O'Hana

Salut la gang, Et tu fais bien de souligner cette différence Indi : nous les chroniqueurs (et par extension tous les immigrants déjà installés au Canada), nous relatons notre expérience d'arrivée à postériori. C'est-à-dire, avec le recul qu'ont permis les mois ou les années d'installation déjà à notre actif, et ce recul signifie la sérénité de l'intégration professionnelle achevée ou en voie de l'être et l'adaptation culturelle et climatique (!) qui vient avec. De fait, nous ne voyons pas la situation avec la même perspective mais sois assuré, dans mon cas en tout cas, que lorsque je suis arrivé ici il y a plus de cinq ans, je traversais 24/24 les mêmes émotions et tourments que toi. Je vois ma vie en quelque sorte comme un puzzle : avant que le projet Québec ne s'installe en moi, mon puzzle était très bien organisé, chaque pièce (études, travail, vie familiale, personnelle et même valeurs, vision du monde, etc) avait une place bien précise et tout était cohérent. Et cette cohérence me permettait donc de me projeter dans l'avenir (mon passé et mon présent déterminant mon futur) : c'est ce que j'appelle le long fleuve tranquille dans ma chronique. Quand le projet Québec est arrivé, cela signifiait qu'une nouvelle pièce cherchait à s'insérer dans mon puzzle : au début, un nouvel arrivant, ça crée toujours des tensions, positives ou non. Et cela est d'autant plus difficile à vivre car c'est nous-mêmes qui cherchons à insérer cette nouvelle pièce (car rien ne nous oblige à immigrer dans un nouveau pays, j'exclue ici le cas des réfugiés bien évidemment). Il se crée donc cette situation paradoxale que tu décris si bien : une sorte de tiraillement entre ce que je veux de neuf en moi et ce que je veux préserver de connu en moi. Et je trouve ce tiraillement sain car il démontre ta volonté de t'actualiser (toujours rechercher ce qu'il y a de mieux pour moi, ne jamais me contenter de ce qui est acquis). Avec le temps, la nouvelle pièce finit par trouver doucement sa place et, par le fait même, ce processus vient changer tout ton puzzle sans que tu t'en rendes compte. Pour réaliser finalement qu'au bout du tunnel, c'est le retour à la lumière O'Hana

Salut la gang, J'aimerai ajouter une petite nuance : Les ressortissants français, comme tout ressortissant étranger, ont besoin d'un visa de touriste lorsqu'ils arrivent au Canada. Cependant, la délivrance dudit visa est automatique (aucune procédure préalable à suivre ou aucun formulaire à remplir et pas de frais à payer) à l'arrivée au poste frontière à l'inverse des ressortissants d'autres pays qui ont besoin d'un visa de résidence temporaire (VRT) obtenu en bonne et dû forme avant le départ au Canada. Cette délivrance automatique peut alors donner légitimement l'impression qu'un français n'a pas besoin de visa pour un séjour de moins de six mois au Canada. Toutefois, pour diverses raisons, si cette même personne désire rester plus que six mois, elle doit faire une demande non pas de visa de touriste mais une prolongation de son visa de touriste : nous convenons alors que pour qu'il y ait prolongation, il devait y avoir nécessairement un visa au départ Le tampon qu'appose le douanier à l'arrivée est la preuve de ce visa. Wala ! O'Hana

Encore moi, Même si je n'ai pas pu lire l'article référé par Laurent sur l'état du français au Canada, voici une intéressante nouvelle en lien avec le français au Québec : http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nou...NTSANGLOS.shtml La Fédération des commissions scolaires anglophones du Québec souhaitent rendre les immigrants allophones admissibles à leur programme d'immersion en français. Le président de la Fédération se défend de vouloir réouvrir le débat sur la Loi 101. O'Hana

Salut la gang, L'ai pas trouvé non plus le fameux article mais, en revanche, j'ai pu y lire d'autres articles ben intéressants Fa que merci Laurent ! O'Hana

Salut Jaykiller, Si tu as l'intention d'étudier dans une université située en dehors de Montréal et la ville de Québec (en région donc), tu pourrais être admissible au projet pilote conclu entre le Canada et le Québec pour un emploi hors campus pour étudiants étrangers*. Il faut être inscrit à temps plein et ne pouvoir travailler qu'un maximum de 15 heures par semaine durant la session et à temps plein durant les congés universitaires (semaine de relâche et fêtes de fin d'année). CIC et l'établissement universitaire et CIC signent alors une entente en ce sens et c'est ce dernier qui est responsable de toi d'après ce que j'en sais. Immigrer.com en parle sur le lien suivant.. Par ailleurs, tu trouveras ici un document PDF montrant le formulaire à remplir provenant de l'UQO (Université du Québec en Outaouais). Ce projet est à différencier du permis de travail obligatoire (mais dans l'obtention est gratuite) dans le cadre d'un stage à effectuer dans le cadre de tes études et du programme de facilitation pour étudiant étranger à obtenir un visa de travail d'une durée maximum d'un an non renouvelable suite à la fin de ses études. O'Hana * À noter que ce projet pilote existe également au Manitoba et au Nouveau-Brunswick

Salut, À tout hasard ... Hier, j'ai attrapé en cours une émission radio sur Radio-Canada où le thème était justement le Ramadan au Canada. L'une des intervenantes a mentionné qu'il devrait commencer le 16 octobre mais je ne peux évidemment pas confirmer. Désolé de ne pas pouvoir aider davantage, O'Hana

Salut la gang ... Hey, merci beaucoup beaucoup pour vos commentaires qui me touchent énormémenent Comme je l'avais mentionné à Laurence, je trouvais dommage que l'Estrie se retrouve sans chroniqueur (se) après les départs de Monika et Nadia vers d'autres cieux, surtout que l'Estrie représente encore un gros bassin d'accueil d'immigrants au Québec : ainsi, ne pas y avoir de chroniqueur, j'y voyais une grosse ... incohérence, vous m'aurez compris !! Dans ma chronique, je voulais un peu rendre hommage à toutes ces personnes qui ne veulent pas se retrouver un jour aigries, et qui poussent un cri de désespoir en hurlant "j'aurai voulu être un artiiiiste !". Ainsi, dans un sens, nous sommes tous des artistes à notre façon comme immigrants car nous sommes déterminés à mettre de la couleur dans nos vies respectives (ce qui adonne bien en ce moment avec la flambée des couleurs automnale hé hé). Encore merci ! Eddy alias O'Hana

Salut la gang, C'est clair que vu des régions, on a généralement cette réaction lorsqu'on voit ce que les gens peuvent accepter de payer pour vivre à Montréal. Beaucoup de mes amis qui vivenebt soit à Montréal soit sur la Rive-Sud me disent régulièrement qu'ils ne peuvent pas s'en tirer à moins de 180-200 000 dollars pour une maison "correcte" ... À Sherbrooke, t'as presqu'un château à ce prix-là Quoique la flambée des prix gagnent tranquillement pas vite Sherbrooke aussi : faut que je me dépêche d'acheter mon terrain hi hi Oui, tout à fait d'accord avec toi Vian : unique pour toi Comme le fait de devoir faire 20 minutes pour me rendre à mon travail en auto me met en colère parce qu'il y a alors trop de traffic ! Mes amis montréalais rient de moi comme je ris d'eux d'accepter de devoir se taper le Pont Champlain chaque matin Chacun ses priorités avec ce que cela implique en autant que chacun se sente heureux là où il est. O'Hana

Salut Monika, Au moins tu as l'authenticité et la lucidité nécessaires pour reconnaître que tu n'es pas faite pour ce genre de profession : d'autres auraient peut-être mis cela sur le dos des élèves ou auraient poursuivi contre vents et marées car ils ont un besoin absolu d'argent ... Ou peut-être aussi que tu es simplement tombé sur une classe qui ne te convient pas, qui sait ? Je dis ça parce que je te verrai bien moi comme enseignante Coowl, si j'entend l'appel du Yukon un jour, j'aurai pas à me préoccuper de la job alors hi hi Eddy

Salut la gang, Les chiffres que j'ai (sources officielles aussi : Emploi-Québec) indiquent des salaires entre 16 000 (pour une éducatrice débutante) et 38 000 dollars par année (pour une éducatrice expérimentée). Bien sûr, cela ne reste que des moyennes et il est difficile pour ma part d'y aller plus précisément. C'est sûr qu'une situation de pénurie rend la présence de compétences encore plus attrayante pour les employeurs, toutes professions confondues d'ailleurs. Mais de là à dire que les garderies s'arrachent les finissantes en éducation à l'enfance en proposant par exemple de meilleurs salaires, je n'irai pas jusque-là. L'univers québécois de la petite enfance me paraît un peu au neutre ces derniers temps : les changements du gouvernement québécois dans les garderies (menace qui pèse sur les garderies à 7 dollars) plus le mouvement de plus en plus accentué de la dénatalité les rendent perplexes. C'est la présence de plus en plus forte des femmes sur le marché du travail qui contribue à donner de beaux jours à la petite enfance. Je disais écoeurant dans le sens trèèès positif du terme O'Hana

Salut Fred le nicois, Il y a encore un an et demi, Buffalo avait des délais très raisonnables, surtout pour les étudiants étrangers au Canada qui faisaient une demande de RP comme cela a été mon cas (durée de traitement de mon dossier : 4 mois). Depuis, ça a l'air d'avoir beaucoup changé (en négatif) et d'après ce que je lis sur le forum de personnes qui passent par Buffalo actuellement, mieux vaut s'enligner sur Paris apparemment. Là encore, ça varie selon les forumistes qui sont concernés par cette mesure, qu'ils passent par Paris ou Buffalo. Peut-être prendre les devants en faisant une demande de CJ maintenant de votre propre initiative : au pire, vous aurez perdu un peu de temps (et d'argent), au mieux vous gagnerez du temps sur vos délais. La VM peut se faire partout dans le monde quelque soit le service d'immigration où on a déposé sa demande en autant qu'elle soit effectuée auprès d'un médecin désigné (liste disponible sur www.cic.gc.ca). Le service d'immigration fournit un formulaire au requérant qui se présente avec lors de la VM : dessus figure l'adresse du service d'immigration où le medecin doit envoyer les résultats médicaux. O'Hana

Salut Moughrabi, Pfiou, c'est mieux comme ça ! La carte de RP est délivré automatiquement aux immigrants depuis juin 2002 : mais comme tu as obtenu ta résidence permanente avant cette date, tu n'as donc pas reçu ta carte automatiquement. Tu dois donc en faire la demande. Et dans ce sens, il est normal qu'on ne t'ai jamais demandé ta carte quand tu arrivais au Canada, car la carte est devenue obligatoire comme autorisation d'entrée au Canada que depuis le 1er janvier 2004 si je me rappelle bien. La douane te laissait donc passer jusqu'il y a encore un an mais aujourd'hui, tu te ferais refuser l'entrée au pays dès l'embarquement dans un avion à l'étranger en destination du Canada. Ce que je trouve idiot, c'est que jamais un douanier canadien ne t'a mentionné l'obligation de faire ta demande de carte de RP (à moins qu'on te l'ai dit mais là, c'est alors de ta responsabilité). De ce que j'en sais, c'est un processus de demande qui prend un certain temps : dans ton cas, cela risque de durer quelques semaines car tu ne t'es pas réellement installé au Canada depuis que tu es devenu RP. Ils vont donc probablement vérifier d'abord si tu as respecté ton obligation de résidence avant de te donner ton titre de voyage. Je sais que ce titre a une durée limitée dans le temps mais j'en sais pas plus, désolé. O'Hana

Salut Moughrabi, La question que je me pose de mon côté, c'est lorsque tu écris cela, cela veux-tu dire que : tu as obtenu ton visa de l'ambassade à cette date ou tu as obtenu ton staut de résident permanent à cette date (visa validé donc) ? Dans le premier cas, je crains comme Zephstone, que ton visa ne soit plus valable car cela fait maintenant plus de deux ans et le visa n'est valable qu'un an à partir de la date de la visite médicale. Dans le second cas, cela signifie que tu as officiellement le statut de résident permanent : et là, ça change beaucoup de choses car cela signifie que tu n'as pas à refaire tout le processus de demande d'immigration permanente comme dans le premier cas en principe. Et dans ce cas, lors de tes multiples séjours au Canada comme tu le mentionnes, tu as certainement dû présenter soit ta fiche IMM 1000 (document d'entrée au Canada comme RP avant la loi sur l'immigration de juin 2002) ou soit ta carte de RP (document d'entrée au Canada comme RP après la loi sur l'immigration de juin 2002). En ayant obtenu ton visa en 2002, normalement, CIC aurait dû te prevenir de ce changement majeur dans la résidence permanente (ou tu aurais dû t'en informer). Ici, je vais me placer dans le cas où tu serais résident permanent : si tu n'as pas ta carte de RP, tu dois faire une demande de titre de voyage à usage unique auprès d'une ambassade canadienne. Ce titre est disponible au coût de 50 CAD sur présentation du formulaire de demande et de preuves attestant de ton statut de RP (IMM 1000 ou IMM 5292 je crois). Si tu as ta carte de RP, il n'y a aucun problème : en autant que tu respectes l'obligation de résidence (être présent au Canada deux ans sur chaque période de cinq ans DEPUIS que tu es RP), tu peux alors rentrer au Canada sans problème. Dans le cas où tu ne serais pas résident permanent (visa non validé) : tu dois refaire tout le processus d'immigration (incluant le CSQ si tu te destines toujours au Québec et si cela fait plus de trois ans qu'il te l'a été délivré). O'Hana

... Auxquels peuvent se rajouter exceptionnellement douze mois supplémentaires si les raisons invoquées pour sa prolongation se justifient aux yeux de la DGQ (pas de raisons prédéterminées : étude au cas par cas) dans la mesure où les motifs initiaux à sa délivrance n'ont pas changé. O'Hana

Heu oui, tout à fait : merci de m'avoir repris Saihtam et avoir pu ainsi éviter une très grosse bévue de ma part !! O'Hana, pas très concentré aujourd'hui

Salut Tonton, La Loi sur l'immigration prévoir que le résident permanent respecte son obligation de résidence au Canada s'il réside au moins 730 jours au Canada pour chaque période quinquennale : soit deux ans de résidence au pays pour chaque tranche de cinq ans. Partant de là, ta période quinquenale a commencé le 1er mai 2004 (jour où tu es devenu résident permanent) et elle s'achèvera donc le 1er mai 2009. Entre ces deux dates, tu es donc obligé de résider au Canada deux ans pour ne pas perdre ton statut : techniquement - avec déjà deux semaines de résidence au Canada à ton actif soit 14 jours - il faudrait que tu reviennes au Canada 716 jours (730 - 14) avant le 1er mai 2009 pour respecter l'obligation de résidence. Ce qui équivaut environ (en partant du fait qu'on compte 30 jours pour chaque mois) à 23 mois et demi : en gros, revenir au Canada au plus tard en mars ou en avril 2009 (si tu ne reviens pas au Canada avant cette date). Attention : c'est comme cela que j'interprète l'obligation de résidence. Il est donc important que tu valides cela avec une source sûre (Ambassade du Canada ou CIC) et il est important aussi qu'à ton retour, tu puisses convaincre l'agent que le Canada est ton lieu de résidence principale (surtout si tu as été absent du pays pendant trois ans sur cinq ans). O'Hana

Salut Pounet gwada, Je ne comprend pas ce qui vous est arrivé : un CAQ, normalement, n'est nécessaire que lorsqu'on vient au Canada pour étudier ou pour y travailler de manière temporaire. Dans le cas d'une immigration permanente au Québec (donc en étant titulaire d'un CSQ comme c'est votre cas), le CAQ est inutile. Je crois que l'hôtesse en question a mélangé un peu les procédures d'immigration ... O'Hana

Salut Bench, Oui, cela existe dans les faits même si on ne l'appelle pas explicitement ainsi ici. Ex : - contrat de six mois à temps plein pour un projet (tu seras alors contractuel ou chargé de projet si tu en es le responsable) - emplois temporaire à temps partiel : à raison de deux ou trois jours par semaine par exemple pendant un an par exemple - ou encore des "permanences déguisées" : tu es embauché sur la base d'un contrat d'un an renouvelable chaque année sans qu'on te propose jamais un contrat à durée indéterminée (surtout dans le milieu communautaire) Généralement, ce type d'offre n'est assorti d'aucun avantage social (assurance-maladie, congés, etc) et il est surtout l'expression d'une hausse d'activité de production ou de l'octroi d'une subvention gouvernementale par exemple. Cependant, selon les circonstances, cela peut déboucher sur une permanence. O'Hana

Salut la gang, C'est vrai que c'est un très beau coin l'Estrie : j'ai passé une grande partie de ma fin de semaine à me promener sur les routes estriennes pour m'émerveiller à chaque minute de la flambée des couleurs. Et pourtant, je vis à Sherbrooke depuis plus de cinq ans, comme quoi Il y a les sites que propose Phil64qc mais aussi la Tribune sur internet et aussi le site d'Uni-Logis pour les logements (Uni-Logis est un service de l'Université de Sherbrooke pour les étudiants mais bon, je ne connais pas un propriétaire de logement qui refuserait de louer son appartement à un non-étudiant : Uni-Logis servant juste de plate-forme d'information, après, tout se passe directement entre le proprio et le demandeur) Oui, bien sûr mais ça se mérite Je m'explique : comme les autres forumistes l'ont très bien mentionné, vivre en région (même en région intermédiaire comme l'Estrie) exige une analyse un peu plus poussée de ses exigences professionnelles. En clair, soit il faut les baisser soit saisir l'occasion de se réorienter. Géographiquement, Sherbrooke est un peu excentrée car elle vit un peu dans l'ombre de Montréal qui est à peine à 120 kms et, au nord, se trouve Drummondville qui est très bien située dans le triangle Montréal (à l'ouest), Sherbrooke (au sud) et Québec (au nord). Pour une entreprise, c'est très intéressant d'être près d'un peu de tout (je parle en termes économiques évidemment car Drummond n'est pas au centre de tout le Québec ... même si cette ville se trouve dans la région administrative appelée "Centre-du-Québec" !) Cela amène comme conséquence, notamment, que les entreprises estriennes font surtout appel à des compétences qui viennent de Montréal plutôt que de chercher sur place, d'autant plus que de manière générale, beaucoup de québécois sont attirés par l'Estrie pour son cadre : avoir une bonne job en Estrie, c'est le paradis quasiment à les écouter. Personnellement, je vois davantage Sherbrooke comme un centre administratif : la ville regroupe tout ce qui est nécessaire d'un point de vue pratique (écoles, hôpitaux, services gouvernementaux, commerces, etc) mais pour les loisirs, c'est en-dehors de Sherbrooke que ça se passe : le Mt-Orford pour le ski, les lacs, les pistes cyclables, les randonnées, les festivals (les vendanges à Magog par exemple). Bref, ce n'est pas tant pour Sherbrooke en elle-même qu'on vient (le centre-ville est pas terrible en passant) mais pour tout ce qu'elle permet autour. Magog est intéressant aussi mais déjà, en partant, pas de service de bus : ça prend donc une auto ou aimer beaucoup la marche (surtout en hiver). Ce n'est pas si "friqué" que cela quand on se promène un peu : mais c'est sûr que si on vise la maison au bord du Lac Memphrémagog, faut sortir les bidoux ! À ne pas manquer : l'Abbaye de St-Benoît du Lac avec ses fromages écoeurants et la vue imprenable sur le Lac Memphré pour s'y rendre. O'Hana

Tout comme Zogu, Peut-être, au piiire aller, technicien en chimie mais là encore, il y a l'ordre des technologues du Québec ... C'est vrai que de prime abord, se voir imposer un ordre avec tout ce que cela implique peut constituer un véritable obstacle dans l'insertion professionnelle comme immigrant. Cependant, je me dis que de hautes compétences (comme les ingénieurs) signifient souvent de hauts pouvoirs et ces derniers devraient s'accompagner des responsabilités qui viennent avec * : dans ce sens-là, les ordres sont nécessaires car, il est bon de le rappeler, les ordres professionnels ne sont pas là pour protéger leurs membres mais d'abord et avant tout pour protéger le public en garantissant qualité et fiabilité. O'Hana * dans ce cas-là, ça serait super cool de créer un ordre professionnel des politiciens !!

Personnellement, je m'explique cela en me disant notamment que lorsque tu es dominant (économiquement, idéologiquement et militairement dans le cas des États-Unis), non seulement tu ne te préoccupes plus des autres (les dominés ou ceux que tu perçois comme tels) mais en plus, tu n'as quasiment pas le choix d'imposer ta façon de voir les choses aux autres (american way of life), ceci représentant le meilleur moyen de rester le dominant. À l'inverse, comme dominé, tu n'as pas le choix par nature de vivre dans l'ombre du voisin qui te domine. Bref, tu fais avec, ceci ne t'empêchant pas d'affirmer ton affranchissement (ex : retrait de la France de l'OTAN avec DeGaulle si je me rappelle bien ou encore les pays non-alignés durant la guerre froide), même si parfois elle n'est que symbolique. On peut interpréter cela comme de l'arrogance ou un mépris total d'autrui ... ou tout simplement comme une loi de la nature (la loi du plus fort). Jusqu'au jour où on réalise qu'on est pognés géographiquement avec des pays avec lesquels on a pas le choix de transiger avec (le Canada et le Mexique pour les États-Unis). O'Hana

Salut SoniaUSA, Oui, je me rappelle très bien du post auquel tu fais référence et si je me rappelle bien, on était finalement tombés d'accord toi et moi sur le sujet Douze millions pour les États-Unis : l'intervenant en droit international dans le reportage d'Enjeux avait, lui, entendu il y a douze ans déjà un nombre approximatif de 300 000 illégaux au Canada .... Ce qui est énorme en comparaison de la population canadienne (autour de la trentaine de millions). Cependant, ce que je trouve extraordinaire à quelque part, c'est qu'un pays limitrophe aux États-Unis puisse développer une politique d'immigration aussi ouverte et diversifiée (résidence permanente, PVT, études, etc) sans connaître de réels problèmes de violence (voire de terrorisme) issus de cette population immigrante. C'est évident que Washington doit harceler constamment Ottawa pour cesser une telle politique qu'elle doit juger de très laxiste : enfin bon, l'efficacité d'une mesure s'évalue justement à ses résultats et à date, de ce que j'en vois, le Canada a moins de problème avec ses immigrants que les États-Unis avec les siens. Ceci dit, si ça se trouve, Ottawa a concédé le projet de bouclier anti-missiles (mais je m'écarte du sujet là). En bref, la répression n'a jamais rien donné de bon si ce n'est exactement l'inverse : une recrudescence du phénomène que la répression est censée justement éliminer. Et comme le disait mon fameux expert en droit international du reportage, l'immigration illégale ne doit pas être traitée seulement à l'intérieur du pays mais bien à l'extérieur du pays surtout : donner aux pays d'où viennent ces immigrants illégaux les moyens de se développer économiquement, politiquement et socialement pour qu'ils puissent donner envie à leurs citoyens de rester au pays et d'y vivre dignement au lieu de les pousser à risquer leurs vies comme on a pu le voir dans le reportage. O'Hana

Salut la gang, Hier soir (mardi), il y avait un reportage à l'émission Enjeux sur l'immigration illégale au Canada. Les journalistes ont suivi deux immigrants illégaux (un tunisien et un roumain) pour connaître leurs parcours mais aussi leurs peurs, doutes et surtout espoirs dans ce pays qu'est le Canada malgré leurs vies dans l'ombre. Je n'ai pas pu suivre tout le reportage malheureusement mais deux passages très intéressants : - l'entrevue avec un spécialiste en droit international qui donnait sa vision de ce phénomène (comparaison avec les États-Unis ou encore le manque de flexibilité de CIC à l'endroit de ces immigrants) - le montage à un moment donné qui alternait entre les propos vraiment marketing de la gestionnaire d'un centre de prévention de CIC pour personnes sans statut où elle disait qu'ils ont la TV, une bibliothèque et même des tables de ping pong sans parler de la literie propre à chaque semaine ... avant de se faire expulser ; et de l'autre côté, les propos de cet immigrant illégal qui souhaite simplement que se crée un espace d'écoute et de parole entre lui et le CIC (5 ans au Canada, jamais commis aucun crime ou délit) Tous les détails ici : http://radio-canada.ca/actualite/enjeux/ O'Hana

Toutes mes félicitations pour ta première chronique Phil64qc ! J'espère que tu ne connaîtras jamais l'horreur de la page blanche et ça faisait longtemps que j'espérais un(e) chroniqueur(se) dans la Capitale-Nationale O'Hana

Salut salut, Ma boss dans le service où je travaille au Cégep de Sherbrooke est la présidente du syndicat des professionnels du collège (psychologiques, API, conseillers en orientation, etc) et elle-même ne sait pas où on s'en va avec ça ... Et évidemment, la direction du collège reste muette à ce sujet. Cependant, tout le monde sait au Québec (du moins dans le monde de l'éducation collégiale) que le réseau des cégeps est dans la mire du gouvernement Charest depuis son élection. Et ce gouvernement nous a habitué à nous faire passer des "tites vites" au niveau de différentes mesures en surprenant tout le monde (exemple en lien avec l'immigration : coupures drastiques dans les classes de francisation auprès des immigrants allophones). Bref, ça aide pas à garder sa sérénité et ne nourrit certainement pas le sentiment d'être écouté par ses élus ... O'Hana