Habitués Zogu Posté(e) 22 avril 2004 Habitués Posté(e) 22 avril 2004 Bonjour!Je suis curieux de savoir comment les nouveaux immigrants s'adaptent aux produits locaux! Par exemple, certains produits deviennent introuvables (yaourt de brebis), ou encore d'autres sont remplacées par des "copies insipides". Que faire?J'ai parlé avec un ami d'origine italienne, et il m'a expliqué longuement les différentes solutions. Voici un petit résumé des 7 principes ou solutions dont nous avons discuté.Solution 1 - Oublier le produitExemple: Comme il est impossible de trouver des cailles, du faisan, du lapin, etc., a Raleigh (aux USA), un immigrant italien installé là-bas a dû "faire une croix là-dessus". C'est triste... mais il a arrêté de perdre son temps à harceler les bouchers.Solution 2 - Changer ses habitudes de consommationExemple: Au Canada, les vins français coûtent cher. Alors, au lieu d'en boire tous les jours, un ami immigrant me dit qu'il boit plutôt des vins argentins (très acceptables selon lui), et il garde les français pour les plus grandes occasions. D'ailleurs, il dit apprécier un peu plus leur saveur ainsi.Solution 3 - Remplacer le produit par une version locale (forcément différente)Exemple: Le roquefort importé au Canada est moins frais et coûte très cher. Cependant il y a des fromages bleus ou persillés fabriqués au Québec. Bien que différents, ils sont très acceptables!Solution 4 - Découvrir de nouveaux produits qui n'ont pas d'équivalent d'où on vientExemple: Le père de mon ami italien a découvert les haricots d'ici appelés 'gourganes', et les a immédiatement inclus dans sa recette de soupe minestrone.Solution 5 - Remplacer ses habitudes de shopping / d'approvisionnementExemple: Une amie en "séjour prolongé" en Finlande raconte qu'elle s'est rendu compte que là-bas, le yaourt à boire est très populaire et se vend en bidons de 2 litres. Alors, elle s'est mise à acheter ces bidons plutôt que les yaourts individuels. Comme tout là-bas est pensé pour la conservation, elle fait maintenant son shopping aux 2 semaines.Solution 6 - Acheter des importationsExemple: Que fait l'italien montréalais quand il a le vague-à-l'âme? Il trouve des olives de Sicile, qui sont (dit-on) inimitables. Évidemment, c'est pas donné, et c'est pas aussi frais. Mais des fois, c'est... nécessaire!Solution 7 - Fabriquer soi-memeExemple: Dans la communaute italienne de Montreal, de nombreuses familles fabriquent leur propre prosciutto, leur jambon de Parme, etc. dans le placard ou dans le garage.Quelles sont vos expériences lors de cette adaptation culturelle? Comment gérez-vous cette transition sans pour autant perdre votre identité ou vos principes alimentaires?-Hugo Citer
Habitués clap Posté(e) 22 avril 2004 Habitués Posté(e) 22 avril 2004 bonjour Hugo,Je ne peux pas te répondre par rapport aux produits vendus au Canada, mais par expérience quand nous sommes arrivés à Tahiti, la transition alimentaire fut rude,nous qui sommes originaire de haute savoie, point de fromage (après 3 mois de bateau, il est pas terrible et surtout hors de prix) pas de yaourt (ici 4 yaourts natures fabriqués en france valent l'équivalent de 120 francs francais (pardon je ne connais pas les euros) , alors on s'est adopté au marché local, charcut locale (gout bof mais prix ok), yaourts locaux fabriqués ici (à partir de lait deshydraté) légumes pas très variés mais acceptables bien que cher, bananes sur les arbres, et plein de plats chinois que tu achetes pas cher, ca nourrit bien !!!!et de temps en temps quand on veut se faire plaisir, on se paye un reblochon, (en moyenne 200 FF le kilo, un bon vin francais, du chocolat)je crois qu'il faut savoir s'adapter aussi aux habitudes alimentaires du pays où l'on réside après tout on est censé manger pour vivre !!!!!!!!!!!!!!A ces maudits francais du terroir !!!!!!!!!!Corinne Citer
Habitués schumarette Posté(e) 23 avril 2004 Habitués Posté(e) 23 avril 2004 salutHé bien je fais un amalgame de tes 7 solutions (sauf que je ne fabrique pas mon jambon fumé ).Ici, au Saguenay, je pense que c'est encore plus difficile de trouver certains produits importés que l'on peut trouver à Montréal !! Alors on fait sans !! Mais mes enfants trouvent très dur de ne plus manger de chocapic et chocopops le matin, pratiquement aucun choix dans les yaourts (on ne trouve qu'aux fruits et allégés) adieu liégois, riz au lait, flans, danette (bon on en a déjà parler !!Il y a des produits auxquels je ne veux même plus penser (car c'est une torture d'y penser et de ne pas pouvoir en manger ), donc. oui, j'en ai rayé certains !!Pour d'autres choses, j'ai réussi à trouver des produits de remplacements (exemple : bovril au lieu du viandox) et pas mal d'autre produits comme ça !!J'ai aussi changé mes habitudes alimentaires : évidemment, pratiquement plus de charcuteries dans mon assiette, bien moins de fromages (car ceux d'ici sont très bons mais assez chers), pratiquement plus de fromages rapé, ni crème fraîche, donc en fait, mon cholestérol va y gagner, par contre, je ne maigris pas plus Je compense par les beignes, muffins, etc... Et oui, je m'adapte à la nourriture d'ici et j'ai incorporé dans les repas les fameuses trempettes.... mais j'avoue, c'est le seul point "difficile" pour moi de l'immigration : changer 40 ans d'habitudes alimentaires, c'est pas facile !! Citer
Invité Posté(e) 23 avril 2004 Posté(e) 23 avril 2004 Salut, Ben moi, j'ai trouvé une solution radicale: j'ai viré me française et j'ai pris un cordon bleu québécois à la place.Pas eu de problème d'adaptation depuis Byyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeeeeeeeeeee Citer
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