Habitués kabi Posté(e) 28 avril 2004 Habitués Posté(e) 28 avril 2004 suite à l'intérêt porté aux études par quelques forumistes (Hicoune, sarmisgetuza, Shumarette et moi ) j'ai voulu attiré l'attention sur un sujet traité par la presse aux sujets de l'endettement pour les études :Bond des dettes estudiantines:L'endettement étudiant au pays a fait un bond de 76% de 1990 à 2000, et plusieurs diplomés ont eu de lourds paiements à effectuer après avoir quitté l'école, indique Statistiques Canada.presque un quart des Bacheliers ès arts (BA) et un tiers des diplomés du Colégial de l'année 2000 ont éprouvé des difficultés financières, révèle le raport déposé dans la journée d'hier.les diplomés ayant obtenu un BA ont quitté l'université en emportant avec eux une dette de 19 500 $ en moyenne, alors que les diplomés du collégial devaient 12 600 $.ceci dit, ne concerne que nos futurs forumistes étudiants ou qui envisage de poursuivre des études en optant pour une bourse et prêts boursier...mais quand même je voie une sorte de contradiction : si on étudie et qu'on obtient un BON diplome qui nous fait démarqué , donc surement que cela aidera à se procurer un BON emploi qui permettera de rembourser nos prêts !! à la lecture de ce sujet cela signifie que les étudiants ayant leur diplome en poche ne peuvent se procurer d'emploi pour rembourser leur prêts ... hummmm .. y a quand même un tourbillon là...bon en tous cas pour moi , coute que coute on étudie et on verra après Citer
Habitués kabi Posté(e) 28 avril 2004 Auteur Habitués Posté(e) 28 avril 2004 oopss je viens de lire le message de laurence à ce sujet, désolé j'ai pas vu http://forum.immigrer.com/index.php?showtopic=10774 Citer
O'Hana Posté(e) 28 avril 2004 Posté(e) 28 avril 2004 Salut Kabi,Tout d'abord, toutes mes félicitations pour ton projet d'études sur le campus de Longueil de l'Université de Sherbrooke en plus Ceci dit :mais quand même je voie une sorte de contradiction : si on étudie et qu'on obtient un BON diplome qui nous fait démarqué , donc surement que cela aidera à se procurer un BON emploi qui permettera de rembourser nos prêts !!Tes propos crée un doute en moi et c'est bien pour ça que j'y réagis : peut-être que je ne les ai pas interprété dans le sens souhaité aussi, à toi donc de voir. Bref, je trouve cela un peu limitatif comme raisonnement : j'ai un bon diplôme, je vais donc avoir une bonne job et je vais donc pouvoir rembourser sans problème mes prêts.Je crois que la question est beaucoup plus complexe que cela, à savoir en premier lieu : qu'est qu'un BON diplôme ? Celui qui offre de bonnes perspectives d'emploi (chers forumistes, lancez-vous dans un bacc en actuariat : c'est très payant en ce moment au Québec !) ? Ou celui qui correspond le plus à mes aspirations (intérêts / valeurs / aptitudes) ? Personnellement, je serai fortement tenté de choisir la seconde définition ... parce qu'un finissant en actuariat se fera certainement un gros salaire mais s'il a choisi ce genre d'études uniquement parce qu'il y a de bonnes perspectives d'emploi, je suis prêt à parier de le voir dans le bureau d'un de mes collègues (i.e. je suis conseiller d'orientation) d'ici un an ou deux pour une réorientation de carrière ...Second point : rares sont les étudiants qui trouvent le programme d'études qui leur plaît et qui a de bonnes perspectives d'emploi en plus. Pour les autres, c'est la réorientation scolaire au mieux et le décrochage dans le pire des cas : mais dans les deux cas, les sessions effectuées dans le programme initialement choisi ont dû certainement se faire sur des prêts et bourses qui, eux, sont remboursables même si l'étudiant se réoriente ou se décroche ! Alors quand tu as changé de programmes deux ou trois fois, la pression est grande pour trouver LE bon programme avec toutes ses dettes d'études qui s'accumule ...Troisième point : le marché du travail évoluant sans cesse, difficile de nos jours de se couler dans le béton un choix d'études quand tu sais que tu vas entrer sur le marché du travail que dans 3 ou 5 ans. Imagine l'étudiant à qui on demande de fixer NOW son choix d'études (et donc sa future profession) alors que même Emploi-Québec n'a pas un horizon de perspectives d'emploi aussi lointain.Quatrième point : c'est quoi une bonne job ? Celle qui est payante ? Celle qui assure la stabilité ? Ou celle dans laquelle je me sens heureux ? Avoir les trois dans une seule et même job est évidemment l'idéal ... mais dans ma pratique, j'utilise l'activité de "ma job idéale" non pas pour aider mon client à la trouver mais surtout pour l'aider à réaliser qu'il aura des compromis - nobles ou non - à faire dans sa recherche d'emploi.Alors c'est effectivement un tourbillon mais un tourbillon faisant intervenir plusieurs facteurs au niveau de toute la société. Je préfère d'ailleurs vivre dans une société où les gens y sont endettés mais heureux plutôt que non-endettés mais se demandant s'ils seront enfin heureux un jour dans leur carrière.O'Hana Citer
Habitués kabi Posté(e) 28 avril 2004 Auteur Habitués Posté(e) 28 avril 2004 merci cher O'hana, de m'avoir répondu, car vraiment y a toujours un petit tourbillon dans l'horizon.O'Hana Ecrit le 28/04/2004, 04:20 qu'est qu'un BON diplôme ? Celui qui offre de bonnes perspectives d'emploi Ou celui qui correspond le plus à mes aspirations (intérêts / valeurs / aptitudes) ? pour moi un BON diplome c'est un diplome qui t'offre une solide formation bien batit et qui t'ouvre les portes de carrière dans un bon nombre de domaines ou secteurs d'activités... en quelque sorte un diplome solide et souple en même temps...Il est vrai qu'il faut pas négliger ses aspirations (intérêts / valeurs / aptitudes) dans le choix de son diplome.. mais là je parle de : se baser sur ses aspirations et opter pour le BON diplome qui y convient.il est difficile d'avoir les deux en meme temps je le sais .. mais une fois ayant le BON diplome ... et étant donné qu'il est BON (qui t'ouvre les portes de carrière dans un bon nombre de domaines ou secteurs d'activités).. il devrait te permettre de pouvoir décrocher un travail stable bien payant avec encore d'ouverture de carrière, sinon pourquoi ai je dis BON travail.le sujet que j'ai cité fais savoir que dans ce cas là que même avec un BON diplome tu ne sera pas à l'abri des dettes .. qui dit dettes dit incapacité de remboursement , qui dit incapacité de remboursement dit incapacité de trouver le BON travail ... ... tu vois le tourbillon persisite mon ami...peut etre dois je dire que j'ai besoin de ton aide pour m'orienter... peux tu le faire pour moi cher O'Hana? Citer
Habitués kabi Posté(e) 29 avril 2004 Auteur Habitués Posté(e) 29 avril 2004 allo o'hanna as tu lu ma réponse cher ami...?et ma question aussi ? Citer
O'Hana Posté(e) 30 avril 2004 Posté(e) 30 avril 2004 Salut Kabi,Je crois que c'est sur la définition même de "bon diplôme" sur laquelle toi et moi arrivons par nous entendre. Je m'explique : tu sembles qualifier un bon diplôme par sa valeur ajoutée potentielle une fois sur le marché du travail alors que de mon côté, je le définis surtout par la pertinence d'en chercher un en lien avec le profil de la personne qui le vise.Exemple :Un bacc en actuariat est, selon les statistiques actuelles d'Emploi-Québec, une formation d'avenir car les actuaires sont très recherchés : en ce sens, c'est un bon diplôme selon ta définition.Dans ma définition, c'est également un bon diplôme SI je constate que la personne en face de moi adorerait devenir actuaire. Mais c'est un "mauvais" diplôme si cette même personne ne se voit pas du tout là-dedans et que sa seule motivation à l'obtenir est simplement la perspective salariale et la presque garantie d'avoir un emploi en finissant.Jamais je n'inciterai un de mes clients à s'orienter dans telle ou telle formation en lui disant "vas-y, y'a de la job en masse dedans pis c'est payant !" si je vois que cette personne ne veut pas (intérêt) ou n'est pas faite (aptitudes) ou ne se voit pas (valeurs) dans telle formation. C'est une approche du choix de carrière qui me paraît totalement incohérente : te vois-tu te lever à chaque matin pour partir à un travail que tu détestes mais qui garantit le remboursement de tes dettes ? Pas moi.Là où ta définition et la mienne d'un bon diplôme peuvent se rejoindre c'est lorsqu'une personne trouve une formation qui est payante (en termes salariales et de de perspectives d'emploi) ET qui lui passionne. Mais c'est là une possibilité plus souvent qu'autrement proche d'un idéal malheureusement, mais rien n'empêche de tenter de s'y approcher effectivement.Bref, pour moi, un bon diplôme ne rime pas nécessairement avec un diplôme qui t'assure une bonne perspective d'emploi. Un bon diplôme c'est d'abord et avant tout celui où la personne sera heureuse d'étudier et où elle se sentira s'y épanouir professionnellement et même personnellement ... même si en termes de perspectives d'emploi, elle risque fortement de rencontrer des difficultés d'insertion. La passion est, heureusement, beaucoup plus forte que la simple équation économique O'Hana Citer
Habitués sarmisegetuza Posté(e) 30 avril 2004 Habitués Posté(e) 30 avril 2004 ....encore une fois...VENDU mon cher O'Hana! Euuh..l'été s'approche...à Beloeil SArmi Citer
O'Hana Posté(e) 30 avril 2004 Posté(e) 30 avril 2004 Hi hiT'inquiètes Sarmi, le tit O'Hana il a pas oublié le BBQ cet été avec vue sur le Mt St-Hilaire en très bonne compagnie O'Hana Citer
Habitués kabi Posté(e) 30 avril 2004 Auteur Habitués Posté(e) 30 avril 2004 merci encore une fois cher ami pour tes éclaircissements.. j'aime beaucoup tes messages et ta vision des choses, toi au moins tes messages en un sens de "la qualité" dans ce que tu postes ...permet moi encore une fois de reprendre mon propre opinion là-dessus (non pas pour insister sur un point mais pour le pousser jusqu'à l'éclaircissement total)tu as dis pour un bon diplome : "je le définis surtout par la pertinence d'en chercher un en lien avec le profil de la personne qui le vise" ... que réponderais tu à une personne détenteur d'une maîtrise en art dramatique qui ne peut payer son loyer en répondant à son locataire que dès qu'il aura une réponse (si du moins elle est positive) dans le musée d'art de montréal et qu'il empochera son butin il paira les 2 mois qui lui doit... et que son locataire lui fais savoir que demain il sera obligé de le mettre à la porte car il en a mare d'attendre ... et que le lendemain celui ci (même détenteur d'une maitrise en art dramatique en lien avec le profil de celui-ci et qui l'a visé) reçoit une réponse négative ..Je reprends en disant clairement , nettement , et précisement , cher O'hana, que je ne qualifie jamais un diplome avec le salaire qu'il pourra me procurer, mais je met celui-ci quand meme dans la partie droite de la balance (partie gauche se sont les dettes et les besoins financiers de la vie de tous les jours).. en un mot le salaire est important mais il n'est pas fondamental.tu as aussi dis "te vois-tu te lever à chaque matin pour partir à un travail que tu détestes mais qui garantit le remboursement de tes dettes ? Pas moi."... désolé mais je me permet de t'avouer je le faisait pendant 4 ans, en banque... j'y ai reçu une très bonne formation, un bon savoir-faire, un bon savoir-être, un bon salaire (grâce à ses économies j'ai pu m'installer ici comme immigrant ne comptant sur l'aide financière ni des parents ni de la famillle ni de qui que ce soit).... ce que je détestais dans ce travail c'est le fais d'être un subordonné de certains supérieurs qui faisait des gaffes dans lesquelles "un chameau pourra glisser" et que nous les subordonnées avec notre charisme commercial étions obligé de faire le nécessaire pour appaiser et alléger les erreurs de ceux-là, et en fin de compte on ne recevait même pas nos congés ou le moindre droit... j'aimais le fais de relever les défis, de démarcher des clients importants , les attirés de la concurence, mais je ne pouvais quitter le boulot car si je le faisais c'est un chomage insoutenable... et si t'as pas de quoi te payer une feuille sur laquelle tu écrira ton CV pour la recherche d'emploi, le type de la librairie te feras un large sourire en te disant "je m'en tape du diplome que tu as , pour moi c'est 20 sous ce bout de papier que tu veux acheter, tu le paie ou tu te casses""Bref, pour moi, un bon diplôme ne rime pas nécessairement avec un diplôme qui t'assure une bonne perspective d'emploi."si on résonne en récurrence à cette phrase on lira que un diplôme qui t'assure une bonne perspective d'emploi n'est nécessairement pas un bon diplome là je ne te suis pas du tout cher ami ... j'étudierais volontier pour un besoin d'épanouissement , j'aime savoir , j'aime étudier... et en parallèle , j'aime subvenir aux besoin vitaux de la vie en pouvant (grâce à mon diplôme) obtenir une bonne perspective de carrière (avec un Bon salaire)" Un bon diplôme c'est d'abord et avant tout celui où la personne sera heureuse d'étudier et où elle se sentira s'y épanouir professionnellement et même personnellement ..."bahh on reprend l'exemple du type détenteur d'une maîtrise en art dramatique : il est heureux, et même hyper content d'étudier l'art.. mais n'arrive pas à payer son loyer... penses tu qu'il se sentira épanoui professionnellement et même personnellement si le locataire le jette dehors...avant de conclure je te serais fort reconnaissant de relire ce que j'ai écris plus haut :"Je reprends en disant clairement , nettement , et précisement , cher O'hana, que je ne qualifie jamais un diplome avec le salaire qu'il pourras me procurer, mais je met celui-ci quand meme dans la partie droite de la balance (partie gauche se sont les dettes et les besoins financier de la vie de tous les jours).. en un mot le salaire est important mais il n'est pas fondamental." Citer
Habitués sarmisegetuza Posté(e) 30 avril 2004 Habitués Posté(e) 30 avril 2004 Ben, loll, Kabi...tu fais de l'interprétation...c'est ta nouvelle voie Je ne pense pas que notre cher O'hana...qui n'est surtout pas un maitre de l'incoherence...donc, je ne pense pas que TU ais bien compris ses explications...tu est carément partie dans les extremes...Faire des études c'est bien, mais en Amérique du Nord on prend RIEN pour acquis...c'Est même le mot d'ordre dans toutes les entreprises....Faire des etudes maintenant, prendre une spécialité maintenant, n'est aucunement une garantie d'embauche ...pour le futur...qui de dit que ce que tu prépare maintenant sera d'actualité dans 3 ans quand tu auras fini!Il serait plus judicieux de garder une ligne directrice et se diversifier, en rapport avec ce qu'on aime faire!OUI!!! J'embaucherais jamais qqun qui fait son métier juste parce que ca paie..et j'en voie depuis plus de 5 ans que je suis dans le metier...c'est une question d'implication personnelle..on cherche de l'originalité ici, de la créativite et de l'innovation...c'est ca qui paie...TA difference par rapport a celui qui fait ca juste pour le salaire....Modestement, je pense que je reste dans la ligne de pensé dde O'hana...Sarmi Citer
Habitués Zogu Posté(e) 30 avril 2004 Habitués Posté(e) 30 avril 2004 Bref, pour moi, un bon diplôme ne rime pas nécessairement avec un diplôme qui t'assure une bonne perspective d'emploi.C'est pour cela que tant de personnes vont étudier en Communication... c'est agréable, ça permet d'approfondir ses qualités humaines, et ça ne mène nulle part en particulier. Sauf que, curieusement, la plupart se trouvent un bon emploi!!!!C'est l'un de ces mystères de la vie, comme le caramel mou dans la Caramilk.Faut croire que les gens heureux font de bons employés! Quant à ceux qui deviennent ingénieur civil ou actuaire après avoir lu un Guide de l'Emploi ou des statistiques de placement/salaire... j'en connais justement deux qui ont frappé un mur. L'un est en dépression sévère parce qu'il s'est rendu compte qu'il déteste son emploi, l'autre n'a jamais utilisé son diplôme et sa certification, car il s'est recyclé en informatique!-Hugo Citer
Habitués kabi Posté(e) 1 mai 2004 Auteur Habitués Posté(e) 1 mai 2004 merci sarmisgetuza pour ta réponse En tous cas j'aime la créativité et l'innovation , d'ailleur je m'y applique car ça me permet de me surdépasser et m'améliorer dans ce que je fais... mais je ne suis pas convaincu que c'est avec ça que les étudiants rembourseront les dettes de leurs études (sujet initial de ce post) , et c'est pour cette raison que j'ai parlé de troubillon ..Zogu :"Faut croire que les gens heureux font de bons employés" euhhh trouves tu qu'un BON employé n'ayant toujours pas pu rembourser ses dettes d'études .. puisse etre content ... pourtant c'est un BON employé aller je reprends encore une fois "je ne qualifie jamais un diplome avec le salaire qu'il pourras me procurer, mais je met celui-ci quand meme dans la partie droite de la balance (partie gauche se sont les dettes et les besoins financier de la vie de tous les jours).. en un mot le salaire est important mais il n'est pas fondamental." Citer
O'Hana Posté(e) 3 mai 2004 Posté(e) 3 mai 2004 Salut Kabi,Je comprend mieux ton pragmatisme à la lecture de tes deux derniers messages : quand on a évolué dans un marché du travail qui semble très précaire comme tu en as fait l'expérience au Maroc, c'est une attitude très compréhensible en effet.Mais là, nous rentrons je crois dans un extrême qui est la notion de "job de survie" : j'ai des comptes à payer et que mon job soit intéressant ou pas, je dois le garder pour des raisons prioritaires à celui de mon propre intérêt au travail. Heureusement, le marché du travail québécois réserve encore de belles opportunités de manière général et je crois (et continue de travailler dans ce sens) que l'intérêt de la personne passe avant l'intérêt du marché du travail. Parce que sinon, c'est risquer de se retrouver avec une société de travailleurs en épuisement professionnel, en dépression ou, au mieux, en démotivation totale comme l'écrit Zogu.Si tu sembles pragmatique (et c'est une belle qualité), il semble peut-être que de mon côté je sois un peu idéaliste (et c'est un beau défaut je crois ) et c'est là où notre discussion tourne en une confrontation de valeurs (au sens noble du terme et pas dans le sens d'affrontement). Mais entre pragmatisme et idéalisme, je crois qu'il existe un espace de liberté et de choix que j'appellerai celui du compromis.Si une personne m'arriverait avec un projet professionnel dont les débouchés sont extrêmement limités, il est bien sûr que je la mettrait en garde contre les difficultés qu'elle va rencontrer dans son insertion, chiffres à l'appui. À l'opposé, jamais je ne cautionnerai un projet de MBA ou de doctorat en médecine par exemple, simplement parce que ça "fait" prestigieux et que je ne décèle aucune lueur de passion dans le regard de la personne ...Longtemps l'orientation professionnelle au Québec ou ailleurs dans les pays occidentaux s'est résumée au principe suivant : "tu cherches une job et il y a de la job là-dedans : vas-y et pose-toi pas de question si t'aimes ou pas ou si t'es capable ou pas". Heureusement, on a découvert depuis que le travail n'est qu'une partie de la vie d'une personne et, surtout, qu'on a le droit d'être heureux au travail. Alors quand tu écris que le salaire est important mais pas fondamental, comment évalues-tu le degré d'importance et le caractère fondamental du salaire ? Cela reste subjectif à chacun ... Bref, nous revenons ici à cet espace de liberté et de choix qu'est le compromis O'Hana Citer
Habitués kabi Posté(e) 3 mai 2004 Auteur Habitués Posté(e) 3 mai 2004 salam cher O'Hanalà je tire mon chapeau.... je le dis en toute honnêteté, tes réponses sont d'une qualité irréprochable... merci .Je reprend tes dires :"Si tu sembles pragmatique (et c'est une belle qualité), il semble peut-être que de mon côté je sois un peu idéaliste (et c'est un beau défaut je crois)" ... je crois que cela résume tout ...Je dirais que je cherche un juste milieu qui me permet de pouvoir m'épanouir dans mon futur emploi (avec mon futur diplome) et qui me permet de faire face aux besoins de la vie de tous les jours (besoins réèl de survies ... en plus des autres besoins de la pyramide de Maslow )comment évalues-tu le degré d'importance et le caractère fondamental du salaire ?Le salaire est important : car sans salaire, tu ne paie ni ta bouffe , ni ton loyer, ni ta carte mensuel de bus, ni ta facture d'électricité, ni celle de ton téléphone, et j'en passe pour les autres besoins vitaux ......Mais il n'est pas fondamental : car un travail se pose sur des tas de piliers, dont l'évolution de carrière, l'épanouissement professionnelle et même personnelle , les bonnes conditions du travail... etc etc ... et que la partie salaire en est UN parmis tant d'autre..Bahh voilà , nous n'avons pas polymiqué sur le sujet .. disons juste que chacun défendait son point de vue ... mais je t'assure que j'ai visualisé la scène de ton propre point de vue et je te comprend... j'espère juste que tu la voie du mien.Merci encore une fois cher ami pour tes messages illuminé (je suis sérieux là ) Citer
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