O'Hana
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Peggy qui envisage possiblement le fait de rester au Québec toute sa vie ?? Notre voyageuse aurait-elle finalement trouvé son port d'attache ? L'atlantique doit être rendue à te faire des clins d'oeil à chaque fois que tu le traverses vu le nombre de fois que tu l'as fait (rien que cette année) Merci pour ta chronique et va viiite rejouer ton rôle de matante hé hé Eddy
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Salut la gang, Dans ton cas Indi, je ne crois pas que cela soit nécessaire vu ton domaine d'activités : l'équivalence est surtout nécessaire pour des emplois bien spécifiques et essentiellement pour des retours aux études. C'est bizarre Phil64qc, mais personnellement, j'aurai tendance à observer le contraire : les universités sont totalement libres en effet dans l'évaluation des diplômes hors-Québec en vue d'une admission. Dans mon cas et dans le cas de tous les immigrants que j'ai référé à l'Université de Sherbrooke (ou à Montréal) pour un retour aux études, l'étude du profil de la personne se faisait sur la base de ses diplômes originaux, de son c.v. et de son expérience professionnelle. Cependant, en ce qui concerne l'admission au cégep et au secondaire professionnel, l'équivalence officielle du MRCI est effectivement obligatoire. O'Hana
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Salut la gang, C'est en profitant qu'aujourd'hui le 05 octobre soit la journée mondiale de l'enseignant que la Coalition des Cégeps* a décidé de se mobiliser contre le gouvernement Charest dans son intention probable de dissoudre le système collégial au Québec ou, à tout le moins, de procéder au démantèlement du réseau collégial. Un démantèlement du réseau collégial signifie : - que chacun des 48 cégeps que compte le Québec serait rendu autonome dans son fonctionnement et ne bénéficierait plus alors de subventions gouvernementales - que chaque cégep serait alors obligé de se chercher d'autres sources de financements (comprendre : se tourner vers les entreprises privées), ce qui en clair conduirait à terme à une privatisation de l'éducation au niveau collégial avec tout ce que cela implique (certains cégeps ont déjà signé des ententes avec Cisco, Coke ou Pepsi) - l'émergence d'une véritable dynamique de concurrence féroce entre chaque cégep pour attirer le plus possible d'étudiants dans ses programmes - une très probable saignée des régions du Québec dans la mesure où actuellement, les cégeps en région constituent de véritables pôles économiques et culturels qui ne pourront plus tenir leur place face aux cégeps en milieu urbain, ces derniers bénéficiant de plus de visibilité tant auprès de la clientèle collégiale qu'auprès des sources possibles de financement - l'émergence des diplômes locaux : il faut savoir que dans le système d'éducation québécois, les diplômes d'études primaires, secondaires et collégiaux sont des diplômes nationaux, donc garantis par l'Etat. Démanteler le réseau collégial, c'est amener chaque cégep à ne délivrer que des diplômes locaux (comme ceux du système universitaire) créant ainsi des disparités entre chaque technique, chaque DEC pré-universitaire en termes de crédibilité - en lien avec le point précédent, c'est amener les universités à créer alors des examens d'entrée pour les programmes universitaires dans la mesure où des diplômes locaux conduisent à des diplômes inégaux - en clair, c'est attribuer une valeur marchande à l'éducation au niveau collégial au Québec ce qui va à l'encontre des principes de la société québécoise sur l'éducation dans la mesure où cette dernière doit rester universelle, non-élitiste et réalistement accessible - c'est anéantir la contribution des cégeps dans leur rôle de formateur à la citoyenneté (par leurs activités socio-culturelles) chez les étudiants et donner ainsi de l'eau au moulin aux entreprises qui veulent uniquement des travailleurs Pour plus d'informations, voir le site de la Coalition des Cégeps ainsi qu'un article à ce sujet sur le site de La Presse. Au cégep de Sherbrooke, les étudiants ont construit un petit bidonville fait de cabanes pour symboliser l'endettement croissant que doivent supporter les étudiants québécois après la hausse des prêts étudiants : ironiquement, une pancarte indique que ce bidonville a coûté 103 millions de dollars, soit le montant de bourses que Pierre Reid, actuel ministre de l'éducation, a transformé en prêts. Cela fait suite aussi au débat pour la dissolution des cégeps à laquelle la fédération des commissions scolaires et la conférences des universités du Québec étaient d'accord ... pour se partager et les étudiants (en créant une sixième année de secondaire et une quatrième année de bacc par exemple) et surtout le milliard de dollars qui vient avec. "ca prend tout un village pour éduquer un enfant" proverbe africain O'Hana
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Salut la gang, J'en rajoute c'est évident, mais je crois que sur ce coup-là, tu fais davantage de la projection Petit-Prince O'Hana
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Salut Carybou, Là encore, ça dépend du bacc que tu vises : - bacc en sciences comptables (UQÀM par exemple) ? - bacc en administration des affaires avec concentration en comptabilité (Sherbrooke par exemple) ? - ou encore la formule "combo" DEC + BACC en comptabilité en cinq ans avec enseignement reçu d'abord dans un cégep puis ça continue dans une université (cégep de Ste-Foy avec Université Laval à Québec par exemple) ? Rapidement, j'ai regardé les préalables : - bacc en sciences comptables à l'UQÀM, ça demande un DEC en sciences de la nature, en sciences lettres et arts, en sciences humaines (profil administration) ou en techniques administratives. Cependant, tu peux être admis au Bacc à la condition de réussir le cours d'appoint MAT1002 - bacc en administration des affaires option comptabilité de Sherbrooke demande un DEC ou l'équivalent avec les maths 103, 105 et 203 Encore une fois, le mieux est que tu contactes le responsable du bacc que tu veux faire et de parler avec lui de ton profil en vue de ton admission : au niveau universitaire, les universités ont vraiment les coudées franches pour admettre une personne selon son profil. O'Hana
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Re-salut Carybou, Tu trouveras sur le lien ci-dessous une description des mathématiques 103, 105 et 203 (tenir compte du nombre au milieu) : description de la discipline en mathématique au collegial (MEQ). En y prenant connaissance, tu pourras alors juger si ton niveau actuel en mathématiques est suffisant pour satisfaire aux exigences des maths 103 et compagnie. Le mieux est encore que : 1) tu cibles les bacc qui t'intéresse ici 2) contacter le responsable du département ou du bacc concerné 3) pour qu'il puisse évaluer ton profil et si tu es alors admissible 4) si oui, tant mieux pour toi : pas besoin de passer par le cégep et démarche d'obtention du CAQ et visa fédéral d'études 5) si non, évaluer les actions à poser selon les conditions que le responsable va t'imposer, ex : soit refaire un DEC au complet ici ou soit, en effet, juste aller chercher les préalables (cours de maths) obligatoires pour l'admission au bacc choisi O'Hana
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Salut JayJay la crevette , Excellente chronique (comme d'habitude d'ailleurs) : j'ai une amie, conseillère en orientation comme moi, qui habite aussi en Outaouais et qui vise depuis la fin de ses études de rentrer dans la fonction publique fédérale aussi. Ca a pas l'air évident effectivement : mais comme elle est originaire de Moncton, l'anglais ne lui pose aucun problème ... elle est même plus à l'aise dans l'anglais que dans le français ! O'Hana
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Salut Carybou, Aucun problème Il existe un bacc intégré en économie et informatique à l'Université de Montréal http://www.etudes.umontreal.ca/index_fiche...23810_desc.html Mais ça prend apparemment un préalable collégial (lycée en France) en sciences : il se pourrait donc fort bien que ta formation en Bacc Pro soit insuffisante et qu'il te faille retourner au collège pour un DEC préuniversitaire Il existe plusieurs baccs en économie dans les universités québécoises avec spécialités : économie sociale, économie politique, économie et finance, économie et agro-alimentaire. Selon le bacc choisi, l'admission peut être plus facile pour toi car certains n'exigent qu'un DEC quelqu'il soit (en partant de l'idée que ton bacc pro sera reconnu équivalent d'un DEC ici, ce qui est généralement le cas). Je t'invite donc à fureter sur les sites web des universités québécoises (UQÀM, UM, Sherbrooke, Laval et le réseau des universités du Québec) et cibler des baccs qui t'intéresse : on saura ensuite plus exactement ce que ça peut te prendre pour y entrer. O'Hana
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Salut la gang, itou comme Phil64qcm, j'ai pris du poids depuis que je suis au Québec ... mais cela ne me dérange pas car je trouve que je mange beaucoup mieux depuis que je suis ici comparativement à la période passée en France. Pas une question de gastronomie (la cuisine française est reconnue) : simplement une question de phases dans ma vie. En France, autour de 22-24 ans, j'étais davantage dans le mode de vie étudiant dans son stéréotype (manger vite et mal) alors qu'ici, proche de la trentaine, j'ai beaucoup plus envie de prendre soin de moi en termes de qualité de la nourriture (plats maison, produits frais, etc). Mais je me considère chanceux car avec une partie asiatique dans mes origines, ça en prend beaucoup pour que je grossisse Pis je fais moins d'activités physiques ici : plus attiré par les sports nautiques (canot, surf, planche à voile ou tout simplement nager) que d'hiver, j'ai donc moins de temps dans l'année au Québec pour en faire, climat oblige. Et m'enfermer dans une salle de gym, c'est quelque chose qui me déprime à la longue. Nina, il y a à Montréal les marchés Atwater et Jean-Talon avec beaucoup de produits diversifiés et frais : ce sont des incontournables pour moi lorsque je me rend à Montréal. O'Hana
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Salut Tristar7784, Toutes les réponses aux questions que tu te poses à ce sujet devraient normalement se trouver sur cette page de la RAMQ. Bonne lecture ! O'Hana
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Salut salut, Pour ma part, mon immigration n'est aucunement irréversible : au contraire, je crois que c'est parce que je suis immigrant que j'ai en moi un caractère réversible et changeant (toujours à la recherche de mon "Eldorado" ). Simplement, en termes de circonstances, ça adonne que le Québec soit actuellement l'endroit le plus approprié où je peux m'épanouir à mon sens compte rendu de là où je suis rendu dans ma vie (priorités personnelles, valeurs, aspirations professionnelles, etc). Ainsi, le Québec pourra le rester toute ma vie comme ne plus l'être dans 3, 5 ou 10 ans, je l'ignore. Et si cela doit arriver, je prendrai alors mon baluchon pour reprendre la route Je crois que le caractère réversible ou non a un aspect très intérieur : ce n'est pas tant tel pays ou tel autre qui me conviendra mais bien ce que je recherche pour moi en ce monde. C'est le propre de l'immigrant de garder l'esprit et les options ouvertes car c'est comme cela, je pense, qu'il est devenu immigrant. Bon, je m'en vais luncher là O'Hana
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Salut Lachtroumfette, Malgré les petits pépins (ordi, vélos ...), je peux donc en conclure que votre arrivée / installation s'est bien passée en cette magnifique et merveilleuse ville de Sherbrooke Habitez-vous au centre-ville pour devoir marcher 30 minutes pour vous rendre au Carrefour ? Remarquez les belles couleurs automnales qui parent de plus en plus la ville ... Au plaisir de se rencontrer à un moment donné, O'Hana
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Salut Fab, Pour ma part, tu ne passes pas pour une fainéante : lorsqu'on a été effectivement été habitué à un certain nombre de semaines de congés, il est alors compréhensible de trouver plus dur de savoir qu'on va en avoir moins Personnellement, j'ai commencé véritablement ma carrière qu'une fois au Québec, je n'ai donc pas réellement connu les congés dans le système français et, selon le point de vue où on se place, ça peut être une bonne chose ou pas. Ceci dit, je ne crois pas que ta qualité de vie sera hypothéquée en n'ayant que deux semaines de congés par année au début de ta vie professionnelle ici. L'été, l'ensoleillement est assez long durant la journée pour que tu puisses profiter des multiples activités disponibles après ta journée de travail : en finissant par exemple à 17:00, tu auras encore devant toi un bon 3 heures (si ce n'est pas 4) pour faire du vélo, du patin à roues alignées ou tout simplement aller prendre une marche. Les jours fériés sont nombreux aussi (certes, moins qu'en France si je me rappelle bien) mais le gros avantage ici, c'est que si un jour férié tombe un samedi ou un dimanche (ex : 24 juin, fête du Québec), il est automatiquement reporté au premier jour ouvrable suivant. Cela peut te donner ainsi de nombreux ponts de 3 jours durant l'été par exemple (24 juin : fête du Québec ; 1er juillet : fête du Canada ; 6 septembre : fête du travail) et ainsi te promener pour visiter le Québec. En t'arrangeant avec ton travail, tu peux ainsi aller te chercher une grosse fin de semaine de quatre jours par exemple Ceci dit, c'est sûr que lorsqu'on envisage de rentrer en France pour voir la famille par exemple, deux semaines dans l'année c'est vraiment court, très court : d'ailleurs, selon mes standards, deux semaines est vraiment le minimum. En-dessous, je considère qu'il n'y a aucun véritable projet de moyenne durée qui peut être planifié (voyage hors du Québec par exemple). O'Hana
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Moi non plus, Le plus près que je connaisse est celui d'immigration sous la catégorie investisseur. Mais là, il faut faire la demande de résidence permanente (et donc d'immigrant permanent et non de visiteur permanent). O'Hana
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Salut la gang, J'ai trouvé un billet sur Air Transat à 708$ toutes taxes comprises Montréal / Paris / Montréal pour la période des fêtes (départ le 13 décembre prochain). Je suis passé par l'agence de voyages Sears et à noter qu'un semaine avant, le billet était à 758$. O'Hana
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Salut la gang, Il existe des différences entre immigrer sous la catégorie de travailleur qualifié (j'ai l'intention de travailler comme salarié au Canada) et immigrer sous celle de gens d'affaires dont fait partie le travailleur autonome (créer mon entreprise). Ci-dessous, trouvé sur le site de CIC : travailleur qualifié travailleur autonome De manière générale, le dossier passe plus "facilement" comme travailleur qualifié car les exigences sont moins strictes / grandes. Mais il est vrai qu'une fois le statut RP acquis (quelque soit la catégorie sous laquelle on a déposé sa demande d'immigration), on peut travailler à son compte ou comme salarié comme n'importe quel citoyen canadien. Je crois qu'au-delà d'un C.A. de 30 000 CAD par année, il faut avoir un n° de TPS et de TVQ : donc charger des taxes à ses clients dans les factures. FrenchPeg notamment pourrait en parler beaucoup mieux que moi. O'Hana
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Salut Dad, Il y a une forumiste dans le même cas que toi - Nina27 - qui a obtenu son visa au fédéral (destination initiale : Toronto) et qui a finalement décidé d'aller à Montréal au Québec. Le CSQ étant nécessaire dans ce cas, je te met ci-dessous le lien vers le message qu'elle avait posté à cet effet avec une très intéressante réponse de Mig21 : http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=15693&hl= Peut-être que cela pourra t'aider, O'Hana
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Salut Monika, Un grand merci pour ce périple à travers tout ce pays et vivement lundi que tu retrouves tes tits gars Eddy PS : et moi qui me plaint de mes 8 heures de route jusqu'en Pennsylvanie ...
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Salut Meadow, Dans un de tes précédents messages, j'avais aussi trouvé l'info comme quoi tu devais avoir un visa de travail, même pour du bénévolat. C'est frustrant naturellement mais en y pensant bien, je me dis que CIC n'a pas le choix. Si tu te blesses en faisant du bénévolat (décharger des meubles, ranger des cartons, aider des gens durant une randonnée, etc), tu ne seras pas couvert par l'assurance-maladie du Québec et donc, encore moins pris en charge par la CSST. Un travailleur ou un étudiant étranger est admissible à la RAMQ, donc il est couvert en ce sens durant toute la durée de son séjour au Québec. Un PVT a une assurance privée, donc pas de problème à ce niveau également. Mais un touriste n'est pas couvert par la RAMQ. Je ne vois pas d'autres raisons, mais rien que celle-ci justifie le permis de travail : dis-toi que c'est pour ton bien aussi (et ton portefeuille) cette obligation O'Hana
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Salut, C'est vrai que c'est une bonne nouvelle en soi. J'aimerai cependant apporter quelques nuances : - contrairement à ce que mentionne l'article, je ne suis pas sûr que l'économie canadienne soit en mesure d'absorber tous ces diplômés. Bien au contraire, cela ne ferait pas le jeu des entreprises : elles ont en effet besoin d'avoir à leur disposition une "armée de réserve" soit un bassin de main-d'oeuvre qualifiée en recherche d'emploi afin de faire jouer la concurrence entre chercheurs d'emplois dans l'ensemble des postes offerts ceci afin de tirer les rémunérations à la baisse et rester ainsi le plus compétitives possible - toujours en lien avec la compétitivité, et même si une plus grande scolarisation a pour tendance d'améliorer ses chances d'insertion, les entreprises privilégient de plus en plus la flexibilité : un employé embauché à temps plein, permanent et protégé (syndiqué) devient de plus en plus cher à "entretenir" qu'un surnuméraire, une personne embauchée sur contrat à durée déterminée, un pigiste, sur appel ... ceci afin de conserver des coûts d'opération les plus faibles possibles - il y a aussi le concept du pouvoir du diplôme (élaboré par le sociologue québécois Claude Laflamme) : un diplôme en sciences pures (chimie, médecine, etc) a toujours plus de facilité à s'insérer qu'un diplôme en sciences humaines (orientation, travail social, etc) ou en littérature par exemple. Donc, l'important n'est pas tant d'être scolarisé, c'est d'être "bien" scolarisé (même si ça prend de tout pour faire un monde, heureusement d'ailleurs) - par ailleurs, les pays de l'OCDE (Canada, France, Allemagne, États-Unis, etc) ont tous des politiques différentes en matière d'éducation et d'insertion professionnelle, ce qui revient à dire qu'il faut rester prudent lorsqu'on fait des mesures comparatives interpays Wala, tites nuances sur le "qui s'instruit s'enrichit" O'Hana
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Salut Stadak, Intéressante question. Personnellement, mon sentiment est que le Québec, avant la Révolution Tranquille, était une société soudée comme un système naturel : le canadien-français* n'avait pas besoin d'intervention extérieure (Etat, etc) pour sentir qu'il avait un sentiment d'appartenance, sentiment basé sur un principe de cohésion interne, intégré et approprié de manière propre. Bien sûr, l'Église et les anglophones y sont pour quelque chose dans cette cohésion interne mais mon sentiment d'immigrant est que le canadien-français se savait pas mal bien défini dans son identité. Aujourd'hui, j'ai le sentiment inverse : le canadien-français n'existe plus. Il a été remplacé par le québécois, qui lui, ne peut plus se définir uniquement que par le fait de descendre de colons arrivés au 17ème siècle par exemple. Le québécois rassemble sous son qualificatif une diversité énorme d'origines, de culture, de vision, etc. Ainsi, le principe de cohésion interne et de système naturel qui prévalaient auparavant a fait place, à mon sens, à un construit artificiel basé sur un principe de cohésion externe. J'en vois les manifestations par exemple avec la Loi 101, l'émergence du PQ dans les années 70 voire même le Lac Meech où même si aujourd'hui, un sentiment d'identité québécois est bien présent de manière naturelle (héritage historique nul n'en doute), il en reste pas moins que l'Etat intervient de plus en plus pour assurer et maintenir cette cohésion de la société devant tant d'origines, de façons de penser, etc. Les dernières élections complémentaires sont donc, à mon avis, une autre expression de cette artificialité où le néo-québécois ne se sent pas encore naturellement intégré dans la société québécoise. Ca fait-tu du sens ? O'Hana * un poète et historien québécois (Morissette je crois) disait dans un article un jour que les québécois se sont fait voler le qualificatif "canadien" par les anglophones en disant qu'historiquement, les seuls canadiens au monde sont les colons français arrivés en Nouvelle-France. Les anglophones se sont alors appropriés ce terme pour marquer la distinction entre canadien anglophone et canadien francophone, appropriatio que Morissette dénonce.
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Salut Meadow et bienvenue au Québec Il semblerait que cela ne soit malheureusement pas possible (et j'insiste sur le terme "malheureusement" car je trouve énervant qu'on instaure un cadre strict pour une personne qui souhaite donner de son temps de manière désintéressée). Le bénévolat ne fait en effet pas partie des professions / activités où il est permis d'être dispensé d'un permis de travail selon cette page du site de CIC. Par contre, il n'est pas nécessaire d'avoir une autorisation de DRHC pour obtenir un permis de travail en vue d'exercer des activités de bénévolat (voir ici). Ce qui est déjà pas si mal dans les circonstances. Conclusion : il te faut faire une demande de permis de travail apparemment en bonne et dûe forme en ayant trouvé au préalable un organisme prêt à "t'embaucher". O'Hana
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Salut Gullit, Je suis apparemment bien renseigné parce que lorsque quelque chose me tient à coeur, je fais ce qu'il faut pour y parvenir Et la citoyenneté est la dernière étape de mon immigration ... étape à laquelle je serai éligible dans six mois, c'est-à-dire lorsque j'aurai accumulé les 1095 jours nécessaires. Je ne peux donc pas te donner mes propres délais pour la demande de citoyenneté mais Yukonika l'a fait et je sais qu'il y a aussi RedFlag et Pecketottawa qui ont obtenu leur citoyenneté. O'Hana
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Salut Nadia ... Hey qu'on en a parlé de ton projet et que tu l'as porté avec tant de détermination. En tant qu'ami, je ne peux que me réjouir de cette très bonne nouvelle même si cela a dû impliquer que tu quittes Sherbrooke. En tant que conseiller en orientation, je trouve admirable qu'un projet scolaire (et donc professionnel) et toi ayez pu vous trouver de manière si forte Sois certaine que Sherbrooke ne t'oubliera jamais, Eddy
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Salut Palomablanca, Une ressource internet incontournable à mon sens sur les universités canadiennes est le site de l'Association des Universités et Collèges du Canada. Pour répondre spécifiquement à ta question, je te pointe ici la la liste des universités canadiennes du site avec lien URL pour le site de chacune d'entre elle. Pour les frais de scolarité, voici le lien vers la base de données du site où tu peux choisir dans quelle université tu veux étudier, dans quelle langue (français ou anglais) et dans quel programme. Je comprend son besoin d'être sécurisé, mais personne au monde ne peut garantir qu'un processus d'immigration va aboutir positivement : on peut seulement faire des hypothèses sur la base du profil de la personne (nationalité, âge, sexe, etc). A-t-il déjà un diplôme en poche ? Si oui, ça serait bien. Je m'explique : faire une demande d'immigration permanente alors que tu es encore étudiant (i.e. en train d'étudier pour l'obtention d'un diplôme) peut être mal perçu par l'immigration. Car une immigration permanente signifie qu'on veut venir au Canada pour travailler et non pour étudier car l'objectif est d'apporter ses compétences et son expérience professionnelle ... non de constituer une future charge pour le système éducatif de la province qu'on se destine. Bien sûr, rien ne l'empêche, une fois résident permanent, de retourner aux études mais à ce moment-là, il sera RP et en ce sens, il peut étudier sans que CIC ne vienne lui taper sur les doigts parce qu'il a "menti" sur ses véritables intentions d'immigration. O'Hana


