Habitués argentino2003 Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/330036/le-quebec-accueillerait-deux-fois-trop-d-immigrants Bonsoir, Selon le Michel Pagé, le Québec accueillerait deux fois trop d'immigrants. Il fait le calcul en comparant les États-Unis qui acceptent environ 1 immigrant par 300 personnes par année. Présentement, le Québec reçoit 54000 immigrants par an. Pour garder le même quota que les États-Unis, faudrait que le Québec accueille environ 25000 personnes annuellement. Mes commentaires : Pourquoi devrait-on suivre le même quota que les États-Unis? Le Québec et les États-Unis sont deux sociétés assez différentes. Par exemple, les Étasuniens font plus d'enfants que les Québécois, et reçoivent énormément plus d'immigrants illégaux que le Canada. Puis, j'aimerais savoir si le calcul de M. Pagé tient compte des immigrants qui quittent le Québec peu après son arrivée (les 5 premières années). Environ 1/3 des immigrants Argentins rentrent au pays natal durant les 5 premières années après leur arrivée ici (selon le consulat Argentin). Je ne sais pas pour les autres communautés. Raisons des Argentins : la nostalgie de la famille, le climat, les diplômes et la difficulté à vivre en deux langues étrangères. Le quota devrait augmenter ou descendre selon l'activité économique de la province? Je suis d'accord. C'est logique. Tests linguistiques standardisés? La Délégation du Québec en Argentine m'a fait passer des tests oraux et écrits à l'Alliance Française de Buenos Aires (m'ont coûté 160 USD). Tout le monde devrait passer ce genre de tests, pas juste ceux que venons de pays non-francophones comme le mien. Selon Pagé, le gouvernement n'assume pas sa pleine responsabilité dans l'intégration des immigrants. Oui, c'est vrai. Les cours de français du gouvernement se réduisent à toutes les années, donc plusieurs désistent d'apprendre la langue puis vont s'intégrer en anglais. À mon avis, nous sommes aussi responsables de notre intégration, nous sommes tous des adultes, n'est-ce pas? Une autre : «seulement 9 % des immigrants dits économiques, c'est-à-dire les travailleurs qualifiés, détiennent une formation qui correspond réellement aux besoins du marché du travail québécois» Voici l'écart entre la grille sélection du gouvernement et les employeurs, les deux vivent dans des planètes différentes. Finalement : «Patricia Rimok qualifie aussi d'«échec» le programme d'immigrants-investisseurs, dont seulement le quart s'établissent au Québec tandis que les autres partent pour l'Ontario et la Colombie-Britannique.» J'imagine que la cause en arrière est le taux d'imposition excessif au Québec, le plus haut de toutes les juridictions en Amérique du Nord. Citer
Invité Posté(e) 26 août 2011 Posté(e) 26 août 2011 Il est vrai que le Québec a besoin de bcoup d'immigrants! Mais le souci c'est qu'il prend pas les bonnes personnes! Et ça continue à faire venir des immigrants dont le profil professionnel n'a rien à voir avec les exigences du marché du travail! Citer
Habitués Kweli Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 http://www.ledevoir....op-d-immigrants Bonsoir, Selon le Michel Pagé, le Québec accueillerait deux fois trop d'immigrants. Ouais ... Pendant qu'on s'astine sur le quantité, deux débats essentiels passent à la moulinette: d'une part, celui sur la qualité et d'autres part, celui sur la volonté d'intégrer les immigrants. Pour la qualité: on s'entend que la grille actuelle de sélection n'a aucun bon sens, je n'y reviendrais pas. Sans compter qu'il n'existe aucun moyen de vérifier si le futur immigrant adhère ou non aux valeurs du vivre-ensemble communément acceptés ici incluant l'autonomie. Pour la volonté: le problème au Québec n'est pas la capacité d'intégration. Si la volonté y était, la capacité suivrait. Le manque de volonté se traduit de différentes façons: - les diplômes ne sont pas reconnus, les ordres professionnels dressent des barrières et le gouvernement les laisse faire - les immigrants restent à Montréal à 80%, alors que certains régions auraient grand besoin de main-d'oeuvre (ex. Chaudière-Appalaches) et tout le monde s'en fout - bon nombre d'immigrants choisissent le Québec pour le français. Ceux qui le parlent déjà sont contraints de gagner leur vie en anglais (si ce n'est d'acheter leur pain dans cette langue), ceux qui ne le parlent pas mais le voudraient manquent d'accès aux cours - les immigrants fainéants sont encouragés dans leur fainéantise en accédant aux aides dès le 3ème mois, au lieu de les brasser comme en Alberta (comme si les fainéants, il y en avait pas déjà en masse) - la diversité n'est pas assez encouragée dans les milieux de travail et les mesures pour contrer la discrimination à l'embauche ne sont pas assez fermes. Considérant ce manque flagrant de volonté (des politiques comme de la population, incluant les immigrants), alors oui, le Québec accueille trop d'immigrants. Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. isseo17 a réagi à ceci 1 Citer
Invité Posté(e) 26 août 2011 Posté(e) 26 août 2011 L'idéal d'une société n'est jamais quelques chose de fixe et immuable au contraire c'est quelque chose qui est en constante évolution et dynamique. L'idéal il n'y a pas si longtemps c'était la femme au foyer avec 6 enfants, un seul mariage, la maison individuel, un travail stable etc.... Aujourd'hui on tend vers les familles mono ou multi-parentales recomposées, des jobs précaires ( ou flexibles c'est selon), plusieurs divorces/mariages, les femmes au travail, les condos, une cultures de plus en plus mondialise etc... Puis bon le système démocratique fait qu'il y aura toujours autant de projet de société différents qu'il y aura de parti politique différents. Aussi une société avec 0% de criminalité, 0% de chômage, 0% d'itinérants, 0% d'assistes etc... Ça n'existe nul part au monde. Apres c'est vrai qu'il est toujours plus facile d'accuser les immigrants de tous les maux, mais la réalité est de savoir si avec ces 55000 nouveaux immigrants chaque année, le Quebec voit sont taux de chômage, de criminalite bondir ? Est ce qu'il y a une explosion des fraudes aux prestations sociales ? Je ne sais pas pour vous, mais parmi tous les gens au BS ou itinérant que j'ai pu croiser, il n'y avait pas plus d'immigrant que de Quebecois pure laine. Concernant la réalité du marche de l'emploi, la crise économique l'épargne personne immigrant ou non. Mais je vous l'accorde, ça a toujours été un vieux réflexe de s'en prendre a l'immigration quand tout va mal. Pour autant tout cela ne veut pas dire non plus qu'il n'existe aucun problèmes ou challenges concernant l'intégration des immigrants. Mais au vu de l'histoire des differentes civilisation humaine, j'ai plutôt tendance a croire qu'il s'agit la d'un phénomène naturel qui se régulera plus au moins par lui même. Un grand pays comme les USA s'est construit principalement sur la base d'une immigration massive et il n'y a pas de raison que le Canada n'en fasse pas de même. Pour ce qui est de l'attractivite des petites villes, c'est un problème lie a la décentralisation que connait n'importe quel pays. Si les premiers immigrants américains se sont avant tout installe dans des villes comme NY ou Boston au départ ce n'est pas pour rien. Et il a fallu de bonnes raisons pour beaucoup d'entre eux de se ruer vers l'ouest jusqu'en Californie. Aussi c'est normal et naturel que la plupart des immigrants choississent en premier des villes comme Montreal ou Toronto. Ce sont des villes qu'ils connaissent, peut être y ont ils de la famille, une communauté familière etc.... aurelierwan29 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Claranne Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 Ouais ... Pendant qu'on s'astine sur le quantité, deux débats essentiels passent à la moulinette: d'une part, celui sur la qualité et d'autres part, celui sur la volonté d'intégrer les immigrants. Pour la qualité: on s'entend que la grille actuelle de sélection n'a aucun bon sens, je n'y reviendrais pas. Sans compter qu'il n'existe aucun moyen de vérifier si le futur immigrant adhère ou non aux valeurs du vivre-ensemble communément acceptés ici incluant l'autonomie. Pour la volonté: le problème au Québec n'est pas la capacité d'intégration. Si la volonté y était, la capacité suivrait. Le manque de volonté se traduit de différentes façons: - les diplômes ne sont pas reconnus, les ordres professionnels dressent des barrières et le gouvernement les laisse faire - les immigrants restent à Montréal à 80%, alors que certains régions auraient grand besoin de main-d'oeuvre (ex. Chaudière-Appalaches) et tout le monde s'en fout - bon nombre d'immigrants choisissent le Québec pour le français. Ceux qui le parlent déjà sont contraints de gagner leur vie en anglais (si ce n'est d'acheter leur pain dans cette langue), ceux qui ne le parlent pas mais le voudraient manquent d'accès aux cours - les immigrants fainéants sont encouragés dans leur fainéantise en accédant aux aides dès le 3ème mois, au lieu de les brasser comme en Alberta (comme si les fainéants, il y en avait pas déjà en masse) - la diversité n'est pas assez encouragée dans les milieux de travail et les mesures pour contrer la discrimination à l'embauche ne sont pas assez fermes. Considérant ce manque flagrant de volonté (des politiques comme de la population, incluant les immigrants), alors oui, le Québec accueille trop d'immigrants. Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. +1000 La volonté d'intégration des intéressés est en effet primordiale. Et pourtant?... Combien veulent y venir, sans jamais y avoir été avant? Combien parlent (par besoin de sécurité ou comme but?)de BS avant même d'y être arrivé? Combien profitent du Québec pour aller en fait dans les autres provinces? Pourquoi?? Simplement parce que le Québec est un des rares pays à accepter l'immigration! Mais peuvent-ils s'intégrer sans une volonté réelle (et visible) d'intégration de la part de la société d'accueil? Il est évident que la politique menée actuellement est très floue et ne facilite en rien cette intégration: Faire une liste des professions demandeuses, c'est bien! mais permettre un véritable accès à ces professions, ce serait mieux non? Mais peut-on demander aux accueillants d'intégrer l' arrivant sans rien savoir sur les motivations de celui-ci. Je suis donc d'accord avec toi sur les causes plus profondes , La gestion actuelle de cette immigration est comparable à une entreprise qui ne gérerait que le chiffre d'affaire, sans se soucier de ses charges, lieux de production, salariés et autres impératifs! banqueroute garantie... Prendre en compte ces réalités serait responsable et amènerai sans doute à "relever" ou tout au moins à rendre plus réalistes les critères d'acceptation! Instaurer des cours de français et d'autres mesures sociales n'est que poudre aux yeux et ne suffit pas comme politique d'accueil. Et que dire des soit disant garanties d'autonomie financière complètement irréalistes! On s'intéresse aux finances de l'arrivant, pas à sa motivation ou sa volonté d'intégration. . cassis et caroline77 ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués tohonu Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 Et que dire des soit disant garanties d'autonomie financière complètement irréalistes! On s'intéresse aux finances de l'arrivant, pas à sa motivation ou sa volonté d'intégration. . Parceque si tu fais le calcul de la somme amene les 54.000 immigrants, cela fait une belle somme injectee dans l'economie :-) Citer
Habitués tohonu Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? On appelle cela de la navigation a vue :-) ... Tu sembles dire qu'il n'y a rien de prospectif ... peut-etre parceque l'on vit sur les valeurs du passe qui sont, forcement, immuables. Pourquoi donner, plutot proposer une vision d'avenir du Quebec dans ce cas ? Ou alors, on marche a reculons et la societe, les valeurs communes ... on les voit tous les jours devant nous :-) Citer
Habitués veniziano Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 le problème ne se pose pas dans le nombre mais sur toute la politique d'immigration pratiquée jusque là, toute la question est de savoir ce que les autorités canadiennes attendent de cette immigration : est ce que c'est juste pour combler le manque du personnel des petits boulots ? Citer
Habitués Kweli Posté(e) 26 août 2011 Habitués Posté(e) 26 août 2011 Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? On appelle cela de la navigation a vue :-) ... Tu sembles dire qu'il n'y a rien de prospectif ... peut-etre parceque l'on vit sur les valeurs du passe qui sont, forcement, immuables. Pourquoi donner, plutot proposer une vision d'avenir du Quebec dans ce cas ? Ou alors, on marche a reculons et la societe, les valeurs communes ... on les voit tous les jours devant nous :-) C'est ça: jouer à l'autruche en plus de tout le reste On espère que les valeurs vont rester immuables, alors que 50 000 nouveaux individus, qui ont grandi avec une culture et des valeurs différentes nous arrivent chaque année. Il est vrai qu'un gros pourcentage de ces gens partagent des valeurs qui sont, somme toutes, universelles (égalité de droits, justice, etc.). Mais il est tout à fait évident que les nouveaux arrivants n'ont pas la même conception de la laïcité par exemple. Et les Québécois eux-mêmes, à l'instar d'autres occidentaux, sont en train d'abandonner les valeurs qui ont été portées par les états-providences (la solidarité sociale par exemple). Si l'on considère que ce n'est plus nécessaire de requestionner les valeurs, alors là, les étincelles, c'est pas ça qui va nous manquer ... Citer
whistleblower Posté(e) 27 août 2011 Posté(e) 27 août 2011 argentino2003 Bonsoir, Selon le Michel Pagé, le Québec accueillerait deux fois trop d'immigrants. Ouais ... Pendant qu'on s'astine sur le quantité, deux débats essentiels passent à la moulinette: d'une part, celui sur la qualité et d'autres part, celui sur la volonté d'intégrer les immigrants. Pour la qualité: on s'entend que la grille actuelle de sélection n'a aucun bon sens, je n'y reviendrais pas. Sans compter qu'il n'existe aucun moyen de vérifier si le futur immigrant adhère ou non aux valeurs du vivre-ensemble communément acceptés ici incluant l'autonomie. Pour la volonté: le problème au Québec n'est pas la capacité d'intégration. Si la volonté y était, la capacité suivrait. Le manque de volonté se traduit de différentes façons: - les diplômes ne sont pas reconnus, les ordres professionnels dressent des barrières et le gouvernement les laisse faire - les immigrants restent à Montréal à 80%, alors que certains régions auraient grand besoin de main-d'oeuvre (ex. Chaudière-Appalaches) et tout le monde s'en fout - bon nombre d'immigrants choisissent le Québec pour le français. Ceux qui le parlent déjà sont contraints de gagner leur vie en anglais (si ce n'est d'acheter leur pain dans cette langue), ceux qui ne le parlent pas mais le voudraient manquent d'accès aux cours - les immigrants fainéants sont encouragés dans leur fainéantise en accédant aux aides dès le 3ème mois, au lieu de les brasser comme en Alberta (comme si les fainéants, il y en avait pas déjà en masse) - la diversité n'est pas assez encouragée dans les milieux de travail et les mesures pour contrer la discrimination à l'embauche ne sont pas assez fermes. Considérant ce manque flagrant de volonté (des politiques comme de la population, incluant les immigrants), alors oui, le Québec accueille trop d'immigrants. Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. Premièrement, c'est pas aux Québécois à s'intégrer aux immigrants, c'est les immigrants qui doivent s'intégrer à la société d'accueil québécoise. Ensuite les ordres professionnels sont une nécessité afin de protéger le public. Qui voudrait se faire opérer par un chirurgien somalien ou congolais ou ivoirien alors que l'élite de ces pays ne font aucune confiance aux médecins de leurs pays et préfère se faire soigner en Europe et aux États-Unis ! Et en région, plein d'emplois demandent seulement une connaissance du français. Les immigrants préfèrent Montréal et le gouvernement du Québec ne peut aucunement les forcer à aller en région. Il s'agit ici de leur choix. Et la seule discrimination qui est encouragé c'est la discrimination contre les Blancs sous couvert de discrimination dit positive, toutes les autres discriminations sont interdites et découragés. Et oui à 50 000 immigrants par année, le Québec accueille plus d'immigrants que les États-Unis toutes proportions gardées, ce qui est une aberration compte tenu du ralentissement économique au Québec et dans le monde. Citer
whistleblower Posté(e) 27 août 2011 Posté(e) 27 août 2011 Je voudrais rajouter que le Québec devrait faire comme l'Australie, exiger que les démarches auprès des ordres professionnels par les candidats immigrants soit fait AVANT que l'immigrant s'installe dans son nouveau pays. Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 27 août 2011 Auteur Habitués Posté(e) 27 août 2011 Je voudrais rajouter que le Québec devrait faire comme l'Australie, exiger que les démarches auprès des ordres professionnels par les candidats immigrants soit fait AVANT que l'immigrant s'installe dans son nouveau pays. Oui, ça éviterait (en théorie) une grande perte de temps pour tout le monde. J'aimerais savoir qu'est-ce qui se passe en réalité avec ces immigrants qui arrivent en Australie avec leur diplôme approuvé par le Australian Board of XYZ Est-ce qu'ils trouvent vraiment un travail professionnel? Où ils continuent à faire la jobine? Citer
Habitués veniziano Posté(e) 27 août 2011 Habitués Posté(e) 27 août 2011 argentino2003 Bonsoir, Selon le Michel Pagé, le Québec accueillerait deux fois trop d'immigrants. Ouais ... Pendant qu'on s'astine sur le quantité, deux débats essentiels passent à la moulinette: d'une part, celui sur la qualité et d'autres part, celui sur la volonté d'intégrer les immigrants. Pour la qualité: on s'entend que la grille actuelle de sélection n'a aucun bon sens, je n'y reviendrais pas. Sans compter qu'il n'existe aucun moyen de vérifier si le futur immigrant adhère ou non aux valeurs du vivre-ensemble communément acceptés ici incluant l'autonomie. Pour la volonté: le problème au Québec n'est pas la capacité d'intégration. Si la volonté y était, la capacité suivrait. Le manque de volonté se traduit de différentes façons: - les diplômes ne sont pas reconnus, les ordres professionnels dressent des barrières et le gouvernement les laisse faire - les immigrants restent à Montréal à 80%, alors que certains régions auraient grand besoin de main-d'oeuvre (ex. Chaudière-Appalaches) et tout le monde s'en fout - bon nombre d'immigrants choisissent le Québec pour le français. Ceux qui le parlent déjà sont contraints de gagner leur vie en anglais (si ce n'est d'acheter leur pain dans cette langue), ceux qui ne le parlent pas mais le voudraient manquent d'accès aux cours - les immigrants fainéants sont encouragés dans leur fainéantise en accédant aux aides dès le 3ème mois, au lieu de les brasser comme en Alberta (comme si les fainéants, il y en avait pas déjà en masse) - la diversité n'est pas assez encouragée dans les milieux de travail et les mesures pour contrer la discrimination à l'embauche ne sont pas assez fermes. Considérant ce manque flagrant de volonté (des politiques comme de la population, incluant les immigrants), alors oui, le Québec accueille trop d'immigrants. Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. Premièrement, c'est pas aux Québécois à s'intégrer aux immigrants, c'est les immigrants qui doivent s'intégrer à la société d'accueil québécoise. Ensuite les ordres professionnels sont une nécessité afin de protéger le public. Qui voudrait se faire opérer par un chirurgien somalien ou congolais ou ivoirien alors que l'élite de ces pays ne font aucune confiance aux médecins de leurs pays et préfère se faire soigner en Europe et aux États-Unis ! Et en région, plein d'emplois demandent seulement une connaissance du français. Les immigrants préfèrent Montréal et le gouvernement du Québec ne peut aucunement les forcer à aller en région. Il s'agit ici de leur choix. Et la seule discrimination qui est encouragé c'est la discrimination contre les Blancs sous couvert de discrimination dit positive, toutes les autres discriminations sont interdites et découragés. Et oui à 50 000 immigrants par année, le Québec accueille plus d'immigrants que les États-Unis toutes proportions gardées, ce qui est une aberration compte tenu du ralentissement économique au Québec et dans le monde. donc il faut combien d'immigrants par année ? Citer
Invité Posté(e) 27 août 2011 Posté(e) 27 août 2011 (modifié) argentino2003 Bonsoir, Selon le Michel Pagé, le Québec accueillerait deux fois trop d'immigrants. Ouais ... Pendant qu'on s'astine sur le quantité, deux débats essentiels passent à la moulinette: d'une part, celui sur la qualité et d'autres part, celui sur la volonté d'intégrer les immigrants. Pour la qualité: on s'entend que la grille actuelle de sélection n'a aucun bon sens, je n'y reviendrais pas. Sans compter qu'il n'existe aucun moyen de vérifier si le futur immigrant adhère ou non aux valeurs du vivre-ensemble communément acceptés ici incluant l'autonomie. Pour la volonté: le problème au Québec n'est pas la capacité d'intégration. Si la volonté y était, la capacité suivrait. Le manque de volonté se traduit de différentes façons: - les diplômes ne sont pas reconnus, les ordres professionnels dressent des barrières et le gouvernement les laisse faire - les immigrants restent à Montréal à 80%, alors que certains régions auraient grand besoin de main-d'oeuvre (ex. Chaudière-Appalaches) et tout le monde s'en fout - bon nombre d'immigrants choisissent le Québec pour le français. Ceux qui le parlent déjà sont contraints de gagner leur vie en anglais (si ce n'est d'acheter leur pain dans cette langue), ceux qui ne le parlent pas mais le voudraient manquent d'accès aux cours - les immigrants fainéants sont encouragés dans leur fainéantise en accédant aux aides dès le 3ème mois, au lieu de les brasser comme en Alberta (comme si les fainéants, il y en avait pas déjà en masse) - la diversité n'est pas assez encouragée dans les milieux de travail et les mesures pour contrer la discrimination à l'embauche ne sont pas assez fermes. Considérant ce manque flagrant de volonté (des politiques comme de la population, incluant les immigrants), alors oui, le Québec accueille trop d'immigrants. Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. Premièrement, c'est pas aux Québécois à s'intégrer aux immigrants, c'est les immigrants qui doivent s'intégrer à la société d'accueil québécoise. Ensuite les ordres professionnels sont une nécessité afin de protéger le public. Qui voudrait se faire opérer par un chirurgien somalien ou congolais ou ivoirien alors que l'élite de ces pays ne font aucune confiance aux médecins de leurs pays et préfère se faire soigner en Europe et aux États-Unis ! Et en région, plein d'emplois demandent seulement une connaissance du français. Les immigrants préfèrent Montréal et le gouvernement du Québec ne peut aucunement les forcer à aller en région. Il s'agit ici de leur choix. Et la seule discrimination qui est encouragé c'est la discrimination contre les Blancs sous couvert de discrimination dit positive, toutes les autres discriminations sont interdites et découragés. Et oui à 50 000 immigrants par année, le Québec accueille plus d'immigrants que les États-Unis toutes proportions gardées, ce qui est une aberration compte tenu du ralentissement économique au Québec et dans le monde. Désole mais votre intervention est pleines de caricatures. Vous croyez vraiment que le gouvernement ne débauche que des médecins d'Afrique Noires ? Qu'en est il des chirurgiens Francais, belge, Roumain, etc... Avez vous vu du tourisme médicale se developper au Quebec, vu que l'on a une médecine aussi performante que vous le prétendez ? Aux dernières nouvelles sachez que le tourisme médicales se développe davantage dans les pays émergents comme l'Inde, au Maroc ou au Brésil. Si l'élite des pays ont le luxe de choisir les quelques meilleures spécialistes a travers le monde, le communs des mortels et la classe moyenne préfèrent aussi se soigner a l'extérieur du Quebec dans ces pays émergent a moindre cout. Un exemple un simple détartrage des dents comptez 180$ a 200$ non rembourse la ou en France ça couterait 30 et rembourse a 75% par la sécurité sociale. Et pourtant je ne crois pas que les Francais ont davantage de problème de dents qu'au Quebec pour autant. Donc je ne vois pas en quoi un dentiste Francais avec 10 ans d'expérience derrière lui ne pourrait pas détartrer les dents des Quebecois sous prétexte que l'ordre des dentistes du Quebec ne reconnaitrait pas ses diplômes. Modifié 27 août 2011 par Je reve palmeto a réagi à ceci 1 Citer
Habitués grizzli Posté(e) 27 août 2011 Habitués Posté(e) 27 août 2011 <br /><br /><br /><br />argentino2003<br /><br /><br />Bonsoir,<br /><br />Selon le Michel Pagé, le Québec accueillerait deux fois trop d'immigrants.<br /><br /><br /><br />Ouais ... Pendant qu'on s'astine sur le quantité, deux débats essentiels passent à la moulinette: d'une part, celui sur la qualité et d'autres part, celui sur la volonté d'intégrer les immigrants. <br /><br />Pour la qualité: on s'entend que la grille actuelle de sélection n'a aucun bon sens, je n'y reviendrais pas. Sans compter qu'il n'existe aucun moyen de vérifier si le futur immigrant adhère ou non aux valeurs du vivre-ensemble communément acceptés ici incluant l'autonomie. <br /><br />Pour la volonté: le problème au Québec n'est pas la capacité d'intégration. Si la volonté y était, la capacité suivrait. Le manque de volonté se traduit de différentes façons:<br />- les diplômes ne sont pas reconnus, les ordres professionnels dressent des barrières et le gouvernement les laisse faire<br />- les immigrants restent à Montréal à 80%, alors que certains régions auraient grand besoin de main-d'oeuvre (ex. Chaudière-Appalaches) et tout le monde s'en fout<br />- bon nombre d'immigrants choisissent le Québec pour le français. Ceux qui le parlent déjà sont contraints de gagner leur vie en anglais (si ce n'est d'acheter leur pain dans cette langue), ceux qui ne le parlent pas mais le voudraient manquent d'accès aux cours<br />- les immigrants fainéants sont encouragés dans leur fainéantise en accédant aux aides dès le 3ème mois, au lieu de les brasser comme en Alberta (comme si les fainéants, il y en avait pas déjà en masse)<br />- la diversité n'est pas assez encouragée dans les milieux de travail et les mesures pour contrer la discrimination à l'embauche ne sont pas assez fermes. <br /><br />Considérant ce manque flagrant de volonté (des politiques comme de la population, incluant les immigrants), alors oui, le Québec accueille trop d'immigrants. <br /><br />Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. <br /><br />Premièrement, c'est pas aux Québécois à s'intégrer aux immigrants, c'est les immigrants qui doivent s'intégrer à la société d'accueil québécoise. Ensuite les ordres professionnels sont une nécessité afin de protéger le public. Qui voudrait se faire opérer par un chirurgien somalien ou congolais ou ivoirien alors que l'élite de ces pays ne font aucune confiance aux médecins de leurs pays et préfère se faire soigner en Europe et aux États-Unis ! Et en région, plein d'emplois demandent seulement une connaissance du français. Les immigrants préfèrent Montréal et le gouvernement du Québec ne peut aucunement les forcer à aller en région. Il s'agit ici de leur choix. Et la seule discrimination qui est encouragé c'est la discrimination contre les Blancs sous couvert de discrimination dit positive, toutes les autres discriminations sont interdites et découragés. Et oui à 50 000 immigrants par année, le Québec accueille plus d'immigrants que les États-Unis toutes proportions gardées, ce qui est une aberration compte tenu du ralentissement économique au Québec et dans le monde.<br /><br /><br />Désole mais votre intervention est pleines de caricatures. Vous croyez vraiment que le gouvernement ne débauche que des médecins d'Afrique Noires ? Qu'en est il des chirurgiens Francais, belge, Roumain, etc... Avez vous vu du tourisme médicale se developper au Quebec, vu que l'on a une médecine aussi performante que vous le prétendez ? Aux dernières nouvelles sachez que le tourisme médicales se développe davantage dans les pays émergents comme l'Inde, au Maroc ou au Brésil. Si l'élite des pays ont le luxe de choisir les quelques meilleures spécialistes a travers le monde, le communs des mortels et la classe moyenne préfèrent aussi se soigner a l'extérieur du Quebec dans ces pays émergent a moindre cout. <br /><br />Un exemple un simple détartrage des dents comptez 180$ a 200$ non rembourse la ou en France ça couterait 30 et rembourse a 75% par la sécurité sociale. Et pourtant je ne crois pas que les Francais ont davantage de problème de dents qu'au Quebec pour autant. Donc je ne vois pas en quoi un dentiste Francais avec 10 ans d'expérience derrière lui ne pourrait pas détartrer les dents des Quebecois sous prétexte que l'ordre des dentistes du Quebec ne reconnaitrait pas ses diplômes.<br /><br /><br /><br /> tout a fait thierry !!! Citer
Invité Posté(e) 27 août 2011 Posté(e) 27 août 2011 Un exemple un simple détartrage des dents comptez 180$ a 200$ non rembourse la ou en France ça couterait 30 et rembourse a 75% par la sécurité sociale. Et pourtant je ne crois pas que les Francais ont davantage de problème de dents qu'au Quebec pour autant. Donc je ne vois pas en quoi un dentiste Francais avec 10 ans d'expérience derrière lui ne pourrait pas détartrer les dents des Quebecois sous prétexte que l'ordre des dentistes du Quebec ne reconnaitrait pas ses diplômes. Cela s'appelle du corporatisme mon ami, je crois que le Québec (la société québécoise ) les québécois ne veulent pas de compétition venant de l'étranger dans les métiers (payant) par contre ils veulent de la main d'ouevre bon marché pour les jobine. Il est grand temps que nous puissions avoir un VRAI débat au Québec parce que notre politique d'immigration et la vraie vie sur le terrain sont deux choses. Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 27 août 2011 Auteur Habitués Posté(e) 27 août 2011 Un exemple un simple détartrage des dents comptez 180$ a 200$ non rembourse la ou en France ça couterait 30 et rembourse a 75% par la sécurité sociale. Et pourtant je ne crois pas que les Francais ont davantage de problème de dents qu'au Quebec pour autant. Donc je ne vois pas en quoi un dentiste Francais avec 10 ans d'expérience derrière lui ne pourrait pas détartrer les dents des Quebecois sous prétexte que l'ordre des dentistes du Quebec ne reconnaitrait pas ses diplômes. Cela s'appelle du corporatisme mon ami, je crois que le Québec (la société québécoise ) les québécois ne veulent pas de compétition venant de l'étranger dans les métiers (payant) par contre ils veulent de la main d'ouevre bon marché pour les jobine. Il est grand temps que nous puissions avoir un VRAI débat au Québec parce que notre politique d'immigration et la vraie vie sur le terrain sont deux choses. HDelMondo a raison en disant qu'il manque un vrai débat à propos de l'immigration au Québec et au Canada en général. Le gouvernement, les ordres professionnels et le marché de l'emploi continuent à vivre dans des univers parallèles. Les ordres font certainement du corporatisme, disons que les gros salaires de certaines professions favorisent ce genre d'attitude. Si les médecins faisaient un salaire de 40,000$ annuels (au lieu de 200,000$), est-ce qu'on aurait les mêmes difficultés à valider nos diplômes? J'ai l'impression que non. Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 27 août 2011 Auteur Habitués Posté(e) 27 août 2011 le problème ne se pose pas dans le nombre mais sur toute la politique d'immigration pratiquée jusque là, toute la question est de savoir ce que les autorités canadiennes attendent de cette immigration : est ce que c'est juste pour combler le manque du personnel des petits boulots ? Moi, j'ai l'impression que le gouvernement Canadien ne s'intéresse pas tellement à nous, les immigrants, je pense qu'il vise plutôt nos enfants. Nous, nous sommes nés et formés ailleurs, avec d'autres langues, cultures, traditions, etc. Notre «canadianisation», donc, est plus longue, complexe et coûteuse. Nos enfants seront élevés ici, ils auront le parler, la culture et le mode de vie Canadien ou Québécois, des diplômes d'ici, donc plus de chances de s'intégrer à la société que nous mêmes. À la maison ma femme et moi parlons en espagnol, pourtant mes enfants jouent en français. C'est juste un exemple de comment nos enfants et petits-enfants seront beaucoup plus Québécois ou Canadiens que d'autre chose. C'est impossible de préserver les traditions de notre pays natal en vivant à l'étranger, moins encore pour les enfants.Oubliez-ça. Citer
Habitués veniziano Posté(e) 27 août 2011 Habitués Posté(e) 27 août 2011 Je voudrais rajouter que le Québec devrait faire comme l'Australie, exiger que les démarches auprès des ordres professionnels par les candidats immigrants soit fait AVANT que l'immigrant s'installe dans son nouveau pays. oui bonne idée en théorie, sauf que voila à distance ce n'est pas évident du tout surtout si le candidat doit être sur place pour passer des examens ou compléter certain cours Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 28 août 2011 Habitués Posté(e) 28 août 2011 Et le manque de volonté n'est qu'un symptôme, la cause est plus profonde: l'immigration n'a pas fait l'objet de débats sérieux pour définir un véritable projet de société en consultant les principaux concernés (ceux qui sont déjà là). Je suis là depuis huit ans, je ne sais toujours pas où nous sommes censés aller pour les 20 prochaines années. Quelle société formeront-nous? Quelles seront les valeurs communes qui nous serviront de fondement au vivre ensemble? Comment comptons-nous arriver à notre idéal de société? Pour l'instant j'en sais rien, on vit d'une élection à une autre et ça discute de tout sauf de ça. Et pourquoi il n'y a pas de débat ? Si nous critiquons le nombre ou la provenance nous sommes traités de xénophobes, penses-tu qu'un politicien osera se mouiller ? Regardes le retour en arrière de la ministre par rapport aux quotas par région du monde !!! Par rapport à la société Québécoise c'était certainement une bonne décision, mais considéré comme injuste et n'étant pas "vertueux" impossible à être accepté !!! Quelle société formerons-nous ? Pour ça il faut que tous soit conscient de ce que nous sommes comme société, il faut tous s'identifier à une même chose, en fait c'est du nationalisme, mais le problème c'est que nos politiciens ont tout fait pour détruire ce nationaliste depuis 95. Les fédéralistes veulent que l'on perçoivent le Québec comme une province comme les autres, et les souverainistes veulent être plus blanc que blanc et "vertueux", mais le nationalisme n'est pas nécessairement "vertueux". Si il y a plus de monde, nous aurons besoin de plus d'éboueurs, plus de menuisiers, plus de serveurs dans les restaurants... choisir principalement les plus scolarisés est illogique ! Il faut ciblé nos besoins, ciblés ceux qui sont les plus compatibles avec notre société. Et surtout avoir des immigrants partout au Québec... Mais est-ce complètement "vertueux" !!! Citer
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