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Enseignant : 4200 profs non légalement qualifiés de plus d’ici trois ans dans les écoles du Québec


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Pénurie d'enseignants: 4200 profs non légalement qualifiés de plus d’ici trois ans dans les écoles du Québec

Il s’agirait d’une hausse de plus de 50%, selon des prévisions du ministère de l’Éducation



DAPHNÉE DION-VIENS

 

Jeudi, 25 avril 2024 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 25 avril 2024 00:00



Québec prévoit une hausse de 4200 enseignants non légalement qualifiés d’ici trois ans dans les écoles québécoises, soit une augmentation de plus de 50%, a appris Le Journal. 
 

• À lire aussi: Le nombre de profs non qualifiés en hausse constante: des écoles se démènent pour mieux les encadrer

• À lire aussi: Situation «dramatique» dans nos écoles: deux fois plus de profs ont démissionné depuis quatre ans
 

Le ministère de l’Éducation, qui mise sur des formations en enseignement plus courtes pour freiner cette tendance, a élaboré des «lignes directrices» pour encadrer leur développement, ce qui permettra à des aspirants profs d’être considérés comme légalement qualifiés dès leur inscription dans l’un de ces programmes, peut-on lire dans une lettre transmise au réseau universitaire mardi.

 

«Si la tendance se maintient et qu’aucune action n’est prise, nous prévoyons, à la formation générale des jeunes une augmentation annuelle de 1400 personnes non légalement qualifiées sous tolérance d’engagement d’ici 2026-2027», écrit la sous-ministre, Carole Arav.

Une tolérance d’engagement est une autorisation spéciale accordée à un centre de services scolaire lui permettant d’octroyer un contrat à un enseignant non légalement qualifié en cas de pénurie.

Le réseau scolaire compte présentement 7949 enseignants embauchés en vertu de cette autorisation spéciale, selon des données recueillies en février auprès des centres de services scolaires.


source et suite

 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 11 heures, immigrer.com a dit :

Pénurie d'enseignants: 4200 profs non légalement qualifiés de plus d’ici trois ans dans les écoles du Québec

Il s’agirait d’une hausse de plus de 50%, selon des prévisions du ministère de l’Éducation



DAPHNÉE DION-VIENS

 

Jeudi, 25 avril 2024 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 25 avril 2024 00:00



Québec prévoit une hausse de 4200 enseignants non légalement qualifiés d’ici trois ans dans les écoles québécoises, soit une augmentation de plus de 50%, a appris Le Journal. 
 

• À lire aussi: Le nombre de profs non qualifiés en hausse constante: des écoles se démènent pour mieux les encadrer

• À lire aussi: Situation «dramatique» dans nos écoles: deux fois plus de profs ont démissionné depuis quatre ans
 

Le ministère de l’Éducation, qui mise sur des formations en enseignement plus courtes pour freiner cette tendance, a élaboré des «lignes directrices» pour encadrer leur développement, ce qui permettra à des aspirants profs d’être considérés comme légalement qualifiés dès leur inscription dans l’un de ces programmes, peut-on lire dans une lettre transmise au réseau universitaire mardi.

 

«Si la tendance se maintient et qu’aucune action n’est prise, nous prévoyons, à la formation générale des jeunes une augmentation annuelle de 1400 personnes non légalement qualifiées sous tolérance d’engagement d’ici 2026-2027», écrit la sous-ministre, Carole Arav.

Une tolérance d’engagement est une autorisation spéciale accordée à un centre de services scolaire lui permettant d’octroyer un contrat à un enseignant non légalement qualifié en cas de pénurie.

Le réseau scolaire compte présentement 7949 enseignants embauchés en vertu de cette autorisation spéciale, selon des données recueillies en février auprès des centres de services scolaires.


source et suite

 

En France, l'enseignement est aussi accessible pour 2 ans après une licence. En Ontario, également. La corporation des enseignants essaient de limiter l'accès, mais il n'y a pas besoin de 4 ans en ayant déjà fait des études ou avec une expérience professionnelle 

  • 1 year later...
Posté(e)

Bonjour,

Mon conjoint est français. Il est enseignant des mathématiques et physique en France. Il aimerait pratiquer son métier au Québec. Quels sont les démarches à faire pour atteindre cet objectif. Est-ce qu’il y a des ententes entre les deux pays à ce niveau.

merci pour vos réponses!

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 19 heures, Lucky2025 a dit :

Bonjour,

Mon conjoint est français. Il est enseignant des mathématiques et physique en France. Il aimerait pratiquer son métier au Québec. Quels sont les démarches à faire pour atteindre cet objectif. Est-ce qu’il y a des ententes entre les deux pays à ce niveau.

merci pour vos réponses!

 

 

Il n'y a pas d'entente à proprement dit entre les pays. Par contre, nous sommes en pénuries d'enseignants, donc il est plus facile d'enseigner sans avoir toutes les qualifications légales (brevet d'enseignement).

 

Il pourrait communiquer avec les ressources humaines des centres de service scolaires pour tâter le terrain. Ceux-ci ont commencé à recruter à l'étranger, ce qui ne se faisait pas avant. 

  • Habitués
Posté(e)
Le 2024-04-29 à 22:21, PowerRanger a dit :

En France, l'enseignement est aussi accessible pour 2 ans après une licence. En Ontario, également. La corporation des enseignants essaient de limiter l'accès, mais il n'y a pas besoin de 4 ans en ayant déjà fait des études ou avec une expérience professionnelle 


Ici on peut enseigner avec un bac qui est l’équivalent d'une licence en France.

 

Après c’est une vocation parce ce que j’imagine que ça doit être des classes de 30 élèves et plus.

 

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a une heure, Hei a dit :


Ici on peut enseigner avec un bac qui est l’équivalent d'une licence en France.

 

Après c’est une vocation parce ce que j’imagine que ça doit être des classes de 30 élèves et plus.

 

 

 

 

C'est possible temporairement (une année à la fois, après que tous les enseignants brevetés ont choisi un poste). Pour pouvoir obtenir un poste permanent, ça prend le brevet.

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 13 heures, Azarielle a dit :

 

 

Il n'y a pas d'entente à proprement dit entre les pays. Par contre, nous sommes en pénuries d'enseignants, donc il est plus facile d'enseigner sans avoir toutes les qualifications légales (brevet d'enseignement).

 

Il pourrait communiquer avec les ressources humaines des centres de service scolaires pour tâter le terrain. Ceux-ci ont commencé à recruter à l'étranger, ce qui ne se faisait pas avant. 

Je dirais plutôt l'inverse. Il y avait qq recrutements à l'étranger, il y en a de moins en moins. 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 17 heures, PowerRanger a dit :

Je dirais plutôt l'inverse. Il y avait qq recrutements à l'étranger, il y en a de moins en moins. 

 

Je ne sais pas pour quel centre de services scolaire tu dis ça, peut-être à Montréal, ça je ne sais pas, mais dans la majorité des CSS on ne recrutait pas à l'étranger, maintenant on le fait. 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 54 minutes, Azarielle a dit :

 

Je ne sais pas pour quel centre de services scolaire tu dis ça, peut-être à Montréal, ça je ne sais pas, mais dans la majorité des CSS on ne recrutait pas à l'étranger, maintenant on le fait. 

A Montréal, à un moment, les 3 CSS le faisaient. Puis seule la csspi a continué. Il me semble que c'est très partiel maintenant et pas pour des enseignants, plus pour des assistants. Et j'ai meme vu qu'avec les coupures actuelles une personne, qui était en cours de recrutement, a vu ses démarches annulées par le CSS en question.

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 4 heures, PowerRanger a dit :

A Montréal, à un moment, les 3 CSS le faisaient. Puis seule la csspi a continué. Il me semble que c'est très partiel maintenant et pas pour des enseignants, plus pour des assistants. Et j'ai meme vu qu'avec les coupures actuelles une personne, qui était en cours de recrutement, a vu ses démarches annulées par le CSS en question.

 

En effet, pour les postes autres qu'enseignant, il n'y a rien de sûr avec les coupures. Elles sont majeures. 

  • Habitués
Posté(e)

Au vu du faible nombre de reconnaissances pour permis d'enseigner permanents j'avais lu un article qui parlait de 50 francais sur 5 ans et un seul belge, ca semble compliqué.

Cela semble la galère https://www.journaldemontreal.com/2025/01/21/immigration-au-quebec-impossible-de-travailler-pour-ces-professeurs-pris-dans-le-labyrinthe-de-limmigration

 

Le domaine de l'enseignement et de la santé sont officiellement en pénurie mais tout est en restriction budgétaire et donc on licencie donc cela donne un double discours un peu incompréhensible vu de l'étranger.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 56 minutes, rainbow21 a dit :

Au vu du faible nombre de reconnaissances pour permis d'enseigner permanents j'avais lu un article qui parlait de 50 francais sur 5 ans et un seul belge, ca semble compliqué.

Cela semble la galère https://www.journaldemontreal.com/2025/01/21/immigration-au-quebec-impossible-de-travailler-pour-ces-professeurs-pris-dans-le-labyrinthe-de-limmigration

 

Le domaine de l'enseignement et de la santé sont officiellement en pénurie mais tout est en restriction budgétaire et donc on licencie donc cela donne un double discours un peu incompréhensible vu de l'étranger.

Rien d'impossible, ma femme a le brevet en enseignement. Mais, il faut garder à l'esprit qu'un master n'est pas forcément l'équivalent complet d'un bac en enseignement. Et selon les études antérieures, il y a plus ou moins de crédit à faire. Par exemple, la psychologie de l'enfant est souvent qqch qui manque dans les profils français. Selon la licence, ça peut être là ou non. Il faut très souvent reprendre des crédits, ce n'est ni long ni impossible mais beaucoup ne veulent pas le faire.

Idem pour le test de français. Il n'a rien de compliqué. 

 

Il faut savoir qu'un enseignant québécois (ou canadien) ne peut pas non plus travailler de plein droit en France ou en Belgique ou je ne sais où. Ça marche dans les 2 sens le blocage et la pénurie existe aussi en Europe. 

 

Ce que veulent les écoles ou les CSS, ce sont des gens qui font leurs démarches à part. D'un côté, pourquoi un étranger viendrait et aurait un contrat garanti alors que le québécois doit attendre plusieurs années ? De l'autre côté, beaucoup venaient et quittaient avant la fin d'année scolaire. Les css ne roulent pas sur l'or. Les blocages sont aussi liés aux pratiques limites de certains comportements. 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 23 heures, PowerRanger a dit :

Rien d'impossible, ma femme a le brevet en enseignement. Mais, il faut garder à l'esprit qu'un master n'est pas forcément l'équivalent complet d'un bac en enseignement. Et selon les études antérieures, il y a plus ou moins de crédit à faire. Par exemple, la psychologie de l'enfant est souvent qqch qui manque dans les profils français. Selon la licence, ça peut être là ou non. Il faut très souvent reprendre des crédits, ce n'est ni long ni impossible mais beaucoup ne veulent pas le faire.

Idem pour le test de français. Il n'a rien de compliqué. 

 

Il faut savoir qu'un enseignant québécois (ou canadien) ne peut pas non plus travailler de plein droit en France ou en Belgique ou je ne sais où. Ça marche dans les 2 sens le blocage et la pénurie existe aussi en Europe. 

 

Ce que veulent les écoles ou les CSS, ce sont des gens qui font leurs démarches à part. D'un côté, pourquoi un étranger viendrait et aurait un contrat garanti alors que le québécois doit attendre plusieurs années ? De l'autre côté, beaucoup venaient et quittaient avant la fin d'année scolaire. Les css ne roulent pas sur l'or. Les blocages sont aussi liés aux pratiques limites de certains comportements. 

 

Je ne conteste pas ca. Pour la Belgique, la vraie raison de la non-reconnaissance c'est que les profs en-dessous de la 4e secondaire n'ont pas de master donc non-reconnus de facto au Québec. Cela laisse peu de possibilités. Aucune idée sur la reconnaissance de québécois en Belgique mais j'avais suivi un temps une youtubeuse québécoise qui était professeur à Liège. Vu que le master est obligatoire au Québec je crois, dans l'autre sens ca doit être plus facile.

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 6 heures, rainbow21 a dit :

 

Je ne conteste pas ca. Pour la Belgique, la vraie raison de la non-reconnaissance c'est que les profs en-dessous de la 4e secondaire n'ont pas de master donc non-reconnus de facto au Québec. Cela laisse peu de possibilités. Aucune idée sur la reconnaissance de québécois en Belgique mais j'avais suivi un temps une youtubeuse québécoise qui était professeur à Liège. Vu que le master est obligatoire au Québec je crois, dans l'autre sens ca doit être plus facile.

Au Québec, ce n'est pas un master (maitrise), mais un baccalauréat (licence). Pour info 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 17 heures, PowerRanger a dit :

Au Québec, ce n'est pas un master (maitrise), mais un baccalauréat (licence). Pour info 

Ok ca change rien au final car la majorité des enseignants belges n'ont pas de formation universitaire.

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