Habitués jayj Posté(e) 13 avril Habitués Share Posté(e) 13 avril https://www.ledevoir.com/politique/quebec/810839/etudiants-francais-exemptes-hausse-droits-scolarite-quebec Il y a dix fois plus de Français qui viennent étudier au Québec que l’inverse, et il faut rééquilibrer cette situation pour « en avoir pour notre argent », a plaidé vendredi le premier ministre, François Legault, en marge du renouvellement d’une entente sur la mobilité étudiante. « C’est important de garder cette tradition », a déclaré le chef du gouvernement du Québec au sujet des tarifs préférentiels offerts de part et d’autre de l’Atlantique dans le cadre de l’entente France-Québec en éducation, conclue en 1965. « Gabriel me disait qu’il y a dix fois plus de Français qui viennent étudier au Québec que de Québécois qui vont étudier en France. Comme je lui disais, ça veut dire aussi que ça nous coûte plus cher d’offrir ces tarifs réduits. Donc, pour en avoir pour notre argent, on va travailler très fort à ce qu’il y ait plus de Québécois qui aillent étudier en France », a lancé M. Legault. La visite du premier ministre français au Québec a permis de renouveler l’entente en matière de mobilité étudiante au niveau universitaire. Les droits exigés aux étudiants français étaient jusqu’ici calqués sur ceux que paient les Canadiens non résidents du Québec. Or, ces derniers seront augmentés dès la rentrée en raison de la majoration annoncée en octobre par la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry. La nouvelle version de l’entente, signée vendredi pour une période de cinq ans, exempte les étudiants français de cette majoration. À LIRE AUSSI Gabriel Attal nie toute ingérence politique après son appui à la loi 21 Gabriel Attal souligne l’importance de la laïcité Plutôt que de payer 12 000 $ par an, comme le feront les Canadiens venant de l’extérieur du Québec, les Français continueront donc de payer des droits de scolarité d’environ 9000 $ au premier cycle universitaire. Aux deuxième et troisième cycles, ils paieront les mêmes droits que les étudiants québécois, comme précédemment. Quant aux Québécois qui s’inscriront à l’université dans l’Hexagone , ils seront soumis à la même grille tarifaire que les Français, et ce, dès le premier cycle. Études en français et en anglais Les droits de scolarité exigés aux étudiants français de premier cycle équivalent à ce qui est demandé aux étudiants francophones des autres provinces canadiennes lorsqu’ils viennent étudier dans les universités francophones du Québec. Dans le cas des étudiants français cependant, les droits de scolarité de 9000 $ donnent également accès aux universités anglophones. Il s’agit d’une manière d’attirer davantage de francophones dans ces établissements, fait valoir le cabinet Déry. « Ces occasions sont riches pour tous les étudiants qui en profitent et permettent de faire circuler les idées, d’ouvrir les esprits et de continuer d’entretenir les ponts historiques qui nous unissent comme sociétés francophones », a fait savoir la ministre de l’Enseignement supérieur, en se félicitant d’une « très bonne nouvelle ». L’entente entre la France et le Québec sur la mobilité étudiante accorde une exception aux Français, qui paient des droits de scolarité beaucoup moins élevés que les autres étudiants internationaux. En vertu de la refonte annoncée par la ministre Pascale Déry, ces derniers auront à payer un prix plancher de 20 000 $ dès la rentrée. En 2022-2023, 20 000 des 70 000 étudiants internationaux au Québec étaient des Français. Un statut particulier est octroyé aux étudiants venus de la France depuis 1965. Cette entente a connu des soubresauts, notamment en 2015, quand le gouvernement de Philippe Couillard a quasi triplé les droits de scolarité des étudiants français, les faisant passer de 2300 $ à 6650 $. Laurent a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amine172 Posté(e) 14 avril Share Posté(e) 14 avril (modifié) Il y a 21 heures, jayj a dit : https://www.ledevoir.com/politique/quebec/810839/etudiants-francais-exemptes-hausse-droits-scolarite-quebec Il y a dix fois plus de Français qui viennent étudier au Québec que l’inverse, et il faut rééquilibrer cette situation pour « en avoir pour notre argent », a plaidé vendredi le premier ministre, François Legault, en marge du renouvellement d’une entente sur la mobilité étudiante. « C’est important de garder cette tradition », a déclaré le chef du gouvernement du Québec au sujet des tarifs préférentiels offerts de part et d’autre de l’Atlantique dans le cadre de l’entente France-Québec en éducation, conclue en 1965. « Gabriel me disait qu’il y a dix fois plus de Français qui viennent étudier au Québec que de Québécois qui vont étudier en France. Comme je lui disais, ça veut dire aussi que ça nous coûte plus cher d’offrir ces tarifs réduits. Donc, pour en avoir pour notre argent, on va travailler très fort à ce qu’il y ait plus de Québécois qui aillent étudier en France », a lancé M. Legault. La visite du premier ministre français au Québec a permis de renouveler l’entente en matière de mobilité étudiante au niveau universitaire. Les droits exigés aux étudiants français étaient jusqu’ici calqués sur ceux que paient les Canadiens non résidents du Québec. Or, ces derniers seront augmentés dès la rentrée en raison de la majoration annoncée en octobre par la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry. La nouvelle version de l’entente, signée vendredi pour une période de cinq ans, exempte les étudiants français de cette majoration. À LIRE AUSSI Gabriel Attal nie toute ingérence politique après son appui à la loi 21 Gabriel Attal souligne l’importance de la laïcité Plutôt que de payer 12 000 $ par an, comme le feront les Canadiens venant de l’extérieur du Québec, les Français continueront donc de payer des droits de scolarité d’environ 9000 $ au premier cycle universitaire. Aux deuxième et troisième cycles, ils paieront les mêmes droits que les étudiants québécois, comme précédemment. Quant aux Québécois qui s’inscriront à l’université dans l’Hexagone , ils seront soumis à la même grille tarifaire que les Français, et ce, dès le premier cycle. Études en français et en anglais Les droits de scolarité exigés aux étudiants français de premier cycle équivalent à ce qui est demandé aux étudiants francophones des autres provinces canadiennes lorsqu’ils viennent étudier dans les universités francophones du Québec. Dans le cas des étudiants français cependant, les droits de scolarité de 9000 $ donnent également accès aux universités anglophones. Il s’agit d’une manière d’attirer davantage de francophones dans ces établissements, fait valoir le cabinet Déry. « Ces occasions sont riches pour tous les étudiants qui en profitent et permettent de faire circuler les idées, d’ouvrir les esprits et de continuer d’entretenir les ponts historiques qui nous unissent comme sociétés francophones », a fait savoir la ministre de l’Enseignement supérieur, en se félicitant d’une « très bonne nouvelle ». L’entente entre la France et le Québec sur la mobilité étudiante accorde une exception aux Français, qui paient des droits de scolarité beaucoup moins élevés que les autres étudiants internationaux. En vertu de la refonte annoncée par la ministre Pascale Déry, ces derniers auront à payer un prix plancher de 20 000 $ dès la rentrée. En 2022-2023, 20 000 des 70 000 étudiants internationaux au Québec étaient des Français. Un statut particulier est octroyé aux étudiants venus de la France depuis 1965. Cette entente a connu des soubresauts, notamment en 2015, quand le gouvernement de Philippe Couillard a quasi triplé les droits de scolarité des étudiants français, les faisant passer de 2300 $ à 6650 $. Heureusement que je suis Français, sinon j'aurais payé comme mes amis marocains, algériens, ivoiriens… ( c'est à dire 25 000 $) minimum, j'ai toujours pensé que c'est une injustice, il y'a une longue tradition avec la France certes, mais les nationalités que j'ai cité sont tout aussi francophone. De plus la Belgique Francophone, ainsi que la suisse francophone bénéficient eux aussi du même type d'accord, pourtant je doute fort qu'un seul québécois est parti faire ses études à Bruxelles ( j'exagère évidemment, mais c'est très rare). Raison pour laquelle c'est une injustice, car les ivoiriens, algériens, marocains, tunisiens... Contribuent bien plus à l'économie québécoise à terme que les étudiants Français/ belges/suisses qui rentrent très souvent chez eux après leur études. Alors bien sur tout ca c'est du à des motivations financière car comme tu l'as cité ca serait une perte sèche de plusieurs millions de dollars pour l'université laval et Cie si les quelques milliers des étudiants venu du continent Africain payaient autant qu'un Français. C'est la ou est l'injustice. Et même si je suis à moitié Français, reconaissant de ne pas payer de frais de scolarité supplémentaires, je trouve que c'est profondément injuste pour les étudiants francophone issus de pays francophone et membre de l'organisation internationale de la francophonie. Modifié 14 avril par amine172 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués PowerRanger Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a 14 minutes, amine172 a dit : Heureusement que je suis Français, sinon j'aurais payé comme mes amis marocains, algériens, ivoiriens… ( c'est à dire 25 000 $) minimum, j'ai toujours pensé que c'est une injustice, il y'a une longue tradition avec la France certes, mais les nationalités que j'ai cité sont tout aussi francophone. De plus la Belgique Francophone, ainsi que la suisse francophone bénéficient eux aussi du même type d'accord, pourtant je doute fort qu'un seul québécois est parti faire ses études à Bruxelles ( j'exagère évidemment, mais c'est très rare). Raison pour laquelle c'est une injustice, car les ivoiriens, algériens, marocains, tunisiens... Contribuent bien plus à l'économie québécoise à terme que les étudiants Français/ belges/suisses qui rentrent très souvent chez eux après leur études. Alors bien sur tout ca c'est du à des motivations financière car comme tu l'as cité ca serait une perte sèche de plusieurs millions de dollars pour l'université laval et Cie si les quelques milliers des étudiants venu du continent Africain payaient autant qu'un Français. C'est la ou est l'injustice. Et même si je suis à moitié Français, reconaissant de ne pas payer de frais de scolarité supplémentaires, je trouve que c'est profondément injuste pour les étudiants francophone issus de pays francophone et membre de l'organisation internationale de la francophonie. L'objectif principal des études, c'est aussi de ne pas créer une brèche en immigration. La vocation des étudiants ce n'est pas de rester nécessairement. Et en quoi les africains contribuent plus? C'est faux. Ils contribuent quand ils travaillent et à ce que je sache, un français, un belge ou un suisse travaille aussi quand il est au Canada. De plus, ce sont des accords bilatéraux, pas des accords francophones. Pourquoi le Cameroun, le Maroc ou autres ne font pas de tels accords? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amine172 Posté(e) 14 avril Share Posté(e) 14 avril il y a 10 minutes, PowerRanger a dit : L'objectif principal des études, c'est aussi de ne pas créer une brèche en immigration. La vocation des étudiants ce n'est pas de rester nécessairement. Et en quoi les africains contribuent plus? C'est faux. Ils contribuent quand ils travaillent et à ce que je sache, un français, un belge ou un suisse travaille aussi quand il est au Canada. De plus, ce sont des accords bilatéraux, pas des accords francophones. Pourquoi le Cameroun, le Maroc ou autres ne font pas de tels accords? Mon point, c'est que, et je l'ai remarqué avec mes compatriotes Français, qu'ils retournent souvent chez eux après leur études ou après quelques années. Tandis que les gens de ces communautés la ont beaucoup plus tendance à rester pour des raisons socio-économique évidemment. En ce qui concerne les accords bilatéraux, tu gagnes un point, je ne saurais pas te répondre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués jimmy Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a 26 minutes, amine172 a dit : Tandis que les gens de ces communautés la ont beaucoup plus tendance à rester pour des raisons socio-économique évidemment. Oui, mais ca ne veux pas dire qu'ils s'intègrent La raison pour laquelle le Québec favorise et priorise les immigrants qui parlent français c'est justement pour maintenir et renforcer le français au Québec (socialement, linguistiquement et culturellement). Ainsi on a longtemps cru (nous les Québécois) qu'il suffisait que les immigrants parlent français et hop le tour est joué. Or on se rend compte que ce n'est pas si simple. Beaucoup d'immigrants, même s'ils parlent français n'immigrent pas spécifiquement au Québec dans leur tête, ils immigrent '' in North America''. Ils n'en ont rien a crisser du Québec. Je pense (mais je peux me tromper) que c'est plus facile pour des Français de France de s'intégrer. En tout cas c'est ce que je constate chez les amis Français de ma conjointe Française. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amine172 Posté(e) 14 avril Share Posté(e) 14 avril il y a 3 minutes, jimmy a dit : Oui, mais ca ne veux pas dire qu'ils s'intègrent La raison pour laquelle le Québec favorise et priorise les immigrants qui parlent français c'est justement pour maintenir et renforcer le français au Québec (socialement, linguistiquement et culturellement). Ainsi on a longtemps cru (nous les Québécois) qu'il suffisait que les immigrants parlent français et hop le tour est joué. Hors on se rend compte que ce n'est pas si simple. Beaucoup d'immigrants, même s'ils parlent français n'immigrent pas spécifiquement au Québec, ils immigrent '' in North America''. Ils n'en ont rien a crisser du Québec. Je pense (mais je peux me tromper) que c'est plus facile pour des Français de France de s'intégrer. En tout cas c'est ce que je constate chez les amis Français de ma conjointe Française. Ce point de vu est intéressant, pour la génération des parents, celle qui décide d'immigrer, ils s'en foutent un peu du Québec, tant que le frigo est rempli, et qu'ils peuvent se faire plaisir une fois de temps en temps. Mais pour leur enfants, c'est une autre histoire, car ils fréquentent l'école québécoise, le cégep, l'université etc... Donc le sentiment d'appartenance au Québec est bien plus grand que celui de leur parents. Socialement et culturellement, c'est clair que le Québec est infiniment plus proche de ses cousins Français, reste qu'au fil des générations, les petits franco-québécois deviennent plus québécois que Français, et dans le même ordre d'idée, le petit algéro-québecois est plus québecois que Français et n'a d'algérien, que ses parents. J'aimerais vraiment connaître l'opinion d'autres québécois à ce sujet. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués jimmy Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a 8 minutes, amine172 a dit : Socialement et culturellement, c'est clair que le Québec est infiniment plus proche de ses cousins Français, C'était ca mon point il y a 8 minutes, amine172 a dit : reste qu'au fil des générations, les petits franco-québécois deviennent plus québécois que Français, et dans le même ordre d'idée, le petit algéro-québecois est plus québecois que Français et n'a d'algérien, que ses parents. Ouein...mais justement ce n'est pas gagné ca. Quand on voit la quantité d'enfants d'immigrants (même francophone) qui se précipitent dans les écoles (collèges et universités) anglophone dès qu'ils le peuvent (donc après l'école primaire et secondaire ou ils sont obligés par la loi 101 d'envoyer leurs enfants a l'école francophone...(merci loi 101) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués jayj Posté(e) 14 avril Auteur Habitués Share Posté(e) 14 avril Il y a 1 heure, amine172 a dit : Heureusement que je suis Français, sinon j'aurais payé comme mes amis marocains, algériens, ivoiriens… ( c'est à dire 25 000 $) minimum, j'ai toujours pensé que c'est une injustice, il y'a une longue tradition avec la France certes, mais les nationalités que j'ai cité sont tout aussi francophone. De plus la Belgique Francophone, ainsi que la suisse francophone bénéficient eux aussi du même type d'accord, pourtant je doute fort qu'un seul québécois est parti faire ses études à Bruxelles ( j'exagère évidemment, mais c'est très rare). Raison pour laquelle c'est une injustice, car les ivoiriens, algériens, marocains, tunisiens... Contribuent bien plus à l'économie québécoise à terme que les étudiants Français/ belges/suisses qui rentrent très souvent chez eux après leur études. Alors bien sur tout ca c'est du à des motivations financière car comme tu l'as cité ca serait une perte sèche de plusieurs millions de dollars pour l'université laval et Cie si les quelques milliers des étudiants venu du continent Africain payaient autant qu'un Français. C'est la ou est l'injustice. Et même si je suis à moitié Français, reconaissant de ne pas payer de frais de scolarité supplémentaires, je trouve que c'est profondément injuste pour les étudiants francophone issus de pays francophone et membre de l'organisation internationale de la francophonie. il y a une heure, amine172 a dit : Mon point, c'est que, et je l'ai remarqué avec mes compatriotes Français, qu'ils retournent souvent chez eux après leur études ou après quelques années. Tandis que les gens de ces communautés la ont beaucoup plus tendance à rester pour des raisons socio-économique évidemment. En ce qui concerne les accords bilatéraux, tu gagnes un point, je ne saurais pas te répondre. C'est pas une question de contribution pour avoir droit à ci ou ça, c'est une entente de réciprocité, les québécois(es) qui choisissent de faire des études en France bénéficient des mêmes avantages et au delà des frais de scolarité, il y a aussi l'accès au systèmes de santé, la reconnaissance du permis de conduire, etc c'est un ensemble de condition que le PM connait très bien. Tu peux bien avoir une entente avec un autre pays sur la scolarité, si le système de santé est pire qu'ici, le gouvernement sait d'avance que ce sera une perte de temps, que les gens ne prendront pas le risque de l'essayer et que ça va juste bénéficier à un côté, qui risque de devenir une voie d'immigration détourné par certains, on l'a très bien vu ces derniers mois avec la levé des visas d'entrée pour certains pays, le nombre de demandes d'asile aux aéroports sur ces mêmes pays à explosé. Legault a beau dire que le système est en défaveur du Québec, il se garde bien de dire combien rapporte ces étudiants en impôts dans le temps ou l'apport à la démographie ou même ce que lui rapporte les ententes sur la mobilité de certaines profession dont il n'a jamais eu à financer les études (infirmières, préposé). Il est même plutôt hypocrite puisqu'il sait que faire de la pub aux étudiants québecois(es) sur le fait de faire des études équivalentes pour des frais de scolarités en France, qui sont dans certains domaines, moindres que ceux pratiqué au Québec, ce serait perdre davantage de rentré d'argent surtout avec les prêts et bourses ou de l'argent cumulé dans les REEE des parents qui est réinjecté dans l'économie. L'autre facteur dont Legault omet de mentionner, qui ne favorise pas la mobilité des jeunes québecois(es) c'est les ordres et corporations professionnelles, pourquoi on arrive à débaucher des infirmières et préposés en France mais peu de médecins ou ingénieurs... amine172 a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués crazy_marty Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril 27 minutes ago, jayj said: ou l'apport à la démographie C'est peut être ça le problème du départ. Cette obsession politique pour la démographie. Je ne vois pas l'enjeu d'une démographie qui diminue, à partir du moment où la population restante a accès à des services de qualité, des logements et des emplois. Plutôt que grossir grossir et encore grossir pour des services qui empirent, des logements qui n'existent pas, des infrastructures qui n'existent plus ... et des emplois qui ne seront pas disponibles éternellement? A une certaine époque on cherchait des âmes à contrôler, le plus y'en avait, le plus on était content. Maintenant on cherche juste des voix futures pour assurer sa réélection. jimmy a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amine172 Posté(e) 14 avril Share Posté(e) 14 avril il y a 39 minutes, jimmy a dit : C'était ca mon point Ouein...mais justement ce n'est pas gagné ca. Quand on voit la quantité d'enfants d'immigrants (même francophone) qui se précipitent dans les écoles (collèges et universités) anglophone dès qu'ils le peuvent (donc après l'école primaire et secondaire ou ils sont obligés par la loi 101 d'envoyer leurs enfants a l'école francophone...(merci loi 101) Peut-être parce-que la culture anglophone est considérée comme plus ''sexy'' par l'imaginaire collectif ? ou que considérant que l'on est en Amérique du Nord, et surexposé à l'anglais, il valait mieux parler anglais que Français ? Quand j'habitais Montréal, arrondissement de Saint-Henri, précisément , je ressentais vraiment cette surexposition à l'anglais, les coiffeurs, les uber turques anglophones, les magasins de détails, tout était fait pour parler plus anglais que Français. Par contre, quand j'ai déménagé à Québec, c'était une autre histoire, il n'y avait presque pas d'influences anglophones, même le cégep anglophone Saint-Lawrence n'était pas très grand et avait peu d'étudiants. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués jimmy Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a 58 minutes, amine172 a dit : Peut-être parce-que la culture anglophone est considérée comme plus ''sexy'' par l'imaginaire collectif ? ou que considérant que l'on est en Amérique du Nord, et surexposé à l'anglais, il valait mieux parler anglais que Français ? Oui tout a fait Alors voilà exactement le problème; il y a 50 états américains, 9 provinces canadienne...et dans ces endroits ils se feront un plaisir d'éduquer vos enfants en anglais...ils se feront un plaisir de leur donner un emploi ou l'on parle anglais. Ils immigrent au Québec parce que c'est plus facile pour un francophone. Et une fois rentrés au Québec, ils font tout pour vivre en anglais...parce que l'anglais est plus ''sexy'' Ciboire Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués PowerRanger Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a 57 minutes, amine172 a dit : Ce point de vu est intéressant, pour la génération des parents, celle qui décide d'immigrer, ils s'en foutent un peu du Québec, tant que le frigo est rempli, et qu'ils peuvent se faire plaisir une fois de temps en temps. Mais pour leur enfants, c'est une autre histoire, car ils fréquentent l'école québécoise, le cégep, l'université etc... Donc le sentiment d'appartenance au Québec est bien plus grand que celui de leur parents. Socialement et culturellement, c'est clair que le Québec est infiniment plus proche de ses cousins Français, reste qu'au fil des générations, les petits franco-québécois deviennent plus québécois que Français, et dans le même ordre d'idée, le petit algéro-québecois est plus québecois que Français et n'a d'algérien, que ses parents. J'aimerais vraiment connaître l'opinion d'autres québécois à ce sujet. Faux. On le voit bien avec les maghrébins en France, en Belgique, aux Pays-Bas. Les 1eres générations étaient plus intégrées que les 2 ou 3eme. Pourtant, ils ont fait l'école du pays. Mais,ils ont une crise d'identité. Ne se sentent pas français, ne sont plus nécessairement les bienvenus dans le pays de leurs parents. Il y a quand même un fossé culturel que certains ont du mal à franchir. amine172 et jimmy ont réagi à ceci 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amine172 Posté(e) 14 avril Share Posté(e) 14 avril (modifié) il y a 18 minutes, PowerRanger a dit : Faux. On le voit bien avec les maghrébins en France, en Belgique, aux Pays-Bas. Les 1eres générations étaient plus intégrées que les 2 ou 3eme. Pourtant, ils ont fait l'école du pays. Mais,ils ont une crise d'identité. Ne se sentent pas français, ne sont plus nécessairement les bienvenus dans le pays de leurs parents. Il y a quand même un fossé culturel que certains ont du mal à franchir. J'espère que je vais arriver à m'exprimer correctement, le système de migration au Québec , est fait, pour que l'on s'implique beaucoup, par exemple, obtenir le CSQ, ensuite obtenir la RP au fédéral, venir au Québec avec sa famille, chercher un appart, inscrire ses enfants à l'école pour après quelques années être naturalisé. Je vais parler pour la France, une majorité de maghrébins vivent dans des HLM et certains, loin de représenter la majorité, mais c'est une minorité qui nuit beaucoup à l'image de la France, et au pays. Grandissent en pensant que l'état ne veut pas d'eux parce qu'ils sont dans des HLM, que leur parents gagnent modestement leur vie etc et qu'ils restent ENTRE EUX Et ca crée une boucle infinie, de l'état ne veut pas de nous , donc je vais me comporter, comme si je n'étais pas Français. Au Québec, ce système de HLM est beaucoup moins développé qu'en France, donc l'intégration y'est plus forte. Même le fait de payer 25 k$ pour les étudiants non Français/ belge/suisse, les poussent à s'impliquer davantage à la vie Québécoises, pour que leur investissement ne soit pas en vain. Pour ma part, ma mère est une française '' de souche" , j'ai toujours baigné dans la culture française, et bien que j'y ai peu habité, j'aime mon pays et je me sens entièrement Français. Je pense vraiment que le fait d'être mis à l'écart dès le début ( je parle des HLM, dont les habitants sont une écrasantes majorité de maghrébins), y'est pour beaucoup. Modifié 14 avril par amine172 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués jayj Posté(e) 14 avril Auteur Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a une heure, crazy_marty a dit : C'est peut être ça le problème du départ. Cette obsession politique pour la démographie. Je ne vois pas l'enjeu d'une démographie qui diminue, à partir du moment où la population restante a accès à des services de qualité, des logements et des emplois. Plutôt que grossir grossir et encore grossir pour des services qui empirent, des logements qui n'existent pas, des infrastructures qui n'existent plus ... et des emplois qui ne seront pas disponibles éternellement? A une certaine époque on cherchait des âmes à contrôler, le plus y'en avait, le plus on était content. Maintenant on cherche juste des voix futures pour assurer sa réélection. C'est une variable des économistes et une demande régulière du patronat qui cherche du cheap labor. Le gouvernement joue le jeu pour avoir plus de recette fiscale, en n'augmentant peu les services ou en demandant des chèques à Ottawa, qui sont financé par le contribuable lui même. C'est un ménage à 3, dont chacun tire profit de quelque chose et pitche les problèmes sur le dos de l'autre (logement, service, infrastruture, etc) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués PowerRanger Posté(e) 14 avril Habitués Share Posté(e) 14 avril il y a 48 minutes, amine172 a dit : J'espère que je vais arriver à m'exprimer correctement, le système de migration au Québec , est fait, pour que l'on s'implique beaucoup, par exemple, obtenir le CSQ, ensuite obtenir la RP au fédéral, venir au Québec avec sa famille, chercher un appart, inscrire ses enfants à l'école pour après quelques années être naturalisé. Je vais parler pour la France, une majorité de maghrébins vivent dans des HLM et certains, loin de représenter la majorité, mais c'est une minorité qui nuit beaucoup à l'image de la France, et au pays. Grandissent en pensant que l'état ne veut pas d'eux parce qu'ils sont dans des HLM, que leur parents gagnent modestement leur vie etc et qu'ils restent ENTRE EUX Et ca crée une boucle infinie, de l'état ne veut pas de nous , donc je vais me comporter, comme si je n'étais pas Français. Au Québec, ce système de HLM est beaucoup moins développé qu'en France, donc l'intégration y'est plus forte. Même le fait de payer 25 k$ pour les étudiants non Français/ belge/suisse, les poussent à s'impliquer davantage à la vie Québécoises, pour que leur investissement ne soit pas en vain. Pour ma part, ma mère est une française '' de souche" , j'ai toujours baigné dans la culture française, et bien que j'y ai peu habité, j'aime mon pays et je me sens entièrement Français. Je pense vraiment que le fait d'être mis à l'écart dès le début ( je parle des HLM, dont les habitants sont une écrasantes majorité de maghrébins), y'est pour beaucoup. Si tu fais un sondage et si tu regardes la réalité, tu verras quand même que le Canada et le Québec restent assez communautariste. Les gens restent entre eux, les québécois entre eux, les français, les indiens, les maghrébins. Non, le système n'implique pas une implication supérieure. Les HLM ça reste une excuse. Entend-on parler des polonais, des asiatiques, des italiens? Pourtant, ils ne vivaient pas dans le 16eme arrondissement... la volonté de s'intégrer, ce ne sont pas que des moyens, l'école est gratuite et la même pour tous. L'envie par contre... jimmy a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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