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Mise à jour: 20 février 2013 | 15:17
Les Duminica, à Montréal pour y rester

Par Julie RoyMétro

Originaires de Roumanie, Inda Duminica et son mari Alexandru sont arrivés à Montréal en 2000.

Chaque année, le 7 mai, ils célèbrent la journée de l’atterrissage. Et probablement, aussi, tout le chemin parcouru depuis. Rencontre avec une femme touchante, inspirante et débordante d’énergie.

C’est dans les grands bureaux vitrés de BMC Software, une firme multinationale spécialisée en technologies de l’information, située en plein cœur du centre-ville de Montréal, que nous avons rencontré Inda Duminica. Depuis deux ans, elle y travaille en tant que conseillère principale en ressources humaines. À l’évidence, elle s’y plait beaucoup.

«Il faut être heureux au travail, dit-elle. Le travail a un impact sur toutes les autres facettes de notre vie. On est dans une société où nous avons suffisamment de choix pour pouvoir poursuivre le bonheur.»

La Roumanie qu’elle a quittée au tournant du millénaire était moins choyée. «Dix ans après la chute du régime communiste, il n’y avait pas de grandes améliorations. Nous avions de bons emplois là-bas et étions privilégiés. Mais ça sert à quoi d’être bien quand les gens autour ne le sont pas?»

Leur avenir, ils ne le voyaient pas en Roumanie. Ils ont donc choisi de se tourner vers l’immigration. «Mon mari est ingénieur en aéronautique, qui est un domaine de pointe au Québec. Plusieurs de ses anciens collègues sont venus ici avant lui et l’ont encouragé à venir. Alors s’ils avaient réussi, on s’est dit pourquoi pas nous?»

Détentrice d’un baccalauréat en finances, Inda Duminica s’est réorientée vers les ressources humaines dès son arrivée au Québec. En plus des cours de français et de son emploi dans une firme de recrutement, elle a entamé son MBA.

«Probablement que ç’a été difficile au début. Mais on ne s’est pas donné le droit d’y penser. Pour chaque chose qui en vaut la peine dans la vie, il y a un prix à payer. Puis personne ne nous avait obligés à venir ici. Nous étions très conscients de l’opportunité qui nous avait été donnée et nous devions en faire quelque chose, explique-t-elle. Pour nous, il n’y avait pas de chemin de retour. Très peu de gens retournent en Roumanie. Et ceux qui le font sont très mal perçus. Nous n’avions pas d’autre choix que de réussir.»

Et ils l’ont fait. Comblée par son travail, Inda Duminica l’est tout autant par sa petite famille. Elle et son mari, qui travaille depuis plusieurs années déjà chez Pratt & Whitney, ont aujourd’hui deux beaux enfants : Andrada, 10 ans et Adrian, 3 ans. Ils se sont également construit un bon réseau d’amis au fil des ans.

«Si c’était à refaire, je referais les mêmes choix. Il faut dire que nous avons eu la chance d’arriver dans une société très accueillante. Je me suis toujours sentie bienvenue ici. Plein de gens m’ont encouragée et appuyée tout au long du parcours. Et ça, ça me touche énormément. »

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le projet Alliés Montréal de la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ), des portraits inspirants de Montréalais issus de l’immigration qui témoignent de leurs parcours et de leurs succès.

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