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Posté(e)

Je suis arrivé au Québec en Aout 2009 après un processus de sélection assez lourd et sinueux. J’ai été sélectionné dans la catégorie des travailleurs qualifiés ayant un diplôme universitaire avec 8 ans d’expérience dans mon domaine, j’avais pensé  que les atouts étaient tous de mon côté.  

Comme la plupart des nouveaux arrivants, l’excitation, le gout de l’aventure la volonté de réussir étaient à leur comble. Je me suis bien préparé avant mon arrivée  j’avais une feuille de route, un plan A et un plan B.

Plan A :

Une fois sur les lieux j’ai consacré le premiers mois pour les démarches administratives et les différentes séances d’informations proposées par le ministère de l’immigration j’ai adapté mon CV et j’ai commencé mes recherches d’emploi.

J’ai monté une liste de compagnies un beau porte folio, et comme un immigrant organisé et qui sait ou est-ce qu’il s’en va j’ai commencé les envois par courriels et dépôt à mains propres.

Je suis arrivé avec une somme de 8000$ dans ma poche et croyez mois après 1 mois et ½ j’avais passé au travers de 2000$ de plus j’été seul. 

3 semaines après l’enclenchement de ma recherche j’ai reçu un premier appel, une première invitation à une entrevue. Débordant d’énergie, je suis allé à la rencontre et première petite déception, pas d’expérience nord-américaine……, mais  je suis un immigrant qui connaissait  la réalité du marché du travail, je me suis dit, bon sa me prends un travail dans le bas de l’échelle  comme il nous a été suggéré dans les séances d’information et continuer à faire mes recherches.

Au cours de la même semaine je me suis trouvé un travail au salaire minimum et réflexion minimum, un travail dépourvu d’intérêts mais qui me permettait de gagner un strict minimum.

J’ai eu d’autres appels, entre temps, suites aux multiples envois de CV mais toujours la même histoire, trop qualifié, pas assez qualifié, pas d’expérience nord-américaine, pas d’anglais.

Je n’ai pas perdu le focus, je me disais toujours que je suis sur la bonne voie cela va finir par donner un résultat. Après 2 mois de loyaux services sans gouts j’ai vécu ma première perte d’emploi à vie, nous étions 15 personnes à être remerciées le même jour pour manque d’ouvrages. Paradoxalement  j’étais content  de perdre cet emploi. Je ne vais pas vous racontez le détail de ma première années mais en gros ce fût ma pire année d’existence. J’ai pris un cours de cariste pour me permettre de gagner un peu plus d’argent et penser à passer au plan B.

 

Plan B:

Après avoir épuisé les ressources du plan A j’ai vue, tranquillement, que le rêve de  travailler dans mon domaine avec mes diplômes était quasi impossible, j’ai changé de stratégie je me suis trouvé un travail comme cariste de soir et je me suis inscrit à l’université pour compléter un certificat. J’ai bien apprécié cette période, j’ai même réussi à obtenir un poste d’inspecteur en assurance qualité chez la même compagnie, je me suis fait des amis j’ai voyagé au travers le canada et la province du Québec, j’ai commencé a trouvé mes repères et avoir  un semblant de stabilité. Malheureusement,  mon euphorie était de courte durée, j’ai perdu mon emploi suite à une restructuration dans la compagnie. Cette fois-ci j’ai senti le coup j’étais abattu. Je me suis retrouvé de nouveau sans emploi, je me suis inscrit au chômage en attendant de trouver un autre travail et je me suis consacré à 100% à mon certificat  que j’avais délaissé. J’ai eu la surprise d’apprendre que je n’avais pas le droit au chômage étant donner que je suis aux études. J’ai épuisé mes économies entre mon loyer mes factures et mes études, c’est là que j’ai eu la brillante idée de vendre mon appartement en Algérie et de convertir l’argents en dollars afin de pouvoir financer mes études et vivre à l’abri du besoin.

Il n’était pas question pour moi de tomber dans l’engrenage du bas de l’échelle et les jobs de misères, j’ai vendu mon appart et j’ai financé mes 5 cours qui me restaient pour finir le certificat.

Le certificat du HEC dans une main, l’expérience nord-américaine dans l’autre main, mon bagages d’expériences antérieurs mon optimisme et mon désir de réussir, je me suis dit cette fois ci je suis invincible et mes candidatures vont passer comme une lettre à la poste. Oh que NON….! 

Retour à la case de départ, oui tu as un diplôme mais tu n’as pas d’expérience, un certificat ce n’est pas assez en exige un BAC, tu es trop qualifié, ton anglais n’est pas fonctionnel, oui mais cela fait longtemps depuis que vous n’avez pas exercé dans votre domaine ……!

Depuis le début de mon histoire et jusqu’à présent je me suis rendu déjà à la fin 2013, le temps passait vite c’est hallucinant. Désemparer, j’ai décidé d’improviser un Plan C, j’ai consulté un peu le marché d’emploi pour trouver un métier technique que j’aimerai faire. Mon choix c’est arrêté sur le DEP en Électromécanique des systèmes automatisés  c’est un secteur en pénurie et la demande est assez forte.

J’ai complété mon DEP, après 16 mois d’études et après un stage pratique chez une compagnie à Anjou j’ai réussi à voir un poste d’emploi comme électromécanicien enfin la délivrance … ! J’ai quitté cet emploi après 4 mois d’exercice le quart de nuit  ma rentré dans le corps au point d’être hospitalisé pendant 5 jours.  Depuis j’essaie de me trouver un emploi et devinez quoi trop d’expérience, pas assez  d’expérience,  le poste que j’ai c’est pour la nuit, ton anglais n’est pas assez fonctionnel, pourquoi ce changement de carrière…….!!!

 

En 2009 j’avais quitté un emploi stable, ma famille, mes amis (e), j’ai vendu mes biens pour subvenir à mes besoins et  être en mesure de satisfaire les exigences du marché d’emploi je suis arrivé avec beaucoup de détermination, de volonté et de rêves. Aujourd’hui, je suis vidé, épuisé, désillusionné et j’envisage un retour dans un chez moi que je ne sais plus comment il va m’accueillir.

  • Habitués
Posté(e)

Malheureusement faut dire qu'en 2009 et années suivantes les mises à pieds pleuvaient...

Par curiosité, c’était quoi ton métier d'origine ?

A quoi attribues tu ce "manque de chance" ?

  • Habitués
Posté(e)

ça dépend aussi du métier , le premier? peut être que c'était très 'fermé' à ce moment là..

 

pour l'anglais, c'est quand même important même si on est au Québec..

 

en tout cas, tu ne manque pas de détermination

 

en voulant venir ici, tu cherchais quoi? ( une vie 'meilleure'? une nouvelle expérience? la sécurité? etc..).

 

est-ce que tu as obtenu la citoyenneté depuis?

 

en tout cas, j'espère que ça va réveiller quelques personnes qui croient qu'ici c'est l'Eldorado..

Posté(e) (modifié)

En tout cas elle est vraiment triste ton histoire ..... Les déceptions sont toujours plus dures à gérer quand on est seul ! Le côté positif est que t'as vraiment essayé (changement de carrières à plusieurs reprises etc...).

 

Je sais que c'est un peu simple comme question mais est-ce que t'as essayé de changer de région ? Montréal, Laval et la rive-sud sont assez bouchés et compétitifs mais si tu vas à Québec ou même plus loin .. peut-être que tu aurais plus de chance ?

 

T'as rien à perdre à essayer ?!? à part de l'argent ;)

Lâches pas !!!

Modifié par Sebster
  • Habitués
Posté(e)

je suis désolé pour tous ce qu'il vous arrive mais je pense que vous avait fait des erreurs monumentale.

d'abord selon vous dire vous avait quitté l’Algérie avec un emploi stable et vous étier propriétaire d'un logement ma question est pk immigré vous étier dans les 40% des algérien qui vivait bien (selon nos critère en Algérie).

l'une de vos erreurs était de vendre votre logement en Algérie je sait pas a quoi vous pensé a ce moment la mais il est très difficile d'accédé a la propriété en Algérie et une fois vous avait vendue votre bien ,une fois retourné en algerie vous n'aurai aucune aide du gouvernement pour accédé a nouveau au logement .

dommage a votre place j'aurai juste loué mon appartement et vivre avec ce qu'il donne avec vous petit bricole au canada je pense que vous pouver vous en sortir.

vous avait quitté votre boulot pk n'avait vous pas fait de une mise en indisponibilité et voir pendant une année comment ça va évolué  et prendre votre décision après une année d'essai.

je pense et je le sait pas que vous avait vécu toute votre période d'immigré étant célibataire ne pensé vous que si vous étier marié avec une compagne a votre coté sa vous aurait pas aidé a surmonté les chose surtout pendant les moment difficile .

mnt moi aussi je suis un algérien célibataire dont l'arrivé au Quebec n'est que question de mois et j'ai aussi un très bon emploi  en algerie qui fait envié la plus part des ingénieurs algérien mais je vais essayé de tenté ma chance au canada au moins pour une année et voir ce que sa donne .

Posté(e)

Je te fais de gros câlins. C'est terrible de se prendre revers sur revers quand on s'investit de toutes ses forces. J'espère que d'une façon où d'une autre, tu trouveras une voie plus sereine pour toi.

Posté(e) (modifié)
Il y a 21 heures, gladiator a dit :

Je suis arrivé au Québec en Aout 2009 après un processus de sélection assez lourd et sinueux. J’ai été sélectionné dans la catégorie des travailleurs qualifiés ayant un diplôme universitaire avec 8 ans d’expérience dans mon domaine, j’avais pensé  que les atouts étaient tous de mon côté.  

 

Comme la plupart des nouveaux arrivants, l’excitation, le gout de l’aventure la volonté de réussir étaient à leur comble. Je me suis bien préparé avant mon arrivée  j’avais une feuille de route, un plan A et un plan B.

 

Plan A :

 

Une fois sur les lieux j’ai consacré le premiers mois pour les démarches administratives et les différentes séances d’informations proposées par le ministère de l’immigration j’ai adapté mon CV et j’ai commencé mes recherches d’emploi.

 

J’ai monté une liste de compagnies un beau porte folio, et comme un immigrant organisé et qui sait ou est-ce qu’il s’en va j’ai commencé les envois par courriels et dépôt à mains propres.

 

Je suis arrivé avec une somme de 8000$ dans ma poche et croyez mois après 1 mois et ½ j’avais passé au travers de 2000$ de plus j’été seul. 

 

3 semaines après l’enclenchement de ma recherche j’ai reçu un premier appel, une première invitation à une entrevue. Débordant d’énergie, je suis allé à la rencontre et première petite déception, pas d’expérience nord-américaine……, mais  je suis un immigrant qui connaissait  la réalité du marché du travail, je me suis dit, bon sa me prends un travail dans le bas de l’échelle  comme il nous a été suggéré dans les séances d’information et continuer à faire mes recherches.

 

Au cours de la même semaine je me suis trouvé un travail au salaire minimum et réflexion minimum, un travail dépourvu d’intérêts mais qui me permettait de gagner un strict minimum.

 

J’ai eu d’autres appels, entre temps, suites aux multiples envois de CV mais toujours la même histoire, trop qualifié, pas assez qualifié, pas d’expérience nord-américaine, pas d’anglais.

 

Je n’ai pas perdu le focus, je me disais toujours que je suis sur la bonne voie cela va finir par donner un résultat. Après 2 mois de loyaux services sans gouts j’ai vécu ma première perte d’emploi à vie, nous étions 15 personnes à être remerciées le même jour pour manque d’ouvrages. Paradoxalement  j’étais content  de perdre cet emploi. Je ne vais pas vous racontez le détail de ma première années mais en gros ce fût ma pire année d’existence. J’ai pris un cours de cariste pour me permettre de gagner un peu plus d’argent et penser à passer au plan B.

 

 

Plan B:

 

Après avoir épuisé les ressources du plan A j’ai vue, tranquillement, que le rêve de  travailler dans mon domaine avec mes diplômes était quasi impossible, j’ai changé de stratégie je me suis trouvé un travail comme cariste de soir et je me suis inscrit à l’université pour compléter un certificat. J’ai bien apprécié cette période, j’ai même réussi à obtenir un poste d’inspecteur en assurance qualité chez la même compagnie, je me suis fait des amis j’ai voyagé au travers le canada et la province du Québec, j’ai commencé a trouvé mes repères et avoir  un semblant de stabilité. Malheureusement,  mon euphorie était de courte durée, j’ai perdu mon emploi suite à une restructuration dans la compagnie. Cette fois-ci j’ai senti le coup j’étais abattu. Je me suis retrouvé de nouveau sans emploi, je me suis inscrit au chômage en attendant de trouver un autre travail et je me suis consacré à 100% à mon certificat  que j’avais délaissé. J’ai eu la surprise d’apprendre que je n’avais pas le droit au chômage étant donner que je suis aux études. J’ai épuisé mes économies entre mon loyer mes factures et mes études, c’est là que j’ai eu la brillante idée de vendre mon appartement en Algérie et de convertir l’argents en dollars afin de pouvoir financer mes études et vivre à l’abri du besoin.

 

Il n’était pas question pour moi de tomber dans l’engrenage du bas de l’échelle et les jobs de misères, j’ai vendu mon appart et j’ai financé mes 5 cours qui me restaient pour finir le certificat.

 

Le certificat du HEC dans une main, l’expérience nord-américaine dans l’autre main, mon bagages d’expériences antérieurs mon optimisme et mon désir de réussir, je me suis dit cette fois ci je suis invincible et mes candidatures vont passer comme une lettre à la poste. Oh que NON….! 

 

Retour à la case de départ, oui tu as un diplôme mais tu n’as pas d’expérience, un certificat ce n’est pas assez en exige un BAC, tu es trop qualifié, ton anglais n’est pas fonctionnel, oui mais cela fait longtemps depuis que vous n’avez pas exercé dans votre domaine ……!

 

Depuis le début de mon histoire et jusqu’à présent je me suis rendu déjà à la fin 2013, le temps passait vite c’est hallucinant. Désemparer, j’ai décidé d’improviser un Plan C, j’ai consulté un peu le marché d’emploi pour trouver un métier technique que j’aimerai faire. Mon choix c’est arrêté sur le DEP en Électromécanique des systèmes automatisés  c’est un secteur en pénurie et la demande est assez forte.

 

J’ai complété mon DEP, après 16 mois d’études et après un stage pratique chez une compagnie à Anjou j’ai réussi à voir un poste d’emploi comme électromécanicien enfin la délivrance … ! J’ai quitté cet emploi après 4 mois d’exercice le quart de nuit  ma rentré dans le corps au point d’être hospitalisé pendant 5 jours.  Depuis j’essaie de me trouver un emploi et devinez quoi trop d’expérience, pas assez  d’expérience,  le poste que j’ai c’est pour la nuit, ton anglais n’est pas assez fonctionnel, pourquoi ce changement de carrière…….!!!

 

 

 

En 2009 j’avais quitté un emploi stable, ma famille, mes amis (e), j’ai vendu mes biens pour subvenir à mes besoins et  être en mesure de satisfaire les exigences du marché d’emploi je suis arrivé avec beaucoup de détermination, de volonté et de rêves. Aujourd’hui, je suis vidé, épuisé, désillusionné et j’envisage un retour dans un chez moi que je ne sais plus comment il va m’accueillir.

 

Triste, mais en immigration, la réussite des uns n'est pas garante de la réussite des autres. Immigrer c'est aussi prendre des risques. Espérons que tu as appris pas mal de choses durant cette expérience. Mais je crois que tu aurais du dès le départ prendre des cours d'Anglais et allez voir ailleurs...le Canada est grand...

 

Modifié par Invité
Posté(e)
Il y a 21 heures, kuroczyd a dit :

Malheureusement faut dire qu'en 2009 et années suivantes les mises à pieds pleuvaient...

Par curiosité, c’était quoi ton métier d'origine ?

A quoi attribues tu ce "manque de chance" ?

 

Je suis géologue de formation, il faut dire que le boom minier prévu par le gouvernement Charest de l'époque et le plan Nord c'est rapidement transformé en plan Mort......., Sinon pour la chance, c'est une bonne question. Je me considère comme quelqu'un d'optimiste, persévérant,  sociable, jovial même si j'en ai perdu un peu de mon humour après coups, compétent, ponctuel, honnête...., j'ai toujours eu de bons rapports avec mes collègues de travail .....

  • Habitués
Posté(e)

C'est un vrai manque de bol car cela aurait pu à l époque démarrer sur le chapeau des roues. Je te trouve très courageux et persévérant d avoir vécu tout cela.

Posté(e)
Il y a 21 heures, Automne a dit :

ça dépend aussi du métier , le premier? peut être que c'était très 'fermé' à ce moment là..

- Protectionnisme des ordres professionnels y oblige 

pour l'anglais, c'est quand même important même si on est au Québec..

-J'avoue que je n’étais pas wise sur mon anglais 

en tout cas, tu ne manque pas de détermination

- Merci tu es pas mal fine  

en voulant venir ici, tu cherchais quoi? ( une vie 'meilleure'? une nouvelle expérience? la sécurité? etc..).

- Je cherchais un model de vie ou chacun vie sa vie comme bon lui semble, une vie sécuritaire au sens propre du mot 

est-ce que tu as obtenu la citoyenneté depuis?

-Oui je suis Citoyen canadien depuis deux belles années 

en tout cas, j'espère que ça va réveiller quelques personnes qui croient qu'ici c'est l'Eldorado..

icittte ce n'est pas l'Eldorado c'est un petit cauchemardo .......Juste pour rire  

 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Sebster31 a dit :

En tout cas elle est vraiment triste ton histoire ..... Les déceptions sont toujours plus dures à gérer quand on est seul ! Le côté positif est que t'as vraiment essayé (changement de carrières à plusieurs reprises etc...).

 

Je sais que c'est un peu simple comme question mais est-ce que t'as essayé de changer de région ? Montréal, Laval et la rive-sud sont assez bouchés et compétitifs mais si tu vas à Québec ou même plus loin .. peut-être que tu aurais plus de chance ?

 

T'as rien à perdre à essayer ?!? à part de l'argent ;)

Lâches pas !!!

Merci, dans la vie il faut assumé aussi le résultat de nos décisions et nos choix de vie, je n'ai pas de regrets, j'ai donné  le meilleur de moi pour réussir, pour les régions, j'ai passé au début de mon aventure 1 mois en Abitibi, deux semaines a baie-comeau deux semaines a sept îles, c'est vrais a l’époque je cherchais un travail dans le secteur minier....

Posté(e)
Il y a 2 heures, aero-lyes a dit :

je suis désolé pour tous ce qu'il vous arrive mais je pense que vous avait fait des erreurs monumentale.

d'abord selon vous dire vous avait quitté l’Algérie avec un emploi stable et vous étier propriétaire d'un logement ma question est pk immigré vous étier dans les 40% des algérien qui vivait bien (selon nos critère en Algérie).

l'une de vos erreurs était de vendre votre logement en Algérie je sait pas a quoi vous pensé a ce moment la mais il est très difficile d'accédé a la propriété en Algérie et une fois vous avait vendue votre bien ,une fois retourné en algerie vous n'aurai aucune aide du gouvernement pour accédé a nouveau au logement .

dommage a votre place j'aurai juste loué mon appartement et vivre avec ce qu'il donne avec vous petit bricole au canada je pense que vous pouver vous en sortir.

vous avait quitté votre boulot pk n'avait vous pas fait de une mise en indisponibilité et voir pendant une année comment ça va évolué  et prendre votre décision après une année d'essai.

je pense et je le sait pas que vous avait vécu toute votre période d'immigré étant célibataire ne pensé vous que si vous étier marié avec une compagne a votre coté sa vous aurait pas aidé a surmonté les chose surtout pendant les moment difficile .

mnt moi aussi je suis un algérien célibataire dont l'arrivé au Quebec n'est que question de mois et j'ai aussi un très bon emploi  en algerie qui fait envié la plus part des ingénieurs algérien mais je vais essayé de tenté ma chance au canada au moins pour une année et voir ce que sa donne .

 

Je n'ai pas quitté l’Algérie, j'ai plutôt quitté un état policier corrompu jusqu’à l'os, j'ai quitté la mentalité archaïque, le non savoir vivre, l’insécurité, mes acquis en Algérie je ne les dois pas au gouvernement mais a mon propre travail acharné, j'ai vendu mon appartement pour ne pas aller sollicité le BS comme le font plusieurs malhonnêtes.........!!! 

 

Je ne veux pas pété ta balloon et sans être trop alarmiste mais même avec ton diplôme respectable d'ingénieur tu va connaitre des jours pas heureux ici,  Tu me fais rire avec le si tu étais marié......, pourquoi penses-tu quelle aurai travaillé a ma place?   

 

Attache ta tuque et donne nous de tes nouvelles une fois rendu sur place et raconte nous ton expérience que je te souhaite meilleur que la mienne.

Posté(e)
Il y a 2 heures, Oursmoureuse a dit :

Je te fais de gros câlins. C'est terrible de se prendre revers sur revers quand on s'investit de toutes ses forces. J'espère que d'une façon où d'une autre, tu trouveras une voie plus sereine pour toi.

 

Merci cela me réchauffe le cœur 

Posté(e)

Désolé que ton aventure ne se soit pas déroulée idéalement.

 

Ce qui ressort de la plupart des récits d'immigration/intégration difficile sur le marché du travail, et c'est une impression personnelle, d'autre infirmeront ou confirmerons, c'est que le mieux en arrivant est de trouver un emploi dans son domaine de compétences, mais à un niveau inférieur. Et pour ça, à la première entrevue, il faut faire profil bas et discuter directement avec le recruteur du fait qu'il va prendre quelqu'un de sur-compétant pour la tâche à un salaire moindre, quitte à faire du temps partiel.

C'est ce que j'ai fait en arrivant, j'ai postulé pour un poste inférieur, proposé un horaire hebdomadaire 4/5 et avancé mes compétence sans prétentions salariales. 6 à 12 mois, c'est vite passé et l'expérience québecoise est faite, et en plus, les relations professionnelles se tissent vite si on fait montre de bonnes compétences. Et même en ayant perdu mon premier emploi (manque de financement), j'ai pu obtenir en 15 jours après un emploi à mon niveau ! 

Peut-être qu'il y a une histoire de chance ... En tout cas, mon premier employeur était très content d'employer une personne sur-qualifiée pour un faible salaire. Ça lui a permit de me garder 20 mois au lieu de 12 !

Posté(e)

Je suis parfaitement d'accord avec toi PhilPM, dépendamment de professions aussi, il faut savoir qu"il est plus difficile de se placer dans des emplois ou la professions est régis par des ordres professionnels même avec un profil bas . Je suis content pour ta réussite 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 23 minutes, gladiator a dit :

 

Je n'ai pas quitté l’Algérie, j'ai plutôt quitté un état policier corrompu jusqu’à l'os, j'ai quitté la mentalité archaïque, le non savoir vivre, l’insécurité, mes acquis en Algérie je ne les dois pas au gouvernement mais a mon propre travail acharné, j'ai vendu mon appartement pour ne pas aller sollicité le BS comme le font plusieurs malhonnêtes.........!!! 

 

Je ne veux pas pété ta balloon et sans être trop alarmiste mais même avec ton diplôme respectable d'ingénieur tu va connaitre des jours pas heureux ici,  Tu me fais rire avec le si tu étais marié......, pourquoi penses-tu quelle aurai travaillé a ma place?   

 

Attache ta tuque et donne nous de tes nouvelles une fois rendu sur place et raconte nous ton expérience que je te souhaite meilleur que la mienne.

bonsoir mon frere

ma réponse n'était en aucun cas pour te blâmé ,c'est juste je té donné ce que a mes yeux je considère comme erreur de ta pars cela n’exclus pas q'une fois arrivé au canada je ferai pire comme erreur .

de ce que tu parle de l'état policier en algerie je suis d'accord avec toi en plus toi té partie en 2009 ou l’échelle des valeur était plus au moins acceptable.....mnt on est arrivé a un état d'anarchie et déchéance des valeurs très inquiétant je te cite deux exemple (la personne de TLIBA ET SAADANI  eu pouvoir et le scandale du BAC de cette année) certes j'était indécis de faire mon dossier fédérale  mais avec le scandale du BAC j'ai envoyé mon dossier.

question de travaillé en étant ingénieurs sa je ne rêve même pas  mais cela n’exclus pas que je fait une formation de développeur web et de me faire des certification CISCO avant de partir question d'optimiser mes chance.

je te souhaite bon courage et bon continuation .

 

 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 23 heures, gladiator a dit :

En 2009 j’avais quitté un emploi stable, ma famille, mes amis (e), j’ai vendu mes biens pour subvenir à mes besoins et  être en mesure de satisfaire les exigences du marché d’emploi je suis arrivé avec beaucoup de détermination, de volonté et de rêves. Aujourd’hui, je suis vidé, épuisé, désillusionné et j’envisage un retour dans un chez moi que je ne sais plus comment il va m’accueillir.

 

 

 

Si vous faisiez parti de la minorité en Algérie qui vit relativement bien alors pourquoi avoir quitté l'Algérie pour immigrer au Canada ?

 

 

Modifié par resterzen
  • Habitués
Posté(e)
il y a 1 minute, resterzen a dit :

 

 

Si vous faisiez parti de la minorité en Algérie qui vit relativement bien alors pourquoi avoir quitter l'Algérie pour immigrer au Canada ?

 

 

surtout qu'il avait un logement

Posté(e)
il y a 17 minutes, aero-lyes a dit :

bonsoir mon frere

ma réponse n'était en aucun cas pour te blâmé ,c'est juste je té donné ce que a mes yeux je considère comme erreur de ta pars cela n’exclus pas q'une fois arrivé au canada je ferai pire comme erreur .

de ce que tu parle de l'état policier en algerie je suis d'accord avec toi en plus toi té partie en 2009 ou l’échelle des valeur était plus au moins acceptable.....mnt on est arrivé a un état d'anarchie et déchéance des valeurs très inquiétant je te cite deux exemple (la personne de TLIBA ET SAADANI  eu pouvoir et le scandale du BAC de cette année) certes j'était indécis de faire mon dossier fédérale  mais avec le scandale du BAC j'ai envoyé mon dossier.

question de travaillé en étant ingénieurs sa je ne rêve même pas  mais cela n’exclus pas que je fait une formation de développeur web et de me faire des certification CISCO avant de partir question d'optimiser mes chance.

je te souhaite bon courage et bon continuation .

 

 

 

Bonne chance dans tes démarches, j'ai raconté mon expérience et mon aventure dans le but peut-être d'aider les futures immigrants a ne pas commettre les mêmes erreurs, aussi, il faut savoir que c'est mon histoire et elle m'appartient, l'immigration n'est pas une science exacte, peut-être j'avais beaucoup d'attentes ...., mais si tu décides de franchir le pas de grâce ANGLAIS, ANGLAIS puis ANGLAIS avant tout 

Posté(e) (modifié)
il y a 18 minutes, resterzen a dit :

 

 

Si vous faisiez parti de la minorité en Algérie qui vit relativement bien alors pourquoi avoir quitter l'Algérie pour immigrer au Canada ?

 

 

Je vivais correctement et dignement, j'ai décidé de partir pour les causes citées un peu plus haut dans la discutions, je ne pense pas que c'est une minorité qui vie correctement en Algérie !! Il y a aussi l'idée que l'herbe de chez le voisin est plus tendre 

Modifié par gladiator

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