Habitués Abouzyad Posté(e) 2 septembre 2003 Habitués Posté(e) 2 septembre 2003 Bilan positif malgré le ralentissement de l'économiePlacement des jeunes diplômés québécois en 2003:jusqu'à 10 offres d'emploi par diplômé!Montréal, le 26 août 2003 - Les diplômés québécois des formations professionnelles, collégiales et universitaires ont facilement réussi à se trouver du travail en 2003, au point que, dans certains programmes, on a compté jusqu'à dix offres d'emploi par diplômé. Cette année marque aussi le retour en force de la fonction publique comme employeur de premier plan. C'est ce que révèle une enquête menée par Jobboom au printemps dernier auprès des services de placement des établissements d'enseignement de la province sur l'état du marché du travail pour les jeunes diplômés au Québec *.Trop peu d'étudiants : annulation de programmes gagnants«Les diplômés manquent à l'appel dans plusieurs programmes, indique François Cartier, vice-président et éditeur chez Jobboom. Il est arrivé que, malgré un excellent taux de placement, on n'ait pu offrir une formation faute d'un nombre suffisant d'étudiants.»François Cartier donne l'exemple de la production textile en formation professionnelle, programme qui a été mis temporairement sur la glace en 2002-2003 dans les centres offrant cette formation à cause du manque d'inscriptions, en dépit d'un taux de placement de 100 % l'an dernier. L'enquête de Jobboom a relevé également des cas similaires où, sans parler d'annulation, les inscriptions sont insuffisantes pour répondre aux besoins du marché du travail : pose de systèmes intérieurs, préparation et finition de béton, boucherie de détail, techniques d'usinage, carrosserie, ferblanterie-tôlerie et vente de pièces mécaniques et d'accessoires, tous issus de la formation professionnelle.«Les jeunes dûment formés sont recherchés à tous les niveaux scolaires! Les départs à la retraite des baby-boomers se font sentir un peu partout. C'est particulièrement remarquable dans la fonction publique provinciale et fédérale cette année. Cela a des conséquences directes et indirectes dans plusieurs secteurs d'activité», explique François Cartier.La situation observée du côté de la formation professionnelle et technique est révélatrice. Les domaines de l'agriculture, de la santé, de la construction, de l'éducation, les industries de la fabrication et de la transformation industrielles recherchent activement les jeunes sortants. «La baisse du taux de chômage moyen pour ces diplômés se confirme d'année en année, et 2003 renforcera sûrement ce constat si l'on se fie aux résultats de notre enquête. Et ça se passe aussi bien au niveau universitaire», ajoute Monsieur Cartier.Jusqu'à 700 offres d'emploi pour 70 diplômésEn administration, les débouchés sont généralement bons, mais cette année, les offres d'emploi ont fait un bond spectaculaire à tous les niveaux scolaires. Le Collège de Maisonneuve illustre ce fait d'une donnée éloquente : en 2003, on a reçu 700 offres d'emploi pour 70 diplômés en techniques administratives. Pour certaines universités, le placement dans ce domaine a été supérieur aux autres programmes. On retrouve cette recrudescence pour les aspirants en secrétariat, comptabilité et vente-conseil de la formation professionnelle. Les responsables du placement s'entendent pour attribuer ce dynamisme, entre autres, aux nombreux départs à la retraite des employés des fonctions publiques fédérale, provinciale et municipale.Ces départs à la retraite servent également les sciences humaines, dont la progression du côté de l'emploi se confirme depuis un an, surtout au niveau universitaire. Les diplômés en sciences politiques, en droit, en histoire et en sociologie ont ainsi connu une hausse de l'emploi en 2003. Leurs compétences sont recherchées dans les différents ministères, les régies régionales et les conseils consultatifs.Le domaine de l'éducation participe aussi à l'effervescence du marché du travail pour les diplômés collégiaux et universitaires. Les formations techniques en éducation spécialisée, en éducation à l'enfance et en travail social sont prisées par le milieu scolaire, qui recherche aussi activement des enseignants, des psychoéducateurs et des professionnels en adaptation scolaire.Santé : des appels d'employeurs dès septembre«Ce secteur continue de présenter un important manque de main-d'?uvre dans toutes les régions du Québec», note François Cartier. En formation professionnelle par exemple, les préposés aux bénéficiaires, les assistants familiaux et les infirmiers auxiliaires sont particulièrement recherchés. La tendance sur le marché du travail est tout aussi favorable aux diplômés des techniques collégiales en soins infirmiers, en radio-oncologie, en radiodiagnostic et en inhalothérapie. Dans certains collèges, on signale que les employeurs commencent à appeler en septembre pour engager les futurs diplômés en hygiène dentaire. En formation universitaire, les diplômés en sciences infirmières, médecine, pharmacie et physiothérapie ont notamment la cote. À l'Université Laval, par exemple, on affirme pouvoir offrir trois ou quatre postes à chaque sortant.Construction : doubler le nombre de diplômés?«Les investissements des gouvernements fédéral et provincial ajoutés à l'activité du secteur résidentiel ont multiplié les chantiers aux quatre coins de la province», précise le vice-président et éditeur de Jobboom. Ainsi, à l'École des métiers et occupations de l'industrie de la construction de Québec, on assure que les perspectives d'emploi pour les 25 métiers de la construction devraient être encore positives pour les cinq prochaines années.La conjoncture favorise également les techniciens du secteur du bâtiment et des travaux publics tout comme les bacheliers en génie civil, génie du bâtiment et génie de la construction. Au Cégep de Rimouski, par exemple, on estime qu'il faudrait au moins doubler le nombre des diplômés en techniques de génie civil et en mécanique du bâtiment pour répondre à la demande.Tourisme : 300 diplômés se voient offrir 1000 postesMalgré la guerre en Irak et la présence du syndrome respiratoire sévère (SRAS) au pays qui ont fait craindre le pire, les diplômés en tourisme des niveaux professionnel et universitaire ont jusqu'ici réussi à tirer leur épingle du jeu. Par exemple, à l'École hôtelière des Laurentides, on a reçu quelque 1000 offres d'emploi pour les 300 diplômés. Les dix formations professionnelles liées à l'hôtellerie, à la restauration et à l'alimentation y présentaient toujours de bonnes perspectives d'emploi en début d'été, particulièrement dans les métiers de la restauration et de la boucherie. À l'Université du Québec à Chicoutimi, les 22 sortants du programme d'études en plein air et tourisme d'aventure avaient déjà décroché un emploi en mai, immédiatement après l'obtention de leur diplôme. Principale ombre au tableau dans ce secteur : les postes disponibles sont très souvent à forfait et saisonniers.Au collégial, le placement des formations directement liées au tourisme est au ralenti. En revanche, avec le nombre croissant de baby-boomers à la retraite devant occuper leurs temps libres, les offres d'emploi ont augmenté pour les techniciens d'intervention en loisir.Au niveau universitaire, on note un intérêt accru pour les diplômés du secteur des communications et des domaines de la rédaction et de la traduction, ainsi que ceux issus des programmes liés à l'environnement (biologie, géographie, aménagement du territoire).«Ces résultats confirment une fois de plus l'importance de posséder un diplôme de formation terminal, quel que soit le niveau scolaire, pour se tailler une place sur le marché du travail», conclut François Cartier.Les résultats complets de cette recherche sont publiés dans les ouvrages Les métiers de la formation professionnelle, Les carrières du collégial et Les carrières de la formation universitaire, dont les dernières éditions sont offertes dans toutes les librairies du Québec depuis le 18 août. * Les métiers de la formation professionnelle, 428 pages, 15,95 $ * Les carrières du collégial, 420 pages, 15,95 $ * Les carrières de la formation universitaire, 436 pages, 15,95 $ * Jobboom effectue cette tournée des services de placement deux fois l'an.Jobboom, membre du réseau Canoë, est une filiale de Netgraphe Inc. et de Quebecor Média. Netgraphe est inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole www. Citer
Invité Posté(e) 2 septembre 2003 Posté(e) 2 septembre 2003 Je confirme. J'ai lu la même chose sur le journal ''La Presse''.Merci Abouzyad. Citer
Habitués Toursette Posté(e) 2 septembre 2003 Habitués Posté(e) 2 septembre 2003 Merci Abouzyad!!! Très interressant et utile a tout le mone.Belle recherche..chapeau!!! Citer
Invité Posté(e) 2 septembre 2003 Posté(e) 2 septembre 2003 de bonnes nouvelles et des informations fraîches...je vois que les agro-économistes comme moi auront pas mal de chance à trouver du boulot (secteur de l'agriculture).tu sais abouzyad, des nouveautés comme ça, il nous en faut pour tenir le coup et surtout se dire qu'on ne laisse pas derrière nous de bons postes pour ne rien retrouver de convenable..merçi l'ami NINA Citer
O'Hana Posté(e) 2 septembre 2003 Posté(e) 2 septembre 2003 Salut Abouzyad,Tes infos sont effectivement très intéressantes et reflètent, de ce que j'en vois, assez fidèlement la réalité que je vois sur le terrain. La formation professionnelle (DEP surtout équivalent des CAP, BEP et Bac Pro en France) tient le haut du pavé ici au Québec. Pour exemple, le CFP (centre de formation professionnelle) de Sherbrooke voit actuellement ses promotions pour les DEP en construction (électricien, menuisier, pose de systèmes intérieurs, etc) pleines jusqu'en 2005 !Cependant, en ce qui concerne le phénomène de la relève (départ massif des babyboomers), il est important de relativiser : si toutes les entreprises sont affectées par ce phénomène et sont conscientes de l'importance d'assurer l'avenir de leur personnel, elles sont tellement dans le day-to-day que cette conscientisation n'est pas toujours nécessairement suivie d'actions concrètes à l'embauche. Il y a donc encore un grand travail à faire de la part du demandeur d'emploi - qu'il soit canadien ou immigrant - et en tant que consultant RH, il ne m'est pas toujours facile de convaincre mes clients-entreprise de se doter d'un PDRH (plan de développement RH) qui fait du sens pour la relève. Ptete que Flying Antoine pourrait donner son propre son de cloche à ce niveau aussi.Mais c'est sûr que tout le monde y gagne, que ce soit en amont ou en aval : en aval, les chercheurs d'emploi se voient ouvrir de plus grandes opportunités et en amont, les acteurs de l'embauche (organismes public d'employabilité, entreprises, firmes privée en placement, etc) ont davantage les coudées libres pour servir le public.O'Hana Citer
Habitués Abouzyad Posté(e) 2 septembre 2003 Auteur Habitués Posté(e) 2 septembre 2003 Salut les amisC'est pour moi un devoir que de partager avec vous tout ce que je trouve d'interessant.En plus ,O'Hana sera toujours là pour apporter sa touche tellement précieuse et nécéssaire. Citer
Invité Posté(e) 2 septembre 2003 Posté(e) 2 septembre 2003 Salut Abouzyad ,Merci beaucoup pour les information, je les trouve vraiment très intéressantes, et merci encor un fois.---B-Ayaw--- Citer
Habitués sarmisegetuza Posté(e) 3 septembre 2003 Habitués Posté(e) 3 septembre 2003 bonsoir,toutes ces infos sont effectivement très intéressantes mais...il faut relativiser comme dit si bien O'hana...En dehors du fait que les compagnies vivent "au jour le jour"...la plus part d'entre elles ne sont même pas au courant du caractèr URGENT de ces besoins!Le seul à tirer le signal d'alarme est toujours...le gouvernement et ces institutions!La réalité est tout autre: dans le batiment, en dehors de la rénovation, tout passe par la Régie du Batiment, une institution qui tiens tous les rènnes de ce secteur à tel point que mêmes les québécois ont du mal à s'en "passer"! Donc, pour pouvoir travailler dans ce secteur il faut obtenir la LICENCE dispensée par cette commission...assez couteuse ceci dit! et après quelques éxamens théoriques aussi. Voilà pourquoi il faut suivre d'abord un cursus scolaire même dans ce domaine, car votre éxpérience étrangère vaudra des clous! Dans la rénovation ça passe plus facilement mais...il y en a un tout de même, vous perdez la moitié du salaire si bien fixé par la "chère " Régie! Eh oui, sans cette licence un proféssionnel du batiment vaut pas grand chose...Mais on y arrivent... il faut juste y arriver a s'en déméler...En ce qui concernent les industries manufacturières, il est vrai qu'elles manquent de main d'oeuvre...mais en régions! car ces industries là sont localisées spécialement dans les régions de Québec. Et comme on manquent de population dans ces régions...y a plus qu'à y aller!Pour la fonction publique...oui, il y a des vraies opportunités...à condition que M. Charest decide de remplacer TOUS les fonctionnaires partants...!!!!Mais ça reste tout de même l'employeur n°1 au Québéc!Et on peut continuer à dépatouiller comme ça...Mais la vérite dans tous ça?! Oui, du travail il y en a au Québéc, à condition de vouloir se déplacer, car le Québec ce n'est pas QUE Montréal! Eh oui, même la fonction publique a surtout des besoins en Régions et non seulement à Montréal et Québec!Un exemple?!Je suis arrivée ici il y un an et 4 mois après on me proposer un poste de Conseiller en Orientation pour la Commission Scolaire....à Magog!Alors...à vous la belle vie en régions!Bien à vous,Sarmisegetuza Citer
Habitués Abouzyad Posté(e) 3 septembre 2003 Auteur Habitués Posté(e) 3 septembre 2003 Merci pour ton intervention Sarmisejatuza. Toute information est bonne à prendre avant le départ.On compte sur vous qui êtes sur le terrain pour les paufiner. Citer
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