Habitués fred 1 Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 je me pose la question depuis longtemps déjà, quelle est ou sont les vrais raisons de la volonté du québec d'avoir des immigrants français et francophones?Chacun ici n'est pas dans le secret des dieux. Nous ne savons pas quand les politiques québécois ont décidés d'encourager l'immigration francophone, quelles en étaient leurs différentes raisons donc j'aimerais avoir vos opinions je ne crois pas à la philantropie, je pense plus à un besoin économique ou politique, qu'en pensez vous?amicalementfred Citer
Habitués Nicolas Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Ben Frédéric dans le reportage sur les immigrants français déçus, les représentants des autorités québécoises l'ont dit clairement :1 - faire des enfants chez eux pour "ralentir le vieillissement" (il avait hésité à dire "rajeunir la population").2 - des Français parce que : même langue + société occidentale proche de leurs valeurs.Au moins ça sentait pas la langue de bois Citer
Invité Posté(e) 7 juillet 2004 Posté(e) 7 juillet 2004 Pour moi, ce sont des raisons purement économiques, liées a un besoin de relations (économiques toujours) avec l'europe, pour se différencier du reste de l'amérique du nord.Et pour le Quebec, les raisons historiques et culturelles sont évidentes.... Citer
Habitués Passemots Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Une des raisons pourquoi l'immigration francophone est privilégiée est la préservation de la langue française au Québec. Ce n'est pas la seule raison, mais celle-ci est primordiale à mon sens. Noyés dans une mer anglophone, les Québécois se doivent de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver leur langue.C'est facile de voir de la discrimination partout. Par exemple, la Loi 101 a été critiquée et l'est encore parce qu'elle fait entre autre que les immigrants doivent obligatoirement envoyer leurs enfants dans une école francophone. Les immigrants ne sont pas les seuls touchés par cette loi. Les québécois de souche, ont la même obligation à moins qu'un des parents ait été scolarisé en anglais. De la même manière, certaines personnes qui n'ont pas la moindre idée de l'importance de protéger la langue française verront une forme de discrimination dans le fait que la connaissance du français soit un critère important dans l'étude des dossiers d'immmigration.L'immigration n'est pas un DROIT mais un PRIVILÈGE et à ce titre, on doit répondre à certains critère pour y accéder n'en déplaise à plusieurs.Passemots Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Est ce que outre le fait de garder la langue française(ce que je cautionnes des 2 pieds) les penseurs québécois comptent sur les immigrants aussi pour préparer l'indépendance qui passera par un vote d'ici quelques années,et le côté économique de tout ceci quel est-il? est-ce pour préparer les retraites des québécois, développer l'économie, améliorer et faire évoluer les relations euope/québéc, se séparer du roc ........ Je ressens que d'un côté une volonté politique forte d'augmenter le nombre de visas, de promouvoir le québec pour attirer de nouveaux arrivants francophones et d'un autre un décallage dans la perception que peuvent avoir les personnes vivant au québec, dans la non-reconnaissance des diplômes par exemple....... qu'en pense justement le peuple québécois?quel est son sentiment, car une immigration massive et volontaire n'a rien d'annodin, cela va redessiner le paysage, ça va forcément passer par une phase de transition,d'adaptation, le mauditfranç...., j'en entends en parler encore aujourd'hui cette expresssion était d'actualité il y a quelques années, depuis les années ont passées et les générations changent et chacun évolue et s'adapte, a+fred Citer
Habitués Passemots Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 La non reconnaissance des diplômes n'est pas uniquement réservée aux immigrants. Je me souviens, il y a quelques années, plusieurs étudiants qui avaient reçu une formation dans des institutions privées s'étaient fait refuser la reconnaissance de leur diplômes. Pourtant, ils avaient investi plusieurs milliers de dollars dans ces cours. Les écoles étaient enregistrées au Ministère de l'Éducation du Québec mais la formation qu'elles donnaient n'étaient pas reconnue par le ministère. Autrement dit, elles avaient la permission de former des personnes mais cette formation ne pouvait être reconnue comme équivalente d'une formation collégiale ou universitaire. Je ne me souviens plus des institutions visées à l'époque mais plusieures étaient dans le domaine de la bureautique et de l'informatique. Peut-être que quelqu'un s'en souvient. Ces cas avaient été soulevés dans des émissions qui traitent de la protection du consommateur du type La facture et J.E. Après avoir entendu les victimes de ces institutions, je comprends la frustration les immigrants qui voient l'équivalence de leur diplôme refusée. En ce qui concerne la formation professionnelle dans les institutions privées ici au Québec, il faut s'assurer que les diplôme émis par l'institution dans laquelle on projette de s'inscrire sont reconnus par le MEC. Je parle pour le Québec ne sachant pas de quoi il en retourne ailleurs. Citer
Habitués X__Bunny__7 Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 les penseurs québécois comptent sur les immigrants aussi pour préparer l'indépendance qui passera par un vote d'ici quelques années,ben avec moi, c'est pas gagné, l'indépendance du Québec ... un vote d'ici quelques annéesT'es dans le secret des dieux toi ??? ou alors ton côté Madame Soleil qui ressort ... Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Bonjour,Oui, les raisons linguistiques et économiques sont importantes. Besoin d'assurer la continuité de la langue française en Amérique du Nord et aussi de combler les manques de main d'oeuvre dans plusieurs secteurs et les pénuries à venir. Contrairement à bien des immigrations en Europe par exemple au cours des dernières décennies, surtout après-guerre, il s'agit d'une immigration basée sur la sélection des candidats selon leur profil, ainsi des immigrants déjà qualifiés et formés dans leur pays d'origine.Mais au niveau politique, le Québec ne s'attend pas à faire des p'tits indépendantistes des nouveaux arrivants mais tout simplement qu'ils tentent de s'adapter à la réalité du Québec qui est en français en grande partie. C'est en alternance un gouvernement indépendantiste et non indépendantiste qui ont mis en place le même programme. Laurence Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 hé bunny est-ce bien utile?passemotje compends bien que c'est pour tous ainsi, mais pourquoi?, j'ai lu récemment qu'un ingénieur français arrivant au québec ne pouvait exercer, une fois le pied sur le sol canadien il n'est plus ingénieur alors qu'à l'inverse un ingénieur canadien arrivant en FRANCE peut travailler le lendemainje comprend tout à fait que les connaissances acquises dans son pays d'origine ont besoin d'être réadaptées à une nouvelle habitude de vie, de consommation...... les lois sont différentes, la fiscalité aussi mais de là à ne pas reconnaître un diplôme il y a un fossé, qu'il y ait besoin d'une formation complémentaire ok, ça me fait penser que l'on veut bien engager des personnes diplômés mais sans payer le prix et en même temps sans reconnaissance de la compétence et/ou savoirdans ce que tu dis sur les personnes ayant passés des diplômes reconnus par l'éducation québécoise et non au niveau du ministére, c'est bien ça? si c'est ça alors ça me fait un peu peurIl y a une reflexion sur ces thémes du côté des décideurs québécois et c'est tant mieux, mais j'espére que c'est une question de temps et je compte sur la réactivité nord américaine pour faire avancer les chosesa+fredps: bunny ne m'en veux pas mais c'est saoulant des remarques dans ce genre Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 j'ai lu récemment qu'un ingénieur français arrivant au québec ne pouvait exercer, une fois le pied sur le sol canadien il n'est plus ingénieur Ce n'est pas tout à fait exact.Certains ingénieurs français n'auront qu'à passer les examens d'admission à l'OIQ pour pouvoir exercer.D'autres ne pourront jamais le faire.C'est normal, la profession d'ingénieur au Québec est très différente de la profession d'ingénieur en France. Certains diplômes ne sont pas du tout équivalents.Puisque les ingénieurs québécois ont dû faire leur CEGEP et 4 ans d'université, en plus de passer les examens d'entrée à l'OIQ... je ne vois pas pourquoi les ingénieurs étrangers auraient un traitement de faveur. Citer
Habitués Laurence Nadeau Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Bonjour,j'ai lu récemment qu'un ingénieur français arrivant au québec ne pouvait exercer, une fois le pied sur le sol canadien il n'est plus ingénieurAutre chose, pour les Québécois en France (contrairement aux autres membres de l'Europe) ce n'est pas facile de décrocher un contrat de travail et je ne parle même pas de la résidence, ce qui est encore plus difficile. Donc ça limite les problèmes d'équivalence puisqu'il y a des limites pour la possibilité de travailler.Laurence Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 je ne parle pas de faveur j'essaie de comprendre pourquoi je devrai recommencer à zéro concernant mes connaissances, entre les adapter, les faire évoluer et dire tu ne sais rien il y un palier n'est-ce pas?lorsqu'on emet un souhait d'immigration sur une typologie de population on met en place des solutions permettant de faciliter l'intégration de ces personnes, le nouvel arrivant ne peut pas tout amener, ce doit être un échange, non? le diplôme est un paramètre, il y en d'autres.... j'aimerais donc savoir ce qui est prévu, ce qui est dans les tuyaux, si le message du gouvernement est le même au niveau de la population, comment perçoivent-ils tout ceci.......a+fred Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 je suis tout à fait d'accord Laurence enfin presque car il n'y a pas cette demande d'immigration ici et dans les technologies de pointe en informatique notamment il y a pas mal de québécoisa+fred Citer
Habitués sarmisegetuza Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Tout a fait d'accord avec Zogu!De plus en plus je me rends compte que c'est essentiel que cette procédure existe, pour les mêmes raisons que Zogu vient de mentioner mais aussi parce que, comme je le disais il y a un petit moment, ca vous permet de voir de quoi ca retourne par ici, de revoir votre manière de travail qui n'est pas du tout la même qu'ailleurs, sur les autres continents, de vous mettre à jour tout bonement!Nous sommes contents qu'ici c'est plus notre personalité qui prime que les diplômes, notre parcours professionnel, notre condition sociale...ben oui!Mais il faut bien apprendre à connaitre le monde du travail d'ici!Ce n'est pas parce qu'il est meilleur, mais parce qu'il est different!Non, ce n'est pas le même francais, non ce n'est pas la même définition des choses même si la sémantique reste la même, non on ne peut pas superviser des québecois et travailler en concertation avec eux si on sait pas comment EUX il voient leur monde du travail et quels sont leur attentes.Pis, une mise à jour de vos connaissances ca ne peut pas vous faire du mal...ici on ne prend rien pour acquis, à vie!Oui, notre savoir faire est transférable...à condition que les autres nous écoutent!Nos acquis sont valorifiables...mais aprés avoir pris connaissance...de leur connaissances ..qui sait, peut être que se sont les mêmes Sarmi Citer
Habitués JayJay Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Il n'y a pratiquement aucune sélection à l'entrée en fac en France... qd je pense à tous les gens que j'ai rencontrés qui se prétendaient "ingénieurs"... MDR. C'est peut-être bien plus difficile et rigoureux au niveau du bac, mais, désolée, je sais que je ne vais pas me faire de copains, mais au niveau des fac sérieuses québécoises, elles sont, pour la plupart bien plus rigoureuses et exigentes (et contingentées) que les fac françaises. Et j'ai un copain français ingénieur d'une grande école (qui lui, a obtenu l'aval de l'OIQ sans problème) qui me le dit!!! Pour info, la note moyenne au cégep pour une admission en école d'ingénierie, au Québec, c'est au moins 87%. Rigolez pas, c'est pas facile à obtenir qd on est dans la filière Sciences et maths. Personnellement, pourtant bonne élève, j'ai dû faire un B.Sc. en sciences po avant d'être admise en fac de droit. Refusée à la sortie du cégep malgré un pas pire dossier. Citer
Invité Posté(e) 7 juillet 2004 Posté(e) 7 juillet 2004 je suis tout à fait d'accord Laurence enfin presque car il n'y a pas cette demande d'immigration ici et dans les technologies de pointe en informatique notamment il y a pas mal de québécoisa+fredCe que tu écris m'étonne beaucoup... Un Québecois n'a pas le droit de travailler en France à moins d'avoir un profil introuvable en France (combler un poste publié depuis au moins 6 mois à l'ANPE, et pour lequel aucun francais n'a POSTULE). Et en ce moment, en informatique, il suffit de secouer un arbre pour que 10 ingénieurs en tombent (tu n'as qu'à voir le nombre d'informaticiens au chômage qui immigrent sur ce forum ).Christophe Citer
Habitués Lizzie Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 eh oui, moi avec mon bac+2, j'ai postulé à un emploi dont le titre était "ingénieur d'études". Eh bien on était une 15aine dont le cv a été sélectioné et j'ai eu l'emploi. J'ai donc eu le titre d'"Ingénieur d'études"..MDR, c'est vraiment du n'importe quoiLizzie Citer
Habitués JayJay Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 TOUS les Québécois qui bossent dans le privé en France sont dans l'informatique. Ils sont, en grande partie, arrivés via une ex-entreprise canadienne qui a fait faillite, Cognicase (notamment) OU pendant la pénurie de main-d'oeuvre, avant 97. Ils ont obtenu un permis de travail via Cognicase et sont partis vers d'autres "cieux" ensuite. Je connais quelques uns des Québécois à Paris qui bossent justement en informatique, et certains d'entre eux y ont gagné le droit de résidence à cause d'une filiation (grand-père français etc.). J'en connais plusieurs qui travaillent illégalement (ce fut mon cas à une époque). C'est PAS faisable d'obtenir un permis de travail en France qd on est étranger venant de l'Amérique du Nord. J'ai essayé, sans succès, et on m'a demandé de m'occuper de ce dossier pour mes collègues nord-américains : la galère. Hors mariage, point de salut. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 je ne parle pas de faveur j'essaie de comprendre pourquoi je devrai recommencer à zéro concernant mes connaissancesUn examen d'admission à un ordre professionnel, ce n'est pas "recommencer à zéro". Tu fais ta demande, tu fais le mentorat (si nécessaire), tu étudies et tu passes l'examen. Bingo -- te voilà ingénieur au Québec!!!Et si ton diplôme n'a pas d'équivalence à l'OIQ et que tu ne peux pas prendre la "voie express" pour devenir membre de l'Ordre... eh bien, ça veut dire que tu n'as pas une scolarité suffisante (équivalent à CEGEP + 4 ans d'université). Dans ce cas, tu peux faire créditer ce que tu as fait, et prendre les formations qui te manquent. Mais personne ne va te faire de cadeau, ou compter une année d'études que tu n'as pas faite.Et comme je l'ai dit, et comme l'a fait remarquer aussi JayJay, "ingénieur" ce n'est qu'un mot... et il n'a pas le même sens ici. Il ne définit pas les mêmes professions. C'est très possible que votre diplôme d' "INGÉNIEUR EN __X__" soit équivalent ici en un diplôme de "__X__", qui n'est pas ingénieur. Très bien. Personne ne va vous empêcher de travailler dans votre domaine pour autant!!!Par exemple, certaines formations d'ingénieur en informatique, en France, sont moins longues que le "BACC en GÉNIE INFORMATIQUE" ici. Elles sont équivalentes à un "BACC EN INFORMATIQUE" (CEGEP + 3 ans d'université) et vous permettent de travailler comme informaticien (et non comme ingénieur).Si c'est votre cas, pas de panique. Vous pouvez travailler comme informaticien. Vous pouvez faire partie de la FIQ, qui est une association professionnelle pour les travailleurs en informatique. Et vous pouvez peut-être obtenir la certification IPA (Informaticien Professionnel Agréé), si vous travaillez dans les processus d'affaires ou en consultation. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 arrivés via une ex-entreprise canadienne qui a fait faillite, Cognicase J'ai travaillé pour Cognicase en 1998-1999.Ils n'ont pas fait faillite, ils ont été rachetés par CGI, leur gros concurrent. Citer
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