qui est de la dominance des anglophones sur les francophones. Mais les choses ont bien changé. Le Québec compte au moins 7 universités francophones pour une seule université anglophone donc ton histoire de mode n'a pas rapport et n'est pas logique.

Maintenant, je regrette de te dire cela, mais si tes écris reflètes vraiment tes pensées, fais-moi plaisir, reste dans ton pays. Nous avons besoin de gens ayant de désir d'être Québécois, pas de money-sucker

Biscuit.

[Petit-Prince]

Je crois que Papillon est tombé sur un livre parlant de Montréal en 1960 et qu'il extrapole avec ce qu'il se passe aujourd'hui.

Un peu comme PoM, vivant à Montréal depuis plus de trois ans, je parle le français à 90% dans ma vie de tous les jours. Même dans l'Ouest de la ville (où la minorité anglophone est la plus forte), je continue à m'exprimer en français sans aucun problème particulier. Et là, je parle de Montréal, le coin du Québec où les deux langues cohabitent le plus !

Tu parles du travail ? ... Parlons-en ! Sur 600 employés, 3 sont des anglophones à 100%, 4 sont anglophones mais s'expriment très bien en français... 7 employés sur 600, je pense qu'on frole l'invasion anglophone dans la compagnie !

Certes, comme cela a été dit avant, être bilingue est un très bon atout pour trouver une job à Montréal, mais aussi à Gatineau... mais parler anglais est d'ailleurs un autout partout... Au Québec, en France, au Maroc...

Sorti de Montréal Papillon, ce n'est pas la campagne !!! Regarde Gatineau, Québec, Sherbrooke... ce sont des villes tout de même importantes, même si, c'est vrai, leur attraction économique est limitée. Mais il faut aussi remettre ces villes dans le contexte démographique : le Québec, c'est 7.5 millions d'habitants.

Une guerre entre la langue anglaise et le français ? Oui, plus ou moins, mais il y aurait long à raconter pour t'expliquer cela... je te dirais juste que beaucoup d'anglophones (la majorité ?), rêvent qu'un jour le français disparaisse du Canada et que le pays soit unilingue.

Par contre il me semble quand même que les plus gros postes (je parle des gros BOSS) sont détenus par des anglophones

Oui il y a 30 ans Logan... Certes, il y a encore beaucoup de chefs d'entreprises qui sont anglophones, mais n'oublie pas Desjardins, Hydro, Québecor, Bombardier, Garda (où je travaille), etc.

Rien qu'avec ces entreprises, tu as une grosse partie de l'économie québécoise aux mains de francophones.

À plus !

Jean-Philippe

[peanut]

"celui du commmercant qui répond en englais et qui perd son client .

C'est donc la guerre déclarée ...?Mais depuis quand ca dure ..????" dixit papillon

Mais ce n'est pas du tout une guerre papillon! Quand je persiste à répondre en français à un commercant, c'est toujours avec le sourire! Parfois, c'est tout simplement l'habitude qu'a pris le commercant...c'est pour ça que je disais plus haut qu'il faut avoir l'habitude d'exiger le français en tant que client...

Par contre, je trouve ça tout naturel de répondre en anglais à un patient(ou un client) qui se sent plus à l'aise en anglais...ça ne me dérange aucunement...faut pas être plus catholique que le pape tout de même!

peanut

[Lisou]

Je rajouterais juste un petit commentaire par rapport à ce qu'a dit Logan... Il y a certes pas mal de belles entreprises aux mains de francophones, mais soyons réalistes, ils parlent anglais toute la journée.. car quand tu veux faire du business (oups pardon, des affaires), t'es bien obligé d'aller un peu plus loin que les frontières du Québec.

Modifié 3 janvier 2005 par Lisou

[Invité]

Je rajouterais juste un petit commentaire par rapport à ce qu'a dit Logan... Il y a certes pas mal de belles entreprises aux mains de francophones, mais soyons réalistes, ils parlent anglais toute la journée.. car quand tu veux faire du business (oups pardon, des affaires), t'es bien obligé d'aller un peu plus loin que les frontières du Québec.

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tout à fait d'accord, surtout si tu veux faire du commerce avec l'immense majorité anglophone du Canada, ou avec le premier partenaire commercial etranger: les USA. Avoir un bon poste dans une grosse boîte aujourd'hui sans parler anglais, c'est assez difficile comme même.

[queenie]

Il faut donc préserever à tout prix la langue française tout en ne répugnant pas à apprendre l'anglais ! Acrobatie délicate....?

L'anglais est absolument la langue du commerce, il n'y a à mon sens pas de probleme à parler une langue avec les clients / partenaires, et une autre avec les collègues et proches ! Ce n'est pas une guerre, effectivement !

La connaissance d'une autre langue est un atout de toutes facons.

Et à ce que je sais, la plupart des anglophones n'apprennent pas de langues étrangères (ou pas suffisament pour en pratiquer) en effet, ils savent que partout ou ils iront on parle leur langue.

Donc je dis que c'est atout pour nous d'avoir une langue supplémentaire ! (si l'on considère bien sur que l'effort d'apprendre une langue est du temps investi à bon escient). Ca nous ouvre des horizons plus larges, etc. etc.

Quand au francais au Quebec, je ne crains pas trop pour sa survie.... Mais le dit si bien Alain, il faudra quand même 'défendre notre langue' !

[papillon]

Bonjour!

Je vous remercie beaucoup d'avoir participé à ce débat que j'ai volontairement

provoqué, meme si mes propos étaient parfois maladroitements formulés ,

histoire de vous provoquer un peu, surtout les Québecois de souches ...

Ca m'a fait tres plaisir de lire vos réponses , peut-etre plus encore, celles qui me

contredisaient ; car finalement le but était biensur de s'assurer que la langue

francaise n' est pas du tout en péril au Québec et que ses défendeurs sont bien

présents pour la protéger :

Je parle un peu l'anglais du Lycée , mais je compte bien plus sur le francais pour

me faire modestement ma petite place .

Enfin , je regrette de n'avoir pas eu l'avis de Laurence ,mais je pense qu'elle

aura l'occasion de nous le donner dans un futur débat ....

Voila , merci encore à tous .

[queenie]

Hé hé ! On s'en doutait bien que c'était fait exprès ! C'est Alain qui nous a mis la puce à l'oreille ....

Queenie , pas trop fachée d'avoir été manipulée

[sky]

L'anglais est présent certes, mais le gouvernement oblige que le service public soit bilingue. Mon mari anglophone, médecin, termine ses études à MC Gill ( hôpital anglophone) est obligé de passer l'examen de la langue française pour avoir le droit de partiquer au Québec. La partie écrite est loin d'être facile et même sachant qu'il n'écrira jamais en français à l'hôpital, il doit l'avoir réussi , sinon on part en Colombie Britanique !!!!!!

[Petit-Lion]

Essayez de trouver un poste intéressant (informatique, recherche...) en FRANCE sans parler l'anglais. Et si vous êtes dans la mécanique ou dans le textile, c'est la langue allemande qui sera un atout.

Est-ce toujours vrai que chez Thomson, toute la correspondance INTERNE doit obligatoirement se faire en anglais ? C'était encore le cas quand je suis parti.

Maintenant, pour le boulot, j'ai un truc : parlez anglais, mais parlez-le MAL, comme le font deux milliards de personnes, dont un grand nombre de Français qui se croient bilingues !!

[JayJay]

Ma chef (française de chez française) m'a envoyé des fleurs récemment. La carte était rédigée... en anglais. Oui, oui. Elle pensait sans doute me faire plaisir car elle n'a jamais compris que je n'étais pas anglophone.

Dans le privé, il faut savoir s'adapter à la réalité, mais il ne me semble pas aberrant d'exiger que dans le service public, dont les hôpitaux, les employés doivent à peu près baragouiner le français. Même mon médecin, il y a 15 ans, y arrivait (et il était Américain!!!). Il est super content maintenant d'avoir été "forcé" d'apprendre le français, il est un des chefs de l'OMS maintenant et il voyage partout dans le monde (son rêve)...

[dinoulet]

Mais , sérieusement , tout le monde préfère les études en anglais pour ses gosses

L' anglais est à la mode ; au gout du jour ; c'est le business qui veut ca :

Money talks !!!

... Nous avons besoin de gens ayant de désir d'être Québécois, pas de money-sucker

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Certes ... Les "money-suckers", c'est clair que ça la fout mal. Et je pense, probablement comme toi, que le Québec ne resterait pas longtemps francophone s'il se voyait envahi par ce genre de profil.

On peut certes imaginer qu'ils vont plutôt dans le Canada anglophone. Mais faut-il s'en réjouir ? Il ne faut probablement pas sous-estimer l'influence négative, dans l'approche des anglophones par rapport à la francophonie (et plus généralement par rapport au monde européen), qu'ont tous ceux qui vont au Canada juste par amour du fric, voire par amour du capitalisme anglo-saxon et de ses valeurs telles qu'ils les perçoivent, de "pragmatisme" (opportunisme) et de "dynamisme" (manque de scrupule, sournoiserie etc.).

D'après moi le Québec a besoin de transformer en faiblesse chacune des forces du monde anglo-saxon:

- en revendiquant explicitement son affiliation à un modèle civilisationnel européen (qui dépasse largement le cadre spécifiquement français), riche d'une certaine conscience sociale et d'une tradition scientifique et anti-obscurantiste;

- en revendiquant un statut unilingue, qui, en plus d'être un facteur évident de bien-être pour une large partie de la population, peut être considéré comme un facteur de stabilité et de puissance pour l'ensemble d'une société (les anglophones seraient gonflés de prétendre le contraire);

- en imposant un bilinguisme réel et de qualité aux anglophones, qui pour le moment jouent sur la facilité de leur langue pour exiger des francophones de leur parler en anglais mais qui, souvent, ne connaissent pas le français parce que tout simplement c'est une langue trop difficile pour eux et/ou qu'ils n'ont pas envie d'apprendre.

[PHIL_H]

J'ai passé un stage de 2 mois à 3 rivières, et je peux affirmer qu'en dehors de Montréal, personne ne parle Anglais, le québec reste un pays francophone à 100%. J'ai une petite anecdote : je travaillais pour une broderie industrielle à 3 riv, un jour, un client anglophone se pointe, la secrétaire vient nous voir dans l'atelier paniquée en nous demandant qui parlait anglais (les 2 seuls (le commercial et le patron) à parler anglais dans l'entreprise étant absent), on s'est tous regardé : personne ne parlait un anglais digne de ce nom.

lol le Papillon il fait de la provoc' là ! 

Par contre il me semble quand même que les plus gros postes (je parle des gros BOSS) sont détenus par des anglophones, de même que les quartiers les plus hupés de MTL (Westmount par ex.) sont anglais ... je ne parlerai pas non plus de McGill vs Uqam ...

J'ai aussi des amis qui habitent dans le "nord" (st-Sauveur etc ...) et les terrains les plus chers - aux bords des lacs - sont majoritairement achetés par des anglais ! ...

Par contre je ne sais pas trop pour le reste du QC.

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[queenie]

En tous cas....

Même ici dans mon boulot c'est un gros plus que je sois anglophone, cela me permet d'accéder à des tâches et des infos que d'autres n'ont pas forcément.

Donc : des opportunités en plus.

Voilà !

[nasro31]

au sommet de la foncophonie monsieur le president de la république francaise mr jack chirac a dis:

pour que notre langue maternelle qui est le francais reste la langue des cultures et de la romance; il faut que nos propores enfants sauvgardent cette langue qui est celle de victor hugo, napoleon et henri 16 par le biais de la publication a travers le monde entiers.

et je donne l'example concret celui du quebec dontla majoritée des gens de quel nature que soi pârle encore le francais depuis des siecles et des decennies................

[papillon]

Salut,

Tres interressant ces nouveaux points de vue !!!!!

........C'était pour remonter le message .....

Merci , Papillon .

[Invité]

Permettez moi d'intervenir

Je viens d'un pays francophone, mais ici pour un bon job "it is mandatory" de parler en anglais.

Je parle aussi l'anglais et le francais.

C'est la societe, l'avenir qui nous oblige de parler beacoup de langues etrangeres.

Nous ne pouvons empecher ca.

Je comprends bine aussi "l'espagnol" et je pense que parler et comprendre plusieurs langues c'est un atout.

J'ai lu avec beacoup d'attention tout ce que vous avez ecrit ici, parce que je serai a Montreal dans quelques mois et je suis tres interesee.

A mon avis, le plus important probleme c'est de conserver l'esprit francais.

Soit que nous sommes anglophones ou francohpones, que nous parlons avec nos proches en francais et au boulot en anglais, Quebec c'est unique pour la culture et son esprit francais.

Meme si tu parle bine francais or "you are more comfortable in english", vivre au Quebec c'est vivre dans une societe francophone, une societe unique en Amerique de Nord.

C'est pour ca que j'ai choisi Quebec et non Ontario et je n'aime pas que vous utilisez le mot "guerre"

Ma fille qui a maintenant 8 ans a commence d'apprendre les deux langues ( meme si elle parle mieux l'anglais, elle aime plus le francais :-)