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@lovcen

Si je me retrouve au chômage au Québec, il existe bien le BS comme on a le RSA ou le rmi en France. La différence c'est que pour obtenir une certaine qualité de vie comme le fait de devenir proprio d'un Condo ou d'une maison, je n'ai pas besoin de courir après un job de cadre à 500k l'année ou d'attendre que ma grand mère décéde pour récupérer l'héritage.

Ici même avec un salaire de misère selon tes standards à 15$/h, tu peux très bien mener une vie décente sans être obligé de mendier ta nourriture à la fin de chaque mois.

Quand en France je parle de mal loge, je ne te parle pas que des gens à faible revenu. Je te parles aussi de cette classe moyenne avec des revenus aux alentours de 2000-3000€ net par mois et qui sont obligé de lutter pour vivre dans des cages à lapins avec chiotte sur le palier. Déjà que les jobs en CDI ne courent pas les rues, si en plus de cela tu veux espérer toucher 15€ de l'heure, t'as intérêt à t'accrocher.

Tu me parles de la situation des gens qui peinent à trouver des logements abordables au Québec? Mais laisse moi rire, c'est juste sans aucune comparaison possible avec ce que l'on peut vivre en France. Tu veux comparer la crise du logement entre le Québec et la France? Sérieusement, il faut que tu redescende un peu sur terre.

Quand je te lis, j'ai clairement l'impression que tu ne vis pas dans le même monde que tes compatriotes. Ce sont tes ironies sur Zola et la lutte des classes qui me permettent clairement de te croire faisant partie de cette droite decomplexe bling-bling. Alors encore une fois, tant mieux pour toi si tu as l'opportunité de vivre de meilleures opportunités en France ou ailleurs mais surtout ne prends pas ton cas pour une généralité.

Après concernant l'Ontario ou l'Alberta, vue la difference du cout de la vie je préfère clairement vivre à 15$/h a Montreal qu'a 25$/h à Toronto, Calgary ou Vancouver.

il est incroyablement indécent pour toi IOVCEN de parler d'une quelconque difficulté de se loger ou de cherté de loyer au Québec, c'est ahurissant comme désinformation !!!

j'ai été en France de 2008 à 2010, et je vous assure que je payais un studio (une chambrette, une cuisine de 3m2, et une douche WC de 2,50 m2, dans un quartier piteux (pantin) 575 euros plus les charges !!!

ici à Montréal, je suis dans un 4 et demi (deux chambres fermées, un salon, couloir spacieux, balcon, cuisine de 4.70 m, douche de 4.35 m2, eau gratuite, chauffage inclus, et je ne débourse que 635 dollars le mois.

alors, de grâce, tu peux péter ce que tu veux sur n'importe quel autre sujet, mais comparer le loyer ou la facilité d’acquisition de la propriété entre la France et le Québec, cela vaudrait simplement dire que tu es constamment en état d'ivresse et je te suggère sérieusement de t'inscrire à des cures de désintoxication.

Ai-je dit qu'on a de la difficulté de se loger au QC, à part les familles pauvres québécoises pour lesquelles un loyer de 400-500$ est trop élevé et qui demandent de l'aide sociale au QC. Je rappelle que comme en France, moins de la moitié de la population active paye l'impot.

C'est assez étonnant de voir combien nombre de posts déforment, interprêtent, tournent en dérision, manipulent à loisir mes propos, et bientôt parler de ma santé mentale...

  • Habitués
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Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

  • Habitués
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@ Lovcen

Primo : je ne critique absolument pas ton choix personnel, ce qui me dérange le plus c'est plus le portrait que tu offre de la France qui est à des kilomètres de la réalité.

Ben quoi... je dis que la situation économique et de l'emploi est moins rose qu'au QC, qu'il y a une morosité ambiante et un esprit lutte des classes qui traduit une clivage entre les catégories socio-professionnelles. J'ai tors ?Je dis aussi que j'ai plus de facilité à trouver un boulot dans mon secteur d'activité en France qu'à Montréal et pas de difficultés pour trouver un logement... je suis un extra-terrestre ?Enfin, j'affirme qu'en Ontario le Marché est bien meilleur pour les immigrants de manière générale et pour les entrepreneurs en particulier, et je m'appuie sur des chiffres récents. C'est un crime de lèse majesté ?Ce n'est pas parce-que tu es manifestement frustré par ce que tu as vécu en France qui ne t'a pas offert de perspectives de vies suffisamment intéressantes qu'il faut rejeter en bloc ton pays d'origine. Deuxio : tu nous parle de caricature du XIXeme siècle, de Zola, et du cloisonnement de la lutte des classes alors que tu n'est même pas capable de voir la caricature que tu offre toi même de notre pays ou du Quebec. De ce point de vue la tu te décridibilise tout seul.

Et bien je te retourne le compliment. Moi, après l'expérience Québécoise, j'ai décidé de rentrer dans mon pays et je ne cherche pas à le caricaturer avec des généralisations abusives sur l'emploi (1% de plus de chômage qu'au QC) et les perspectives du Pays (et pas de l'Etat, ce qui n'est pas du tout la même chose). J'aimerais savoir pourquoi, pour tant d'artistes québécois par exemple, le top du top c'est d'aller chercher une consécration dans le pays de Voltaire ?

Tu veux parler des soins dentaires ? Sais tu combien de français choisissent justement de remettre à plus tard leurs soins faute de budget ?

C'est vrai... donc je préfère avoir un meilleur salaire et la possibilité de me faire soigner en France plutôt que de plonger au QC et de ne pas pouvoir.http://www.lepoint.f...-1234351_40.php

Tu veux aussi qu'on parle du taux d'insertion des diplomes universitaires sur le marché du travail? Veux tu que je te présente des BAC +5 enchainant stage sur stage peu ou non rémunéré ou au mieux payé au SmiG en CDD ?

C'est vrai aussi mais ça ne me concerne pas. Je n'ai pas de diplôme mais une très solide expertise dans mon domaine et la capacité d'acquérir rapidement des compétences complexes dans divers domaines.

Sérieusement faut arrêter un peu ton délire. Si tu ne veux pas passer pour une caricature de la droite décomplexée commence déjà par ouvrir les yeux sur la situation de tes compatriotes. Sort un peu de ta cage dorée (et qui visiblement ne l'est certainement pas assez pour toi en plus...), et arrêtes de te foutre de la gueule du monde. Compare ce qui est comparable, au lieu de comparer léconomie d'une province et un marché de 7 millions d'habitants et celui d'un pays avec 65 millions d'habitant. A limage de notre classe politique actuelle t'es juste comme on dirait complètement à côté de la plaque. En attendant profites bien de ton diner au Fouquets et de la TVA à 20% mdrrr

C'est toi qui caricatures, dénatures, manipules, refuses de voir autrement qu'au travers de tes lunettes roses et de tes frustrations vis à vis de ton pays d'origine.Je les comprends ces frustrations et c'est pourquoi à un moment donné j'ai décidé de tenter l'expérience québécoise.Mais avec le recul... et bien la société française n'est pas pire ! Avec près de 10 fois plus de population qu'au QC, c'est vrai que les problèmes sont plus visibles et les solutions plus ardues. Qui dit le contraire ?Mais je ne vis pas ces difficultés et je ne pense pas être un cas d'espèce. Un travailleur qualifié dans un domaine de pointe a plus de chances de trouver du travail plus rapidement et ou qu'il soit.Je ne sais pas ce que tu fais, et je me doute qu'on n'a pas les mêmes atouts. Tu trouves ton bonheur au QC, tant mieux pour toi ! Mais ne va pas non plus dire que tu es la règle. Les flux d'immigration, apparemment il y en a dans les deux sens.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

@ lovcen Une seule chose à dire : la france de Lovcen et la mienne ne doivent pas être les même......

Tu devais être du côté de Villepinte dimanche, non ? Je ne rentrerais pas dans le débat sur le retour, le meilleur pays, blablabla...tout ceci sera différent en fonction de chacun! Maintenant, et pour reprendre ta ligne de conduite, sois sympa et ne raconte pas n'importe quoi aux éventuels immigrants (et ils sont encore nombreux!!) qui auraient dans l'idée de venir s'installer en France.

Non ce pays n'est plus accueillant, non, vous n'y vivrez pas bien, oui, tout coutera cher et non les classe moyennes n'ont pas les moyens d'aller au sport d'hiver, je le sais, j'en fais partie. Une petite propositon, si tu as un peu de temps à me consacrer : viens travailler avec moi une ou deux semaines dans le service social ou je suis éducateur et ensuite reprennons ce débat. Ah au fait, au bout de 23 ans de carrière et un diplôme d'état (Bac + 3) je suis payé 1710€ net par mois.... La classe, non ?????

J'aimerais savoir où j'ai dit:

1) que la France était plus accueillante que le QC,

2) qu'on y vit mieux,

3) qu'il vaut mieux immigrer en France.

La grande différence entre toi et moi, c'est que j'ai vécu l'expérience québécoise. Toi, tu penses que l'herbe est plus verte de l'autre côté de l'Atlantique.

Je comprends qu'avec ton niveau de rémunération tu sois insatisfait de ton sort et que toi, tu n'aies pas fait partie des centaines de milliers de parisiens qui se sont agglutinés sur les autoroutes.

Tentes ta chance, tu n'as pas grand chose à perdre, ni à gagner car des jobines qui te permettront de toucher 1000 à 1700 $ en travaillant somme toute dans un contexte moins morose, tu en trouveras. Mais sois prévenu, trouve toi un boulot AVANT de partir et réfléchis bien avant de vendre tes biens si tu en as. Car tu es bien moins armé que moi en cas de difficultés et tu risques fort de te retrouver avec bien moins que ce que tu as dans des délais relativement rapides. Tu pourras aussi constater qu'il y a pas mal de bonnes choses qui perdurent dans l'état providence Français.

Moi, sans diplômes et en étant totalement autodidacte, je suis payé plusieurs fois ton salaire net. Mon choix à court terme au QC, c'était de rester et risquer de redescendre à ton niveau de rémunération ou de quitter le Québec pour la France ou l'Ontario pour conserver mon niveau antérieur, voire l'élever.

Mon choix a été vite fait.

A plus de 50 ans, j'ai tenté l'aventure et j'en suis revenu. Je la recommencerai peut être ailleurs, en tirant les leçons québécoises, parce-que malgré tout, je peux me le permettre.

C'est marrant, non seulement tu ne répond pas à ma proposition mais en plus tu envisages des hypothèses aucunement évoquées dans mes propos!!! Ou ai-je dit que je souhaitais immigrer ou que l'herbe était plus verte de l'autre côté de l'atlantique ? Je réitère ma proposition, simplement pour te permettre de "découvrir" autre chose et d'être un tout petit peu plus humble, ce dont tu ne sembles guère être pourvu. Par ailleurs, je te souhaite de tout coeur de ne pas te retrouver sans travail dans les mois qui viennent car à 50 piges, et totalement autodidacte et sans diplôme, tu vas vite comprendre que partir aux sports d'hiver avec 460€ (RSA seul) par mois, ça se complique. Mais bon , je ne me fais guère d'illusions, et j'ai conscience de prêcher dans le désert sur ce coup là....Ah, c'est beau la foi......

Au fait: tu es au courant qu'avec mes 1710€ net/mois, je suis encore 200€ au dessus du revenu moyen français??? Tu commences à comprendre ou ça te dépasse toujours ???

Je ne peux pas répondre à ta proposition car j'ai un job à temps plein que j'ai décroché peu de temps après mon retour en France (et oui, malgré mes 50 piges et sans diplôme je ne suis pas sur le bord de la route, loin de là) et je ne peux donc pas matériellement faire du bénévolat en journée.

Par contre, peut-être que je peux faire quelque chose pour toi, parce-que je suis désormais en France, parce-que j'ai du temps grâce aux 35 heures, pour que tu puisses, le cas échéant, élever ton niveau de salaire, apporter plus de valeur dans ton activité de travailleur social et éventuellement vivre le rêve nord américain dans ton domaine.

Ahhhh!! le coup des 35h, décidement, tu les auras toutes faites.... Merci beaucoup pour ta proposition mais moi aussi j'ai un boulot (enfin, du bénévolat pour toi, un truc pour aider ces "salauds" de pauvres...) et en plus je suis à 38h!!! Vraiment, le monde est mal fait.....Ah oui!! toujours pas pour le rêve Nord-américain, je vais déjà faire tout mon possible pour améliorer le pays ou je vis, tu sais , la France...Il semblerait que cette fois ci, nous ayions nos chances.....

Ben quoi... parler des 35 heures c'est aussi être suspecté de critiquer une avancée sociale majeure en France ? L'opportunité de changer cette fois.... elle n'aurait pas une couleur bleue Marine dans ton esprit ?

Et puis, le bénévolat, ben oui, j'en ai fait au QC, et c'est considéré autrement que tu sembles le faire. On ne crache pas sur les salauds de bourgeois élitistes qui viennent aider les braves miséreux à remplir leurs feuilles de remboursement d'impôts ou à apprendre à apprendre parce-qu'ils ont décroché à l'école entre 10-12 ans et qu'ils ne savent pas bien utiliser ce qu'ils ont entre les deux oreilles préalablement à une formation. On ne la joue par misérabiliste et lutte des classes, mais pragmatique et merci pour votre aide.

Ah Zola et la lutte des classes, quand tu nous tiens !

Tu sais quoi, je ne te remercierai jamais assez du fou rire que tu viens de provoquer chez moi.....J'en ai encore mal au ventre!!! bleu marine ??? moi, un militant P.S encarté de la première heure???? Recevoir une leçon de toi au sujet des décrocheurs scolaires alors que c'est mon coeur de métier , encore plus drôle!!! et oui, mon gars, ton aide de bourgeois élitiste (puisque c'est ainsi que tu te nommes toi même) me rappelle bien trop les bonnes oeuvres d'antan, tu sais celles qui servaient juste à se donner bonne conscience avant de retourner se mettre au chaud dans sa grande maison de maître... Et oui, Zola et la lutte des classes, revendiqué et assumé encore.....Sur ce , je vais en rester là car nous nous sommes considérablement éloignés du sujet premier que tu as posté et je sais pertinement, comme toi d'ailleurs, que nous ne parviendrons pas à nous entendre! La diversité, sans doute....bonne continuation.

Ouais... je me doutais bien que ton coeur balançait plus à gauche... c'était un peu de la provoc...Mais bon, les 35 heures, tu n'as pas à critiquer, surtout étant socialiste et moi, j'étais de bonne foi.Oublie un peu tes préjugés de classe et tes principes de sélectivité de la main tendue... le monopole de la générosité n'est pas nécessairement le fait d'employés sociaux spécialisés mais aussi de gens qui ont des expériences de vie différentes et sur certains points qui pourraient t'en apprendre beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer et inversement. En tout cas, cet échange, ça me rappelle que je suis revenu en France, car au Canada, des confrontations à connotation politique et sociale comme celle là... il n'y en a pas pantoute.Pour conclure, je ne sais pas trop ce que tu fais sur ce forum car tu n'es ni allé au QC et tu n'en as pas l'intention.Alors, bye et bonne chance sur nos chemins respectifs

IOVCEN, tu es sincèrement un mauvais perdant et je peux le jurer que tu n'arrives pas à assumer ton échec.tu nous gigotes des statistiques que tes insomnies te livrent, tu t'acharnes à te donner raison pour que tu puisse oublier le dilemme de tes quatre années d'errance au Québec, et tu t'mais bon sang, parle uniquement de toi et de ton échec. en tant qu'autodidacte, tu n'auras jamais la chance d'avoir le statut de travailleur qualifié parce qu'il te faut un diplôme même pour prendre un balaie. donc, tu as tenté de devenir un entrepreneur gagnant ici et tu as échoué tout simplement parce que tu n'a pas le leadership requis au Québec. alors, tu arrêtes de nous gourer avec tes sornettes à deux sous.

Est-ce un échec que de retourner là ou les perspectives dans son domaine sont meilleures après avoir constaté un rapport de 1 à 5 entre le QC et l'Ontario et de 1 à 10 entre le QC et la France rien qu'en termes d'offres d'emplois dans le domaine de la Gestion des Identités ? Je ne le pense pas. Immigrer pour immigrer, vivre un déclassement et passer des années à se former pour pouvoir passer dans un autre domaine et vivoter avec des jobines pendant tout ce temps sans pouvoir donner à ses enfants les moyens de faire leurs études dans de bonnes conditions... merci, ce n'est pas pour moi, ni pour les autres français qui sont retournés au PaysMon dilemne n'était pas mes 4 années en tant que Directeur d'un service conseil. Mon niveau de salaire était appréciable. Mon dilemne c'était que ma femme, elle, ne parvenait pas à trouver autre chose que des jobines et lorsque j'ai perdu mon emploi faute d'activité sur le Marché local, il a bien fallu faire face à une réalité difficile. enjolives avec des euphories retrouvés dans ton pays natale.

Tout ce que je dis, c'est que j'ai rebondi en France, pas au QC !Chacun a son parcours de vie. Le tien est le tien et il est sans doute sans comparaison possible avec le mien. Un algérien en France, même diplômé, aura plus de chances et moins de difficultés de vie au QC, j'en suis sûr. C'est peut être frustrant pour toi de lire ce qui suit: mais moi, sans diplômes, je réussis à faire mon chemin là ou il y a de l'activité dans mon secteur et relativement peu de gens compétents... en Ontario, UK ou France donc ! Je suis donc déçu des perspectives qui sont les miennes au QC et surtout, les difficultés vécues pendant 2 ans liées au déclassement socio-professionnel de ma femme nous ont conduit au bord du gouffre sur le plan financier. Il était donc totalement irresponsable d'attendre que les choses changent d'elles mêmes.Pour devenir un entrepreneur gagnant, il faut qu'il y ait un Marché local d'abord. Force m'est de constater que fournir des logiciels QC au QC dans mon secteur... c'est mort d'avance. Même des startups novatrices font leurs affaires aux US ou en Europe et sont totalement méconnues au QC (Nakiza par exemple). Donc, avec OSEO comme source de financement et avec un marché local nettement plus important en Ile de France que sur l'ile de Montréal, je vais tenter ma chance. C'est de la froide logique.

Modifié par lovcen
  • Habitués
Posté(e)

@lovcen

Si je me retrouve au chômage au Québec, il existe bien le BS comme on a le RSA ou le rmi en France. La différence c'est que pour obtenir une certaine qualité de vie comme le fait de devenir proprio d'un Condo ou d'une maison, je n'ai pas besoin de courir après un job de cadre à 500k l'année ou d'attendre que ma grand mère décéde pour récupérer l'héritage.

Ici même avec un salaire de misère selon tes standards à 15$/h, tu peux très bien mener une vie décente sans être obligé de mendier ta nourriture à la fin de chaque mois.

Quand en France je parle de mal loge, je ne te parle pas que des gens à faible revenu. Je te parles aussi de cette classe moyenne  avec des revenus aux alentours de 2000-3000€ net par mois et qui sont obligé de lutter pour vivre dans des cages à lapins avec chiotte sur le palier. Déjà que les jobs en CDI ne courent pas les rues, si en plus de cela tu veux espérer toucher 15€ de l'heure, t'as intérêt à t'accrocher.

Tu me parles de la situation des gens qui peinent à trouver des logements abordables au Québec? Mais laisse moi rire, c'est juste sans aucune comparaison possible avec ce que l'on peut vivre en France. Tu veux comparer la crise du logement entre le Québec et la France? Sérieusement, il faut que tu redescende un peu sur terre.

Quand je te lis, j'ai clairement l'impression que tu ne vis pas dans le même monde que tes compatriotes. Ce sont tes ironies sur Zola et la lutte des classes qui me permettent clairement de te croire faisant partie de cette droite decomplexe bling-bling. Alors encore une fois, tant mieux pour toi si tu as l'opportunité de vivre de meilleures opportunités en France ou ailleurs mais surtout ne prends pas ton cas pour une généralité.

Après concernant l'Ontario ou l'Alberta, vue la difference du cout de la vie je préfère clairement vivre à 15$/h a Montreal qu'a 25$/h à Toronto, Calgary ou Vancouver.

il est incroyablement indécent pour toi IOVCEN de parler d'une quelconque difficulté de se loger ou de cherté de loyer au Québec, c'est ahurissant comme désinformation !!!

j'ai été en France de 2008 à 2010, et je vous assure que je payais un studio (une chambrette, une cuisine de 3m2, et une douche WC de 2,50 m2, dans un quartier piteux (pantin) 575 euros plus les charges !!!

ici à Montréal, je suis dans un 4 et demi (deux chambres fermées, un salon, couloir spacieux, balcon, cuisine de 4.70 m, douche de 4.35 m2, eau gratuite, chauffage inclus, et je ne débourse que 635 dollars le  mois.

alors, de grâce, tu peux péter ce que tu veux sur n'importe quel autre sujet, mais comparer le loyer ou la facilité dacquisition de la propriété entre la France et le Québec, cela vaudrait simplement dire que tu es constamment en état d'ivresse et je te suggère sérieusement de t'inscrire à des cures de désintoxication.

et je peux aussi émettre un témoignage véridique et vérifiable. des amis algériens qui sont venus ici il y'a cinq années ont pu devenir propriétaires de leurs propres maisons (bien sûr, avec crédits bancaires), ce que tu ne pourra jamais concrétiser en France actuellement, ni moi en Algérie d'ailleurs, même si tu travaillais 24/24 chez TOTAL. alors, tempère un peu des excès d'optimisme.

Je peux aussi émettre un témoignage véridique et vérifiable. Des amis tunisiens (tenez vous bien, en France) il y a 5 ans ont pu devenir propriétaires d'une grande maison à Colombes et depuis l'an passé, d'une plus grande maison encore à Argenteuil !Et seul le mari travaille dans la Construction ! Il ne fait pas partie de la famille Ben Ali ! :)Sérieusement, quel que soit le pays, on peut acquérir un logement avec un crédit sur 15, 20, 25 ans, au QC comme ailleurs. Maintenant, c'est vrai que c'est moins cher au QC, d'un autre côté... qu'est-ce qu'on voit comme maisons des petits cochons en Amérique du Nord !

  • Habitués
Posté(e)

Suite et fin

Pour faire suite et fin aux discussions que j'ai initiées sur ce post, je reprendrai les points suivants, évoqués en 2004 par Yann Takvorian d'Immigrer Contact, qui sont toujours d'actualité.

  • Le «social» est pareil qu'en Europe! (Foutaise! Cela n'a rien à voir. Le Québec voudrait bien le copier, mais n'en a pas les moyens financiers);
  • La santé est gratuite (oui, mais son accessibilité la rend presque invisible);
  • Les allocations familiales aident les familles (oui, mais vu les montants, c’est encore mieux quand on n'a pas d'enfants);
  • Le chômage est un bon filet contre la précarité de l’emploi (40% des cotisants en bénéficient, les autres se lamentent);
  • La retraite française est reconnue au Québec (la retraite québécoise est une aumône, la retraite canadienne est perçue à 100% après 30 ans de vie au Canada – l'accord de réciprocité compte les années passées au Québec, mais exclut les montants versés qui sont perdus);
  • L'éducation est gratuite (sauf que pour avoir la qualité de l’école publique européenne, faut aller ici dans le secteur privé qui reste réservé aux plus nantis ou bénéficier de l'aide Sarkozy et des bourses (merci la France));
  • Les impôts sont presque identiques (mais en rapport aux services rendus, ils deviennent exorbitants);
  • Il y a du travail à tous les coins de rue et le Québec manque de main-d’oeuvre (mais les Ordres et les Syndicats ferment les portes aux immigrants sauf s’ils retournent à l'école pour réapprendre ce qu’ils savent déjà);
  • La qualité de vie est l'une des meilleures au monde (sauf quand on a un emploi sous-payé pour cause de non reconnaissance de l’acquit étranger et une famille à charge ou un seul salaire);
  • Le secteur immobilier est l'un des moins cher d'Amérique (vrai quand on débarque avec des euros ou des dollars US, mais avec un bas salaire local, taxé au niveau québécois, c’est moins certain. Les prix ont explosés et les taxes foncières sont parmi les plus élevées du monde);
  • Etc.

Je rajouterai pour ma part pour la dernière fois:

  • QC est un marché à perspectives plus limitées que dans les provinces anglophones pour les entrepreneurs, travailleurs autonomes et employés qualifiés qui cherchent une amélioration de leur quotidien en Europe,
  • pour ceux qui fuient la misère, qui sont en début de carrière ou sans perspectives, il y a beaucoup de petits jobs qui permettront d'obtenir un niveau de vie correct sans plus,
  • ceux qui ont un bon niveau de revenu et de formation dans leur pays d'origine et qui ne sont pas dans un secteur généraliste ou protégé par les Ordres et syndicats de tous types ont leurs chances,
  • ceux qui ont un bon niveau de revenu et de formation doivent s'attendre à une rétrogradation sociale s'ils sont dans un secteur généraliste ou protégé par les Ordres et syndicats de tous types,
  • quand on tente l'expérience QC en couple, il faut que ça marche pour tous les deux,
  • il ne faut pas renier ses origines, au Québec, les français resteront considérés pour ce qu'ils sont: des européens.

Pour le reste, l'avis des nord africains qui ont fuit le Maghreb avec ses perspectives limitées ou les jeunes professionnels qui ont ramé en France et qui éprouvent un rejet de leur pays d'origine, ou encore de gens plus matures, laissés pour compte en France et qui sont sur la pente descendante je le prends pour ce qu'il est... l'expression d'immigrants qui n'ont pas grand chose à perdre.

Moi, je n'ai pas grand-chose à gagner à rester au QC, comme ceux qui, ayant plus ou moins mon profil, veulent tenter l'expérience en ayant écouté les discours survendus des officines d'Immigration Québec et lu les numéros spécial immigration Canada qu'on nous sort annuellement en France.

Et ça, il faut bien que ça se sache pour limiter les véritables échecs, ceux des malheureux qui repartent en France en ayant grugé leurs économies après un an, voire deux sans situation professionnelle satisfaisante.

Fin de ma participation

  • Habitués
Posté(e)

Tu essaies de faire de ton échec personnel une généralité, c'est ça ton problème parce que si certains Français échouent au Québec, d'autres réussissent. En tout cas, je te souhaite bonne chance dans tes projets en France.

oui mais que plusieurs personnes échouent au Québec c'est qu'il y a un malaise !

Je veux bien croire que Lovcen soit déçu mais curieusement il ya un certain nombre d'échecs au Québec.

donc difficile d'y faire sa place pour un Français.

Et puis comme il écrit le marché de l'emploi y est bien plus restreint c'est pour cela que les sociétés d'informatique de Montréal envoient des informaticiens travailler en France

  • Habitués
Posté(e)

Que l'on soit d'accord ou pas avec lovcen, 45% de Français qui repartent du Québec, ça fait réflechir.

  • Habitués
Posté(e)

Que l'on soit d'accord ou pas avec lovcen, 45% de Français qui repartent du Québec, ça fait réflechir.

Personnellement, je trouve que -dans 95% des cas- ça ne vaut pas la peine d'immigrer au Canada

quand on habite dans un pays stable, développé et prospère comme la France (ou d'autres pays

comparables).

À mon avis, cela explique le taux élevé de déception des Européens au Québec.

C'est trés différent quand on vient des coins genre l'Amérique Latine, le Maghreb, l'Asie Centrale,

le Sud-Est Asiatique, etc... où les privilèges comme l'éducation, les soins médicaux, un emploi

édifiant, la vie en sécurité, le respect de l'autrui, la paix sociale, le bien-être, l'eau potable, les

vaccinations, etc... sont loin d'être la norme générale.

En plus, pour ceux qui venons des pays du Sud, l'exil est assez souvent un voyage aller-simple;

donc l'attitude est bien différente.

Posté(e)

j'aime votre message Monsieur argentino2003 . je suis trop d'accord avec vous.

sorry ! Je n’ai pas lu le fil dès le début ... mais j'imagine ...

bye

:bye:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulav.../quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

Tu es complètement dans les patates!

1) Ton lien ne fonctionne pas mais je connais la page que tu souhaitais citée.

2) Il ne s'agit pas du tout d'une "étude récente de l'Université Laval" mais des écrits et d'un site où l'auteur, Jacques Leclerc,linguiste de son état, prend le soin de faire cette mise en garde:

AVIS : Les opinions exprimées dans ce site sont celles de l'auteur et n'engagent en rien ni le TLFQ ni l'Université Laval.

http://www.tlfq.ulav.../axl/index.html

3) Le passage que tu cites est celui où l'auteur Jacques Leclerc fait référence à une étude de Marc Termotte où ce dernier aurait affirmé ce que tu reprends. J'ai cherché, sans succès ,pendant des heures le passage original de Marc Termotte. Quoiqu'il en soit, la cohorte de 1976 à 1986, c'était bien il y a de 25 à 35 ans.

4) Les résultats de l'étude de Termotte ont certainement été publiées il y a bien plus que 10 ans...

5) La légende forumesque est celle de surfer et laisser croire que cette donnée, uniquement valable pour une cohorte déterminée soit encore d'actualité.

6) Google est mon ami.... Pour la dernière cohorte, celle des immigrants admis entre 2000-2009, le taux moyen de présence est de 85%. Celui des Français...? 83,7%

Tableau 5 à la page 25 de ce document: http://www.micc.gouv...c_2000-2009.pdf

7) Arrête de déconner et affirmer n'importe quoi sans fondement.

Ajout: J'ai finalement retrouvé le passage que tu cites. Le voici:

On peut de prime abord croire que le recours à l'immigration francophone pourrait encourager les nouveaux arrivants à rester au Québec. Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire. Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français.

Voilà, il donne les résultats mais pas le lien vers l'étude original de Termotte.

Modifié par kobico
Posté(e)

Ce que Lovcen ne comprends pas c'est qu'on ne lui reproche en aucun cas son choix personnel de retourner au bercail. Le problème est plutôt de l'image qu'il veut faire passer de l'immigration au Québec sur la base de son échec encore une fois personnel.

Maintenant j'aimerais bien savoir ce à quoi Lovcen s'attendait en immigrant au Québec. Le type se présente comme un type intelligent, autodidacte et avec une certaine situation puis du jour au lendemain il décide de tout plaquer pour aller se coltiner un marche 10 fois local plus petit en espérant faire fortune ! XXXXXXX Le pire c'est qu'après il se permet de comparer les deux marchés. Faut redescendre sur terre un peu ! C'est comme si je comparais l'économie du Canada avec celui de la Corse ! Après je viens chialer parceque le marche des gestions d'identité est quasi nul en Corse et qu'il vaut mieux aller en Angleterre ou aux USA.

Donc Lovcen débarque au Québec s'imaginant un Eldorado ou en terre conquise, il se prends donc forcément un mur et maintenant il se plaint ? Après ça va accuser les services d'immigration Canada alors que clairement ils te disent et te font signer un papier comme quoi, il n'y a aucune garantie à ce que tu trouve un emploi à la hauteur de ta formation.

Après en ce qu'il décrit comme " un niveau de vie raisonnable mais sans plus", ça en dit long sur ses prétentions bling-bling.

Puis pour ses exemples concernant la France, c'est à mourir de rire. L'exemple du tunisien proprio à Argenteuil, ce qu'il ne dit pas c'est que ce dernier n'aurait probablement pas pu s'offrir une maison ailleurs que dans ce quartier de banlieue ( ou même dans une autre banlieue type Yvelines ou autres...). C'est comme si je vous disais que le Québec réussit bien aux haïtiens parceque j'en connais un qui s'est offert une grosse cabane au fin fond de Montréal nord ou je ne sais quel trou perdu.

Sinon au fait, j'espère aussi que son épouse à retrouve sa ou une situation en rentrant en France....

Message de la modération

Vos propos sont insultants et ont donc été supprimés. Merci de respecter les membres dans vos échanges à l'avenir.

Cordialement,

La modération

  • Habitués
Posté(e)

Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %;  cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulav.../quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

Tu es complètement dans les patates!

1) Ton lien ne fonctionne pas mais je connais la page que tu souhaitais citée.

2) Il ne s'agit pas du tout d'une "étude récente de l'Université Laval" mais des écrits et d'un site où l'auteur, Jacques Leclerc,linguiste de son état, prend le soin de faire cette mise en garde:

AVIS : Les opinions exprimées dans ce site sont celles de l'auteur et n'engagent en rien ni le TLFQ ni l'Université Laval.

http://www.tlfq.ulav.../axl/index.html

3) Le passage que tu cites est celui où l'auteur Jacques Leclerc fait référence à une étude de Marc Termotte où ce dernier aurait affirmé ce que tu reprends. J'ai cherché, sans succès ,pendant des heures le passage original de Marc Termotte. Quoiqu'il en soit, la cohorte de 1976 à 1986, c'était bien il y a de 25 à 35 ans.

4) Les résultats de l'étude de Termotte ont certainement été publiées il y a bien plus que 10 ans...

5) La légende forumesque est celle de surfer et laisser croire que cette donnée, uniquement valable pour une cohorte déterminée soit encore d'actualité.

6) Google est mon ami.... Pour la dernière cohorte, celle des immigrants admis entre 2000-2009, le taux moyen de présence est de 85%. Celui des Français...? 83,7%

Tableau 5 à la page 25 de ce document: http://www.micc.gouv...c_2000-2009.pdf

7) Arrête de déconner et affirmer n'importe quoi sans fondement.

Ajout: J'ai finalement retrouvé le passage que tu cites. Le voici:

On peut de prime abord croire que le recours à l'immigration francophone pourrait encourager les nouveaux arrivants à rester au Québec. Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire.  Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %;  cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français.

Voilà, il donne les résultats mais pas le lien vers l'étude original de Termotte.

Au Canada, le pourcentage de rétention des immigrantsvarie dune région à lautre. Entre 1981 et 1995, lepourcentage dimmigrants vivant toujours dans laprovince de première destination était de 85 p. 100pour lensemble du Canada. Ce pourcentage était de53 p. 100 dans lAtlantique, 71 p. 100 au Québec,90 p. 100 en Ontario, 68 p. 100 au Manitoba,50 p. 100 en Saskatchewan, 74 p. 100 en Alberta et79 p. 100 en Colombie-Britannique.Présence après avoir reçu un visa et rétention ne veulent pas dire la même chose.

  • Habitués
Posté(e)

Ce que Lovcen ne comprends pas c'est qu'on ne lui reproche en aucun cas son choix personnel de retourner au bercail. Le problème est plutôt de l'image qu'il veut faire passer de l'immigration au Québec sur la base de son échec encore une fois personnel.

Maintenant j'aimerais bien savoir ce à quoi Lovcen s'attendait en immigrant au Québec. Le type se présente comme un type intelligent, autodidacte et avec une certaine situation puis du jour au lendemain il décide de tout plaquer pour aller se coltiner un marche 10 fois local plus petit en espérant faire fortune ! XXXXXXX Le pire c'est qu'après il se permet de comparer les deux marchés. Faut redescendre sur terre un peu ! C'est comme si je comparais l'économie du Canada avec celui de la Corse ! Après je viens chialer parceque le marche des gestions d'identité est quasi nul en Corse et qu'il vaut mieux aller en Angleterre ou aux USA.

Donc Lovcen débarque au Québec s'imaginant un Eldorado ou en terre conquise, il se prends donc forcément un mur et maintenant il se plaint ? Après ça va accuser les services d'immigration Canada alors que clairement ils te disent et te font signer un papier comme quoi, il n'y a aucune garantie à ce que tu trouve un emploi à la hauteur de ta formation.

Après en ce qu'il décrit comme " un niveau de vie raisonnable mais sans plus", ça en dit long sur ses prétentions bling-bling.

Puis pour ses exemples concernant la France, c'est à mourir de rire. L'exemple du tunisien proprio à Argenteuil, ce qu'il ne dit pas c'est que ce dernier n'aurait probablement pas pu s'offrir une maison ailleurs que dans ce quartier de banlieue ( ou même dans une autre banlieue type Yvelines ou autres...). C'est comme si je vous disais que le Québec réussit bien aux haïtiens parceque j'en connais un qui s'est offert une grosse cabane au fin fond de Montréal nord ou je ne sais quel trou perdu.

Sinon au fait, j'espère aussi que son épouse à retrouve sa ou une situation en rentrant en France....

Description caricaturale d'un aventurier à lunettes roses qui s'énerve quand il ressent qu'on attaque sa vision du Monde. Plus québécois qu'un québécois, ''Je rêve'' rêve en bleu fleur de lisé que tout il est beau tout il est gentil dans la belle province.Nécessairement, ceux qui disent que l'herbe n'est pas plus verte au QC sont des déviants. Un post de notre immigrant algérien de service, qui a manifestement été supprimé par le modérateur, faisait état de ma santé mentale. Comme en Union Soviétique, ceux qui n'étaient pas heureux dans le Paradis socialiste étaient nécessairement fous.Ceux qui disent ouvertement qu'ils avaient une bonne situation en quittant la France et en arrivant au QC sont des bling bling quand ils sont décomplexés par le seul fait de dire leur réalité et parce que Monsieur Je Rêve se contente de sa petite vie pépère, avec manifestement aussi peu de recul d'expérience de vie que de réflexion et de perspectives sociales en France et au QC.Si le taux de rétention des immigrants au QC est inférieur à la moyenne canadienne (71% d'après une autre étude gouvernementale de l'année passée) il y a une raison. Monsieur "Je Rêve que tout le monde y souhaite demeurer au même endroit que moué" a végété dans son pays d'origine. Quand on constate l'étendue de ses capacités de réflexion et d'analyse, on ne peut pas s'en étonner.Manipulateur au plus bas niveau de l'échelle, il use et abuse de tous les artifices dialectiques avec si peu de finesse que la seule expression qui me vient à l'esprit désormais pour le qualifier c'est: XXXXXXXXXXXXXXXX !

Message de la modération

Bonjour,

Les sacres comme les insultes ne sont pas permis sur le forum. Je vous prierais de respecter la charte.

Cordialemenent,

La modération.

  • Habitués
Posté(e)

Ce que Lovcen ne comprends pas c'est qu'on ne lui reproche en aucun cas son choix personnel de retourner au bercail. Le problème est plutôt de l'image qu'il veut faire passer de l'immigration au Québec sur la base de son échec encore une fois personnel.

:good:

  • Habitués
Posté(e)

Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulav.../quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

Tu es complètement dans les patates!

1) Ton lien ne fonctionne pas mais je connais la page que tu souhaitais citée.

2) Il ne s'agit pas du tout d'une "étude récente de l'Université Laval" mais des écrits et d'un site où l'auteur, Jacques Leclerc,linguiste de son état, prend le soin de faire cette mise en garde:

AVIS : Les opinions exprimées dans ce site sont celles de l'auteur et n'engagent en rien ni le TLFQ ni l'Université Laval.

http://www.tlfq.ulav.../axl/index.html

3) Le passage que tu cites est celui où l'auteur Jacques Leclerc fait référence à une étude de Marc Termotte où ce dernier aurait affirmé ce que tu reprends. J'ai cherché, sans succès ,pendant des heures le passage original de Marc Termotte. Quoiqu'il en soit, la cohorte de 1976 à 1986, c'était bien il y a de 25 à 35 ans.

4) Les résultats de l'étude de Termotte ont certainement été publiées il y a bien plus que 10 ans...

5) La légende forumesque est celle de surfer et laisser croire que cette donnée, uniquement valable pour une cohorte déterminée soit encore d'actualité.

6) Google est mon ami.... Pour la dernière cohorte, celle des immigrants admis entre 2000-2009, le taux moyen de présence est de 85%. Celui des Français...? 83,7%

Tableau 5 à la page 25 de ce document: http://www.micc.gouv...c_2000-2009.pdf

7) Arrête de déconner et affirmer n'importe quoi sans fondement.

Ajout: J'ai finalement retrouvé le passage que tu cites. Le voici:

On peut de prime abord croire que le recours à l'immigration francophone pourrait encourager les nouveaux arrivants à rester au Québec. Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire. Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français.

Voilà, il donne les résultats mais pas le lien vers l'étude original de Termotte.

Au Canada, le pourcentage de rétention des immigrantsvarie d'une région à l'autre. Entre 1981 et 1995, lepourcentage d'immigrants vivant toujours dans laprovince de première destination était de 85 p. 100pour l'ensemble du Canada. Ce pourcentage était de53 p. 100 dans l'Atlantique, 71 p. 100 au Québec,90 p. 100 en Ontario, 68 p. 100 au Manitoba,50 p. 100 en Saskatchewan, 74 p. 100 en Alberta et79 p. 100 en Colombie-Britannique.Présence après avoir reçu un visa et rétention ne veulent pas dire la même chose.

:sleeping: :sleeping: :sleeping: C'est pas la peine de discuter avec toi. XXXXXXXXXXXX.

Message de la modération

Bonjour,

Les sacres comme les insultes ne sont pas permis sur le forum ainsi que les attaques personnelles envers les autres participants. Je vous prierais de respecter la charte.

Cordialemenent,

La modération.

  • Habitués
Posté(e)

Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulav.../quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

Tu es complètement dans les patates!

1) Ton lien ne fonctionne pas mais je connais la page que tu souhaitais citée.

2) Il ne s'agit pas du tout d'une "étude récente de l'Université Laval" mais des écrits et d'un site où l'auteur, Jacques Leclerc,linguiste de son état, prend le soin de faire cette mise en garde:

AVIS : Les opinions exprimées dans ce site sont celles de l'auteur et n'engagent en rien ni le TLFQ ni l'Université Laval.

http://www.tlfq.ulav.../axl/index.html

3) Le passage que tu cites est celui où l'auteur Jacques Leclerc fait référence à une étude de Marc Termotte où ce dernier aurait affirmé ce que tu reprends. J'ai cherché, sans succès ,pendant des heures le passage original de Marc Termotte. Quoiqu'il en soit, la cohorte de 1976 à 1986, c'était bien il y a de 25 à 35 ans.

4) Les résultats de l'étude de Termotte ont certainement été publiées il y a bien plus que 10 ans...

5) La légende forumesque est celle de surfer et laisser croire que cette donnée, uniquement valable pour une cohorte déterminée soit encore d'actualité.

6) Google est mon ami.... Pour la dernière cohorte, celle des immigrants admis entre 2000-2009, le taux moyen de présence est de 85%. Celui des Français...? 83,7%

Tableau 5 à la page 25 de ce document: http://www.micc.gouv...c_2000-2009.pdf

7) Arrête de déconner et affirmer n'importe quoi sans fondement.

Ajout: J'ai finalement retrouvé le passage que tu cites. Le voici:

On peut de prime abord croire que le recours à l'immigration francophone pourrait encourager les nouveaux arrivants à rester au Québec. Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire. Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français.

Voilà, il donne les résultats mais pas le lien vers l'étude original de Termotte.

Au Canada, le pourcentage de rétention des immigrantsvarie d'une région à l'autre. Entre 1981 et 1995, lepourcentage d'immigrants vivant toujours dans laprovince de première destination était de 85 p. 100pour l'ensemble du Canada. Ce pourcentage était de53 p. 100 dans l'Atlantique, 71 p. 100 au Québec,90 p. 100 en Ontario, 68 p. 100 au Manitoba,50 p. 100 en Saskatchewan, 74 p. 100 en Alberta et79 p. 100 en Colombie-Britannique.Présence après avoir reçu un visa et rétention ne veulent pas dire la même chose.

:sleeping: :sleeping: :sleeping: C'est pas la peine de discuter avec toi. XXXXXXXXXXXX.

Message de la modération

Bonjour,

Les sacres comme les insultes ne sont pas permis sur le forum ainsi que les attaques personnelles envers les autres participants. Je vous prierais de respecter la charte.

Cordialemenent,

La modération.

C'est effectivement un constat... quand tu confonds présence après obtention d'un visa de résident et rétention des résidents... pour moi ça veut dire que tu as de graves lacunes de compréhension du Français et d'analyse de texte. Faudrait reprendre quelques cours de mise à niveau.

Message de la modération

Bonjour,

Ce n'est pas parce que les autres participants ne partagent pas forcément votre point de vue qu'ils ne savent pas lire! Sinon la critique est aussi valable pour vous. Je vous prierais donc de rester correct avec les autres participants.

Cordialement,

La modération

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulav.../quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

Tu es complètement dans les patates!

1) Ton lien ne fonctionne pas mais je connais la page que tu souhaitais citée.

2) Il ne s'agit pas du tout d'une "étude récente de l'Université Laval" mais des écrits et d'un site où l'auteur, Jacques Leclerc,linguiste de son état, prend le soin de faire cette mise en garde:

AVIS : Les opinions exprimées dans ce site sont celles de l'auteur et n'engagent en rien ni le TLFQ ni l'Université Laval.

http://www.tlfq.ulav.../axl/index.html

3) Le passage que tu cites est celui où l'auteur Jacques Leclerc fait référence à une étude de Marc Termotte où ce dernier aurait affirmé ce que tu reprends. J'ai cherché, sans succès ,pendant des heures le passage original de Marc Termotte. Quoiqu'il en soit, la cohorte de 1976 à 1986, c'était bien il y a de 25 à 35 ans.

4) Les résultats de l'étude de Termotte ont certainement été publiées il y a bien plus que 10 ans...

5) La légende forumesque est celle de surfer et laisser croire que cette donnée, uniquement valable pour une cohorte déterminée soit encore d'actualité.

6) Google est mon ami.... Pour la dernière cohorte, celle des immigrants admis entre 2000-2009, le taux moyen de présence est de 85%. Celui des Français...? 83,7%

Tableau 5 à la page 25 de ce document: http://www.micc.gouv...c_2000-2009.pdf

7) Arrête de déconner et affirmer n'importe quoi sans fondement.

Ajout: J'ai finalement retrouvé le passage que tu cites. Le voici:

On peut de prime abord croire que le recours à l'immigration francophone pourrait encourager les nouveaux arrivants à rester au Québec. Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire. Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français.

Voilà, il donne les résultats mais pas le lien vers l'étude original de Termotte.

Au Canada, le pourcentage de rétention des immigrantsvarie d'une région à l'autre. Entre 1981 et 1995, lepourcentage d'immigrants vivant toujours dans laprovince de première destination était de 85 p. 100pour l'ensemble du Canada. Ce pourcentage était de53 p. 100 dans l'Atlantique, 71 p. 100 au Québec,90 p. 100 en Ontario, 68 p. 100 au Manitoba,50 p. 100 en Saskatchewan, 74 p. 100 en Alberta et79 p. 100 en Colombie-Britannique.Présence après avoir reçu un visa et rétention ne veulent pas dire la même chose.

:sleeping: :sleeping: :sleeping: C'est pas la peine de discuter avec toi. XXXXXXXXXXXX.

Message de la modération

Bonjour,

Les sacres comme les insultes ne sont pas permis sur le forum ainsi que les attaques personnelles envers les autres participants. Je vous prierais de respecter la charte.

Cordialemenent,

La modération.

C'est effectivement un constat... quand tu confonds présence après obtention d'un visa de résident et rétention des résidents... pour moi ça veut dire que tu as de graves lacunes de compréhension du Français et d'analyse de texte. Faudrait reprendre quelques cours de mise à niveau.

Contrairement à toi, j'ai lu plusieurs études de Termotte (en autres) et je connais la définition ainsi que la signification des termes utilisés en statistiques.

Évidemment, ce n'est une insulte de souligner mes graves lacunes en compréhension du français (En passant, faut pas mettre une majuscule quand on parle de" langue française") et en analyse de texte. Tu me dis indirectement que je suis ignare et limitée et c'est bon... :sleep:

Message de la modération

Bonjour,

Oui les propos de Lovcen a votre endroit sont insultants, mais laissez moi le temps d'intervenir... merci.

La modération

Modifié par Armorik
  • Habitués
Posté(e)
Personnellement, je trouve que -dans 95% des cas- ça ne vaut pas la peine d'immigrer au Canada

quand on habite dans un pays stable, développé et prospère comme la France (ou d'autres pays

comparables).

À mon avis, cela explique le taux élevé de déception des Européens au Québec.

C'est trés différent quand on vient des coins genre l'Amérique Latine, le Maghreb, l'Asie Centrale,

le Sud-Est Asiatique, etc... où les privilèges comme l'éducation, les soins médicaux, un emploi

édifiant, la vie en sécurité, le respect de l'autrui, la paix sociale, le bien-être, l'eau potable, les

vaccinations, etc... sont loin d'être la norme générale.

En plus, pour ceux qui venons des pays du Sud, l'exil est assez souvent un voyage aller-simple;

donc l'attitude est bien différente.

Il est préférable de voir 45% de Français qui choisissent de repartir que de voir autant d'Algériens et de Tunisiens rester sur le BS parce que la vie est plus confortable ainsi. De plus, beaucoup de personnes venant de pays réellement "pauvres" n'ont tout simplement pas les moyens de faire une procédure d'immigration.

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Ok. On ne parle pas donc de la même chose. Le lien parle d'immigrants investisseurs, ce qui n'est pas dans les possibilités de chacun d'investir et de bloquer quelques centaines de milliers de dollars. Nous, nous sommes juste des travailleurs qualifiés.

Un autre rapport officiel faisait état de 47% des immigrants français qui quittaient le Canada dans les 5 ans. C'était le pourcentage le plus élevé après les autres communautés francophones.

J'aimerais bien avoir le lien de ce rapport officiel.

Tu ne l'auras jamais car il n'existe pas. C'est une légende forumesque qui s'appuie sur une très ancienne statistique tirée d'une étude de Marc Termotte. Et quand je dis très ancienne, je dis qu'elle est vieille de 35 ans et concernait une cohorte précise dans les années '70.

Depuis, la situation a bien changé et le taux de rétention tourne autour de 80%. Je n'ai pas la flemme de trouver la référence exacte mais il y a des fils sur le forum où je l'ai citée.

...entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français. De fait, cette statistique qui est relevée en 2010 (donc étude récente de l'université de Laval et non légende forumesque, voir : http://www.tlfq.ulav.../quebecdefi.htm) date de 20 ans.D'autres études universitaires récentes, notamment africaines vont aussi dans ce sens. Pour les trouver il suffit de rechercher un peu sur Google.

Tu es complètement dans les patates!

1) Ton lien ne fonctionne pas mais je connais la page que tu souhaitais citée.

2) Il ne s'agit pas du tout d'une "étude récente de l'Université Laval" mais des écrits et d'un site où l'auteur, Jacques Leclerc,linguiste de son état, prend le soin de faire cette mise en garde:

AVIS : Les opinions exprimées dans ce site sont celles de l'auteur et n'engagent en rien ni le TLFQ ni l'Université Laval.

http://www.tlfq.ulav.../axl/index.html

3) Le passage que tu cites est celui où l'auteur Jacques Leclerc fait référence à une étude de Marc Termotte où ce dernier aurait affirmé ce que tu reprends. J'ai cherché, sans succès ,pendant des heures le passage original de Marc Termotte. Quoiqu'il en soit, la cohorte de 1976 à 1986, c'était bien il y a de 25 à 35 ans.

4) Les résultats de l'étude de Termotte ont certainement été publiées il y a bien plus que 10 ans...

5) La légende forumesque est celle de surfer et laisser croire que cette donnée, uniquement valable pour une cohorte déterminée soit encore d'actualité.

6) Google est mon ami.... Pour la dernière cohorte, celle des immigrants admis entre 2000-2009, le taux moyen de présence est de 85%. Celui des Français...? 83,7%

Tableau 5 à la page 25 de ce document: http://www.micc.gouv...c_2000-2009.pdf

7) Arrête de déconner et affirmer n'importe quoi sans fondement.

Ajout: J'ai finalement retrouvé le passage que tu cites. Le voici:

On peut de prime abord croire que le recours à l'immigration francophone pourrait encourager les nouveaux arrivants à rester au Québec. Or, les immigrants des pays francophones ne semblent guère manifester une propension plus élevée à s'établir au Québec, bien au contraire. Selon une étude du démographe Marc Termote de l'Institut national de la recherche scientifique, la perte moyenne parmi l'ensemble des immigrants arrivés entre 1976 et 1986, c'est-à-dire après une durée moyenne de cinq ans de séjour, est de 28 %; cette perte s'élève à 30 % pour les Libanais, les Marocains et les Belges, à 40 % pour les Suisses, à 44 % pour les Algériens et à 47 % pour les Français.

Voilà, il donne les résultats mais pas le lien vers l'étude original de Termotte.

merci kobico !! je suis arrivé à la même conclusions que toi après avoir navigué et sur le net à propos de l"étude corroboré par IOVCEN, mais je me suis abstenu de faire un commentaire parce que monsieur IOVCEN a clos le débat. donc, ce que tu viens de publier est une réponse édifiante et très scientifique. les amalgames sont tellement faciles à déficeler finalement. :hi:

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