crazy_marty

On en a déjà parlé dans tous les sens. Les compagnies qui abusent les immigrants sont probablement les mêmes qui traitent leurs employés locaux comme de la viande. Ce qui explique leur difficulté à recruter.

612 millions $ de notre argent pour arriver à cette constatation, il est fort Justin. Mais rendu là, dépenser un peu plus pour rien, ça a plus l'air de l'émouvoir.

Ça te prendra plus de 1 an.

Ah ben oui, ça prend du temps pour venir. Ça se fait pas en deux jours.

1/ as tu suffisamment d'argent sur ton compte pour payer les frais d'études ET la vie sur place? 2/ tu dois avant tout t'inscrire dans le programme qui t'intéresse, y être accepté, et faire les démarches pour obtenir un visa d'études.

Parce que des critères basés sur l'éducation et l'expérience sont concrets. Et peuvent donc être mesurés de la même manière pour tout le monde. Commencer à parler d'éléments non concrets, c'est pas mesurable, donc comment tu détermines l'admissibilité exactement ? Basé sur le temps passé à pleurer en lisant la candidature? Puis soyons réalistes une seconde: tout le monde racontera n'importe quoi pour pouvoir immigrer ici. On a déjà de la fraude alors qu'on demande des documents officiels, imagine si tu demandes une raison qualitative basée sur "la parole" des gens ...

Il y a certaines règles en construction qui sont bizarres et uniquement au Québec. Ce que je trouve le plus aberrant c'est la possibilité de faire une hypothèque légale sans aucune contrainte. Ni même besoin d'aller en cours. Ton entrepreneur fait une job de m$_&e, tu veux pas payer, il peut juste se servir, that's it. Dans le fond, un entrepreneur qui est mauvais au possible peut continuer à opérer en toute impunité (ou presque). C'est pour moi le gros défi du monde de la construction: en tolérant les indésirables, ça aide pas à l'image de marque du domaine dans son ensemble malheureusement. C'est dommage pour ceux qui sont bons. Après c'est sûr que tant que les règles de soumission font qu'on sélectionne le plus bas prix, à défaut de la meilleure qualité ou garantie ... ça risque pas de changer, on a ce qu'on paye pour. Ce qui me désole aussi: la gestion des déchets sur un chantier (au moins chantier résidentiel de rénovation). Tellement pas écologique. Tout va à la même place: enfouissement.

Ouais enfin la pénurie créée par Trudeau et sa clique ... on a pas besoin d'immigrants pour la résorber.

Des fois la meilleure solution est de reculer pour mieux avancer ?

Ouais mais comme les politiques s'en calissent, c'est pas près de changer. On a un PM fédéral qui préfère faire venir de la main d'oeuvre de l'étranger, plutôt que pousser sa propre population à aller bosser. Comme les travailleurs étrangers votent pas, mais que ceux qu'il subventionne à fonds perdus, ben eux, ils votent, son choix est vite fait. Alors les conditions de travail ... il s'assoit dessus. Si les politicards veulent rien changer, pourquoi les entreprises changeraient quoi que ce soit à leur façon de faire?

Les employeurs qui s'amusent à ce petit stratagème devraient tout simplement être interdits de recrutement à l'étranger. Pas compliqué pourtant. Puis comme c'est probablement connu en local que l'employeur est mauvais et qu'il ne faut pas y travailler, bonne chance pour recruter après ça.

Il faut aussi faire en sorte que tes études au Canada sont une progression et non une régression. Si tu es déjà diplômée d'un Master mettons et que tu appliques pour étudier pour un DEC, ils vont forcément être suspicieux.

Honnêtement, ça sert à rien de raccrocher à cette offre. Je doute que tu sois désespéré au point d'accepter tout et n'importe quoi. En l'état actuel de l'offre, tu vas payer pour avoir le privilège de travailler chez eux ... jamais personne ne devrait devoir payer pour travailler quelque part. Si ils offrent des conditions de même c'est aussi très probable qu'il y a anguille sous roche en interne ... une ambiance tellement toxique que leur seul moyen de retenir les employés c'est de les "bloquer" pour 3 ans. Tout le monde te recommande de partir en courant.

Je t'ai répondu sur un autre fil, mais tu es un peu prise entre l'arbre et l'écorce. Sans maîtrise tu ne pourras pas forcément rester après, mais une maîtrise ne t'apportera pas grand chose dans l'immédiat pour intégrer le marché du travail et gagner les fameuses premieres expériences de travail nécessaires pour la suite.

C'est aussi une mini mafia ... tu as beau être sur la liste d'attente, tu seras pas forcément contacté par ordre d'inscription, ni même la seule personne contactée (genre 15 pour 1 place). En gros si tu connais personne ... tu es le dindon de la farce et tu passeras après tout le monde, inscrit ou non sur les listes.

La majorité des gens qui travaillent en marketing ont un niveau Bacc. Puis c'est tout. Pour 90% des emplois du domaine, c'est largement suffisant.

Ben oui pourquoi pas? Tant que tu payes, ils ont pas de raison de te refuser le service.

Pourquoi un permis fermé est forcément à bas salaire? On trouve de tout. Bas, moyens, hauts salaires. Ça dépend de l'emploi dans le fond.

Honnêtement ... plein de diplômes ... en marketing ... ça sert pas mal à rien. A moins que ce soit un MBA après plusieurs années en poste (encore que...).

OUBLIES! Penses à ça comme ça: absolument personne de local accepterait ce genre de conditions. Ce qui est normal et explique sûrement pourquoi ils galèrent à trouver et doivent se tourner vers l'étranger. Il y en a tellement de désespérés qui veulent venir au Canada coûte que coûte, qu'ils fonceraient tête baissée, malgré les conditions, donc l'employeur s'assoit un peu sur proposer des conditions acceptables. Il est absolument ridicule de demander un paiement de frais d'agence de recrutement, c'est leur problème d'avoir utilisé une agence. Encore plus ridicule que le montant demandé ne soit pas dégressif. Sans compter qu'ils parlent de frais de formation, qui font partie du processus normal quand tu embauches quelqu'un, et les frais de visa de travail qu'ils n'ont pas vu que c'est un visa jeunes pro. Puis 60 jours de préavis c'est n'importe quoi. La norme c'est deux semaines. Bref. Refuses. Clairement.

Ben t'es vilain aussi ? tu aurais dû accepter son savoir sans rien dire.

On te remercie pour tes commentaires expliquant les tenants et aboutissants du marché du travail canadien. C'est vrai qu'après toutes ces années ici on n'en avait aucune idée. Je suis maintenant soulagé de savoir quoi faire de ma vie professionnelle. C'est très simpliste de penser qu'une entreprise avec des pertes va forcément virer des gens. Puisque tu es autant savant économique que ça, tu devrais savoir que les pertes d'une entreprise ne sont pas forcément un signe de mauvaise gestion ou de situation économique difficile ... Au final tu t'es frustré toi même avec des propos qui ne font aucun sens, tout en lançant des attaques personnelles sur quelqu'uns d'entre nous. Maintenant retournons au sujet de base.

Moi je pense que tu comprends rien à ce que tu écris et/ou lis ... Les revenus financiers dont tu parles ne se substituent en rien aux revenus du pétrole. Si c'était le cas, la province n'afficherait pas un déficit chronique. Déficit chronique signifie que sans augmenter les revenus, ou sans t'endetter, tu ne peux même pas payer tes dépenses de fonctionnement, pas simplement des investissements, mais bien les salaires des employés publics. D'où mon commentaire sur la taxe de vente. Les grandes banques ont un siège régional à Calgary, mais leurs revenus ne sont pas les revenus de la province ... ce sont les revenus des banques qui payent leurs impôts et taxes ... puis c'est tout. Le gouvernement albertain ne pioche pas dans les caisses des banques pour financer les services publics et résorber son déficit. Donc aucun rapport avec ce dont je parlais.

Ben c'est toi qui n'a rien compris à mes propos. Tu pars dans des grandes théories économiques quand je parlais d'une seule chose: l'Alberta est en déficit chronique depuis des années parce que le pétrole ne rapporte plus assez. Au lieu de gérer leurs excédents passés de manière responsable, comme la Norvège par exemple, ils ont dépensé à tout va en envoyant des chèques à leur population. Maintenant qu'ils ont besoin de mieux gérer leur budget, ils préfèrent s'en prendre aux autres, gouvernement fédéral et province du Québec via la péréquation, en particulier, plutôt que d'imposer une chose simple: une taxe de vente. Leur seule autre proposition a aussi été de s'attaquer aux infirmières et médecins et de couper des centaines de postes en santé pour sauver des sous, là encore plutôt que de demander à la population de faire les efforts que pas mal tous les économistes reconnaissent comme étant nécessaires. Ça a été mis sur pause durant Covid, mais maintenant c'est revenu sur la table. C'est tout. Mais on a beaucoup dévié du sujet original.

Tu devrais réviser tes notions économiques, ça t'aiderait à mieux comprendre ce qu'on disait sur l'Alberta et leur taxe de vente.