Belges : menacés d'expulsion, ils se butent à la bureaucratie

[immigrer.com]

14 février 2013 à 12h02 Menacés d'expulsion, ils se butent à la bureaucratie

Par Mario Pelletier

Les propriétaires de l’auberge La Dolce Vita, Marie-Hélène Happart et Olivier Lallemand.

Photo: Mario Pelletier

Témiscouata-sur-le-Lac – Marie-Hélène Happart et Olivier Lallemand sont venus de Belgique il y a un an pour acheter l’auberge La Dolce Vita à Témiscouata-sur-le-Lac, quartier Notre-Dame-du-Lac.

Maintenant menacée d’expulsion, la famille Happart-Lallemand se bute à la bureaucratie afin d’obtenir son statut d’immignant permanent.

M. Lallemand soutient qu’il y a eu une erreur d’interprétation de son dossier. Afin de comprendre la décision du ministère de l’Immigration et de rectifier la situation, il a tenté de parler au responsable de son dossier mais sans succès. « La raison principale invoquée dans la lettre que j’ai reçue, c’est que je n’aurais pas deux ans d’expérience comme entrepreneur. J’ai eu une Société pendant 25 ans en Belgique », a mentionné Olivier Lallemand.

« Je n’ai perçu aucune ouverture de la part du ministère de l’Immigration, c’est un robot. Ça fait 10 jours que j’essaie de leur parler. Je n’ai jamais parlé à personne de mon dossier, sauf à une secrétaire qui a pris un message », a relaté M. Lallemand qui a notamment été pris dans un labyrinthe de messages informatisés.

Au moment de sa demande, M. Lallemand, qui avait comme exigence de posséder une somme de 300 000 $ à investir, n’avait pas vendu sa maison en Europe, il avait cependant fourni une promesse d’achat. « Là, ma maison est vendue », a-t-il précisé. S’il ne réussit pas à clarifier son dossier et obtenir son statut d’immigrant permanent, Olivier Lallemand et sa famille devront vendre l’auberge d’ici trois ans et quitter le Canada.

BIENVENUS AU TÉMISCOUATA

Olivier Lallemand et Marie-Hélène Happart sont venus au Témiscouata directement de la Belgique. M. Lallemand ne connaissait pas la région du Témiscouata, il l’a d’abord découverte sur Internet avant de visiter quelques auberges à vendre au Québec. Olivier Lallemand est le co-fondateur de l’agence de communication Concerto à Bruxelles.

Après pratiquement 25 ans à la tête de la Société avec son associé, il a décidé de mettre à profit ses talents de communicateur et de relever le défi de gérer une auberge sur un autre continent avec son épouse. Marie-Hélène Happart est passionnée par la cuisine et a travaillé comme sous-chef dans plusieurs restaurants en Belgique. La famille Happart-Lallemand compte trois enfants.

« C’est génial au Témiscouata. L’auberge tourne vraiment bien, on est en positif et on a augmenté le chiffre d’affaires. La population est très chaleureuse, tous les gens nous soutiennent », a conclu le Belge d’origine. L’auberge La Dolce Vita propose huit chambres, en plus des déjeuners, repas du midi et du soir, de même que des réceptions pour des groupes et service de traiteur.

source : http://www.infodimanche.com/index.asp?s=detail_actualite&ID=150089

[Invité]

Désolant,quand des situations semblables se répètent de plus en plus au Canada.Je reconnais que le gouvernement a durci certains critères sur l'immigration,mais je me demande si certain immigrant ne mette pas '' La charrue avant les boeufs'' comme on dit au Québec avant d'obtenir leur statut de résident permanent.

J'ai toujours pensé comme Québécois qu'un immigrant qui s'installait comme ce couple de la Belgique avait déjà obtenu leur citoyenneté Canadienne avant d'investir des sommes d'argents quand même assez importantes...

Pour certain immigrant, est-ce que des étapes ou des critères ont été ignorées de leur part lors de la demande d'immigration au Canada, malgré le risque qu'il prenait avec cet investissement sans connaitre la fin du processus.

Je me pose toujours la question,si quelqu'un peut m'éclairer...

[berla]

Désolant,quand des situations semblables se répètent de plus en plus au Canada.Je reconnais que le gouvernement a durci certains critères sur l'immigration,mais je me demande si certain immigrant ne mette pas '' La charrue avant les boeufs'' comme on dit au Québec avant d'obtenir leur statut de résident permanent.

J'ai toujours pensé comme Québécois qu'un immigrant qui s'installait comme ce couple de la Belgique avait déjà obtenu leur citoyenneté Canadienne avant d'investir des sommes d'argents quand même assez importantes...

Pour certain immigrant, est-ce que des étapes ou des critères ont été ignorées de leur part lors de la demande d'immigration au Canada, malgré le risque qu'il prenait avec cet investissement sans connaitre la fin du processus.

Je me pose toujours la question,si quelqu'un peut m'éclairer...

Ils sont allés trop vite! Mais ce qui est plus dommage c'est que des personnes avec des dossiers criminels au Canada réussissent à rester et à utiliser tous les recours et souvent à nos frais. On en fait même revenir de prison aux ÉU afin qu'ils poursuivent leur peine ici!

Modifié 15 février 2013 par berla

[boule514]

Le critére principal était les 300 000$ et le fait de créer un entreprise . Aprés selon les données tout arrive simplement .

Donc dans ce cas ci un fonctionnaire semble avoir raté quelquechose.

Bon courage à vous deux , car les méandres des institutions sont profondes .

[Blueberry]

Soit, mais ils ont définitivement mis la charrue avant les boeufs. Comme beaucoup d'immigrants potentiels, ils n'ont pas voulu attendre d'avoir un statut propre au Canada pour s'installer.

Il y a quand meme une certaine part d'irresponsabilité dans leur cas. On n'investit pas des sommes massives sans avoir un statut légal.