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immigrer.com a donné une réputation à AnoobisQc pour un billet, Bilan après 10 ans au Saguenay Lac Saint Jean
Bonjour à tous
Donc voilà cela fais 10ans que je suis installé au Québec dans la magnifique région du Saguenay Lac Saint Jean et j'en profite pour faire un petit bilan de parcours et de des point positifs et négatifs.
Je suis arrivé en 2012 en tant que boulanger dans le village de Sint-Gédéon au lac saint-jean dans un petit commerce de boulangerie et fromagerie ou j'y ai travaillé pendant 5ans. A la suite de cela je souhaitais évoluer et relevé de nouveau défi. Il faut savoir que dans cette région il y a un large choix de domaine économique assez payant : La foresterie et la papeterie (usine a Papier Produit forestier Résolu) , grand moulin a bois Arbec etc.. , il ya les aluminerie et la transformation de l'aluminium avec les complexes Rio Tinto (Aluminium canada ALCAN et Fer et Titane), les carrieres de granite rare avec le groupe Polycor , les sites miniers éloignés et non avec les mines Niobec et etc... il faut savoir que dans ces domaine et compagnie les salaires et avantages sont très élevé cela varie de 28$ a 47$/heure pour etre simple opérateur. Après le pain j'ai choisi le granite et je me plait beaucoup dans ce domaine.
Je vais maintenant vous parler des points positifs et négatifs que j'ai observé depuis toutes mes années et je tiens a dire que c'est mon ressenti personnel et je fais aucune comparaison avec la France.
POSITIF :
- L'un de mes points favoris quand on parle du Canada on vois beaucoup les grand espaces et bien au SLSJ (Saguenauy Lac Saint Jean) on les ressents bien beaucoup de lac, de forêts, de terrains , etc... Le coté nature est sublime de grande étendus de vert et de bleu. De plus il y a beaucouo de terrains a vendre ou a louer en forêt pour faire plein d,activitées et surtout passer des week-end paisible
-Le prix des maison et des logements est raisonable et meme les moins chère qu'il y a. Par exemple je vis dans un 6 1/2 avec certe un peu de renovation a faire mais je le loue 490$ par moi. Si votre logement est pas trop près de l'université cela varie entre 480 et 560 pour un 4 et demi.et pour les maisons avec la hausse de l'immobilié si vous acheté pas avec vue sur le lac saint-jean ou au bord d'un lac le prix varis entre 180 000 a 280 000 pour des maisons qui ont du bon sens
- Comme mentionner plus haut il y a une économie trés forte dans certain domaines ce qui ouvrent beaucoup de porte pour évoluer professionellement. il y a une forte pénurie de main d'oeuvre ce qui peut permettre de s'avantager et d'essayer de nouveau domaines.
-Les activitées sont bien adaptées a chaque saisons avec un grand choix , des festivals traditionel dans tous les village l'été , des activitées dans la nature , dans l'eau, les airs , des festivals de glace et villages de cabane sur les lacs l'hiver , les cabane a sucres au printemps et les ouvertures de saisons de pêche , des magnifique couleurs a l'automne, beaucoup de entiers de randoné , de chemins pour véhicules de loisirs forestier. Même si on est en région dite éloigné la ville de Saguenay offre tous les services et les villes du lac comme Alma, Roberval et Dolbeau-Mistassini aussi.
-La perspective scolaire est trés devellopée avec 4 cegep , plusieurs école professionelles et une université (UQAC) il y a un grand choix de programme pour venir étudié en région. Des programme en biologie, santé et soin infirmière, Génie civil, Pilote avion , Technique policiere et protection de la faune, etc ...
-Si vous etes amateurs de bière artisanal et de produits régionaux alors le SLSJ est fait pour vous : beaucoup de microbrasseries, de fromagerie , élevage , zone agricole et artisants en tous genre nous font sortir de la griffe industrielleet permet de faire découvrir des savoir-faire et des recettes différente de l'artisanat européen.
En 10 ans je me suis adapté a la région et appris a connaitre la population locale je pense avoir fais un bon choix plutôt que de choisir la grande ville certe je ne vous cacherais pas qu'en région éloigné il faut être véhiculé car il y a très peu de transport en commun voir pas du tout ni autobus , ni train pas le choix d'avoir une voiture au minimum.
Mais dans tous ça il y a aussi des points négatifs que j,ai relevé mais cela ne ma pas empeché de m'y installer.
NÉGATIF :
- La bouffe : on ne se le cacheras pas il y a beau avoir des spécialitées local, au niveau des restaurants que ce soit des "cabanes a patates" , des chaînes de restaurants ou des restos indépendants attendez vous a avoir la même carte entre les mains les menus sont pareil du place a l'autre et y a pas un large choix c'est du poulet frit , de la poutine, des hamburger et hot-dog.
-L'hiver y est trés rude beaucoup plus qu'a Montréal avec le lac il y a des grand vents , de l'humidité et est très long (de Novembre a début mai). le premier c'est le baptème après ça vas bien. Je sais que ça reste le Québec et que l'hiver fait partis de la vie ici mais au Lac je peux vous garantir qu'il est plus corriace. Le truc c'est de bien s'occuper autant en interieur que en exterieur et vous le senter moin. il suffit d'une bonne tempête et le parc des laurentides ferme ce qui vous coupe la route de Québec. Desfois avec les routes fermée et ben oublier le travail quand c'est pas praticable.
-L'omniprécense de la drogue. Même si on sais qu'il y en as de partout cela reste trés surprenant répandu au SLSJ beaucoup commence malheureusement trés jeune et elle se retrouve souvent dans les sujet de conversation comme une banalité. Un couple de français recement installé ont été aussi surpris de cette facilité. disont que quand on est pas habitué ça surprend.
-Méfiez vous lors d'achat de maison assez ancienne beaucoup sont isolé avec du brain de scie cette particularité se retrouve souvent en région éloigné ça fais très vite monter les assurances et le risque d'incendie surtout l'hiver . Quand on viens d'ailleur on le sais pas forcement et c'est important de regarder.
-Si vous prévoyer de faire ou si vous avez des enfants les garderies sont trés rare et souvent pleine. il y a énormement de famille sans garderie qui compliquent vite la vie des parents et ce problème bien que répendus au Québec est assez critique au SLSJ.
-La difficulté a obtenir un medecin de famille. En 10 ans je n'ai même pas encore obtenue un medecin de famille attitré. Pas le choix d'aller en clinique si il y as quelque chose. La pénurie se fait très ressentir de ce coté la.
Voila ma petite analyse après plusieurs années. je n'ai pas tous abordé masi je voulais vous montrer un peu comment sont les régions du Qc et faire changement de Montréal. Merci de m'avoir lu hésiter pas a commenter ou per des questions et Bonne chance a tous ceux qui se lançent dans l'aventure de l'expatriation.
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immigrer.com a donné une réputation à Boofam pour un billet, Présentation
Hello la team
Nous sommes une famille d'une princesse qui aimons beaucoup voyager.
Maman adore la cuisine, avec princesse rose nous adorons essayer de nouvelles recettes simples, efficace aux saveurs d'ici et d'ailleurs.
Papa adore voyager et nous le suivons beaucoup.
Nous aimons la vie et ses surprises
Et vous qu'est-ce que vous aimez le plus dans la vie?
Bisous
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immigrer.com a donné une réputation à Aloane pour un billet, Bilan 8 mois après notre retour
Bonjour à tous, je n’ai pas publié depuis longtemps et pour cause nous n’habitons plus au Québec depuis juin 2018. Tout est allé très vite. Notre décision n’a pas été faite de longues tergiversations.
Pourquoi nous sommes partis du Québec ?
Pour rappel : mon mari Vincent Hauuy a gagné le prix VSD du meilleur thriller en 2017 et il a eu la chance que son premier livre soit un véritable best-seller. Le tricycle rouge a fait un carton avec plus de 120000 livres vendus.
Nous nous sentions bien au Québec, on avait trouvé des amis, de la famille et le sentiment que tout était possible !
Mon époux qui travaillait dans le monde du jeux vidéo sur Montréal, s’est demandé s’il n’était pas préférable de se rapprocher de la France pour avoir accès aux salons du livre et rencontrer ses lecteurs. D’un commun accord nous avons suivi cette voie.
Parfois, il faut savoir faire des choix, même s’ils vous arrachent le coeur.
Pour nous, qui avons adoré notre nouvelle vie au Québec ( même si les hivers sont longs ) nous ne voulions pas retourner en France. Cela aurait été vécu comme un échec.
On voulait trouver un pays avec la même sécurité que le Canada et le même système scolaire, et un accès facile à des vols vers la France. C’est pourquoi nous avons posé nos valises dans le Sud du Portugal en Algarve. Cette fois-ci nous avons décidé de prendre un déménageur pour retrouver nos marques avec nos affaires. La facture pour un 20 mètres cubes de Montréal vers l’Algarve au Portugal avec 2 mois de stockage sur place (car nous avons trouvé un logement disponible seulement en septembre et au Québec les baux vont du 1er juillet au 30 juin ) est aux alentours de 7000 euros.
Pour les gens qui se demandent comment on a fait ? Nous avons d’abord été au consulat Portugais pour connaître les modalités et réaliser un certificado de bagagem, avec la liste des affaires qu’on amenait. Nous n’avions pas d’adresse au Portugal alors nous avons donné l’adresse de notre premier airbnb quand on arrivait sur place.
Une fois en Algarve nous avons fait les petites annonces pour trouver un logement. Et en une visite nous avons trouvé ce que nous recherchions. En passant par une agence immobilière on nous a même fait visiter la garderie pour notre petit et nous avons pu l’inscrire tout aussi facilement.
Bref sans trop de difficultés nous avons changé de pays. Par contre nous ne parlions pas portugais...Nous avons eu la chance d’avoir une avocate francophone qui a géré notre bail et qui nous a inscrit à tous les gestionnaires de services électricité eau gaz et aussi à la mairie de notre ville.
Au bout d’un mois on s’est fait des amis franco portugais, qui nous ont énormément aidé pour les inscriptions de notre grand aux activités scolaires et qui nous ont apporté un grand soutien.
Bref, on est un peu fous. L’expérience nous a fait douter du sens à donner à ce déménagement. Pas un jour ne passe sans qu’on se dise qu’on a malgré tout fait une belle connerie.
On envisage de retourner vivre au Québec d’ici deux ans.
Pourquoi ?
Car nous remarquons que nous avons changé en 6 ans de vie au Québec, nous nous sommes tellement imprégnés de la culture Américaine qu’il est difficile de retourner à nos origines européennes. Nos enfants sont plus Canadiens qu’ Européens. Nous ressentons un manque.
Nous allons attendre deux ans afin de finaliser une fois pour toute notre résidence permanente, et nous retournerons au Canada.
A côté de cela, j’ai décidé d’écrire avec ma belle-mère une comédie romantique saupoudrée de mes différentes aventures Québécoises, parce qu'il fallait bien que je m'en souvienne On est tombé en amour des gens et de cette belle province. Je vous invite à la découvrir, Un parfum entre nous est en promo à 0.99 euros et est resté pendant deux mois dans le top 100 d’Amazon. Lien Amazon :
https://www.amazon.fr/parfum-entre-nous-Anna-Riviera-ebook/dp/B07LH3QJD4/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1552406754&sr=8-1&keywords=un+parfum+entre+nous
Voici la 4e de couverture :
Quand Charles-Henry de la Ravinière accepte une mission au Québec en vue d’une promotion, il s’attend à un accueil à la hauteur de son rang. Mais, monsieur Collmann, le PDG de la firme de cosmétiques qui l’emploie, a omis de lui préciser quelques détails :
1 - La directrice de l’agence de Montréal est belle à couper le souffle.
2 - Elle est acérée comme une lame de bistouri.
3 - Elle est aussi inabordable que la banquise.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires amazon
Bonne journée
De gaffes en maladresses, saura-t-il découvrir ce que cache Brenda Blanchard ?
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immigrer.com a donné une réputation à B@bouk pour un billet, Bilan après un an (ou presque...)
Bilan après un an (ou presque...)
Chaque projet d’immigration est unique. Il n’appartient qu’à ceux qui le vivent et reste fondamentalement dépendant des conditions dans lesquelles il émerge. Chaque personne, qui quitte son pays pour aller s’installer dans un autre, projette des attentes, des envies ou des besoins dans sa volonté de changement. Si certaines expériences apportent des clés, des indices sur ce qu’il faut faire, ou pas, aucune ne peut vraiment se calquer à la nôtre. Aussi, ce bilan dressé après un an passé ici, n’est que le nôtre. Uniquement le nôtre. Notre expérience peut se partager, mais ne doit pas être perçue comme une vérité, ni comme une réalité qui s’impose à tous. Elle n’est que le reflet de ce que nous avons découvert et vécu, en lien avec notre parcours de vie et avec les attentes que nous avions placées dans ce désir de départ. Chaque projet d’immigration est unique.
Émigrer, immigrer, est une épreuve et une aventure.
Peu importe ce que nous cherchons dans ce nouveau départ, peu importe les motivations qui nous poussent à le faire, cette expérience est une épreuve. Une épreuve personnelle et familiale. Une épreuve difficile humainement, socialement et professionnellement. Une épreuve qui nous transforme. Mais c’est également une aventure extraordinaire, qui nous amène à nous dépasser, à affronter nos craintes, à remettre en cause nos acquis, à sortir de notre zone de confort ; une aventure propice à la remise en question, à l’introspection, qui nous apprend beaucoup sur nous-même. Une aventure riche d’enseignements et d’apprentissages, pour nous, pour nos enfants.
Voilà donc bientôt un an que nous avons foulé le sol de cette nouvelle vie. Un projet qui a vu le jour voilà plus de dix ans, après le visionnement d’un reportage sur une famille qui traversait le continent américain, avec pour objectif d’aller manger du sirop d’érable coulé sur une petite cuillère de neige, à Québec, le soir de Noël. Une fois la télévision éteinte, nous nous étions dit que, nous aussi, nous ferions cela un jour. Sans y prêter trop attention, le projet a mûri dans nos têtes. Le Québec était toujours en toile de fond, malgré notre vie qui se poursuivait ailleurs. Jusqu’à ce séjour de découverte, à l’été 2012, qui a définitivement scellé notre désir de tenter l’aventure. En décembre de la même année, le dossier d’immigration était lancé. Deux ans et demi de procédures administratives plus tard, le projet est devenu réalité. Le 23 juillet 2015, toute la petite famille (deux adultes, notre fille de 13 ans, notre fils de 10 ans et notre vieux toutou) a posé le pied en terre inconnue, avec quatre valises, quelques cartons, et de quoi subsister quatre ou cinq mois sans travail. Rien de plus. Tout un défi !
Le sentiment prédominant chez moi le jour de notre arrivée a, sans conteste, été la solitude. Une fois passées la longueur des procédures, l’excitation du déménagement, la tristesse des au-revoir, une fois achevées les dernières procédures au bureau de l’immigration et après avoir entendu de la bouche de la préposée la petite phrase libératrice « bienvenue au Québec », ce projet d’immigration s’est révélé à moi, dans toute sa réalité, le soir où nous nous sommes retrouvés seuls, tous les quatre, avec nos valises, dans la maison que nos amis nous ont si gentiment prêtée pour notre première nuit à Montréal. Une solitude qui s’est accompagnée d’un flot de questionnements, de craintes et d’angoisses. Une solitude engendrée par nos seuls choix. Une solitude à affronter et à assumer. Le début de notre vie québécoise.
Il est incroyable de constater comment, dans ces moments où nous perdons tous nos repères, nos instincts les plus primaires se réveillent en nous. Manger, boire, dormir, s’assurer que tout notre petit monde va bien. Voilà les premières préoccupations, très matérielles, qui ont été les nôtres en ce premier jour. Subvenir à l’essentiel. Passer symboliquement le cap de la première nuit pour pouvoir se dire « un jour de passé, c’est bon. Il peut y en avoir plein d’autres alors. » Une réflexion qui peut sembler idiote, mais qui a été la mienne et ces premiers instants. Le deuxième jour, s’est posée la question du toit à mettre sur notre tête. Le contact téléphonique avec le propriétaire, établi depuis la France et finalisé par la signature du bail, a été bon. Mais on ne peut s’empêcher de penser que ce n’était qu’un bout de papier signé à des milliers de kilomètres, sans garantie autre que la parole donnée, et que des surprises, bonnes ou mauvaises, peuvent toujours survenir. Nous concernant, cela a été une bonne surprise. Tout s’est déroulé pour le mieux et, même s’il nous a fallu plusieurs jours pour nettoyer et investir les lieux, nous avions enfin un domicile à Québec. Soulagement.
Les premières semaines de cette nouvelle vie ont été bercées au rythme des procédures administratives, encore et toujours. Cela nous a permis de nous familiariser peu à peu avec la ville, que nous parcourions en bus, par choix de ne pas investir dans une voiture. Notre logement est situé en plein centre-ville et ce poste de dépenses n’a pas été, volontairement, prévu au budget (nous optons, depuis bientôt un an, par les déplacements en transports en commun et avons recours à de la location ponctuelle de voiture pour les jours où ce besoin se fait sentir. Un bon compromis pour nous). Mais revenons à ces premiers jours, rythmés par les démarches administratives. Certains diront qu’elles sont fastidieuses. Peut-être. Pour nous, chacune d’elle a marqué un point de fixation à notre pays d’accueil. Le numéro d’assurance sociale, indispensable pour travailler, première victoire. La carte d’assurance maladie, le permis de conduire québécois, l’obtention de notre carte bancaire, autant de procédures qui ont scellé cette nouvelle appartenance à la société québécoise. Jusqu’à l’obtention de notre carte de résidents permanents, que nous avons si longuement attendue et qui a achevé de faire de nous des citoyens, au sens symbolique du terme. Migrants, résidents permanents, certes, mais citoyens dans nos têtes.
S’intégrer dans cette nouvelle société, n’a pas été difficile. L’état d’esprit dans lequel cette démarche se fait importe beaucoup. Nous étions influencés par notre première expatriation hors du territoire métropolitain français, lorsque nous sommes partis vivre six ans à l’île de la Réunion. Même si la Réunion est un département français, sa culture, son histoire, sa situation géographique, son climat et son mode de vie singulier nous ont conduits au même effort d’intégration que celui que nous menons ici. Ne pas venir en conquérant. Cela est important. Essentiel même. Ne pas arriver en comparant, même si la réalité fait que cela arrive parfois. Nous avons toujours eu à cœur, à la Réunion comme au Québec, de laisser s’exprimer notre envie de connaitre, d’apprendre, de découvrir, de nous confronter à de nouvelles cultures, à d’autres manières de vivre, de penser et de faire, avec respect et humilité. Tout comme nous avons toujours eu le souci de ne pas passer pour les Z’oreils, au sens péjoratif du terme, à la Réunion, nous avons le même souci de ne pas passer pour les maudits français, ici. Je pense qu’à ce jour, nous suivons fidèlement cette ligne de conduite.
Notre fille aînée, âgée de treize ans, a été parti prenant dans cette aventure, à l’opposé de son frère. Elle s’est toujours montrée investie auprès de nous et a toujours fait sentir sa volonté de mener le projet à son terme. Elle a également, très certainement, dissimulé et tu beaucoup de ses appréhensions et de ses craintes, par souci de nous préserver. Je sais qu’elle a pu vivre, en silence, des moments difficiles et je comprends parfois certaines de ses réactions virulentes, qui ne sont pas uniquement liées à la simple manifestation de son adolescence naissante. Partir avec des enfants, les faire embarquer dans notre train, n’est pas chose facile, même lorsqu’ils adhèrent, à minima, à notre projet. Il faut savoir décoder certains comportements et prendre le temps de parler.
La rentrée scolaire a été chargée d’émotion. Un sentiment très particulier m’a envahi, lorsque j’ai laissé mon fils de dix ans traverser la cour d’école à l’appel de son nom. Je l’ai regardé partir, dos à moi, vers de nouveaux camarades, un nouvel instituteur, une nouvelle école, une nouvelle vie. Lui qui n’a jamais adhéré à ce projet, qui a toujours catégoriquement refusé de nous accompagner, qui aurait tant voulu rester en France, auprès de ses amis, de notre famille, et que nous avons déraciné de force. Je l’ai regardé partir, perdu au milieu de cette foule bruyante, me cherchant du regard, subissant tant bien que mal une situation qu’il avait toujours refusée, faisant visiblement des efforts pour ne pas céder à la panique et aux larmes. Je me suis dit que nous avions le devoir de réussir. Coûte que coûte. Il le fallait. Impossible d’échouer, car il ne nous le pardonnerait jamais. Le temps a fait son œuvre et notre garçon semble aujourd’hui heureux, ou tout du moins content, de cette nouvelle vie. Mais il nous a reproché longtemps, et nous reproche encore parfois, le déracinement que nous lui avons fait vivre.
Immigrer, tout quitter, c’est aussi assumer le risque que nos enfants ne partagent pas notre projet. Un obstacle très sérieux à prendre en compte et à vivre. Une expérience parfois douloureuse pour tous. Le dialogue est toujours ouvert à la maison et chacun peut exprimer ses ressentis sans crainte d’être jugé. Libérer la parole est d’une aide précieuse dans des circonstances difficiles. Nous prenons régulièrement le temps de laisser nos enfants parler, verbaliser, exprimer leurs émotions face à cette nouvelle vie. Nous constatons qu’au fil du temps, ils l’apprécient et parviennent à se tisser un nouveau réseau social. Ils nouent de nouvelles amitiés, se créent de nouveaux repères, montent de nouveaux projets. Ils avancent, ils s’adaptent. Comme nous.
S’adapter, s’intégrer, sont des mots qui, pour nous, ont été synonymes de travail. Nous sommes venus au Québec sans emploi. Trouver un travail à des milliers de kilomètres de distances, sur un marché du travail très flexible, dans lequel tout peut se jouer en quelques heures seulement, nous est apparu vain. Nous avons opté pour le pragmatisme en nous disant que notre dossier d’immigration avait été retenu et classé prioritaire, au regard de nos domaines de formation (responsable d’établissement pour personnes âgées ou dépendantes concernant mon épouse et éducateur spécialisé me concernant). Cela signifiait pour nous, au regard des critères drastiques d’immigration fixés par le Canada et le Québec, que nos métiers trouveraient certainement des débouchés ici. C’était un pari sur l’avenir à prendre. Nous l’avons pris.
Depuis le début de notre projet, nous savions que nos économies ne nous permettraient pas d’aller au-delà des fêtes de fin d’années si nous ne trouvions pas rapidement de travail. Trois semaines après notre arrivée, le temps de nous installer, nous avons intégré un club de recherche d’emploi. Ces clubs permettent de réseauter rapidement et de faciliter l’accès au marché caché du travail. Ainsi, si 20 à 30% des offres de travail sont disponibles à tous sur internet ou dans divers supports d’annonces, l’essentiel des postes à pourvoir (entre 70 et 80% selon les chiffres avancés au sein du club de recherche) se trouve par le biais de l’exploration du marché caché (annonces paraissant à l’interne des entreprises, postes allant s’ouvrir sans affichage officiel, bouche-à-oreille, démarchage informel d’employeur, rencontres diverses, etc.). Il nous a fallu travailler autour de notre CV, nous préparer à démarcher de potentiels employeurs, à passer des entrevues d’embauche, nous adapter à de nouvelles terminologies d’emplois, accepter de repartir de plus bas (peut-être le plus difficile). Une véritable remise en cause à faire, qui n’a pas été des plus simples. Nous avions, mon épouse et moi-même, des emplois satisfaisants en France, qui nous permettaient de vivre correctement. J’étais employé de la fonction publique. Un emploi des plus stables. L’acceptation, le deuil de cet emploi, n’a pas été facile. Il m’a fallu plusieurs semaines pour digérer ce changement. Malgré les difficultés, cette expérience a été des plus concluantes, puisque nous avons eu la chance de retrouver facilement du travail. Des rencontres fortuites, des coïncidences heureuses, mais aussi la volonté et l’acharnement à vouloir décrocher quelque chose vaille que vaille, ont eu raison de nos doutes. Un mois après notre arrivée, j’ai retrouvé un emploi. Un mois plus tard, mon épouse travaillait. Le soulagement ressenti a été énorme, même si la réalité de ce marché du travail fait que rien n’est jamais joué d’avance et qu’il faut se préparer à être débarqué du jour au lendemain. Nous connaissons les règles de ce jeu et les avons acceptées, en nous disant que s’il est facile de perdre son emploi, il est également facile d’en retrouver un. La peur n’évitant pas le danger, nous profitons de chaque jour et le prenons pour ce qu’il est : une vie à lui tout seul.
Des bilans, nous en avons fait. Plein. Quotidiennement ! Lorsque notre vie est à ce point bouleversée, chaque expérience est l’occasion de faire le point, ou presque. Certains jours ont été plus prospères que d’autres. Le cap des premiers mois est important à franchir. Trois mois ? Six mois ? Le délai varie selon chacun. Me concernant, il a fallu près de huit mois pour stabiliser mon moral, mes humeurs, pour être rassuré et confiant, pour être dans une dynamique plus positive. J’ai réellement connu des hauts saisissants et des bas vertigineux, en l’espace de quelques jours, voire quelques heures. Le prix à payer pour vivre une autre vie. Une autre vie ? Vraiment ?
Le processus d’immigration est usant physiquement et nerveusement, même quand il est bien préparé. Il faut être solide pour affronter tous les obstacles qui se dressent devant soi, et nous comprenons que certains puissent renoncer. Nous concernant, nous n’y avons pas pensé. Nous nous sommes dit que nous n’avions pas vécu deux ans et demi de procédures pour abandonner sans nous laisser une chance de réussir. Des échéances ? Nous n’en avons pas. Pas vraiment. Nous ne nous fixons pas de durée pour rester ici. Nous ne savons pas si nous rentrerons, ou pas, un jour nous établir en France, ou ailleurs. Nous profitons de chaque jour en nous disant que l’avenir nous dira quoi faire.
Notre intégration se poursuit. Notre réseau social, amical et professionnel se modèle. Nos repères s’ancrent peu à peu. Nous nous posons et sentons une grande fatigue nous gagner. Les mois écoulés n’ont pas épargné les organismes. Malgré les difficultés, nous savourons le goût de cette expérience. Nous sommes heureux de vivre les changements que nous avons occasionnés, car les changements, même radicaux, sont toujours bénéfiques. Nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes, sur nos capacités d’adaptation. Nous savons qu’il faut tenter sa chance lorsque l’occasion se présente.
Aujourd’hui, nous sommes conscients des risques que nous avons pris en réalisant ce projet. Même s’ils étaient anticipés et planifiés, les vivre a été une épreuve et une aventure formidables. Tout n’est pas, non plus, encore gagné et beaucoup d’obstacles risquent encore de se dresser sur notre route. Mais nous restons confiants. Confiants en nous-mêmes, confiants en nos enfants et confiants en l’avenir.
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immigrer.com a donné une réputation à Jefke pour un billet, Astuce #09 - les grands-parents
Vivre a l'etranger avec des enfants nous a amene a redefinir nos relations familiales. Fini les grands repas de famille le dimanche. Fini de deposer les enfants chez leurs grands-parents pour la fin de semaine. Fini les tartes de bonne maman. Fini les histoires de grand-pere les soirs d'hiver. Avec la distance, il a fallu reinventer le role des grands-parents.
Base arriere ?
Aussitot que nous avions projette de partir vivre au Canada, nous avons commence a trier et vendre. Nous avions aussi decide qu'apres notre voyage exploratoire, nous retournerions vivre quelques mois chez nos parents. L'opportunite de :
faire des economies; etre prets a repartir au Canada rapidement et le plus leger possible; partager un maximum de temps ensemble; nous menager un endroit ou rebondir en cas de retour. Les enfants ont beaucoup apprecie. Leurs grands-parents aussi.
Relation a distance ?
Dans notre panoplie d'immigrants nous avions : des telephones intelligents, des tablettes connectees en permanence, des webcams, etc. Les premiers mois nous passions beaucoup de temps sur skype. Mais avec le temps, les communications longue distances se sont faites plus irregulieres et souvent plus courtes.
Coup de main ponctuel ?
Comment font les nouveaux arrivants avec plusieurs jeunes enfants ? Une garderie pour ma cadette: 45$/jour. L'ecole publique pour mon plus vieux, mais avec des cours qui s'achevent a 14h30 : 7.3$/jour pour rester au service de garde. Et chaque mois il faut prendre une gardienne pour les journees pedagogiques et les absences pour maladie. Sans oublier de trouver des camps de jour pour les conges scolaires... Avec un droit a seulement 15 jours de conge payes et aucune aide financiere en tant que travailleurs temporaires, l'eloignement devient vite tres pesant.
Heureusement, des nos premiers mois au Canada, nous avons pu compter sur la visite de nos proches. A tour de role, nos parents venaient passer quelques semaines/mois avec nous. Une presence tres appreciable dans notre aventure au bout du monde. Par exemple : avec leur soutien et quelques meubles trouves sur kijiji, nous avions cree un coin ecole dans notre salon. Les grands parents ont parfaitement joue leur role de professeurs invites dans notre ecole a la maison en organisant des activites scolaires en matinee et des sorties culturelles/sportives en apres-midi. Les enfants ont ainsi pu trouver leurs marques tout en douceur dans notre nouvel environnement. Pendant ce temps nous pouvions nous concentrer pleinement sur d'autres facteurs d'integration : benevolat, reseautage, travail... Bonus : nous avons epargne plus de 1000$/mois !
Supervisa et residence permanente ?
Il est possible de parrainer ses parents. En attendant, deja en beneficiant d'un super visa, les parents de ma conjointe peuvent aller et venir a leur guise; rester quelques jours avec nous ou plus d'un an. Et c'est toujours un plaisir de les accueillir au Canada. Leur montrer l'avancee de nos projets et partager du bon temps ensemble.
Un bilan personnel
Quand nous avions annonce a notre entourage notre volonte de partir vivre au Canada, certaines reactions avaient etes tres reservees. Pourtant, aujourd'hui, le resultat est positif :
notre aventure au Canada nous a permis d'ameliorer notre relation avec nos enfants. Et - curieusement - avec nos parents aussi; nos enfants partagent beaucoup de temps avec leurs grands-parents. Sans doute meme davantage que certains de leurs amis canadiens; recemment le gouvernement federal a double le nombre de super visas pour parents/grands-parents. Pourquoi ne pas en profiter ?
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immigrer.com a donné une réputation à Jefke pour un billet, Pourquoi partir avec un permis de travail temporaire ?
Le permis de travail temporaire (PTT) est un deal suppose gagnant-gagnant. D'un cote : un employeur qui malgre tous ses efforts peine a trouver une personne competente pour occuper un poste desesperement vacant. De l'autre cote : moi. A priori, j'avais toutes les qualifications requises pour me porter candidat. Alors pourquoi pas ? Chacun a ses raisons pour accepter ou refuser de partir avec un permis de travail. En voici quelques-unes.
Pourquoi suis-je parti avec un permis de travail temporaire ?
1. Je ne rajeunis pas
Idealement, l'age maximum pour immigrer est de
35 ans via le CSQ. Chaque annee supplementaire diminue son score de 2 points. 29 ans via Entree Express. Chaque annee supplementaire diminue son score de 5 points.
2. Trop d'attente tue l'attente
Le traitement d'une demande d'immigration peut prendre plusieurs annees. Difficile de prevoir quelle sera encore ma motivation pour le Canada a ce moment-la. Peut-etre serais-je entretemps installe en Nouvelle Zelande, en Nouvelle-Caledonie, ailleurs ou simplement satisfait de ne pas partir. Avec les enfants qui grandissent, le deracinement est a chaque fois plus difficile.
3. Trop vieux pour ces c*
Le traitement d'une demande d'immigration peut prendre plusieurs annees. Et s’agrementer de divers irritants : la non-reconnaissance de l’experience a l’etranger, des greves parmi les agents de l’immigration, des outils informatiques qui bloquent toute demarche, des politiques qui justifient des modifications de regles et d’exigences tous les six mois...
4. L'oeuf ou la poule
Nouveau Brunswick, Quebec, Ontario, Colombie Britanique... Difficile de choisir ou et comment immigrer : CSQ pour le Quebec, Entree Express pour le reste du Canada, Nomination des provinces pour une region en particulier, etc. Beaucoup de personnes se lancent d'abord dans un processus d'immigration puis cherchent ensuite un emploi. La demarche inverse me convient mieux : a partir de toutes les propositions que j'ai pu decrocher pendant mon voyage exploratoire et aux Journees Quebec , j'ai commence par selectionner les offres qui correspondaient a mes criteres. Puis ensuite, j'ai regarde la region la plus interessante pour deposer mes valises.
5. Paperless
Des tonnes de documents a rassembler meticuleusement et ensuite patienter qu'un officier d'immigration juge que toutes les virgules sont a la bonne place : j'ai trouve cela redhibitoire. A choisir, je prefere me retrousser les manches, chercher un employeur et le convaincre de mes competences profesionnelles. Le seul document administratif qui, a mon sens, vaille vraiment la peine d'y consacrer des heures, c'est un contrat de travail.
6. Incertitudes financieres
Le travail est l'une des principales cles pour une integration reussie. Or, selon Statistique Canada, en 2011, le taux de chomage au Canada etait de l'ordre de 6%. Et pour les immigrants tres recents : 14.2%. Avec un revenu inferieur de 30%. Et combien de temps faut-il habituellement a un nouvel arrivant pour trouver un emploi satisfaisant ? 2 semaines ? 6 mois ? 1 an ? Demissionner et vivre de nos economies en attendant que le reve americain se realise ? Pas sur que ma femme et mes enfants auraient longtemps apprecie.
7. Sans passer par la case depart
L'experience canadienne/quebecoise semble indispensable pour decrocher un emploi de qualite. Et il ne faut pas - parait-il - avoir peur de recommencer au bas de l'echelle. Voire, par du benevolat. Mais, s'il est possible d'immigrer au Canada sans devoir recommencer sa carriere de zero ou etre livreur de pizza, pourquoi pas ?
8. Carpe diem
Le risque qu’un employeur licencie un travailleur - meme s’il a ete recrute a grands frais a l'etranger - existe toujours. Le Canada n’est pas une exception dans ce domaine.
9. Pyramide de Maslow
Savoir qu'un employeur, a plus de 5500km, s'interesse a mon profil et qu'apres toutes les verifications, tous les tests, tous les rounds de selection, et parmi plusieurs milliers de candidats c'est precisement sur moi qu'il veut investir : c'est pas mal engageant. Si mes employeurs precedents m'avaient manifeste autant d'estime, je ne serais peut-etre pas au Canada aujourd'hui.
10. Canada bilingue
Comme mentionne precedemment, l’un des avantages d’arriver au Quebec avec visa de travail est de pouvoir offrir une education bilingue a mes enfants, a cout raisonnable.
11. Classe affaire
Des entreprises comme Bombardier mettent a disposition des conseillers legaux pour traiter toutes les demandes legales : permis de travail, prolongation, residence permanente, etc. J'apprecie pas mal aussi qu'un employeur, en plus de s'occuper des demarches administratives, prenne en charge les questions logistiques : billets d'avion, fret, chauffeur a l'aeroport, panier de fruits dans la suite de l'hotel, accompagnement personalise, soutien professionnel pour ma conjointe... Ces petites attentions encouragent a s'investir en retour.
12. Responsabilite partagee
Aujourd’hui, a bien regarder dans mon entourage, je ne connais aucune entreprise qui a du se separer d’un travailleur temporaire. Par contre, je connais de nombreuses personnes qui ont attendu (ou attendent) leur CSQ pour poursuivre leur aventure ailleurs. A la tres grande deception des employeurs qui ont beaucoup investi. Et qui sont maintenant pris au piege : comment expliquer au gouvernement, a leurs employes et aux futurs candidats cette serie de demissions ?
Personnellement, j’apprecie le principe de ce deal :
le travailleur temporaire doit se battre au quotidien pour justifier son recrutement a l’etranger l’entreprise doit offrir les meilleures conditions de travail pour retenir son travailleur temporaire.
13. Les cles du pouvoir
Avec mon permis de travail temporaire, je ne me suis jamais senti dans une situation precaire. Parce qu'avant de m'engager, j'ai pris le temps de bien evaluer mon employeur ainsi que mon confort pour depasser ses attentes. Parce que si mon employeur voulait me remercier apres quelques semaines/mois et tous les efforts consentis ca aurait ete un cuisant aveu d'echec de sa part. Mais aussi parce qu'avec les dernieres reformes en matiere d'immigration, je doute qu'il ait conserve toutes ses chances aupres du gouvernement pour recruter un profil comparable a l'etranger. J'ai toujours ete serein sur mon avenir en tant que travailleur temporaire.
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immigrer.com a donné une réputation à Jefke pour un billet, Astuce #03 - logement temporaire/moyen terme
Sur base de mes experiences personnelles, voici une serie d'astuces utiles pour son immigration. Ou pas.
Astuce #03 : logement temporaire/moyen terme
Premiere etape a prevoir lorsqu'on a fixe une destination: le logement. Voici mes bonnes adresses pour trouver une toit pour quelques jours ou quelques mois.
1/ Logement temporaire
AirBnb est un bon complement a Booking. Dans les deux cas, on peut avoir de tres bonnes surprises, comme de tres mauvaises.
2/ Logement moyen terme
Avant il y avait Kijiji et craiglist. Mais ca, c'etait avant. Depuis que j'ai decouvert PadMapper, je n'utilise principalement plus que cet outil. Essayer, c'est l'adopter ! Et dommage pour la chicane avec Craiglist.
Quelques experiences:
piege frequent: une annonce illustree avec des photos prises il y a plusieurs annees. Grosse deception lorsqu'on reclame des photos supplementaires ou lorsqu'on mandate une personne de confiance pour effectuer un visite. sous-location: il est facile de reprendre le bail d'un precedent locataire, generalement avec 1 ou 2 mois de rabais. Mieux: vu le nombre eleve de logements desesperement libres, j'ai pu negocier un magnifique condo en plein centre ville avec des conditions encore plus avantageuses. airBnB: recemment, au Quebec, un hote a tente de me faire payer plusieurs milliers de dollars de degats immaginaires. Ca prend enormement de temps et d'energie pour regler ce probleme quand tout se regle simplement par des poignees de mains. Et au retour de vacances, j'aurais aime faire autre chose. arnaque tordue: il y a 3 ans, j'avais trouve une superbe location sur Toronto pour un prix derisoire : villa de plein pied, piscine interieur, proximite de tout, etc. La proprietaire etait charmante par courriel. Elle m'avait pas hesite a me fournir son passeport neerlandais pour prouver son identite. Je me suis tout de suite senti en famille. Nous avons parle du pays, etc. Puis, a sa demande, j'ai envoye une copie de mon passeport et des documents pour tout doucement preparer le contrat de location. Sur son insistance pour que je paye le premier loyer en avance : doutes, recherches sur internet. Il s'agissait d'une mecanique assez basique: utiliser le passeport d'une precedente victime pour appater de nouveaux pigeons. Heureusement ce passeport a expire depuis, et personne n'a encore porte plainte contre moi. A ma connaissance.
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immigrer.com a donné une réputation à Aloane pour un billet, J'ai accouché en urgence au Québec !!!
Coucou les amis,
Bonne année à tous, on est encore en janvier, pfiou !!! Mes voeux sont encore de circonstances.
Je n'étais plus trop sur la toile depuis 2 mois et pour cause ! J'ai accouché en novembre d'un tout petit bébé de 1690g en extrême urgences.
J'avais eu un premier trimestre de grossesse dans la norme, quelques petites nausées avec un peu de fatigue, puis un deuxième trimestre avec la pêche, tout se passait trés bien, mon gynécologue me prédisait un beau bébé de 3 kg grâce aux échographies, le bébé se présentait tête vers le bas, on m'annonçait même un accouchement voie basse ( le luxe !!!!)
Puis à 32 SA patatras l'échographie de contrôle montre un léger fléchissement de la courbe de croissance ( comme 8 ans plutôt pour mon premier enfant ) mais le doppler ( les échanges au niveau du placenta sont pas folichons ) on me garde
donc en observation, avec injections de cortisone pour maturer les poumons au cas ou ?
Puis le doppler s'améliorant, j'ai le droit de retourner à la maison, mais sous contrôle aux 2 jours, pour arriver à 34 SA et là, la nouvelle échographie montre un arrêt total de prise de poids ( 1er percentile) doppler pas trés folichon non plus, transfert en grossesse pathologie et au bout de 3 jours césarienne en urgence comme dans la série en 10 minutes mon bébé Noah, mon petit Canadien était né !
En France alors que j'étais hospitalisée en grossesse pathologiques, jamais les médecins ne m'ont parlé de ce qu'ils prévoyaient pour mon cas, chaque jour, un troupeau de médecins étudiants, externes et autres franchissaient ma porte et se racontaient mon cas sans même m'adresser directement la parole.... Au Québec c'est un autre monde. On vous parle, on s'adresse à vous, on vous écoute s'il y a un doute.
La diffèrence au Québec est majeure, le médecin de garde est venu à minuit me parler ( j'étais arrivée à 20 h en service ), chacun des spécialistes m'ont tout expliqué au cas ou...Et en 3 jours j'étais rassurée, dans tous les cas je savais ou aller.
Quand il y a eu ma césarienne et que 15 personnes m'entouraient pour aller au plus vite, un médecin anesthésiste se tenait à ma tête et m'expliquait tout ( au dernier moment avant l'anesthésie générale, le coeur de Noah s'est stabilisé et j'ai pu avoir une rachis anesthésie pfiou et voir sa naissance .)
À la fin de l'interventien le gyneco de garde est venu à ma tête pour me donner des précisions sur ma situation, et quand il a vu mon mari dans le couloir lors de mon transfert il lui a nouveau tout expliqué. J'ai toujours senti qu'on me laissait le choix de dire oui ou non pour les traitements pour moi ou pour Noah.
Quand on parle de la qualité des soins au Québec et bien je dois le dire oui il y a une prise en charge plus humaine et c'est vraiment plus appréciable. Oui certes quand vous faites la queue aux urgences pur avoir des antibiotiques, c,est tannant , mais quand il y a une urgence on voit le savoir faire, la relation d'aide et le soutien ( support ) des équipes soignantes.
En matière d'allaitement maternel en service de néonatologie j'ai aussi pu constater également une diffèrence par rapport à ce que j'avais connu en France ( je ne dis pas que dans toutes les maternités Françaises c'est la même chose ) dès la sortie de salle de réveil on m'a invité à faire de la compression manuelle pour extraire du colostrum, j'ai donc pu donner le sein 6 h après mon intervention chirurgicale ( lever précoce après l'intervention diminue les douleurs et les risques de thrombose ) et mon fils a tout de suite pu prendre une première tétée ( pour mon premier cela n'avait pas été le cas, j'etais resté alitée 24 h et je devais presque pleurer pour qu'on m'emmène voir mon fils en fauteuil roulant ).
Là, le personnel a été toujours très positif aimable et aidant ( en France cela n'avait pas été si facile, malheureusement il suffit d'une ou deux personnes de mauvais caracteres dans un service pour vous faire une réputation ).
Je pense que le fait que les soignants aient moins d'enfants à prendre en charge, et qu'ils font participer les parents aux soins, apporte une meilleure acceptation pour les parents, de ne pas avoir leur bébé avec eux tout de suite.
Je me souviens que pour mon premier bébé, je me suis sentie dépossédé, pas d'accouchement classique, pas de bébé avant 24 h ( alors que cela faisait 2 mois que j'étais hospitalisée pour le maintenir au chaud le plus longtemps possible) tout cela faisait qu'on était plus a cran.
Pour finir Noah va trés bien maintenant, ici comme en France nous avons eu la visite de naissance à la maison d'une infirmière de CLSC ( un peu comme la PMI ) car Noah n'avait pas atteint 2400 g en sortant de service.
Les vacccins ont commencé dès 2 mois on peut aller soit au clsc soit en clinique pédiatrique.
Nous n'avions pas de médecins traitant donc le service de neonat nous a transféré en clinique ( donc un soucis de moins hihihi ).
Voilà pour mon expérience, je sais que ma situation est spécifique aux endroits ou j'ai été prise en charge ( en France comme au Québec ) donc c'est simplement mon vécu personnel que je vous partage.
Pour les formalités administratives au niveau de la naissance au Québec, dès la maternité vous remplissez la déclaration de naissance avec un papier commun pour les allocations familiales et la sécurité sociale, c'est trés pratique pas besoin de courir partout. Notre enfant est donc Canadien et Français, nous allons pouvoir lui faire les deux passeports :).
Sinon moi j'ai la forme, j'ai repris le sport depuis peu, je n'avais pas beaucoup à perdre car j'ai vraiment fait attention pendant la grossesse, et le sport m'a aidé pour me mobiliser plus rapidement après la chirurgie.
J'ai même droit à un congé maternité bien que travailleur autonome,ce qui est bien confortable.
Je vous laisse mes coordonnées si vous avez envie de suivre un programme de sport à la maison et avoir une coach dynamique qui vous aide à atteindre vos objectifs
https://www.facebook.com/Une-Française-et-son-Beach-Body-257794904392271/?ref=hl
Si vous souhaitez avoir encore plus d'anecdotes sur notre expatriation visitez mon blog : Les Aventuriers du fjord
Si vous souhaitez avoir une coach de motivation dynamique pour vous faire atteindre vos objectifs contactez-moi sur ma page Facebook
Une Française et son Beach Body
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immigrer.com a donné une réputation à soulman pour un billet, Jeux vidéos et animation à Québec
Nous avons souvent parlé dans ce forum du monde des jeux vidéos, certains peut-être de façon trop "rose", d'autres un peu trop pessimistes sur les conditions de travail. Je ne trancherai pas la question dans ce billet, tout est question de priorité et d'un poste à l'autre les avantages/inconvénients sont très différents. Un artiste ne va pas avoir la même perception de son travail qu'on programmeur ou qu'un game designer, les échelles salariales et les tâches au quotidien ne sont pas les mêmes.
Est-ce que c'est si stimulant que ça, est-ce que c'est plus ou moins épanouissant que d'autres emplois, est-ce que les perspectives de carrière sont aussi variées ? Nous pourrons en parler dans d'autres billets, selon les questions que vous pourriez soulever, mais dans un premier temps j'aimerais surtout parler des opportunités offertes au Canada, et plus particulièrement à Québec, puisque c'est là que je travaille. Depuis des années le jeu vidéo se porte très bien dans la Vieille Capitale. Si on compare à Bordeaux, par exemple, qui est de taille comparable avec un secteur tertiaire bien développé, on trouvait en 2008 plus ou moins 200 personnes qui travaillaient dans ce secteur d'activité contre 2000 à Québec. Et depuis, je pense que l'écart n'a fait que se creuser, plusieurs studios ont ralenti à Bordeaux tandis que de nouvelles structures voient le jour tous les ans ici. Mais en plus du secteur des jeux vidéos, l'animation se développe aussi de plus en plus, que ce soit en séries animées 2D, 3D ou même en films d'animation. Ce qui est plaisant, également, c'est la qualité des programmes liés à ces secteurs d'activité qui ne cessent de s'améliorer et la diversité des tailles de studios.
Je vous propose donc un tour rapide non exhaustif de ces deux marchés en plein essor à Québec. Je ne prétendrai pas détailler chaque structure, je vais en oublier certainement et n'hésitez pas à me corriger ou à ajouter des éléments si vous connaissez bien ce milieu et que je me trompe .
Commençons par les gros studios de jeux vidéos :
Ubisoft : pendant quelques années, le studio de Québec était un peu le "parent pauvre" de la franchise, en ce qui concerne le Canada, mais depuis deux ans ils ont le vent en poupe. Un déménagement en 2017 à 100 mêtres de leurs locaux actuels leur permettra de gérer leur croissance, ils pourraient ouvrir de 2 à 300 postes si tout va bien. Ils ont été très impliqués dans le dernier Assassin's Creed Syndicate et attirent des leads/seniors de grande qualité.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/techno/201505/12/01-4869084-ubisoft-quebec-lance-le-plus-gros-jeu-de-son-histoire.php
Beenox/Activision : gros studio aussi, beaucoup de QA par contre, moins de production en tant que telle, mais ils ont travaillé sur des gros mandats et ne cessent de s'améliorer.
http://game-focus.com/deja-15-ans-pour-le-studio-quebecois-beenox-54357.php
Nouveaux acteurs qui s'installent en ce moment à Québec dans le AAA (les plus gros jeux vidéos en terme de scope et de budget), le studio belge Larian qui ouvre 40 postes pour commencer et les Texans de GearBox qui en ouvrent 100. On murmure qu'un autre acteur majeur du monde du jeu vidéo pourrait annoncer son arrivée au courant de l'année.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/techno/201503/31/01-4857165-jeu-video-le-studio-belge-larian-sinstalle-a-quebec.php
http://game-focus.com/au-tour-de-gearbox-de-s-installer-au-quebec-54658.php
Studios intermédiaires :
Frima Studios : dédiés pendant des années aux jeux vidéos, ils ont depuis deux ans diversifié leurs activités. Un déménagement dans des locaux plus grands, l'annonce d'un gros partenariat avec Media Participation, géant du divertissement et de l'édition en Europe (ils possèdent notamment Dupuis, Dargaud et le Lombard), un premier film d'animation 3D sorti à Noel 2014, une grosse participation au film Dofus qui sort bientôt, ils se lancent maintenant dans des jeux de grande envergure avec des partenaires majeurs (Lego, Dreamworks notamment), commencent des séries d'animation 2D et 3D, et sont en production de leur deuxième long métrage 3D. Déjà près de 400 employés, ils vont beaucoup grandir dans l'année à venir
Squeeze animation : studio d'animation 3D de très haute qualité en pleine expansion, ils deviendront vite une référence en matière de séries animées et ont annoncé cette année beaucoup de beaux projets à venir.
BKom : studio de design graphique et d'application web pendant des années, sous le nom de Tink notamment, ils s'implantent de plus en plus dans le monde du jeu vidéo avec des projets de plus en plus ambitieux et une équipe qui s'agrandit sans cesse
Beaucoup d'autres studios sont intéressants, Cortex qui prend une autre ampleur cette année, Sarbakan qui est toujours là, et beaucoup d'autres studios de quelques employés qui recrutent moins mais qui représentent un beau défi pour ceux qui préfèrent les petites équipes à taille plus humaine. Ce qui se démarque de plus en plus, que ce soit en animation ou en jeux vidéos, c'est la qualité des équipes et des productions. Si les choses continuent dans ce sens, Québec deviendra bientôt un "label" incontournable. Si on ajoute à ça le dynamisme de ces industries à Montréal, Toronto, Ottawa et Vancouver, le Canada offre des possibilités extrêmement variées pour tous ceux qui travaillent dans ces domaines d'activité.
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immigrer.com a donné une réputation à Laurence Comet pour un billet, Mes aventures en hiver au Canada (1ère partie)
10 ans au Canada, ça en fait des souvenirs... et des aventures !
Il faut dire qu'en venant y vivre, j'avais énormément d'attentes envers l'hiver.
Bon, je l'avoue, je l'assume : mes rêves étaient des clichés pour la plupart (motoneige, traîneau à chiens, raquettes, patins à glace...) mais à ceux qui s'offusqueront en disant que ce sont des activités de touristes, je réponds que je m'en fous ça m'est égal !
"J'ai trippé en maudit" (je me suis éclatée à fond ), j'ai vécu des moments forts en émotion. Bref, J'AI RÉALISÉ MES RÊVES ! C'est ça qui compte dans la vie, non ?!?
Bien sûr j'ai eu de la chance (quoique... n'hésitez pas à relire le chapitre 2 des Trucs infaillibles pour rater son expatriation) puisqu'en travaillant dans une agence de voyages canadienne réceptive*, j'ai été dans les meilleures conditions pour assouvir TOUTES mes envies et mes rêves d'expat' (car il faut admettre que certaines coûtent TRÈS cher).
Et de toutes ces expériences hivernales, je garde des souvenirs inestimables, loufoques pour la plupart, et très souvent comiques (enfin... après coup en fait ). Si le ridicule tuait, je serais morte une bonne dizaine de fois...).
J'ai décidé de partager ici mon Top Aventures avec vous (je le ferai en plusieurs fois car cela serait trop long) :
1- Aventure la plus orgiaque conviviale
Avis aux diabétiques et aux producteurs de mauvais cholestérol : passez vite à l'aventure suivante, sous peine de frustration intense... (ou préparez-vous à prendre votre traitement mensuel en 1 fois, avant de vivre cette aventure ! )
Pour vivre cette aventure, rendez-vous dans le lieu le plus convivial que je connaisse : ZE Cabane à sucre, durant le "temps des sucres" (au mois de mars).
Avant de vivre cette aventure, je l'avoue humblement, je n'avais aucune idée de ce que c'était, car elle ne faisait pas partie de mes rêves "canadiens". Entre nous, je soupçonne les Québécois d'en garder jalousement le secret, pour éviter d'être envahis par des hordes de touristes...
Bref, voilà ce qui vous attend et qui m'a tant plu : partager une tablée avec des amis et des inconnus, de la nourriture à gogo, une overdose de sucre et de gras, une bonne bière, de la musique en live, une ambiance de folie et pour conclure de la "tire sur neige" (sirop d'érable fait maison, versé bouillant sur de la neige). Je salive rien que d'y penser...
Ici, on arrose allègrement tous les plats de sirop d'érable, même les plats salés : omelette, jambon, etc, et on découvre le vrai ketchup, les fameuses oreilles de criss, ... Et on en sort en ayant desserré notre ceinture de 3 crans...
Précision qui a son importance : Je parle ici de cabanes à sucre authentiques**, qui sont souvent toutes petites et perdues dans une érablière, à l'abri de la recette.
À bannir donc, bien sûr : les usines à touristes qui emploient des messieurs pour garer les bus sur le parking...) et qui se disent cabanes à sucre, alors que le sirop d'érable n'est même pas fabriqué sur place.
2- Aventure la plus marrante
Bienvenue dans l'une de mes régions préférées au Québec : le majestueux Fjord du Saguenay.
Imaginez la scène : un temps superbe (froid mais avec un soleil étincelant), un ciel bleu magnifique, une neige d'un blanc aveuglant et un cadre paisible, hallucinant, dépaysant au possible. Et moi, au milieu de tout ça, en train de filmer de loin une copine faire du traîneau à chiens.
Ma copine, donc, était seule avec un attelage de 4 chiens surexcités : c'était leur première "ride" (course) de la journée. L'attelage suivait celui du musher (guide de traîneaux à chiens), qui "ouvrait" la route. C'était la première fois pour ma copine et il faut savoir qu'en général, faire du traîneau à chien (et non du chiens de traîneau !) est une activité assez facile : on est debout sur un traîneau tiré par des chiens (qui, par habitude et par discipline, suivent le traîneau de devant) et le traîneau suit les traces du traîneau précédent : bref, rien de bien compliqué... en apparence...
Bref, voilà ma copine qui, après avoir disparu à l'arrière d'une petite montagne, surgit à nouveau, mais au sommet de la montagne, toute fière. Zoom sur la "pro" qui commence à prendre (trop ?) de l'assurance et qui décide de laisser le guide prendre un peu d'avance sur elle, pour bénéficier de plus de liberté.
Mais qui dit sommet, dit descente... et qui descente, dit vitesse ! Tiré par les chiens enivrés par l'excitation et la facilité, le traîneau de ma cops s'emballe et commence à descendre la montagne à une allure impressionnante. Je "dé-zoome" donc pour filmer la descente du traîneau de mon amie dans ce cadre magnifique, et là... c'est le drame !
À la fin de la descente il y avait un virage serré que les chiens ont bien négocié, ainsi que le traîneau... mais PAS ma copine ! J'ai eu le chance (le bonheur ?) de la voir se faire éjecter du traîneau lors du virage: M-É-M-O-R-A-B-L-E !!!
3- Aventure la plus décevante
Si un matin vous vous levez comme moi tout excités à l'idée de réaliser l'un de vos clichés rêves canadiens, à soir la pêche sur glace, et si vous vous imaginez déjà, tel un trappeur, en train de :
faire un trou dans la glace (bien hâte qu'on me montre comment... une manivelle peut-être ?) accrocher un hameçon sur un fil, et fixer le fil au bout d'un bâton taquiner le goujon (bon en fait c'est un expression, car si comme moi, vous ne savez même pas ce qu'est un goujon, et encore moins quel type de poisson peut survivre à cette température ! ) guetter votre fil (que l'on s'imagine pendu au bout d'un bâton, tel un David Crocket) espérer réussir à attraper un poisson Et bien... préparez-vous à tomber de haut !
Car dans la plupart des endroits où la pêche sur glace est possible (il s'agit souvent d'hôtels ou de complexes touristiques qui vendent cette activité pour faire plaisir aux touristes et divertir les familles), vous ne vous sentirez plus touriste japonais que trappeur puisque :
le trou est déjà creusé à votre arrivée les lignes sont déjà installées et n'ont pas besoin d'être tenues les poissons sont de "vulgaires" truites ensemencées ET affamées vous sortirez 5 poissons en moins de 30 minutes vous allez avoir très froid puisque vous n'aurez rien à faire, même pas à tenir la ligne Bref... grosse déception en perspective !
Mais rassurez-vous : il y a moyen de faire de la pêche blanche "authentique", en allant à Sainte-Anne de la Pérade (en Mauricie) pour aller à la pêche aux petits poissons des Chenaux (généralement de la dernière semaine de décembre à la mi-février) ou dans la Baie des Ha-Ha (non ce n'est pas une blague ! ) dans le Fjord du Saguenay.
4- Aventure la plus émouvante
C'était lors d'une balade à traîneau à chien en Mauricie. Ce n'était pas ma première fois pourtant, et j'avais adoré les précédentes : il faut savoir que les guides de chiens de traîneau que j'ai rencontrés étaient de gens passionnés.
Sans oublier les décors enneigés, généralement féériques.
Cette fois-là pourtant, la magie a opéré encore plus que d'habitude et ce, dès le départ : un guide rien que pour nous (mon conjoint et moi), de vrais Huskies et Malamutes d'Alaska (pas croisés avec des chiens de races "standards"...), un temps de rêve et un décor fabuleux, typique de la Mauricie (l'une de mes régions préférées) : alternance de forêts de feuillus, de conifères et de lacs.
Le summum de la balade a été la traversée d'un lac gelé sur plusieurs centaines de mètres : un peu de stress (la glace va-t-elle rompre ? ) mêlée à de la béatitude face à l'immensité qui nous entoure, la beauté du paysage, la force et l'engouement des chiens, la vitesse du traîneau, la chaleur du soleil qui nous fait du bien.
Un sentiment fabuleux d'être seul au monde et de faire corps avec la nature.
Bref, émotion à son paroxysme, quoi.
Je vous souhaite sincèrement de vivre cette expérience une fois dans votre vie !
Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Les prochains épisodes arriveront bientôt.
En attendant, n'hésitez pas à aller faire un tour sur mon blog https://lcomet.wordpress.com/
* Une agence de voyages canadienne réceptive est une agence spécialisée dans l'organisation de voyages dans son propre pays pour des touristes. Celle** pour laquelle j'ai travaillé est spécialisée dans l'organisation de séjours pour les Francophones qui viennent passer des vacances au Canada.
** Pour les adresses, n'hésitez pas à m'envoyer un email à [email protected] : je vous enverrai des adresses avec plaisir. Ces adresses ne sont aucunement sponsorisées, je tiens à le préciser. Seulement des endroit où j'ai "trippé".
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immigrer.com a donné une réputation à B@bouk pour un billet, Notre projet d'immigration de A à Z... (livre 2)
Juillet 2015 : Le grand départ.
Ce mois a été marqué par notre départ pour Québec. Derniers coups de collier avant de partir, dernières mises au point, dernière craintes. Voilà comment nous les avions traduits :
"Ca yest, les inscriptions scolaires des enfants sont faites ! Notre grande entrera en 1ère année du secondaire et notre fils en 5ème année de primaire, à Québec. C'est un soulagement et le signe que notre projet continue d'avancer.
Côté déménagement, les choses avancent même si nous courons encore après la date définitive d'enlèvement de nos cartons, prévue aux alentours du 16 juillet... Nous relançons le déménageur ces jours-ci. Les voitures sont quasiment vendues. Nous sommes rassurés."
Quelques jours plus tard, "la date de déménagement est quasiment fixée : entre le 15 et le 17 juillet 2015. Toute la liste de nos effets doit être bouclée ce week-end afin que le déménageur puisse évaluer la taille du camion à nous envoyer.
On avance (enfin, j'espère !...)"
Et enfin, "Les déménageurs passent aujourd'hui !Nous sommes prêts pour le grand saut ! Dans une semaine, nous décollons.... Que le temps passe !!!"
Pour prolonger notre expérience québecoise et faire partager nos rencontres et découvertes, nous avons décidé de créer une page Facebook : "Québec paradis", avec pour objectif de retracer nos aventures par le biais d'une photo par jour !
En voici le lien : https://www.facebook...796769593774015
Fin juillet, nous vivions les derniers instants sur le sol français :
"Visite médicale obligatoire passée par notre toutou hier au soir. Il est autorisé à voyager avec nous et poursuit donc cette aventure ! Décollage demain. Derniers rangements. Derniers coups de balais. Etat des lieux de la maison cet après midi."
Nous livrions nos pérégrinations quelques jours plus tard :
" Après avoir retrouvé internet, voici le récit de nos dernières heures en France et de nos premières heures au Québec !
Quelques heures avant le départ. Dernier coup de collier pour tout boucler. L’état des lieux de la maison s’est déroulé sans encombre. On part manger à l’extérieur. Au retour, énorme orage, pluie diluvienne, nos serviettes de toilette et la caisse de transport du chien, laissée dehors, sont trempées. Plus rien pour prendre la douche. Le coussin de transport du toutou est fichu… Pas grave, on se débrouille. Deux serviettes retrouvées dans un coin feront l’affaire pour nous et les duvets de notre dernière nuit feront office de coussin pour la cage du chien. On s’endort. Epuisés.
Jour J. Nous sommes levés tôt. Le temps de sortir les affaires et de vider la maison (le propriétaire, malgré l’état des lieux de la veille, nous a autorisés à dormir cette dernière nuit dans la maison. Merci !) et des amis arrivent pour nous accompagner à l’aéroport. On charge les voitures et on part. Nous sommes émus.
L’arrivée à l’aéroport se passe très bien. La caisse du chien est extrêmement volumineuse, ce qui nous permet de passer devant tout le monde pour enregistrer les bagages et de découvrir les dédales de l’aéroport de Lyon avec notre encombrant compagnon. Nous le laissons à proximité des pistes, au poste de gendarmerie, là où les objets très volumineux peuvent embarquer. Dernier au revoir au toutou. Il part.
Nous rejoignons la salle d’embarquement, après les au revoir difficiles avec nos amis. L’avion a un peu de retard, mais rien de grave. Nous y sommes presque ! Nous embarquons finalement, pour décoller quelques minutes plus tard. C’est parti ! Le vol se passe sans aucun problème. Nous trouvons le service d’Air Transat très satisfaisant.
Arrivée à Montréal, sept heures quarante plus tard. Nous sommes ravis. Le passage en douane est une formalité. Quelques questions sur le pourquoi de notre immigration, présentation des passeports, l’agent nous demande de la suivre… Elle nous accompagne jusqu’aux services de l’immigration. « Bienvenue au Canada », nous lance-t-elle avant de repartir. Emotion.
Dans la salle du bureau d’immigration, nous sommes les seconds. Au bout de quelques minutes, on appelle notre numéro. L’agent des services d’immigration canadienne vérifie nos documents, CRP, CSQ, B4, passeports, et nos coordonnées à Québec. Quelques photocopies et quelques signatures plus tard (à peine 15 minutes), elle nous souhaite elle aussi une bonne arrivée au Canada et nous indique que nos cartes de résidents permanents arriveront d’ci deux mois à notre domicile. Génial !
Nous passons ensuite au guichet des services d’immigration du Québec. Vérifications de nos CSQ, de nos passeports. Vu que nous pouvons fournir les documents attestant que nous avons suivis les modules du SIEL (Service d’Intégration En Ligne), nous sommes dispensés des rendez-vous d’information auprès des services d’immigration et d’intégration. En 15 minutes à peine, l’affaire est bouclée ! « Bonne installation au Québec, et bonne chance ! ». Ca y est, nous y sommes !!!
Nous partons récupérer nos bagages et notre chien qui, contre toute espérance, s’est montré détendu et calme en nous attendant. Il patiente sagement dans sa cage, suscitant la curiosité de plein de personnes lorsque nous nous déplaçons avec lui. Le spray hormonal apaisant délivré par notre vétérinaire y est sans doute pour quelque chose. Il nous
a facilité la vie, à lui et à nous !!! Second passage auprès des douanes car nous voyageons avec un animal. Nous galérons à nous déplacer avec la cage, qui ne tient pas sur un chariot. Le douanier vérifie le carnet de santé de notre animal. Rien à signaler. « Normalement, cette visite est payante, mais vu que vous venez pour la première fois, ça ira. ». Il n’est pas trop gentil ce douanier ?!!! Super ! On s’en va, non sans l’avoir expressément remercié. Nous quittons l’aéroport, une heure trente après avoir quitté l’avion. Tout est donc allé très vite pour nous.
Cueillette de la voiture de location et départ pour Montréal chez des amis qui nous prêtent très gentiment leur maison pour la nuit alors qu’ils sont en vacances en France. Vraiment tip top, nos amis ! On récupère les clefs chez des voisins et on se pose. Enfin ! Après quelques courses et un léger repas vite avalé, nous nous effondrons sur nos lits. Epuisés. Depuis que nous nous sommes levés le matin, 21 heures se sont écoulées.
03 heures du matin, nous sommes réveillés. Décalage horaire oblige, nous ne dormons plus. On parle, on discute, on échange des émotions. C’est un moment étrange. Décalé.
Au petit matin, nous partons pour Québec. Nous redécouvrons les paysages qui nous ont tant plus voilà trois ans, lors de notre voyage ici. Nous arrivons à la pension où notre chien va séjourner quelques jours, le temps que nous nous posions et que nous prenions nos repères. Dur de le quitter…
Nous arrivons à Québec, nous mangeons un bout sur place et filons à notre appartement où notre propriétaire nous attend. Visite des lieux. Nous sommes ravis. Notre propriétaire, un monsieur en retraite, prend gentiment le temps de nous accompagner à pieds pour une visite du quartier. Boutiques, restaurants, bonnes adresses, écoles, il nous montre tout, avant de m’accompagner en voiture à l’autre bout de la ville pour que je puisse y rendre notre véhicule de location. Il me ramène jusqu’à l’appartement en me faisant visiter la ville pour me montrer quelques points de repères. Avant de me laisser, il me tend un paquet contenant une bouteille de vin. « Tenez, c’est pour vous. Bienvenue au Québec. »
Elle n’est pas belle la vie ? Ca y est, nous sommes chez nous !
Lundi, les démarches NAS et RAMQ sont faites, ainsi que l’ouverture du compte Desjardin et réception de nos cartes de débit. Pour le NAS, 10 minutes ont suffit. Il n’y avait personne devant nous. Pour la RAMQ, 45 minutes ont permis de tout boucler. Ici encore, personne devant nous. Le top !
Depuis ces derniers jours, nous nous consacrons essentiellement au grand nettoyage de notre appartement que les précédents locataires ont laissé dans un état lamentable. On se refait peu à peu un petit nid. On visite, on sort, on découvre. Il y a comme un air de vacances dans l’air… On profite doucement !"
Août 2015 : transition(s)
Les démarches administratives et les recherches d'emploi battent leur plein. Peu de temps pour savourer.
"Réception ce jour de nos 4 cartes d'assurance maladie. 10 jours entre le dépôt du dossier à la RAMQ et la réception des cartes. Efficace !
A compter de lundi prochain, nous allons intégrer un programme d'aide à la recherche d'emploi d'une durée de trois semaines, nous donnant accès à toutes les techniques québécoises de recherche d'emploi, et notamment le moyen d'accéder au marché caché du travail. Nous espérons pouvoir optimiser nos chances de retrouver rapidement une job.
Les enfants sont inscrits en camp de jour, où ils sont depuis déjà 2 semaines, histoire de s'immerger parmi un groupe d'enfant de leurs âges. C'est vraiment pas mal car ils se familiarisent avec les pratiques québecoises. Du coup, ils prennent le bus tous seuls (ils ont 10 et 12 ans). Ils pourraient rester seuls à la maison la dernière semaine d'août. Nous ne savons pas encore. Ca fait beaucoup de changement. Nous qui hésitions à les lâcher chez nous, petit village de campagne de 800 habitants, voilà que nous les laissons prendre seuls le bus dans une métropole qui en compte 500 000 ! Mais bon, le côté sécuritaire de la ville y est pour beaucoup. On s'y sent vraiment bien."
Fin août, "réception de nos permis de conduire. Super !! Le container arrive à Montréal, après 4 semaines de voyage. Correct. Ca frétille au niveau du boulot. Quelques touches qui donnent espoir.
Opération dédouanement. 6h de route. 2h30 sur place. 32 guichets potentiels. 3 d'ouverts. Le fun ! Mais bon tout est en ordre. On ne va pas trop se plaindre."
Et puis, le bonheur ! "Job de 3 mois décrochée en tant qu'éducateur en Cegep. Le fun ! On souffle."
Septembre 2015 : les bonnes nouvelles s'enchainent.
" Mon épouse vient de décrocher sa job ! Travail permanent à temps plein à deux pas de la maison. Et voilà, nous sommes rendus à un très bon état de notre projet. Nous soufflons enfin."
Octobre 2015 : fin du processus.
" 3 de nos cartes de résidents permanents sont arrivées. La 4 ème ne devrait pas tarder. Ça y est, nous touchons à la fin de notre processus. Nous sommes résidents permanents du Canada !!! Le fun !"
Au milieu du marasme du quotidien, nous prenons le temps de mesurer les avancées faites depuis trois ans. C'est dingue. Notre rêve est devenu réalité. A nous de le mener plus loin. Encore. Toujours.
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immigrer.com a donné une réputation à Jefke pour un billet, Et si on decrochait un emploi aux Journees Quebec ?
On fait souvent reference a "L'art de la guerre" dans les seminaires de strategie, leadership et autre cursus de gestion.
Pourquoi ne pas aussi en tirer des pistes pour affronter les Journees Quebec ?
#1: « On n’entreprend pas une action qui ne repond pas aux interets du pays. »
Pour rappel, les Journees Quebec c'est :
- plus de 12.000 candidats CV soumis pour les dernieres editions
- environ 300 postes offerts
- quelques 500 convocations a des entrevues
- plus de 1.600 entretiens sur place
- et au final : une petite centaine d'embauches a Paris
Le principal objectif est de permettre a des entreprises de rencontrer des travailleurs specialises dans des domaines en penurie de main-d'oeuvre au Quebec: technologies de l'information, aeronautique, finance, metallurgie, soins de sante... En plus des Journees Quebec a Paris, de nombreuses autres campagnes de recrutement sont organisees, parfois avec les memes entreprises, pour les memes postes: Toronto, Washington DC, New-York, Lyon, Bruxelles, Barcelone, Tunisie, Sao Paulo...
#2: « Qui ignore les objectifs strategiques des autres princes ne peut conclure d’alliance. »
Quelques questions triviales posees en entrevue : "que savez vous de notre entreprise?", "pourquoi pensez-vous etre la personne que nous cherchons?", etc.
En faisant ses devoirs, on trouve des precisions sur les postes ouverts, plus de contexte, les autres membres de l'equipe, les coordonnees d'une personne de contact, le profil d'autres candidats, des informations sur la culture d'entreprise, les futurs projets, les risques, etc.
#3: « Ne differez pas de livrer le combat, n’attendez pas que vos armes contractent la rouille, ni que le tranchant de vos epees s’emousse. La victoire est le principal objectif de la guerre. »
Deux observations:
- Il n'est pas imperatif d'avoir une Residence Permanente, un CSQ ou 20 ans de carriere pour decrocher un emploi au Journees Quebec.
- Ne pas hesiter a etudier le profil de toutes les entreprises. Beaucoup de postes a pourvoir ne sont pas affiches sur le site des Journees Quebec.
#4: « Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre. »
Les entreprises ne recrutent pas uniquement en faisant defiler 1.600 candidats en 2 jours/an.
Les Journees Quebec peuvent aussi servir a :
- faire connaissance (reseautage, reserve de recrutement, etc.)
- se renseigner sur le Quebec
- conclure, avec la signature d'un contrat, des discussions commencees bien avant
Avoir une vision claire de ses objectifs aide a choisir quels kiosques visiter, dans quel ordre et pour y dire quoi.
#5: « Considerez qu’avec de nombreux calculs on peut remporter la victoire, redoutez leur insuffisance. Combien celui qui n’en fait point a peu de chances de gagner ! »
Une fois admis aux Journees Quebec, il y a un libre acces a tous les recruteurs!
Pour assurer son billet d'entree, voici peut-etre une question a se poser : ais-je plus de chances d'obtenir une invitation en me melangeant aux 10.000 autres candidats developpeurs JAVA, ou en visant une niche avec beaucoup moins de concurrence ?
#6: «Se connaitre et connaitre l'autre, cent batailles sans danger. Se connaitre sans connaitre l'autre, une victoire suivie d'une defaite. Ne connaitre ni soi ni l'autre, a chaque bataille une defaite certaine. »
Devant certains kiosques, on trouve:
- d'un cote : une foule impresionnante
- de l'autre cote : une ou plusieurs personnes extenuees a force de decrypter des centaines de CV un par un pour deviner leur pertinence.
Il arrive qu'un recruteur passe de personne a personne a la recherche d'une competence bien precise. Ensuite, c'est: invitation a sortir du rang, CV a refaire a la minute en detaillant cette expertise, entrevue et bingo! C'est la demonstration qu'un CV d'une page, bien redigee, peut largement suffire.
#7: « Les guerriers victorieux gagnent d’abord et vont ensuite en guerre, tandis que les guerriers defaits vont a la guerre puis cherchent a gagner. »
Il est relativement facile de discuter de son CV avec de vrais recruteurs quebecois: pertinence du contenu, points a ameliorer, pretentions salariales, autres entreprises ou postuler, etc. Les opportunites ne manquent pas: vacances, voyage exploratoire, reseaux sociaux, skype out, sonetel.com, monster.ca, indeed.ca, linkedin...
#8: « Les espions des ennemis vous serviront efficacement, si vous mesurez tellement vos demarches, vos paroles et toutes vos actions, qu'ils ne puissent jamais donner que de faux avis. »
Avant et apres les Journees Quebec, on peut s'attendre a un pic de frequentations sur ses pages internet (google results, facebook, linkedin, etc.) C'est sans doute l'occasion de mettre en avant ses realisations, son portfolio, ses recommandations, ses publications, des articles de presse... Plus loin dans le processus, les recruteurs n'hesiteront pas a se renseigner aupres de vos anciens employeurs.
#9: « Les habiles guerriers ne trouvent pas plus de difficultes dans les combats; ils font en sorte de remporter la bataille apres avoir cree les conditions appropriees. »
On repete souvent que pour qu'une candidature soit gagnante il ne faut pas hesiter a personnaliser sa lettre de motivation, trouver le nom de la personne a qui adresser son CV, adapter le contenu a la fonction, telephoner pour faire un suivi, etc. Avec une experience utilisateur relativement decevante, le site web des Journees Quebec n'est heureusement pas l'unique moyen pour contacter un recruteur.
#10: « Jamais guerre prolongee ne profita a aucun pays. »
Les entrevues s'enchainent a un rythme industriel. Le defi des Journees Quebec : etre percutant en moins de 15 minutes, Capable de demontrer sa parfaite adequation avec la fonction convoitee, etre pret a basculer en anglais et avoir un vocabulaire comprehensible pour des Quebecois.
#11: « Soyez meme sur vos gardes, apres que vous aurez eu toutes les apparences d'une victoire complete. »
Deux anectodes :
- A ma premiere participation, j'avais fait une forte impression le samedi a un kiosque. Sauf que le dimanche, il y a eu visiblement de meilleurs candidats.
- Avec une autre entreprise, apres avoir etre selectionne pour un second tour, une personne des RH m'annoncait avoir finalement procede a un recrutement interne.
#12: « Les opportunites se multiplient lorsqu’elles sont saisies. »
Plutot que d'avoir une pile de CV a distribuer, ca fait sans doute plus de sens de discuter d'abord avec un recruteur, recolter un maximum d'informations, adapter sa lettre de motivation et le contenu de son CV ensuite, et enfin: envoyer le tout a la bonne personne.
#13: « C’est pourquoi une armee doit etre preste comme le vent, majestueuse comme la foret, devorante comme la flamme, inebranlable comme la montagne; insaisissable comme une ombre, elle frappe avec la soudainete de la foudre. »
Pour se deplacer facilement d'un kiosque a l'autre, et etre pret a une longue attente, il n'est sans doute pas utile de s'encombrer d'un manteau, une sacoche d'ordinateur, une pile de CV dans une main, le plan des kiosques dans l'autre main, etc. La cravate est facultative. Seuls un sourire et la decontraction devraient etre de rigueur.
#14: « Tout le succes d'une operation reside dans sa preparation. »
Voici en substance, les propos qu'un recruteur m'a un jour tenus au debut d'une entrevue: "Bonjour. Merci d'etre venu. Nous avons lu avec beaucoup d'interet votre CV, on vous recontactera bientot pour fixer une entrevue skype. Mais la tout de suite, on aimerait surtout entendre votre conjointe: ce qu'elle pense de votre presence ici, le degres de votre preparation en tant que couple/famille, ses inquietudes, ses projets personnels...."
#15: « Generalement, celui qui occupe le terrain le premier et attend l’ennemi est en position de force; celui qui arrive sur les lieux plus tard et se precipite au combat est deja affaibli. »
Arriver juste a temps pour une entrevue a 15h, ne laisse pas de temps pour faire le tour de tous les kiosques.
#16: « Quel que soit le lieu de votre campement, bon ou mauvais, il faut que vous en tiriez parti. »
Emporter sa brosse a dent, et prevoir un hotel a proximite peut avoir de nombreux avantages: continuer des discussions autour d'un verre, eviter de reprendre la route epuise en soiree, repasser aux Journees Quebec le lendemain...
#17: « Ne negligez pas de courir apres un petit avantage lorsque vous pourrez vous le procurer surement et sans aucune perte de votre part. »
Les Journees Quebec offrent de nombreux bonus:
- ateliers/presentations: CV quebecois, nouvelles procedures d'immigration...
- services: relocalisation, banques, assurances, informations sur la RAMQ, ecoles...
- renseignements sur differentes villes: Quebec, Montreal, Drummondville, Sherbrooke
- un kiosque du MIDI ou poser toutes ses questions
- des stylos et autres goodies a collectionner
Meme avec un billet d'avion et un contrat en poche, cela reste interessant d'assister aux Journees Quebec.
#18 « Lorsque le monde est en paix, un homme de bien garde son epee à son cote. »
De retour des Journees Quebec, il faut deja preparer la suite :
- dresser un plan de match pour etre plus efficace a la prochaine occasion
- preparer les entrevues skype, les tests techniques, etc.
- etre pret a partir au Quebec dans les 2 semaines apres la signature d'un contrat
#19: « Si le vainqueur d’une bataille ne s’attache pas à consolider les resultats de sa victoire dans les villes et territoires qu’il a conquis, cela est de mauvaise augure. »
D'annee en annee, on retrouve souvent les memes kiosques, les memes entreprises et les memes personnes. Developper d'excellentes relations avec les personnes presentes peut s'averer tres utile.
#20: « Ne repetez pas les memes tactiques victorieuses, mais adaptez-vous aux circonstances chaque fois particulieres. »
A chacun de vivre sa propre experience !
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immigrer.com a donné une réputation à Jefke pour un billet, Et si l'immigration etait racontée par les enfants ?
La semaine dernière, ma fille a raconte son histoire devant ses amis de maternelle.
Si elle m'avait prévenu, j'aurai voulu participer, lui préparer des supports visuels pour illustrer :
la grande traversée du Canada que nous avons faite en famille papa et maman qui sont fâchés de courir des kilomètres et des kilomètres dans les couloirs de l'Administration après des documents que personne ne semble connaître le nouveau jeu auquel papa a participe : "faire le pied de grue pendant des jours pour obtenir des certificats de travail et des recommandations de ses anciens employeurs" comment papa et maman sont devenus presque fous après des heures de discussion au téléphone pour obtenir leurs historiques d'assurance automobile les parents super contents d'avoir trouvé du travail, dans une ville du Canada ou on n'a même pas été les grands-parents super pas contents quand papa et maman ont quitté leur travail pour partir a l'aventure, a 6000km la tristesse que nous avons eu en laissant toute une vie derrière nous : famille, amis, maison, voitures, vélos, le piano qui ne rentre pas dans une valise, la cabane au fond du jardin et les tonnes de jouets comment papa et maman racontent qu'ils ont effectué les 12 travaux d'Hercules et terrasse de nombreux dragons notre super accueil a l'aéroport: la grande voiture, les fleurs, le panier avec plein de super collations, des canadiens super gentils...
Mais ma fille n'a pas besoin de moi pour raconter notre histoire. Les principales épreuves que nous avons traversées, elle les a vécues aussi, a sa manière. Elle sait exprimer clairement tout ce qu'elle aime et ce qu'elle aime moins. Avec beaucoup de bon sens.
Et c'est dommage... Pris dans le tourbillon de notre vie quotidienne, Il aura fallu attendre le Canada pour vraiment prendre le temps de l'ecouter. Et prendre conscience combien le temps passe avec les enfants est très précieux.
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immigrer.com a donné une réputation à Nikko75 pour un billet, Présentation, mon projet fou
Bonjour à tous,
ce blog a pour vocation de faire partager mon pari fou, ma nouvelle aventure...
Je m’appelle Nicolas, aujourd'hui âgé de 37 ans
Depuis 2 ans, je me suis mis en tête de devenir pilote de ligne !
D'une formation dans la finance puis dans l'informatique, et après un passage dans l'immobilier, je me suis décidé à faire un bilan de compétence. En ressortait 2 activités spécifiques : Les métiers de la sécurité publique ( police, armée, etc ) et biensur Pilote de Ligne
Aucun rapport ....
C'est ce jour que j'ai commencé à m’intéresser à cette activité que je n'imaginais pas auparavant
Mais à 35 ans, avec aucune Heure de Vol, un Anglais moyen, et des diplômes qui ne coïncident pas, est ce vraiment possible ?...
Est ce possible malgré mon age ?
Est ce possible malgré mes études ?
La réponse était OUI = Plus question de reculer !!!
Malgré les différents avis émis par mon entourage... T'es trop vieux! C'est des centaines d'heures de cours, des tonnes de bouquins, trop compliqué d'avoir un visa pour le Canada,tu ne pourras jamais piloter un Boeing ou un Airbus...
Heureusement d'ailleurs qu'il n'y à pas que deux marques d’avions dans le monde
Depuis deux ans que je suis à fond sur ce projet, j'en ai entendu de toute part, et ma conclusion est :
Les Français sont pessimistes
Tous les apprenties pilotes ou pilotes en activité à qui j'ai pu en parler m'ont tous répondus la même chose: "Ce ne sera sans doute pas facile, mais c'est possible"
Alors si c'est possible, on le peut !!!
Cet article est un extrait de mon blog http://airmontreal.wordpress.com
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immigrer.com a donné une réputation à B@bouk pour un billet, Notre projet d'immigration, de A à Z... (livre 1)
Notre projet d’immigration, de A à Z…
Voilà le titre de topic qui m’est venu à l’esprit lorsque nous avons débuté nos réflexions autour de notre éventuel départ pour le Québec.
Histoire de rassembler un peu les démarches, les émotions et sentiments (« impressions du jour », ou « info du soir ») que nous avons éprouvés durant plus de deux ans (bientôt trois), voici donc présenté le cheminement qui a été le nôtre jusqu’à aujourd’hui, histoire de partager ces moments de vie avec vous tous.
Août 2012 : Lancement du projet
Cette date a marqué le début des choses concrètes pour nous. Voici comment je les évoquais à l’époque :
« Salut à toutes et tous. J'espère poster ce petit récit au bon endroit. Je propose de retracer, dans ce topic, l'ensemble des démarches liées à notre projet d'immigration au Québec, afin de vous faire partager nos questionnements, nos doutes, nos avancées et nos espoirs.
Petite présentation pour commencer. Je m'appelle Nicolas, je suis âgé de 40 ans et travaille comme éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse depuis bientôt 11 ans. Mon épouse est âgée de 38 ans et travaille comme responsable dans un établissement médico-social. Nous avons une petite fille âgée de 10 ans et un garçon âgé de 07 ans. Sans oublier notre "petit" toutou (presque 50 kilos), qui nous suit partout depuis bientôt 07 ans. L'expatriation est quelque chose de connu chez nous puisque nous sommes partis vivre sur l'île de la Réunion pendant plus de 06 ans. Partir loin de chez soi, nous connaissons. Ce qui fait que ce départ futur pour le Québec est déjà écrémé de quelques appréhensions et inquiétudes.
Commençons par le commencement en vous faisant part de nos premières démarches. Après avoir parcouru ce forum, et tant d'autres, après avoir étudié les nombreux sites officiels liés à l'immigration au Québec, après avoir lu de nombreux ouvrages sur ce sujet et après être partis visiter cette belle province pendant près de 3 semaines, nous avons décidé de concrétiser ce projet qui nous trottait dans la tête depuis plusieurs années : nous installer au Québec. Aujourd'hui, ce long processus n'en est qu'à ses balbutiements. La phase de prospection s'achève tout juste. Les premières démarches vont débuter.
Etape 1 : Demande d'évaluation comparative des diplômes
Parcours scolaire de mon épouse : Maîtrise en Administration Economique et Sociale (AES) et obtention du CAFDES (Certificat d'Aptitude aux Fonctions de Directeur d'Etablissement Social et médico-social)
Mon parcours : Licence AES et obtention du DEES (Diplômes d'Etat d'Educateur Spécialisé)
Nous achevons d'effectuer l'ensemble des copies certifiées conformes de nos diplômes et de nos relevés de notes. Non sans mal puisque nous nous heurtons déjà à quelques complications purement administratives. Je n'ai, en effet, jamais réclamé mes diplômes de DEUG et de Licence et, après bientôt 18 années, je me mets en quête de les récupérer auprès de mes anciennes universités...Après de nombreux contacts téléphoniques et mails sans résultats, j'ai enfin obtenu un retour positif de la fac concernant mon diplôme du DEUG. Les pièces nécessaires à la délivrance sont parties aujourd'hui. D'ici un mois, tout devrait arriver à la maison. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer. J'ai fais de même pour la seconde université auprès de laquelle j'ai obtenu ma licence.
La demande d'évaluation comparative est remplie et prête à parti au MICC. Nous avons opté pour faire évaluer tous nos diplômes. Les copies certifiées conformes sont faites, non sans avoir dû amadouer la préposée de l'état civil de la mairie du coin qui a du me maudire avec ma liasse de paperasse à faire certifier et qui me réclamait un courrier du Québec justifiant l'obtention de copies certifiées conformes (ben voyons... On en a tous un sur nous, hein !). La p'tite dame m'a également réclamé la pièce d'identité de ma femme, en me disant que c'était obligatoire pour pouvoir faire certifier ses diplômes (pas utile du tout). Elle m'a même demandé si j'habitais bien la commune (rien avoir avec la choucroute). Bref, elle n’avait pas envie de me faire ces fichus certificats. J'ai donc pris mon plus beau sourire et, après quelques explications transmises avec humour histoire de décoincer l'atmosphère, j'ai pu obtenir les précieux documents, que j'ai fait faire en deux exemplaires, histoire d'éviter d'avoir à y retourner en cas de problème. Je suis arrivé à 11h15 à la mairie avec deux personnes derrière moi. J'en suis reparti à 11h50 avec 12 qui attendaient et des bureaux qui fermaient à midi... Départ sur la pointe des pieds obligatoire.
Le dossier est donc complet, hormis les originaux des diplômes du DEUG et de la Licence me concernant que je vais patiemment attendre. Du coup, l'envoi de la DCS est reporté d'autant, mais j'aurai l'esprit tranquille de savoir que toutes les pièces sont présentes dans notre dossier.
Etape 2 : Passation du TCFQ
Premiers contacts pris dans notre coin (Lyon et Annecy). Pour info, Annecy, bien qu'inscrit dans la liste des centres agréés, ne fait pas passer le TCFQ. Nous contactons Lyon cette semaine et tentons d'obtenir un rendez-vous proche.
Voilà, vous savez tout sur l'état d'avancement de notre projet.
Nous vous tiendrons régulièrement informés de nos démarches, histoire de partager avec vous un morceau de cette passionnante aventure.
Question installation, nous serions plutôt attirés par la ville de Québec, mais je crois surtout que nous nous établirons là où nous trouverons un emploi et un logement.
Concernant les contacts pros, j'ai fait une première démarche auprès du centre de la jeunesse de Québec (il y en a aussi à Montréal). Ils ont vocation à prendre en charge des mineurs relevant, chez nous, de l'article 375 et de l'ordonnance de 45. Ils demandent un document d'équivalence de diplôme avant d'envisager tout contact plus sérieux.
Concernant cette équivalence, je pense qu'avec un DEES on peut obtenir le diplôme de technicien en éducation spécialisée. Avec le CAFDES de mon épouse, je ne sais pas trop à quel type d'équivalence nous pourrons avoir droit. Ce sera la surprise.
Même si l'étude comparative n'est pas un préalable à la DCS, nous l'entamons donc quand même, histoire de prendre un peu d'avance dans nos futures démarches d'emploi.
Concernant les métiers du social, il n'y a pas d'ordre professionnel (d'après les infos que j'ai pu trouver sur le sujet). »
La réunion d'information était confirmée pour le 11 septembre 2012 à Paris, porte de la Villette. Le 31 août 2012, les informations relatives au TCFQ étaient plus précises :
Date de passage fixée au 18 octobre 2012
Centre de passage : Ecole Suisse de Langues, 06 quai Jules Courmont, 69002 LYON
Tarif : 65 Euros par personne
Septembre 2012 : Premières démarches, premières impressions
Au programme du mois ; réception des diplômes, participation à la réunion d’information, envoi de la demande d’évaluation comparative des études, étude du dossier DCSQ.
Voilà comment nous abordions ces différents évènements :
« Réception ce jour de mon diplôme de licence, passée voilà 12 ans et que je n'avais jamais réclamé !!! Merci l'université d'Evry pour la rapidité. Moins d'une semaine, en pleine période de vacances. Je dis bravo ! Réception de mon diplôme de DEUG, après une attente de 03 semaines. Merci la fac !!!
Nous ne nous sommes pas donné de date pour envoyer notre dossier. Avec mon épouse et nos enfants, nous savons que ce projet est lancé et qu'il se réalisera. Nos lectures sur la toile et dans les bouquins nous ont montré le côté variable des délais de procédure. Nous savons juste que nous aimerions le voir coïncider avec une rentrée scolaire, histoire de ne pas trop perturber nos enfants. Nous essayons donc de rassembler les éléments de ce vaste puzzle dans l'ordre qui nous semble adapté (récupération des diplômes, tests, attente des résultats) et tentons de n'en oublier aucun afin de mettre le plus de chances de notre côté.
Nous ne mettons pas non plus tous nos espoirs dans ce dossier et gardons, dans un coin de notre tête, l'idée qu'il puisse aussi ne pas marcher... Nous ne voulons pas nous sentir prisonniers de cet unique projet, même s'il demeure la réalisation centrale de notre vie future. Nous ne voulons pas subir les attentes trop longues, et les espoirs déçus. Nous poursuivons donc notre vie actuelle et rassemblons les éléments utiles. Je pense que la réception de mon DEUG et les résultats du TCFQ nous permettrons d'envoyer notre DCS. Quand ? Nous ne le savons pas encore. Cette part d'aléatoire nous plait et nous motive.
Retour sur expérience de la réunion d'information organisée par le BIQ : rien de nouveau sous le soleil : beaucoup d'infos, plutôt destinées à un public en phase de prospection et qui manque encore d'éléments. Pour notre part, cela a permis de conforter notre désir de poursuivre l'aventure. C'est déjà pas mal ! Lors de la réunion d'information, il a été précisé que peu importaient le titre exact des diplômes, mais que c'était le nombre d'année qu'ils sanctionnaient qui était pris en compte.
Envoi de la demande d'évaluation comparative des études. Nous espérons un retour rapide.
Nous nous attaquons maintenant à la demande de CSQ proprement dite et tâchons de rassembler tous les documents nécessaires. D'ici le 18 octobre, date de notre TCFQ, nous allons avoir de quoi faire ! Nous nous fixons le mois de septembre 2014 pour poser les pieds sur le sol québécois, pour faire coïncider notre arrivée avec la rentrée scolaire des enfants (septembre 2013 nous semble utopique). De ce que nous lisons de droite et de gauche, ce délai nous parait raisonnable. Lors de la réunion d'info, on nous a fait comprendre qu'il fallait tabler sur une moyenne de 18 mois au total. Patience, oui. Patience. Je crois que c'est le mot d'ordre. Je pense aussi qu'il faut s'aménager d'autres projets et ne pas tout miser sur celui du Québec pour, tout d'abord, éviter des déceptions éventuelles (même si ce projet est relativement préparé) et pour, en second plan, continuer à vivre au quotidien sans être en permanence rivé sur sa boite aux lettres.
Nous nous sommes penchés de manière beaucoup plus précise sur la demande de CSQ et le moins qu'on puisse dire c'est que son renseignement est assez fastidieux. Les domaines de formation nous posent toujours problème car nous ne savons pas si nos diplômes sont à faire rentrer dans la catégorie "diplômes étrangers" ou "diplômes du Québec ou équivalents". Nous avons opté pour la seconde solution.
Plusieurs démarches sont nécessaires, surtout concernant les actes de naissances et de mariage.
Nous avons donc engagé plusieurs démarches, histoire d'être fins prêts lorsque les résultats du TCFQ nous seront adressés. »
Octobre 2012 : Le nez dedans…
PréparatIfs du TCFQ au programme du mois. Des hauts et des bas. Voici nos réflexions d’alors :
« Un peu de morosité ce soir suite au renoncement que nous avons opéré concernant un poste proposé à mon épouse, mais qui ne correspondait pas avec notre projet, à terme, d'immigration. Nous mesurons pleinement les sacrifices et les renoncements induits par un tel processus. Pas simple d'y être confrontés. Notre détermination reste cependant intacte.
Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort, non ?
Concernant le TCFQ, nous nous entraînons sur le site de RFI et c'est vrai qu'il faut être dispo et bien concentré !
En raison des frais engendrés par nos démarches d'immigration j'ai du me résoudre, la mort dans l'âme, à vendre ma moto, histoire de pouvoir financer le CSQ. Un vrai déchirement pour moi, tant j'appréciais de fendre le vent à son bord. Bref, tout ça dans l'optique de pleins d'évènements positifs ! Et, de toute façon, on n'a rien sans rien dans la vie hein ! Et il y a des moments où il faut faire des choix. En voici un.
Pffff....
Retour d'expérience sur le TCFQ passé à l'Ecole Suisse de Langues de LYON.
Nous étions 15 à passer l'épreuve. 30 minutes d'épreuve.
Nous avions pris soin de venir repérer les lieux quelques heures avant car, à Lyon, croyez moi, c'est vraiment galère pour se garer. Bref, 15 donc à présenter convocation et pièces d'identité. L'évaluatrice nous a expliqué comment allait se dérouler l'épreuve. Impec.
30 questions avec QCM. Une seule réponse possible par question. Si on se trompe, on peut rectifier.
Une feuille portant nos nom, prénom et la liste des cases à cocher est fournie. Un livret contenant les réponses possibles par question est également donné. Les questions défilent à un bon rythme. Il faut garder sa concentration. Certaines questions portent sur des images, d'autres sur des extraits audio d'entretiens ou de reportages. La difficulté des réponses va globalement en s'accroissant. Les nuances de réponses sont parfois subtiles. Il est bien de pouvoir jeter un œil rapide aux réponses qui vont être proposées pour la question à venir, histoire de pouvoir fixer son attention sur le thème.
L'épreuve de compréhension orale passée, vient l'épreuve d'expression orale. 15 minutes.
Une salle, un examinateur, un micro, un magnétophone (si, si, les vieux trucs à cassettes pour enregistrer notre voix). 6 questions auxquelles il faut répondre, du type "comment s'organise la répartition des tâches ménagères à la maison ?", "pensez-vous que l'école est un facteur d'intégration ?", "pourquoi voulez-vous immigrer au Québec ?", "vous venez d'arriver dans une nouvelle ville, quelles questions me poseriez-vous pour connaitre les lieux culturels ou sportifs de la ville ?", "quels sont les points pour et contre la mondialisation ?"
Pas si simple, en fin de compte, surtout l'épreuve de compréhension orale. Il y a 5 ou 6 questions sur lesquelles nous ne sommes pas très sûrs de nos réponses. Nous verrons bien !
Pour info, nous avions apporté une enveloppe A4 timbrée pour 50g, pour pouvoir recevoir les résultats des tests à la maison.
Vous pouvez vous entrainer, plus pour savoir à quoi vous attendre que pour acquérir de l'expérience car, quoi qu'il en soit, si on ne comprend pas le sens de la question posée, tous les entrainements du monde n'y ferons rien ! Voilà donc, pour nous. Une étape de plus de franchie !
Nous attendons les résultats des tests pour envoyer la DCSQ. »
Novembre 2012 : On continue sur notre lancée !
Au programme du mois : réception des résultats du TCFQ et constitution du dossier DCSQ.
« Nous avons eu la confirmation que le diplôme CAFDES de mon épouse ne trouverait pas d'équivalence au Québec. Dommage. Malgré tout, ces contacts nous ont clairement fait comprendre que la demande de travailleurs sociaux était importante au Québec et que, diplôme reconnu ou non, l'expérience suffisait parfois à faire la différence. Nous avons donc bon espoir de trouver notre bonheur côté travail !
Nous sommes encore en attente de mon attestation de travail, qui transite actuellement par l'île de la Réunion. Nous espérons qu'elle va vite arriver, histoire que, dès réception de nos résultats TCFQ, nous puissions envoyer l'ensemble du dossier DCSQ. Après relance téléphonique, ils m’avaient oublié ! Petite remise au point et tout devrait arriver d'ici peu. Enfin... j'espère. Comme quoi, faut se battre pour tout !
Les résultats des tests sont bien arrivés dans la boite. Exactement les mêmes scores pour mon épouse et moi-même : Compréhension orale : 599 points. Niveau C1. Expression orale : 20/20. Niveau C2. Ça doit nous faire le max pour les points sur la grille. Waaaouwww ! Une étape de plus de franchie ! Les tests sont valables deux ans. C'est indiqué sur l'attestation.
Nous nous sommes plongés dans le regroupement des documents utiles à l'envoi de la DCSQ. Nous pensions être au point sur tout, mais quelques détails nous ont échappés (photos d'identité, certaines copies de documents). Il faut donc bien anticiper et prendre le temps de vérifier et revérifier que vous avez bien tout. L'attestation de travail tant attendue est enfin arrivée jusqu'à nous. A noter qu'il nous aura fallu presque trois mois et demi pour rassembler l'ensemble des pièces justificatives. Il est donc important de bien anticiper. Il faut AB-SO-LU-MENT prendre le temps de vérifier encore et encore l'ensemble des pièces du dossier. Cela évite les désagréments de dernière minute. Nous y sommes presque. Nous prenons, malgré nous, du retard. J'ai un peu l'impression que, le moment du dépôt approchant, on réalise un peu mieux ce vers quoi on s'engage. »
Décembre 2012 : Envois et prélèvements
Un mois de décembre chargé en émotions puisqu’il correspond à l’envoi de la DCSQ. Pleins d’émotions mêlées que nous retracions ainsi :
« Le 11 décembre 2012, la DCSQ est envoyée via Chronopost au BIQ de Montréal. Les dés sont lancés. Nous avons un peu de mal à nous dire que notre dossier est enfin parti. Nous n'aurions pas imaginé voici quelques mois que ce jour arriverait si vite, finalement. Nous nous faisions une telle montagne du montage de ce dossier qui, pour peu qu'on y prête temps et attention, n'est pas si complexe que ça. A notre retour estival du Québec, nous nous sommes lancés comme des fous dans ce dossier, en prenant le temps d'en étudier les contours et en posant notre réflexion autour de ses implications. Nous trouvons intéressant le délais qu'il nous a fallu pour le bâtir car, en y regardant bien, ce laps de temps a permis d'élaborer un peu plus notre réflexion, de rendre plus concrètes les représentations que nous pouvions avoir sur ce processus d'immigration, d'accepter les contre temps et les obstacles qui n'ont pas manqué de se mettre sur notre chemin. Immigrer n'est pas un long fleuve tranquille. Et c'est tant mieux. Cela permet de renforcer (ou pas) les espoirs et les attentes que nous pouvons tous placer dans un tel projet.
Je me suis souvent fait la réflexion que les délais relatifs aux procédures d'immigration au Canada, tout comme les engagements financiers qu'elles imposent, composaient déjà un filtre, une sélection de fait des personnes pouvant être à même de les assumer. Une fois ces obstacles franchis, chacun est alors libre de vivre son rêve comme il l'entend.
Aujourd'hui, une première étape de ce grand projet de vie est franchie pour nous. Nous y plaçons beaucoup d'espoirs sans toutefois tout miser sur ce seul objectif. Il faut continuer d'avancer, personnellement et professionnellement, en parallèle, afin de ne pas être en permanence rivé sur la petite boite à l'entrée de l'allée et risquer de voir son monde s'écrouler si le projet ne devait, par malheur, pas aboutir. Il faut savoir regarder dans plusieurs directions à la fois et s'aménager des espaces de réussite et de satisfaction autres. Telle est, en tout cas, notre vision de ce projet.
Notre DCSQ a été livrée le 14 décembre 2012 au BIQ de Montréal.
Le 16 décembre 2012, le montant l'évaluation comparative a finalement été prélevé en date du 12 décembre. »
Janvier 2013 : Quand la famille s’en mêle !
Une fois le flux de la paperasse passé, on se pose, enfin. On réfléchit, beaucoup. Et on se confronte à nos proches…
« Petit repas de fêtes en famille ce week-end. Au détour d'une conversion portant, entre autres, sur notre projet Canada, la petite question qui tue : Mais au fait, pourquoi vouloir partir au Québec ? Quelles sont vos motivations exactes ?
Au fond, rien de bien surprenant. Quand on entreprend un projet tel que celui-ci, on s'y attend à un moment où à un autre, de la part de personnes qui nous connaissent peu. Ce qui m'a interloqué ici c'est de ne pas m'être senti compris. J'ai perçu dans cette question une certaine méconnaissance de la part de mes proches de ce que nous étions, de ce que nous voulions, vraiment. Depuis le temps que nous bougeons, que nous échangeons avec notre entourage sur notre mode de vie, sur notre façon de percevoir le monde, autour de notre philosophie quotidienne, je pensais qu'ils nous avaient bien cernés et compris. A croire que non. Soit ils ne nous ont pas compris. Soit nous ne nous sommes pas bien fait comprendre. Peut-être est-ce, d'ailleurs, un peu des deux. C'est étrange comme de petites questions peuvent raisonner ainsi en nous. J'ai eu l'impression de devoir justifier de ce choix de vie qui, pour mon épouse et moi-même, raisonne comme une évidence. J'ai eu l'impression qu'on nous prenait comme les petits jeunots qui partent à l'aventure sans mesurer les conséquences de ce qu'ils allaient pouvoir entreprendre. De n'être pas compris n'est pas ce qui me heurte. De devoir rendre des comptes sur mes choix.
Alors bon, on peut ne rien avoir à faire de tout cela. On peut s'en sentir blessé. On peut également prendre le temps de poser les choses, de prendre du recul, de réfléchir et de se poser la question de savoir si le bon choix est fait. C'est ce que nous avons fait. Alors, oui. Nous faisons le bon choix. C'est vrai que ça n'est pas toujours simple, même si on est persuadé d'être dans le bon chemin. Pas simple de se sentir si mal compris. Nous ne sommes cependant pas des Caliméro alors on se dit que c'est tant mieux pour celles et ceux qui comprennent le sens de notre démarche et tant pis pour les autres.
Nous sommes dans une phase d'attente : attente du retour de l'évaluation comparative des études, attente de signes de la part du BIQ concernant notre CSQ. Cette période est étrange car, après l'excitation et l'agitation autour de la préparation et de l'envoi du CSQ, nous nous trouvons dans un temps plus calme de notre processus d'immigration. Nous ne nous projetons pas encore dans la suite des démarches, histoire de ne pas être déçus si le CSQ n'était pas au rendez-vous et, surtout, parce que sans le CSQ, nous ne pouvons pas les poursuivre.
Attente, donc. Mais pas attente stressée ni fébrile. Nous vaquons à nos occupations, nous nous projetons sur d'autres projets et ne faisons pas le pied de grue à côté de la boite aux lettres (il fait trop froid dehors...) Un moment calme, donc, à appréhender sereinement.
Je m'étais pourtant promis, superstition oblige, de ne pas aller jeter un oeil sur le volet "fédéral" de notre processus d'immigration tant que je n'avais pas de réponse pour le CSQ. La curiosité aidant, je me suis décidé à aller sur la page dédiée. Pas mal de documents à prévoir pour le fédéral, mais rien d'insurmontable. Après les formalités du CSQ, celles du fédéral ne présentent pas de grosses difficultés. »
Février et mars 2013 : Questionnements et désillusions
Cette période troublée a connu de nombreux doutes, des désillusions avec le retour de notre DCSQ et de nouveaux espoirs. Voilà comment nous abordions ces différentes étapes :
« La vie nous réserve parfois des surprises auxquelles il faut parfois savoir faire face...
Fâché avec ma mère depuis bientôt un an, j'apprends, voilà une dizaine de jours, que cette dernière est atteinte d'une maladie dont l'issue sera, à terme plus ou moins long, fatale. Pas glop. Voilà de quoi réveiller des craintes et des angoisses tenaces et, surtout, d'apprendre à mettre tous les mauvais moments de côté pour se centrer sur l'essentiel : être auprès d'elle. Ce que j'ai fait en partant quelques jours lui rendre visite. Les choses ont, après de longues heures de discussion, pu se poser et s'apaiser. Voilà cependant de quoi se poser plein de questions concernant notre départ éventuel. Comment pallier à ses besoin si loin d'elle ? Comment gérer cet éloignement ? Comment ne pas ressentir une certaine culpabilité à l'idée de la priver de ses petits enfants durant les années à venir à un moment où elle en aurait vraiment besoin ? Cela va-t-il, doit-il, remettre en cause tout ce projet ? Bref, autant de questions qui sont venues se heurter et auxquelles se sont ajoutés les commentaires et les questions culpabilisantes de la famille chez qui nous étions. Une fois de plus, nous avons eu droit au "vous nous abandonnez", ou encore "vous êtes égoïstes", ou même "vous n'avez pas le droit de nous faire ça"... Autant de choses qui, au regard du contexte, ont fait beaucoup pour nos petites têtes.
Heureusement pour nous, notre couple est fort. Très fort. Très très fort !! Nous en avons beaucoup parlé, mon épouse et moi-même. Nous nous soutenons. Toujours. Nous allons de l'avant. Toujours plus loin. Nous avons la force et la détermination de montrer, est-ce besoin de le faire, que nous irons au bout de ce projet. Coûte que coûte. Mais, aussi forte que soit cette conviction, je ne peux m'empêcher de me poser et me reposer ces même questions. Sans cesse. Comme pour me convaincre, à chaque fois, que nous allons dans le bon sens.
Alors oui, un projet comme celui-là doit être mené de façon à pouvoir surmonter les épreuves et les obstacles qu'il comporte, aussi hauts soient-ils. Ce n'est pas chose aisée. C'est même douloureux à certains moments. Après avoir passé de nombreuses heures à parler et à échanger sur ce thème, nous sommes convaincus d'être toujours dans le vrai. Pour nous, pour nos enfants. Rien ne pourra nous faire changer d'avis.
Nous allons devoir compter et composer avec de nouveaux éléments à prendre en compte, en essayant de les gérer au mieux de manière à partir, nous l'espérons, la conscience tranquille, capables de nous regarder sans rougir chaque matin dans le miroir. Pas simple. Vivre loin des nôtres ne nous préoccupe pas, nous l'avons fait pendant 6 ans lors de notre séjour à la Réunion. Certains de nos proches ne l'avaient d'ailleurs pas plus admis qu'ils ne le font maintenant pour le Québec. Nous en acceptons le principe. Ce qui complique les choses, c'est cette situation de maladie et le fait que nous nous soyons fâchés. Nous parviendrons, quoi qu'il en soit, à surmonter ce cap. Votre soutien nous conforte dans notre conviction d'être dans le vrai. Le dicton populaire dit : "il y a deux choses à donner à nos enfants. L'une ce sont des racines. L'autre ce sont des ailes." Nous avons eu, pour notre part, les deux. Je ressens, me concernant, avoir reçu plus d'ailes que de racines. Ceci explique sans doute cela. Merci à vous tous !
02 mars 2013, triste nouvelle. En ouvrant la boite aux lettres, nous découvrons que notre dossier est retourné par le BIQ. Motif invoqué : manque les preuves de cotisations sociales. Nous avions pourtant fournis nos derniers bulletins de salaires et nos 4 derniers avis d'imposition...
Bref, un coup derrière la tête à une période pas vraiment heureuse... Ce qui nous rassure, c'est qu'il s'agit d'un document manquant et non pas d'un refus catégorique de notre dossier. Nous allons vite faire le nécessaire et renvoyer le tout cette semaine. Trois mois de perdus. Comme quoi : immigrer se mérite.
Contact pris avec le BIQ pour faire le point sur notre situation. Il manquait trop d'éléments pour justifier de la légalité de notre expérience professionnelle. Il faut donc, pour remédier à tout cela :
1) Envoyer notre relevé de carrière (à demander en ligne sur le site de la sécu)
2) Joindre nos 5 derniers avis d'imposition et nos 3 dernières fiches de paye (ce que nous avions fait, mais il nous manquait l'avis d'imposition de 2008) Un courrier expliquant les documents manquants devrait permettre de faciliter la compréhension de notre situation. L'agent contacté a précisé de joindre "toutes les preuves possibles permettant de démontrer la validité de notre expérience professionnelle"
3) Par ricochet, le montant des frais change et devient celui mentionné au titre de l'année 2013 (750$CAD pour le requérant principal et 160$CAD pour le conjoint et pour chaque enfant)
A savoir : le renvoi global du dossier pour documents manquants fait repartir notre demande de zéro. C'est comme si nous n'avions jamais envoyé de dossier. Ce dernier sera traité comme les autres, par date chronologique d'arrivée. 3 mois de perdus pour nous.
Malgré tout, le 05 mars 2013, nouveau dépôt de notre DCSQ.
1.5 kilos de documents envoyés via Chronopost. Nous avons fait, selon nous, le maximum pour rentrer dans les clous, en ajoutant à nos précédents documents notre relevé de carrière, la copie de notre avis d'impôts sur le revenu de 2007 ainsi que toutes nos fiches de paye depuis janvier 2007 à ce jour. Maintenant, ça ne dépend plus de nous.
La langueur nous gagne. Le renvoi du dossier nous a fichu un coup derrière la tête. Les problèmes familiaux s'ajoutent à tout cela. On ganberge. On voit les copains qui avancent et nous qui restons en suspens. Pas encore de news de l'évaluation comparative, pourtant envoyée en septembre 2012... Je me prends, pour ma part, à penser à d'autres projets (maison, voyages), à m'accrocher à d'autres choses qui me font mettre un peu de côté le Québec pour l'instant. Je peine à me réinvestir dans le trip de peur d'être à nouveau déçu. Du coup, on patiente, en espérant ne pas trop nous lasser... Le coeur n'y est plus trop.
Fin mars, réception de l'AR du MICC concernant notre demande d'évaluation comparative des études effectuées hors du Québec. Le papier indique que le MICC pourrait avoir à communiquer avec nous dans les prochaines semaines afin de compléter le dossier. Deux numéros sont attribués : N° réf. ind. (C33XXXXX) et n° dossier (C00XXXXXXXX). Pour un envoi en septembre, je trouve le temps un peu long... Mais bref, ça avance un peu quand même... »
Mai 2013 : La DCSQ avance !
« Le temps est toujours maussade par chez nous et nous désespérons d'avoir un quelconque signe que notre dossier avance. Le temps passe vraiment lentement et notre optimisme concernant notre dossier en prend un coup. Petit rayon de soleil.......... nous avons été prélevés ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Prélevés ! Prélevés ! Prélevés ! Pas de quoi se monter le bourrichon, mais prélevés ! Voilà qui nous rebooste en ces temps moroses. Une nouvelle attente commence maintenant. »
Octobre 2013 : Le temps passe lentement…. Très lentement… On réfléchit. On doute.
Emigrer prend du temps. Nous en avons fait l’expérience. Voilà comment nous envisagions cette épreuve :
« Voilà maintenant plus d'un an que nous avons réellement entamé nos démarches d'immigration avec l'envoi de la reconnaissance des diplômes. La DCSQ a suivi en décembre 2012, avec un retour début mars 2013 pour pièces manquantes et renvoi dans la foulée. Depuis... rien. Plus rien. De la patience, nous savions qu'il en fallait. Imaginions-nous qu'il en faudrait autant ? Peut-être pas...
Retour sur expérience pour nous donc, car il faut bien mesurer le temps et l'investissement que prend un tel processus d'immigration. Pour notre part, nous nous sommes toujours refusés à mettre nos œufs dans le même panier et avons décidé de mener notre barque coûte que coûte. Le temps passe, les gens changent, les projets aussi.
Petite promenade en pleine nature l'autre jour. Les enfants jouent. Nous nous posons et faisons le point. Sur notre vie. Sur nos envies. Sur nos projets. Mon épouse à récemment trouvé un emploi dans son domaine de formation. Un emploi nécessitant de se projeter sur du long terme, voire même du très long terme. Dans le même temps, je trouve mon équilibre de vie, jonglant entre la famille et le boulot. La région où nous sommes nous plait vraiment et l'idée nous est venue d'envisager l'achat d'une maison ici.
Le Québec ? Un projet. Certainement. Le projet d'une vie ? Plus vraiment. Un projet, certes important, mais un projet. Simplement. Non pas que nous ne l'ayons pas souhaité, voulu, attendu, follement désiré, mais plutôt que, le temps passant, il n'est plus devenu LE projet central de notre vie, parce que LE projet central de notre vie c'est notre famille, nous deux, nos enfants, et être bien, ensemble, peu importe l'endroit. Le voilà LE projet de notre vie, tout simplement. Alors, puisque le projet Québec tarde à se concrétiser et puisque notre vie se poursuit ici, nous ne sommes plus très sûrs de vouloir, du jour au lendemain, tout remettre à plat et devoir tout reconstruire, ailleurs, dans des conditions plus difficiles que ce que nous pouvons connaitre ici. Par peur ? Peut-être. Par manque de courage ? Peut-être aussi. Par soucis de ne plus vouloir bousculer l'équilibre que nous parvenons aujourd'hui à atteindre ? De plus en plus.
Alors voilà, notre réflexion se poursuit et s'infléchit au fil du temps. Notre vie actuelle nous plait énormément et l'idée d'en changer du tout au tout ne nous séduit plus autant. Voilà 8 ans, nous avions trouvé cette force, en quittant la métropole et en partant nous installer pour 6 ans à la Réunion. Nous étions plus jeunes. Notre famille se bâtissait tout juste. Notre aînée avait 3 ans et notre petit dernier un mois seulement ! Que le temps passe ! Aujourd'hui, ils ont 11 et 8 ans et les cartes ne sont plus les mêmes. Pour eux comme pour nous.
Alors voilà, nous ne mettons pas un terme réel à notre projet d'immigration au Québec, mais il nous faut reconnaitre que si le CSQ devait un jour s'offrir à nous, nous serions face à un choix cornélien à l'issue duquel les grands espaces nord américains ne l'emporteront peut-être pas. »
Novembre 2013 : Premiers retours concrets.
« Réception ce jour de l'évaluation comparative des études effectuées hors du Québec !!!
Délais entre envoi, traitement et retour : 1 an, 1 mois et 17 jours....
Initialement, j'ai envoyé mon BAC, série B, mon DEUG Sciences du langage, ma Licence Administration Economique et sociale et mon diplôme d'Educateur Spécialisé.
Au final, seuls mon BAC et ma Licence ont été retenus.
- BAC série B en France, évalué comme "Diplôme d'Etudes Collégiales en formation préuniversitaire (DEC), domaine de formation : sciences humaines".
- Licence AES en France, évaluée comme "Baccalauréat, domaine de formation : sociologie".
Mon diplôme d'éducateur spécialisé n'a pas été retenu. »
Mars 2014 : Joies et doutes.
Cette période voit le premier grand tournant de notre processus ! Voilà comment nous en parlions :
« 21 mars 2014 : Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Il faut croire à cet adage puisque nous avons reçu nos CSQ, par une belle enveloppe dans la boite. Nous sommes abasourdis et allons devoir, mon épouse et moi, prendre le temps de discuter...
Enfin voilà, dossier CSQ envoyé en décembre 2012, retourné en mars 2013 pour documents manquants. Renvoyé en mars 2013. En janvier 2014, nous avons reçu un courrier demandant des compléments d'infos. Le CSQ a été accordé, en date du 11 mars 2014 et porte la mention "dossier visé par traitement prioritaire - domaine de formation".
Les réflexions sont allées bon train. Les méninges ont chauffé !!! Partant du principe qu'il faut saisir les chances qui se présentent à nous et qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets, l'aventure va donc continuer pour nous, non sans certaines craintes et appréhensions, bien normales... A l'heure où j'écris ces quelques lignes, je ne suis pas bien sûr de ce qu'elles représenteront dans les semaines à venir. A chaque jour suffit sa peine. Demain apportera son lot de réponses, et de nouvelles questions... Comme quoi les décisions les plus importantes, se prennent parfois en peu de temps...
Malgré cela, difficile de se replonger dans un projet que nous avons mis en veille, histoire de rendre l'attente plus supportable. Et, en même temps, nous réalisons la chance qui est la nôtre d'avoir été sélectionnés par le Québec. Nous nous disons "c'est bon. Le Québec veut bien de nous. Il nous envoie un message d'espoir qui nous dit que nous pourrons trouver du travail là-bas et, ainsi, subvenir à nos besoins." On se rassure comme on peut.
Depuis le dépôt de notre DCSQ, nous avons vécu au jour le jour, tâchant de nous centrer sur le présent, sans présager de ce que serait l'avenir. Nous nous sommes dit qu'il fallait prendre la vie comme elle vient et profiter de chaque instant. Du coup, ce projet d'immigration a peu à peu laissé la place à un projet de pérennisation de notre situation en France et nous nous sommes tournés vers de nouvelles situations professionnelles et de possibles démarches d'acquisition d'une maison dans notre région. On se disait "mieux vaut avoir plusieurs projets et devoir, au final, faire un choix, que de tout miser sur une seule chose, au risque qu'elle ne se réalise pas".
Alors voilà, prenant toujours la vie comme elle vient, et décidant de happer les opportunités au vol, s'est donc posé, il y a quelques jours avec l'obtention du CSQ, la question de ce choix délicat : partir ou rester ? Au final, malgré mes réserves (qui contrebalancent avec l'enthousiasme de toujours de mon épouse) nous sommes parvenus à faire ce choix de tenter l'aventure. Ma douce m'a convaincu de me lancer en me disant, très justement, qu'il vaut mieux tenter l'expérience, au risque d'échouer, que d'avoir le regret de ne l'avoir jamais osée.
Malgré tout, je ressens le besoin de digérer ce choix, de me l'approprier... de l'accepter et de prendre la mesure des difficultés qui vont se présenter à nous dans les prochains mois. Les craintes liées à une nouvelle adaptation de style de vie et de culture sont réelles. Aurais-je la force de devoir me vendre sur le marché du travail, alors que mon expérience professionnelle de plus de 20 ans me permet d'envisager l'avenir plus sereinement au sein de mon administration (je suis titulaire au ministère de la Justice) ? Certes, la demande de dispo que je ferai nous assure un repli en cas d'échec de notre aventure. C'est un point très important. Mais, malgré tout, l'idée de devoir plier les gaules et de se lancer dans un nouveau déménagement à l'autre bout du monde (après celui que nous avons fait il y a 9 ans à la Réunion) m'avait, au fil des mois, quitté. Je me projetais plus vers un apaisement et une volonté de me tourner vers d'autres priorités de vie. Du coup, l'arrivée du CSQ vient tout bouleverser et, en quelques jours, en quelques heures, nous avons pris une décision que je n'aurai même pas imaginé prendre il y a une semaine ! Comme la vie est étrange, parfois.
Au final, nous voilà plongés dans ces démarches en vue de l'obtention du fédéral, avec un départ prévu pour l'été 2015 (l'été 2014 semblant trop court au regard des délais d'obtention de la RP). J'espère que les enfants accepteront notre choix et qu'ils ne nous le reprocheront pas. Eux qui, à 11 et 8 ans, nous ont fait comprendre qu'ils ne souhaitaient pas bouger de là où nous sommes. Je me dis qu'on s'adapte à tout dans la vie et qu'ils sauront aussi s'adapter à cela. Pour me rassurer ? Sûrement.
Le dossier fédéral se monte pas à pas. Nous commençons à réaliser ce vers quoi nous nous embarquons, et c'est plutôt....disons... grisant ! Nous devons procéder au renouvellement des passeports des enfants. Pour ce faire, nous devons prendre rendez-vous avec la mairie de notre domicile, afin de pouvoir nous y rendre avec les cocos pour déposer le dossier. Pas de rendez-vous avant la mi mai 2014. Ce qui veut dire que les passeports ne seront pas édités avant fin mai-début juin. Le dossier fédéral s'en trouve d'autant décalé et ne sera, selon toute probabilité, pas déposé avant juin 2014. Pour un départ prévu à l'été 2015, nous espérons que les délais seront suffisants. »
Avril et mai 2014 : Le fédéral se monte !
Une fois passées les émotions dues à l’obtention du CSQ, nous nous tournons vers le fédéral. Voilà comment nous traversions cette période :
« Après nous être penchés de manière plus sérieuse sur nos évaluations comparatives des études (CSQ et recherches de travail obligent), nous avons appelés le BIQ pour savoir pourquoi l'un de nos diplôme (CAFDES pour ma femme et DEES pour moi) n'avaient pas été évalués. L'agent du BIQ nous indique qu'il nous reste encore un mois (délais de 6 mois après réception pour faire un recours) pour demander la révision de notre évaluation comparative.
Du coup, dossier bouclé ce soir. Départ dès demain.
Notre dossier fédéral est, lui aussi, enfin bouclé. Finalement, il s'est avéré bien moins fastidieux que la DCSQ ! Tant mieux ! L'ensemble partira par la poste. Nous sommes heureux. Cette aventure se prolonge. Une nouvelle attente débute.
Nous avons reçu la réponse concernant notre demande de révision de l'évaluation comparative (le CAFDES de mon épouse et mon DEES n'avaient pas été évalués). Me concernant, ils me demandent un relevé de notes. J'ai fait une copie certifiée conforme de ce que j'avais. Concernant mon épouse, le CAFDES a été évalué et reçoit une équivalence "Maîtrise en administration". Nous devons renvoyer l'ancienne évaluation comparative la concernant et garder la nouvelle. Finalement, ça a été relativement vite. »
Juillet et août 2014 : Sauts de puce.
« AR de Sydney reçu par mail. Tout est OK pour eux (documents, paiement). Notre dossier rejoint la file d'attente. Ca suit son cours....
J'ai plein de projets en tête, notamment sur le plan professionnel et j'avoue ne pas trop me soucier de l'avancée de notre dossier (c'est tant mieux d'ailleurs). Je me dis que ce qui doit se faire se fera... ou pas. On verra bien. Du coup, je ne suis plus accroché à mes mails ou à ma boite aux lettres. Je prends chaque nouvelle comme elle vient !
Ma nouvelle évaluation comparative des études est arrivée. Sur la précédente, mon diplôme d'éducateur spécialisé n'avait pas été évalué. Après réclamation de ma part, c'est chose faite puisqu'il est évalué à un niveau DEC (Diplôme d'Etudes Collégiales) en techniques d'éducation spécialisée, comme je l'espérais. Comme quoi, il faut toujours s'accrocher ! »
Octobre 2014 : Un petit tour chez le docteur…
Cette période nous rapproche de notre objectif. L’IVM et la visite médicale sont au programme. On reprend espoir de partir dans les mois qui viennent :
« L’IVM est arrivée, accompagnée de documents complémentaires à fournir concernant notre parcours professionnel (rien d'insurmontable) et demande de paiement des frais de RP. Ça avance...
Nous passons la visite médicale.
Première étape : la visite médicale.
Tout à commencé à l'hôpital britannique de Levallois-Perret.
Rendez-vous fixé à 13h45. Pas de retard dans les consultations. Impec !
Le médecin nous reçoit à 4 (les enfants, mon épouse et moi). Pas mal de paperasses à remplir. Ca va être long ! Mais bon, lorsqu'on immigre, la patience, on connaît ! Nous devons présenter les convocations reçues avec l'IVM ! Obligatoires ! Il n'était donc pas question de prendre rdv sans avoir reçu l'IVM ! Même topo pour tout le monde : prise de photo, présentation des passeports (nous n'avions pas ceux des enfants, mais la carte d'identité a suffit), test urinaire, test de vision, mesures (taille, poids), prise de tension, examen physique léger. Une formalité ! Les garçons ont le droit à une palpation des testicules. Je ne sais pas trop à quoi ça sert. Mais bon, lorsqu'on immigre, on fait ce qu'on nous demande de faire ! Quelques renseignements succincts concernant des maladies passées ou des antécédents familiaux particuliers. Rien de plus. Nous signons quelques autorisations de transmissions d'infos médicales nous concernant et nous signons le chèque : 500 euros pour nous 4. Ca pique... Mais bon, lorsqu'on immigre, les dépenses en tout genre, on connaît ! 01h30 de visite médicale. Nous sortons.
Deuxième étape : prise de sang.
Seuls mon épouse et moi sommes concernés. Les enfants de moins de 15 ans échappent à la piqure. Objectif de la prise de sang : dépistage du VIH et de la syphilis. Le tout prend moins de 15 minutes. Le laboratoire est désigné par le médecin. On signe le chèque : 50 euros. Ca pique moins...
Troisième étape : les radios de poumons.
Direction un cabinet de radiologie, lui aussi désigné par le médecin.
Sommes concernés, ma fille de 11 ans, mon épouse et moi. Clichés thoraciques de face et de profil, en vue de détecter toute trace de tuberculose. L'opération prend 30 minutes. Méga rapide. Pas d'attente. On signe un dernier chèque de 150 euros. Ca repique un peu.
En à peine 3 heures, tout a été bouclé ! Les résultats seront communiqués au médecin et transmis de suite au CIC dans la semaine. Bilan de la journée : 700 euros ! Une fortune ! Mais bon, quand on immigre, on sait qu'on y laisse des sous. Une VM rondement menée, à peine deux jours après avoir reçu l'IVM. La chance à joué pour nous. Nous y voyons le signe de la fin proche de notre démarche.
Restent les frais de RP à payer et un ou deux compléments d'info à apporter concernant mon parcours professionnel. Une broutille.
Prochaine étape : la brune ! On y croit !!!!
Frais de RP payés ! Et voilà, c'était la dernière étape. Les frais de RP sont payés (980 Dollars) et les documents complémentaires ont été envoyés à CIC. Dernière étape d'un long, très long processus qui, nous l'espérons, aura une issue favorable. Les dés sont lancés ! Yapuka ! Ca va nous manquer tout cette paperasse là ! »
Janvier 2015 : Soulagement et inquiétudes!
« DECISION PRISE !!!!!!!! Ouais, ouais, ouais !!!On a (encore plus) hâte !!!!!! Le 24 janvier 2015, les CRP arrivent à la maison !! Ca y est, nous y sommes !
« Une semaine et demi après la CRP et... un peu de stress, de doutes (encore ?) et de trouille (tout plein)... Pas le temps de vraiment se poser à cause d'un travail très prenant, qui me voit rentrer claqué et peu réceptif le soir. Mon épouse, actuellement sans travail, bosse pour deux autour de notre installation future et, du coup, je peine à m'impliquer comme j'avais pu le faire lors de notre retour de la Réunion, voilà 3 ans. Période de doute donc où se bousculent pleins de questions autour du pourquoi ? Du comment ? Du où ?
De la crainte également de devoir plier à nouveau les gaules, de quitter une situation installée pour partir vers un grand inconnu.
La CRP n'est pas toujours signe d'une grande délivrance. Chez moi, elle suscite plein de craintes. Nous ne savons pour l'heure pas quand nous partirons, juillet ou août, où nous nous installerons, Montréal, Québec ou Trois Rivières, s'il faut trouver la job d'abord et s'installer où elle sera ou bien s'installer quelque part et trouver la job ensuite. Par ricochet, se pose la question des billets d'avion : quelle destination ? Se pose la question de l'école et du collège pour les enfants. Celle de la venue du chien. Bref, un peu le bordel dans ma tête au moment où de grandes décisions doivent se prendre. C'est dingue de se dire qu'à quelques semaines du départ rien n'est encore vraiment fixé... J'ai du mal à m'y mettre, vraiment. Comme si j'avais attendu cette CRP pendant deux ans en me disant qu'elle aurait pu ne jamais arriver et être pris au dépourvu lorsqu'elle est là.
La nouvelle annoncée à l'entourage et aux collègues nous pousse à agir un peu plus.
J'espère trouver la sérénité de penser à tout cela calmement lors de ma prochaine semaine de vacances...Je pense que le tumulte actuel de nos vies ne nous permet pas de nous pencher de manière totalement concentrée sur ce projet. Je compte sur les prochaines vacances pour y voir plus clair ! »
Février et avril 2015 : Du nouveau.
« Des avancées dans notre projet de départ puisque nous avons trouvé une pension pour accueillir notre compagnon à 4 pattes à notre arrivée à Québec. Du coup, nous voyagerons avec Air Transat qui offre un forfait à 275 dollars pour lui, qui pourra ainsi voyager avec nous. Nous avons donc abandonné notre projet de partir sans lui et de le faire venir seul plus tard. Il partira avec nous et sera en garderie quelques semaines sur Québec, le temps que nous trouvions un logement susceptible de l'accueillir. Les billets seront pris d'ici 15 jours.
Ça avance !!
Les billets d’avion sont en poche ! Nous partons le 23 juillet pour Québec !!! »
Mai 2015 : un toit au-dessus de la tête.
« Nous avons trouvé un logement !!!!
Appartement de deux chambres, situé dans le quartier Montcalm à Québec. Ecoles et tous services à proximité. Transports également. Pas besoin de voiture pour commencer. Appartement entièrement meublé et équipé (de la laveuse aux petites cuillères, en passant par la vaisselle et l'aspirateur). Rien à emmener ni a racheter. Juste les valises à poser pour un an.
Le propriétaire, un homme charmant, nous accepte même sans emploi car nos secteurs d'activité sont porteurs. De plus, il accepte notre chien ce qui, au regard des difficultés pour trouver un logement acceptant les toutous, nous a fait basculer. 1200 Dollars par moi, hors électricité, ce qui portera la facture globale à 1350 dollars environ. Nous sommes aux anges. C'est un vrai poids en moins !
Nous avons déjà un pied là-bas ! »
La suite dans le livre 2...
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immigrer.com a donné une réputation à B@bouk pour un billet, Si loin, si proche...
Septembre 2012, juin 2015.
Bientôt trois ans.
Trois ans de questionnements, de doutes, d'envies, de procédures, de joies, de peines.
Trois ans de vie qui nous ont vu changer.
Etre les mêmes, mais plus vraiment.
Parce que ce projet d'émigration a évolué au fil de l'eau. Se nourissant de nos interrogations et des réponses que nous avons pu y apporter. Se construisant au fil de représentations qui se sont heurtées à des réalités parfois difficiles. Se mêlant à d'autres projets, d'autres envies qui, eux, n'attendaient pas l'arrivée d'un certificat de sélection ou d'une confirmation de résidence. D'autres projets à imaginer, à construire, à déconstruire, à mettre de côté pour, au final, se concentrer sur le principal, celui que nous n'espérions plus, celui qui était resté là, dans un coin de notre tête et que nous ne pensions plus voir aboutir un jour : partir. Et voilà, après un peu plus de deux ans de procédures, les précieux sésames sont en poche, la date est couchée sur le papier, les billets d'avion sont pris, la maison se vide, nous partons cet été.
Les craintes, les doutes, les angoisses d'avant ont laissé la place à cette envie curieuse, teintée d'une peur positive de l'inconnu, d'aller découvrir l'Autre. Autre continent, autre culture, autre mode de vie, autres gens, autres horizons. Un nouveau départ, mais pas une fuite. L'envie d'aller de l'avant, l'envie d'un Ailleurs, sans renier ce qui nous a mené jusqu'ici, sans avoir l'espoir de trouver une vie meilleure. Non. Juste l'envie de découvrir, tout simplement. D'apprendre, toujours. Sans idéaliser. Sans être naïfs ou utopiques. Conscients des difficultés à venir et de la possibilité que tout cela puisse ne pas marcher. Avec la pression d'emmener les enfants dans notre sillage et de devoir réussir pour eux, avec eux, malgré eux. Eux qui n'ont rien demandé, et surtout pas de devoir quitter l'environnement sécure qu'ils se sont construit ici. Eux que nous exposons à un avenir incertain. Eux qui nous reprochent parfois de les arracher à leurs racines pour les mener vers un ailleurs qu'ils peinent à se représenter, si ce n'est au travers de nos discours optimistes et des photos glanées sur la toile. Partir en famille reste, avant tout, un projet d'adulte sur lequel les enfants se greffent, adhèrent, ou pas.
Aujourd'hui, plusieurs émotions nous traversent, positives et négatives.
L'envie (la nécessité ?) de réussir, soutenus (ou pas) comme nous les sommes par nos familles, nos amis, nos collègues qui, suivent depuis le premier jour l'évolution de nos démarches.
La crainte (l'angoisse ?) d'échouer et de devoir faire route arrière.
Le besoin toutefois d'essayer. De tenter le coup. Pour ne pas regretter.
Autant de sentiments, d'impressions qui s'entremêlent et qui occupent, du matin au soir et du soir au matin, nos pensées.
Malgré ce flot permanent de ressentis multiples, nous avançons, nous cheminons. A notre rythme.
La maison se vide.
Nous partons cet été.
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immigrer.com a donné une réputation à Sandrine BO pour un billet, suite des démarches
Coucou à toutes et à tous
Voici quelques nouvelles de mes démarches ,tout d'abord j'ai pas mal dialogué sur le forum du site pour trouver des réponses a mes questions comme par exemple : les équivalences des diplômes ,trouver si les formations de mon fils étaient reconnues, savoir exactement dans quelles catégories je pouvais faire ma demande de CSQ ,oui parce qu'il faut que je vous dise que je ne pars pas seule non ! Il y'a mon mari bien sur ,ma fille cadette qui aura 18 à la fin de l'année (la aussi ça va être très sympa quand elle va être majeur il va surement falloir changer son dossier ,mais apparemment elle est considère a notre charge jusqu'a 19 ans donc on verra bien ) donc je continue ma liste ,mon fils qui lui a 19 ans et n'est donc plus a notre charge ,ma fille de 21 ans son petit ami et sans oublie mes deux fifilles a 4 pattes (1chienne et 1 chatte ) ,voila le décor est plante et avec ça il faut trouver le meilleur dossier possible pour tout le monde ,donc j'avoue qu'un petit coup de main sur les forums a été le bien venu, mais ce n'est pas simple car chaque cas est particulier.
La question qui est la plus complexe est de savoir si notre demande de CSQ sera accepté et si nous aurons le nombre de points suffisants (petit rappel 55 points pour une personne seule et 63 pour un couple),alors il y a toujours l'évaluation en ligne qui vous donne une réponse par principe mais elle n'est pas complètement sure donc a nous de trouver la meilleure façon de procéder , donc dans notre cas nous allons mon mari et moi faire une demande de" CSQ comme travailleur qualifié" "lui en tant que requérant principal ,moi en tant q'épouse et notre fille cadette comme enfant a charge , pour ma fille ainée elle aussi fera sa demande en tant que requérante principale ,donc ce qui veut dire première étape tests linguistiques (heureusement les animaux ne sont pas oblige de les passer ) .
La ou ça se complique c'est pour mon fils ,son CAP menuisier ne lui rapporte pas suffisamment de points et les formations d'agent de sécurité qu'il a passé ne sont pas reconnues par le Canada, he oui seuls les diplômes délivres par l'éducation nationale sont pris en compte et c'est le même problème pour le copain de ma fille ainée ,il a passe son bts en restauration mais ne l'a pas obtenu donc lui non plus n'aura pas les points requis ,alors il faudra envisager en parallèle de les faire partir en PVT ,tout ceci est très simple n'est ce pas ! .
Pour mettre toutes les chances de notre coté tout le monde va passer ses tests linguistiques (ils serviront bien aux garçons à un moment ou à un autre )
Dates prises des tests le 22 mai 2015 pour mon mari , mon fils et moi et le 5 juillet pour ma fille et son copain ( seule notre fille cadette en est exempté puisqu'elle est encore a notre charge ) .
Voila les quelques infos du jour la suite au prochain numéro
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immigrer.com a donné une réputation à Sandrine BO pour un billet, les premières etapes
Coucou a toutes et a tous ,
je viens de créer mon blog afin de vous faire partager étapes par étapes les démarches ,les doutes et les difficultés que nous allons rencontrer tout au long de notre parcours afin d'obtenir notre CSQ (enfin j'espère) qui nous amènera en finalité a la résidence permanente pour vivre que Quebec.
Décision prise après plusieurs mois d'interrogation et 2 voyage au canada c'est dans CE pays que nous voulons vivre donc maintenant il faut se coller aux dossiers a remplir ,aux copies conformes, aux tests linguistiques et autres .
Aujourd'hui 20 Avril inscription aux tests linguistiques du 22 Mai, c'est parti !!!
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immigrer.com a donné une réputation à Josie Suissa pour un billet, TOP 5 DES MANTEAUX D’HIVER À MOINS DE 200 $
Vous regardez le manteau que vous avez acheté il y a 4 ans et vous vous dites qu’il est vraiment temps de le remplacer cette année. Que vous soyez à la recherche d’un manteau sport ou bien d’un manteau plus stylé, choisissez-le toujours de façon judicieuse. Si vous optez pour un blouson sport, assurez-vous qu’il soit imperméable, résistant au vent et doté d’un isolant synthétique qui vous gardera au chaud. Si vous préférez un blouson décontracté, favorisez davantage le confort et la versatilité. Par contre, ne négligez jamais la qualité. Pour vous aider à magasiner sans faire mal à votre portefeuille, nous vous avons dressé une liste des cinq meilleurs manteaux d’hiver pour femme et pour homme à moins de 200 $.
LE GAIL DE NOIZE
Le Gail de Noize (150 $) est un manteau pour femme de type sport très stylé dont la qualité est exceptionnelle. En effet, celui-ci est composé d’un isolant de polyfill qui le rend à la fois chaud, confortable et léger. De plus, la couche extérieure de ce manteau est à l’épreuve de l’eau et du vent. Quant au capuchon, celui-ci est doublé de polaire et orné de fausse fourrure. En somme, c’est un manteau chaud, abordable et ultra-féminin.
LE SILVIO DE NOIZE
Affrontez l’hiver en toute confiance avec cette parka trois-quarts (160 $) pour homme à la fois très mode et très confortable. Ce modèle matelassé met en valeur la silhouette et comporte plusieurs poches pour ranger vos effets personnels. L’isolation de polyfill protège du froid et la couche extérieure est à l’épreuve de l’eau et du vent. Doté d’un col montant, le Silvio vous gardera bien au chaud en tout temps. De plus, le capuchon orné de similifourrure est amovible, ce qui vous permet de l’enlever lorsque les températures sont plus douces.
L’ANDORRA DE LOLË
Long, féminin et doté d’un isolant synthétique conçu pour une efficacité thermique maximale, le manteau Andorra (170 $) est idéal pour la marche ou pour toutes vos sorties urbaines cet hiver. À la fois imperméable, coupe-vent et respirant, L’Andorra fait la paix avec l’hiver. Ce manteau est doté d’un col montant, d’une fermeture à glissière pleine longueur à l’avant, fermée par un rabat et des boutons-pression, un capuchon amovible orné de fausse fourrure et deux poches à glissières, recouvertes d’un rabat. Ce manteau de Lolë vous tiendra définitivement au chaud pendant l’hiver tout en vous donnant une allure ultra-féminine.
LE CHILL DOWN JACKET DE MISTY MOUNTAIN
Misty Mountain se spécialise dans la distribution de vêtements de plein air. Le Chill down de Misty Mountain (195 $) est à la fois très léger et ultra chaud. En effet, il est composé de 70 % de duvet et 30 % de plumettes de canard et entièrement doublé en taffetas de polyester. Quant au capuchon, il est détachable et doublé en polaire. Ce manteau est un excellent investissement pour celles qui sont frileuses.
LE MANCHESTER DE LOUIS GARNEAU
Doté d’un look classique, le Manchester de Louis Garneau (199$) offre une excellente protection contre le froid. Son extérieur est imperméable, coupe-vent et respirant. Son capuchon isolé amovible procure plus de chaleur et offre de la polyvalence au vêtement, et les poignets ajustables avec velcro maintiennent l’ajustement et accroissent la protection tandis que les poignets intérieurs en HeatMaxx améliorent le confort et la portée de mouvement. Les deux poches avant avec fermetures à glissières garderont vos mains au chaud.
Et vous, quel est votre meilleur achat de manteau en termes de rapport qualité-prix ?
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immigrer.com a donné une réputation à Tylex2475 pour un billet, Bientôt 5 ans au Québec et ....
Salut à tous,
Cela fera au mois de mars 5 ans que je suis arrivé au Québec, et citoyen depuis 4 mois. Je dirais qu'il y a du positif et du négatif. Depuis 5 ans, je vis à Montréal, et j'adore cette ville. Il y a en tant de choses à faire à Montréal même et aux alentours. Nous pratiquons tous les sports d'hiver et d'été. La qualité de vie dans cette est très appréciable je peux le dire, Normand d'origine et ayant vécu plus de 13 ans en région parisienne. J'aime tellement ce pays que j'ai mis plus de 4 ans à retourner en France.
Même si les québéquois paraissent très sympathiques et très ouverts, il est quand même très difficile de s'en faire des amis, mais ça, je ne suis pas le seul à le dire. J'ai surtout des amis immigrés.
Un gros point négatif au Québec est sur le plan du travail. Je trouve, et nous sommes beaucoup de Français à le penser, qu'il est très difficile de trouver un travail intéressant et vraiment payant, sauf si on travaille en informatique. Les québéquois sont quand assez "racistes", il faut le dire, et ont beaucoup de mal à accepter les français au travail. Même au bout de 5 ans, j'ai beaucoup de mal à trouver quelque chose de vraiment intéressant, à part dans des petites compagnies sans réelle évolution interne.Je travaille dans la même compagnie depuis 2 ans, et je me prend toujours des réflexions, oh toi le français..., et je sens bien que même si c'est c'est dit sur le ton de la rigolade, il y a toujours un fond de vérité. Et pourtant, je suis quelqu'un de très sociable. On a toujours l'impression d'être à part.
Autre point très négatif au Québec, c'est l'imposition, comparé aux autres provinces. Il faut le savoir, le Québec est la seule province où il y a une double imposition sur le revenu (fédérale et provinciale) , et la part du Québec est très élevée. La TVQ a augmenté de 2 points depuis que je suis arrivé, et vu le gouvernement actuel, je pense que nous allons encore payer plus. Nous sommes surtaxés au Québec.
Bref, aujourd'hui, je m'interroge de plus en plus sur un avenir au Québec... J'y pense tous les jours et je commence à faire mes recherches pour partir en Alberta, terre où, d'après ce que me disent tous ceux qui ont sautés le pas, on vit beaucoup mieux qu'au Québec. Les salaires sont meilleurs, l'imposition est beaucoup moins élevée, il n'y a pas de taxes provinciales, et l'immobilier n'est pas beaucoup plus cher qu'a Montréal. Bref, je ne connaîs personne qui regrette d'avoir quitté le Québec pour l'ouest.
Je vais laisser une dernière chance au Québec et me laisse le temps de vendre mon condo début 2015 pour trouver un vrai emploi. Mais à bientôt 40 ans, je ne vais pas m'enfermer dans une situation sans avenir, je n'ai pas changé de pays pour ça..Si ce n'est pas le cas, je partirais pour trouver un emploi soit à Calgary ou à Edmonton...
Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes.
Alex
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immigrer.com a donné une réputation à Daphnay pour un billet, Malgré l'adversité, immigrer au Québec en vaut la peine !
Bonsoir à tous,
Après avoir lu vos nombreux témoignages suite à votre arrivée au Québec, je constate, avec grand regret, que plusieurs d'entre vous se heurtent à de nombreuses difficultés d'intégration. Que ce soit dans votre démarche de recherche d'emploi (reconnaissance de la formation et des compétences acquises à l'étranger, etc.), sur le plan financier (frais inhérents pour le permis de travail, le permis d'étude, le logement, etc.) ou sur le plan social (choc culturel, isolement, etc.), il semblerait que vivre au Québec, lorsqu'on est étranger, est beaucoup moins facile qu'il n'en parait.
Par ailleurs, vous êtes nombreux à faire part du manque d'information concernant les avantages et inconvénients auxquels vous pouvez faire face avant, durant et après votre arrivée au pays d'accueil. Vous êtes alors déçu, voire désenchanté et vous éprouvez la désagréable impression d'être livré à vous-même... Heureusement, des sites comme celui-ci vous permettent d'échanger, de trouver de l'information sur les programmes gouvernementaux et autres, d'obtenir de nombreux conseils judicieux et même, pourquoi pas ?, de faire de nouvelles rencontre.
Mes parents ont, eux aussi, vécu des expériences similaires au vôtres. Sans compter qu'à l'époque (il y a plus de 30 ans), ils n'avaient ni famille ni amis ici. Par contre, je leur suis éternellement reconnaissante d'avoir eu le courage d'aller jusqu'au bout et de nous avoir donné la chance, à ma grande sœur et moi, de nous établir et de grandir au Québec. Je suis extrêmement fière de leur accomplissement; élever 6 enfants dans un contexte économique difficile et dans un pays où la culture et les mœurs diffèrent complètement de ceux du pays d'origine n'est pas une mince affaire.
Aujourd'hui, âgée de 34 ans, mère de 2 magnifiques bambins (Trystan et Pearl) et exerçant un travail passionnant en collaboration avec mon conjoint (nous sommes courtiers immobiliers), je peux être également fière de mes réalisations, tant sur le plan personnel que professionnel.
Finalement, à vous tous, je vous souhaite au plus profond du cœur bon courage et surtout, ne perdez pas espoir. S'établir dans un pays étranger est ardu, certes, mais notre capacité d'adaptation fait de nous des êtres exceptionnels, non ?
''La patience est amère mais SON FRUIT EST DOUX !''
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immigrer.com a donné une réputation à lanasy pour un billet, Un an plus tard
Hello à tous,
Je me rends compte que cela fait déjà un an que je n'ai rien posté sur le blog. C'est dingue, à croire que lorsqu'on démarre ce processus d'immigration les mois se transforment en jours ... bien que l'attente paraisse être une éternité.
Je reprends donc où je m'étais arrêtée en essayant de ne rien oublier. C'est parti...
Je vous ai laissé il y a maintenant un an plus déterminée que jamais à obtenir un PVT.
Bon, le plan n'a pas tout à fait fonctionné comme prévu. Après avoir attendu, (comme tout le monde) l'ouverture des inscriptions pour le PVT 2014 pendant des mois et des mois, après avoir tenté ma chance 3 fois (ultra-stressantes; parceque sans rire cet exercice se rapproche plus de la torture mentale que d'autre chose), et après avoir ouvert et réouvert mon compte, lu et relu mon statut, il a fallu que je me rende à l'évidence; je ne faisais réellement pas partie des chanceux qui avaient obtenu le précieux sésame qu'est le PVT (bien qu'ayant réussi à me trouver sur la liste d'attente; ce qui est déjà un exploit en soi ). Vous pouvez imaginer que ça a été une vraie déception pour moi. Mais pas autant que cela finalement. Comme je l'ai déjà indiqué dans un précédent billet, je suis convaincue que les choses n'arrivent pas par hasard. Et cette fois plus que jamais je ne suis pas parvenue à tomber dans une déprime sans fin à l'idée que mon rêve s'écroulait, car j'avais cette étrange sensation que ce mal ne pouvait ne me faire que du bien dans un avenir plus ou moins proche... (Suspens!)
Je dois dire qu'en attendant l'ouverture des inscriptions (qui ont eu lieu au mois de février) j'avais pris la décision de retenter le dossier pour la résidence permanente (puisque je n'étais plus limitée par le domaine de formation). Ma réflexion étant que vu les délais (très longs) et les quotas annoncés (de plus en plus minces) ce ne serait que du temps gagné que je veuille rester ou non au Québec. Un petit sacrifice financier (au total 2000€ environ) mais rien d'insurmontable (moins de sacs à main, moins de vacances lol). J'ai donc envoyé mon dossier mi février. C'était parti pour 2/3 ans d'attente avant d'avoir la RP (si je m'en tiens aux statistiques).
Après la petite 'déception' du PVT (encore! cf billet du blog portant ce même titre), je me suis concentrée sur la recherche d'un emploi à distance. En parallèle (oui j'ai toujours plusieurs plans!!!) et après mures réflexions, j'ai décidé de tenter l'aventure d'une manière beaucoup plus ... "aventureuse", c'est à dire partir au Québec avec un visa touristique et chercher du travail sur place! Je ne pouvais plus attendre ces 3 ans qui me séparaient de la RP. Ceci étant décidé, j'ai demandé (et obtenu) au mois de juin une rupture conventionnelle au travail et commencé à réfléchir à la location de mon appartement et à toutes les démarches nécessaires.
Alors là le monde se divise clairement en 2 catégories de personnes. Il y a celle dans laquelle les gens sont super heureux pour toi et admirent ton courage de te lancer dans le vide sans aucune certitude, alors que tu avais tout d'une vie confortable ici. Et il y a la catégorie des gens qui te disent qu'ils sont heureux pour toi mais dans les yeux desquels tu lis "mais qu'est ce qu'elle fait cette folle, elle est complètement barjot ou quoi?!! Elle fonce dans le mur, dans le néant, dans les abysses profondes... C'est le plantage assuré! bonjour le gâchis de vie! elle était pourtant sur la bonne voie, bla bla bla...". Oui oui on lit tout ça dans leurs yeux (lol). Bien sûr cela se traduit par un timide "bon courage" mais croyez moi, vous les reconnaissez rapidement les gens de cette catégorie.
Peu importe! J'ai la chance dans tout cela d'avoir ma famille et mes amis qui me poussent à vivre mes rêves même si cela signifie partir à 6000 km loin d'eux et ça, c'est clairement quelque chose qui motive pour un milliard d'années
Bien sûr il y a certains jours pendant lesquels je me demande "mais QUI???? QUI m'a demandé de tout plaquer et partir à l'aventure?". Mais c'est une sensation peu envahissante et éphémère (pour le moment du moins).
Mon entreprise et moi nous sommes entendus pour que je reste encore 6 mois en poste. En attendant, je préparais mon départ en ayant de moins en moins d'espoir de trouver un travail depuis la France.
Et un jour, un "magnifique" jour de septembre, j'ai obtenu une offre d'emploi dans mon domaine (projet SI) à Québec. Il m'a fallu plusieurs jours pour réaliser ce qu'il m'arrivait VRAIMENT. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul (j'imagine que c'est un peu comme les malheurs non! lol) et bien j'ai trouvé dans la foulée un locataire pour mon appartement que je compte libérer début janvier.
Pour l'instant je suis encore en attente de mon permis de travail temporaire (démarche en cours initiée par mon futur employeur), donc ma nature un peu superstitieuse me dit de continuer à croiser les doigts pour que tout se déroule bien. Et si tout va bien, je devrais avoir les documents d'ici fin décembre, je pense.
VOILA!
Voila ce qui s'est passé depuis un an. Cela a été une année de réflexion et de préparation. Une année d'attente. Une année de doutes et de convictions. Une année charnière dans ma vie, c'est plus que sûr. Le changement arrive et ce n'est que le commencement mais j'ai envie d'avoir confiance en ce qui va m'arriver.
Voilà juste un point pour dire que je ne vous oublie pas, pour dire que j'avais continué à me battre pour arriver là où je veux aller. J'ai certes encore beaucoup de route à faire (et ce ne sera pas toujours facile, j'en ai conscience) mais il me semble que je me dirige vers la bonne direction.
Je nous souhaite à tous bonne chance et beaucoup de courage dans nos démarches respectives. Que ce soit pour partir, pour rentrer ou même pour rester..
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immigrer.com a donné une réputation à sophiesherbrooke pour un billet, Qui est-ce ?
Bon on commence toujours un bon récit par une bonne présentation !
Sophie, 22 ans, étudiante à l'Université de Liège (Belgique) depuis 2010. Mes études ? Sciences Humaines et Sociales, Gestion des Ressources Humaines. De bien grands mots, faut bien l'avouer ! Mélange de psychologie, de politique, de droit, et de bien d'autres matières ; voilà comment on peut décrire mes études !
En septembre 2013, j'ai lu l'annonce de toutes les années ouvrant les portes aux candidats Erasmus. Boh, je me suis dit que je pouvais tenter ma chance. Bien entendu, j'ai les mêmes droits que tout le monde non mais ! Alors je me suis lancée dans cette aventure. Comme rien n'est jamais parfait, il fallait bien quelques embûches. Coûte que coûte et avec beaucoup de soutien de mes proches, la lettre d'admission à l'Université de Sherbrooke arriva !
Après la joie, il a fallut penser organisation, papiers et tout un tas de choses bien ennuyeuses pour un voyage à 5500 km de ma Liège adorée. Mais comme on dit ici, le jeu en vaut la chandelle alors il faut prendre son mal en patience : 4 mois d'une expérience inoubliable m'attendent. Je me dis bien aussi qu'il n'y aura pas que des bons moments, entre le manque de la famille, les petits soucis techniques, les gaffes dont je suis spécialiste. Je suis sûre que j'aurais de quoi écrire un roman à mon retour !
Alors voilà. Voilà où me mène ce projet. J'espère que me lire vous ouvrira les portes vers mes aventures québécoises !
Enjoy !
En bref :
Qui ? Prénom : Sophie
Âge : 22 ans
Nationalité/Origine : Belgique
Où ? Québec
Pourquoi ? Quatre mois d'études à Sherbrooke
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immigrer.com a donné une réputation à noa19 pour un billet, Métro, boulot, collègues ...Censures et vérités...
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence...
Lundi matin :
On traine du pied, la mine fatiguée, sourire forcé à la machine à café...
"Eh salut ! ça va ? T'as passé un bon weekend ?"
Réponse pas plus sincère:
"Oui ça va.....comme un lundi !" ou "Toujours trop court !"
Il y a toujours celle qui a passé un super weekend (nous l'appellerons Estelle), une soirée de folie qui n'a pas arrêté et le pire c'est qu'elle a l'air en pleine forme (fond de teint impeccable, tailleur assorti (elle a même eu le temps de se repasser une chemise !) pffffffff
Et puis il y a toi, fatiguée de n'avoir rien fait pendant 2 jours, malgré les multiples listes de "choses à faire" accumulées durant la semaine :
se lisser les cheveux repassage ranger le garage faire enfin un album photo des dernières vacances s'enlever ce fichu vernis soit disant "longue tenue" pfff jogging du dimanche s'épiler
qui deviendra au final :
oh puis merde je me les attacherai comme dirait l'autre : "moi je plie les vêtements dès qu'ils sont secs et hop ni vu ni connu !" je vais essayer tiens.. reporter l'album photo sur la prochaine liste si je remets une petite couche de vernis ça sera aussi bien il y a ceux qui courent le dimanche et puis, il y a moi ... pourquoi s'épiler avec ce temps !
Et là tu cherches vite ce que tu pourrais dire pour ne pas avoir l'air trop "out" :
"Oh bah moi petit weekend tranquille...." (laissant supposer que d'habitude t'es à 100 à l'heure)
"J'ai rattrapé tout mon ménage" (oui, j'ai fait tourner 2 machines au lieu d'1 et j'ai même fait mon lit !) ...
Tu te sers vite une tasse de café pour rejoindre ton bureau et finir de te réveiller.
"Allez, bonne journée !" ....
Lundi pm :
Tu te rêves d'une sieste et tu repenses à toutes les fois où petite tu voulais pas faire la sieste, mais c'est quoi ces gosses qui veulent pas dormir ! Ça existe un métier où t'es payée pour ça ? Si je m'endors 5 minutes sur mon bureau personne va s'en apercevoir ...Ce soir je me couche tôt et personne pourra m'en empêcher ! Mais tu bois tellement de cafés dans la journée que rien n'y fait ; 22h passé et toujours pas couchée Grrrrrrrrrr
Tu mets ton réveil à 7h08 au lieu de 7h c'est toujours ça de gagner ...allez j-4 !
Mardi matin :
T'as meilleure mine ! C'est ta vraie semaine qui commence, tu deviens plus sociable, tu réponds à tes courriels, t'as envie de refaire le monde, tu commences une nouvelle liste :
faire un album photo des dernières vacances que j'ai pas pu faire la semaine dernière aller faire un cours d'essai gratuit à cette nouvelle salle de sport dont tout le monde parle répondre à mes messages fb ne pas oublier de commenter le statut d'Anaïs et de son nouveau rideau de douche repasser (au moins les chemises qu'on compte porter) faire une liste des choses à faire ce mois-ci et cette année
Tu croises la nana de la compta et tu as le malheur de lui demander comment ça va ! (à noter : y'a toujours une jeune maman dans tes collègues, celle qui parle encore et toujours de sa gamine) :
"Elle s'est encore réveillée cette nuit, elle a mangé une purée carotte-épinard que j'ai fait ce weekend avec les légumes du potager"
pfffffffffffffffffffff
"Elle dit "caca" maintenant tu te rends comptes ? son 1er mot !"
mwouais ...
"Regarde là, c'est elle quand elle avait 13 mois, 4 jours et 2h !, oh ça grandi tellement vite
"oh oui elle est mignonne ....allez ! bonne journée ! Je dois aller en réunion à plus tard !"
Bon et si j'allais mettre à jour mon statut fb : je parle de quoi ? la météo ? vivement le weekend ?
Mercredi :
J-3 !
7h13 biiiip biiiip tu snooze ....4 fois toutes les 10 minutes..... putain pourtant t'as réussi à te coucher à 20h58 ça fait quand même 10 h de sommeil ! J'ai lu dans un article que c'est ce qu'il faut à un enfant de 8 ans ...et si je restais au lit! là tu cherches toutes les excuses possibles et imaginables pour pas aller bosser : le petit est malade (l'autre, pas celui de la dernière fois ...), vous allez jamais me croire mais ma voiture n'a pas voulu démarrer ce matin - Tu viens en voiture ? je pensais que tu prenais le métro ? - euh..oui je prends ma voiture pour aller au métro ...) biiiiiiiiiiiiiip, bon aller j'y vais !
Penser à changer la sonnerie de mon réveil, ça vient peut-être de ça....
On a tous une collègue qui est toujours présente, jamais en retard, toujours de bonne humeur ( à croire que si elle pouvait venir bosser le samedi elle le ferait) à qui il reste toujours 5 semaines de congés arrivé en mai, nous l'appellerons Mylène.
Quand tu arrives le matin à 8h35 (au lieu de 8h30) tu peux être sûre qu'elle est déjà dans son bureau (c'est elle qui vérifie les heures des employées , elle bosse ici depuis 10 ans (10 ans ??!!!), c'est son premier job, elle l'a trouvé tout de suite après son bac+5, bref ...tu te demandes si elle a une vie en dehors ! Tu l'imagines chez elle le soir avec son chat et son plat tout prêt de chez Picard, son réveil programmé à 6h tous les jours même le weekend...sauf que elle, elle se réveille à 5h50 en pleine forme pffffffffffffffffffff
Jeudi matin :
"Salut ça va !"(c'est Estelle, la fêtarde!)
Et là tu as tes petite phrases toutes faites :
"Ouais super bientôt le weekend !"
"Arrête m'en parle pas j'ai dû refuser 3 invitations pour samedi et avec mon cours de zumbaaikidoyogafreestylerelax de ce soir .....bla bla bla bla bla bla (et là au fond de toi tu l'imagines en train de se casser la gueule dans l'escalier)
"Allez ! Bonne journée !"
Liste :
googeler : zumbaaikidoyogafreestylerelax , des fois qu'il ferait des cours d'essai gratuits....
Jeudi pm :
Bitcher (ou encore parler dans le dos des autres)
Ici c'est une vraie discipline, un sport, une compétence même ! Je m'y essaie quelques fois mais je ne pense pas pouvoir en égaler certaines...la règle est pourtant simple :
1- trouver une complice (on peut même choisir la bitchée de la fois précédente !)
2- trouver une victime (celle avec qui on a bitchée mardi)
3- trouver un sujet (les bitcheuses de la boîte par exemple...ironique....)
4- trouver un lieu (idéalement un couloir, l’ascenseur ou encore la cafète sur l'heure du lunch)
Vendredi :
C'est LA journée où tout le monde a le sourire, tout le monde s'aime et boit 2 fois plus de café !
On arrive en jeans, on papote, on peut même mettre la musique.
"Salut ça va ?"
"Bah oui c'est vendredi !"
Et comptez par sur les gens pour bosser, au contraire en fait c'est juste de la présence, c'est déjà le weekend pour tout le monde, chacun pense déjà à ce qu'il va ou ne va pas faire...
"Alors tu fais quoi ce weekend ?" (petite phrase de pure politesse parce qu'il faut dire ce qui est : ON EN A RIEN A FOUTRE !!! "
pm :
Le vendredi à 14h c'est l'heure où on retrouve ses 20 ans , y'a ce truc que tout le monde ressent, qui aspire à l'apéro, aux nuits blanches, on quitte le bureau en pleine forme, pas question de se coucher tôt, on s'organise une petite soirée entre amis ou en amoureux, on a de grands projets de rangements, de ménage, de ...oh 16h55 ! C'est l'heure ! Youpi!
"Salut tout le monde, salut les filles, bon weekend et à lundi !"
Cet article est tiré de mon blog :
http://sauvezlescaribous.wordpress.com