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verozen

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  1. J'aime
    verozen a réagi à Midou85 dans Cela a été le plus grand échec de notre vie   
    J'avoues que c'est le Bord***
     
  2. Haha
    verozen a réagi à virg6700 dans Cela a été le plus grand échec de notre vie   
    Je te remercie du conseil , j'ai tenté de les décrypter mais pas facile quand tu en as plusieurs sur le même emplacement….

  3. Haha
    verozen a réagi à juetben dans Cela a été le plus grand échec de notre vie   
    700 de contraventions en 2 mois... Au bout d'un moment faut juste prendre le temps de lire le panneau!
  4. J'aime
    verozen a reçu une réaction de Midou85 dans elle est étonnante la vie non?   
    Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

    Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

    2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

    2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

    Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
    Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
    les coups de klaxons
    les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
    les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
    l'administration lourde
    les clôtures, les volets
    le jour qui se lève tard en hiver
    la neige me manque à Noël !
    L'Halloween aussi me manque
    etc. etc.

    Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

    Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

    Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
    Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
    nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
    J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
    Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
    je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

    Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
    Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

    Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

    Merci de m'avoir lu
    Véro
  5. J'aime
    verozen a réagi à elgringo1 dans Retour en France, Hallelujah !!   
    Le Canada, c'était sympa au début, tout nouveau, tout beau et puis avec le temps, tout va, tout s'en va, on finit par mettre les choses en perspective, faire la part des choses et là, ça devient nettement moins rigolo, on est mieux ici, clairement.
  6. Haha
    verozen a réagi à elgringo1 dans Retour en France, Hallelujah !!   
    Ah oui, j'oubliais, fini les plaques à payer tous les ans, le permis, la carte truc ou bidule.
     
    Et puis quand j'ouvre la bouche, on ne me regarde pas avec des yeux ronds en me demandant d'où je viens....
     
    Ici, même le Mc Do est meilleur...c'est dire !
     
     
  7. Haha
    verozen a réagi à elgringo1 dans Retour en France, Hallelujah !!   
    " Les Amériques, c'est bien, on peut y faire du carbure, on peut y vivre à la limite mais question de laisser ses os, rien ne vaut la Mère-Patrie ! "
     
    ( librement inspiré de la tirade du Mexicain des Tontons Flingueurs )
     
    C'est exactement ce que j'ai pensé au bout de 20 piges passées de l'autre côté de la grande flaque, j'en ai eu marre de me cailler les miches 6 mois par an minimum, de bouffer de la Junk ou de me ruiner pour claper et boire correctement, sans jamais me régaler, marre de voir mes ( très ) " chers " véhicules détruits par un réseau routier tiermondesque, marre de cotiser pour des prestations médiocreqs, je n'ai jamais demandé la charité, donc je ne m'étendrais pas sur les prestations sociales, ras le bol également de contempler mon jardin de ma fenêtre, hé oui, en région ça pique, ça mitraille, ça bombarde quand on sort de chez soi ( hostie de bibittes ! ), ras le pompon d'entendre des : Tsé, coudon, Kaliss et autres mausus " à longueur de temps et puis surtout marre de me faire chmir !
     
    ça va faire un an que je suis rentré et c'est cool mes frères !  Je découvre un pays fascinant, haut en couleur, avec des paysages variés, je me régale, je profite, je jouis.....L'Europe me tend les bras et je la dévore à pleines dents, mon épouse est tombée en amour de la douce France, ma fille la plébiscite, en un mot comme en cent, on est ravis !
  8. J'aime
    verozen a réagi à Walden85 dans Québec (un peu Canada aussi): 4 ans de désillusions   
    Les 2 avec qui j’ai créé des liens oui.
     
    Ils savent sincèrement et comprennent pourquoi j’ai dit ça et même le post initial. À ne pas oublier que nous sommes sur un forum, la réalité est bien plus complexe et ne se limite pas à 3000 mots. Ils en savent plus.
     
    Je vous avoue que votre amour pour le Québec fait plaisir à voir mais rend tout objectivité impossible. Surtout lorsque des critiques apparaissent et concernent certains québécois. 
     
    Vous voyez bien qu’on arrivera jamais à discuter. Autant arrêter là.
  9. J'aime
    verozen a réagi à Walden85 dans Québec (un peu Canada aussi): 4 ans de désillusions   
    Qu'on soit clair, je ne vois pas du tout et conçois encore moins les études (principalement universitaires) comme un signe d'intelligence, mais plutôt comme une chance, peut-être pas acesssible pour le tout monde (d'un point de vue financier majoritairement). Tout à fait, je suis un français moyen, à ne pas y voir une fausse modestie ou quoi que ce soit. Ça peut vous étonner de dire ça ? J'ai juste écrit un post pour partager mon ressenti personnel et cela a l'air de venir vous chercher...
     
    Et au fait, je vous remets la phrase que j'ai écrite concernant ma moyenne au bacc : « La filière scientifique a été pour moi une catastrophe… En pleine quête identitaire et libertaire, plutôt classique pour un ado de 16-17 ans, j’avais de la difficulté à être intéressé par ce qui était enseigné au lycée et à entrevoir un futur en devant classer des vœux d’établissements qui n’avaient presque aucun sens pour moi (pression sociale oblige à pratiquement « choisir sa vie » en France à l’âge de 16 ans… Pffff). Enfin bref, tout ça pour dire que j’avais le sentiment de devoir me rattraper, me réparer, en me consacrant tête baissée dans mes études. J’ai gradué de mon baccalauréat (du Québec) avec une moyenne dépassant toutes mes attentes (plus de 4/4.3). Mais à quel prix…  ».
     
    J'attribue cette note à un travail acharné, à ma passion pour la psychologie, et à certains sacrifices, pas à une intelligence sur laquelle vous insistez tant.
  10. J'aime
    verozen a réagi à Walden85 dans Québec (un peu Canada aussi): 4 ans de désillusions   
    Certes, ce n'est pas nécessairement plus simple pour les jeunes d'ici, je le conçois tout à fait.
     
    Oui j'étais idiot, et j'espère moins l'être aujourd'hui.
     
    Aussi, je ne suis peut être pas fait pour l'immigration, je suis d'accord (je n'ai que 23 ans ceci dit, c'est peut être une conclusion hâtive).
     
    Vous venez de perdre toute crédibilité avec cette phrase : « La grosse prise de tête mais en même temps ça ne m'étonne pas, quand je lis ton récit c’est beaucoup « le moi je «  et puis sûre pour quelqu’un d’intelligent confondre le Quebec et les USA. Tu ne serais pas un peu beaucoup présomptueux ? » qui reflète que vous n'avez pas bien lu le texte et les différentes références au fait que ceci était mon avis personnel, nécessairement teinté de « moi », ou de « je ». Je pense qu' à 19 ans, venant d'un petit village de France, la confusion entre ces pays peut être pardonnable (je parle pas d''un point de vue géographique hein mais bien culturel). J'ai appris aujourd'hui de mes erreurs et de mon ignorance.
     
    Et au fait, avant de dire n'importe quoi pour pas grand chose, voilà la phrase que j'ai écrite : « Avant que certains puissent commenter en faisant possiblement référence à la supériorité classique du français envers le Québec (comme vu sur les forums dès lors qu’une personne fait part d’expériences négatives), je suis fils d’ouvrier, ayant grandi en campagne, mais ayant eu la chance d’avoir eu des parents extraordinaires m’inculquant les plus belles des qualités à mes yeux, la réflexion et la simplicité (dialectique résoluble je vous assure). Je ne me considère pas du tout comme quelqu’un d’intelligent. Je suis juste un français moyen, désillusionné par ce qui paraissait être le rêve de sa vie. »
  11. J'aime
    verozen a réagi à Ems58 dans Québec (un peu Canada aussi): 4 ans de désillusions   
    Bonjour Walden85!
     
    Merci pour ce témoignage très très bien écrit! 
    Je me retrouve tellement dans le début de ton histoire. A vrai dire surtout dans toutes tes "illusions" car je suis en processus de "réflexion" à l'heure actuelle.  Tes idéaux sont mes idéaux. Tes constats sont mes plus grandes craintes. 
    Je ne te trouve pas "petit français condescendant" mais plutôt "expatrié avisé" . Je pense que nous sommes nombreux ici de "futurs expatriés" bercés d'illusions telles que l'étaient les tiennes, et emprunts de doutes et de craintes. Qui n'a pas peur d'être loin des siens? Qui ne craint pas de tomber malade et d'affronter les difficultés du système de santé au Quebec?... Certains me diront qu'il ne faut pas comparer....mais nous venons tous de cet endroit où nous avons nos "fondements". Ceux qui viennent de France, comme moi, savent bien qu'ici il est plutôt simple d'y être soigné, que nous avons nos proches pas loin en cas de coup dur.... malgré tout ça et malgré ton témoignage, j'ai envie de repartir... je suis comme Saint Thomas (campagnarde aussi, communiante et tout le tintouin...) je ne crois que ce que je vois !
    Nous devrions toutes et tous ici lire ce genre de témoignage, remplit de faits, de constats sur la vie au Québec. 
    Encore merci à toi, et bon courage pour la suite!
  12. J'aime
    verozen a réagi à Walden85 dans Québec (un peu Canada aussi): 4 ans de désillusions   
    Bonjour à tous,
     
    Je dois vous avouer que je n’avais jamais eu l’intention, ni cru qu’un jour, je posterais un bilan ou bien une expérience de vie sur un forum. Si je le fais aujourd’hui, c’est principalement pour partager un vécu personnel qui n’appartient uniquement qu’à moi (répétition nécessaire), bien que des similarités ont été constatées dans mon petit entourage au Québec.
    Ce post s’adresse aux étudiants mais davantage aux personnes désirant s’installer au Québec. Ce post est long, j’en suis désolé… Et croyez-moi que j’ai fait court.
     
    Je suis parti au Québec en août 2014, 2 ans après avoir obtenu mon baccalauréat, de ma petite région de France où comme mon père dit si bien : « c’est tellement p’tit ici qu’il y a trois chauves et un pendu ». Des rêves pleins la tête, des fantaisies de grandeur, d’accomplissement personnel, de découvertes en tout genre, je pose mes valises avec ma copine à Montréal. Nous voilà tous les deux, à 19 ans, dans une ville d’1.7 millions d’habitants à la recherche désespérée d’un logement. Les débuts ont été très difficiles, comme je pense, tel est le cas pour la plupart des expatriés. Une fois un logement trouvé (sans aucune caution ou autres documents demandés, si chers à la France), dans un quartier plutôt agréable (Rosemont, rue Beaubien), la rentrée scolaire en ligne de mire, nous décidons tout de même de profiter de ce que Montréal a à offrir (au début, beaucoup, je vous assure). Là c’est le rêve… On se croirait aux Etats-Unis, moi qui en ai toujours rêvé, comme 150% de mes amis d’ailleurs. Tout paraît plus grand (phrase clichée du français moyen auquel je m’identifie). Buildings, voitures, magasins, routes… Tout paraît cool! Mais bon fini de rêvasser, les cours ont débuté maintenant. J’étais inscrit en baccalauréat de psychologie à l’université de Montréal, par choix (ça peut paraître étonnant de choisir psycho venant de France, je le sais), et principalement parce que je pouvais étudier la criminologie, la fusion des deux disciplines m’intéressant au plus haut point. Ici (Udem, Baccalauréat de psychologie, qui est équivalent à la licence en France), j’ai découvert une qualité d’enseignement incroyable, des professeurs disponibles, des personnes attentionnées, un programme extrêmement bien ficelé, un choix de cours conséquent … Je dois vous avouer qu’avant la première S, j’étais un élève plutôt bon à l’école (16 de moyenne en général). La filière scientifique a été pour moi une catastrophe… En pleine quête identitaire et libertaire, plutôt classique pour un ado de 16-17 ans, j’avais de la difficulté à être intéressé par ce qui était enseigné au lycée et à entrevoir un futur en devant classer des vœux d’établissements qui n’avaient presque aucun sens pour moi (pression sociale oblige à pratiquement « choisir sa vie » en France à l’âge de 16 ans… Pffff). Enfin bref, tout ça pour dire que j’avais le sentiment de devoir me rattraper, me réparer, en me consacrant tête baissée dans mes études. J’ai gradué de mon baccalauréat (du Québec) avec une moyenne dépassant toutes mes attentes (plus de 4/4.3). Mais à quel prix…
     
    Plus on avance dans son cheminement académique et plus l’on devient conscient que la vie professionnelle n’est plus le « truc » qu’on verra plus tard, parce que trop angoissant sans doute, ou bien trop éloigné pour s’embêter avec ça (à noter que ma copine et moi travaillions durant nos études). Mais voilà, ce moment arrive. Le choix du master, possible doctorat de psychologie devient sujet à réflexions. C’est d’ailleurs à cette période qu’une crise de vie existentielle (le gars de 22 ans qui sort ça… un « lol » pourrait s’imposer) est apparue pour ma copine et moi.
     
    Ce qui suit intéressera davantage ceux étant venus chercher des infos sur le Québec, vie, école, culture, santé, travail etc… (désolé d’ailleurs pour le récit du début possiblement ennuyeux… Je souhaitais juste mettre en contexte pour mieux parler de la suite, qui est beaucoup plus pertinente à mes yeux, pour ceux désirant s’installer au Québec).
     
    Pour être honnête, ma première envie de venir au Québec émane d’un désir de vivre à l’américaine, principalement comme aux États-Unis. Ainsi, je voyais toujours le Québec comme une destination de substitution des États-Unis, le Québec étant beaucoup plus accessible… Le problème est que 4 ans après notre arrivée, la situation a quelque peu changé… Je n’aurais jamais cru avouer ça, mais après plusieurs séjours aux « États », l’idée fantasmée d’une vie dans ce pays disparaît peu à peu, au point d’être chassée de mon esprit (raisons diverses …). De plus, s’il y a bien quelque chose que j’ai pu remarquer en allant visiter les États-Unis c’est que le Québec n’a rien à voir avec ces derniers. Toutes illusions brisées de trouver une substitution des États-Unis en vivant au Québec (cousin proche), je conseillerais aux jeunes français (ou autres francophones) de faire attention de ne pas voir le Québec comme les États-Unis… Les deux n’ont strictement rien à voir…………….. À noter que je fonde ces dires sur mes observations et le témoignage de français, partis comme moi pour vivre le rêve à l’américaine (pfff, qu’est-ce que j’ai pu être naïf quand même...), si bien vendu par des sites bien connus des étudiants français ou autres journaux populaires.
     
    Ce qui suit, je vais le faire en point forme parce que là je sens que vous en avez marre (si si j’en suis sûr).
     
    Voici les avantages de la vie au Québec selon ma copine, des amis francophones, et moi.
     
    -Les paysages. Là vous allez être servi, c’est pas la vendée ou la beauce (doucement, je connais très bien les deux, ce sont mes origines). Pour les amoureux de nature et de randonnées, vous pourrez vivre à la Henry David Thoreau en pleine jouissance de vos alentours. Tous les paysages sont magnifiques au Québec, il y a tant à découvrir… Ce point est souvent le plus mis en avant dans mes connaissances.
     
    -Le climat. J’aime le froid donc bon… (je dois être le seul à mettre ce point dans les avantages).
     
    -Le système universitaire. Comme mentionné plus haut, les cours sont d’excellente qualité, les profs abordables, ce qui laisse place à des discussions vraiment intéressantes (à noter que je ne dénigre pas le système scolaire français, qui, selon moi, est possiblement d’une pareille qualité. Mis à part la proximité avec le corps professoral peut être…).
     
    -Trouver un emploi rapidement! Après pour un emploi qualifié c’est une autre histoire…. Il y a pleins de jobs ici mais faites toujours attention à l’El Dorado imaginaire décrit par les médias français. Il n’y a pas ça à Montréal (autre part au Québec, peut-être, je ne sais pas).
     
    -L’anglais. Ça a été compliqué au début, surtout quand tu viens de France et qu’à la première session universitaire d’ici, 50% de ta note finale d’examen dépend d’un livre écrit en anglais. Le Québec nous a permis d’améliorer énormément notre anglais ma copine et moi (à Montréal c’est possible oui, à condition d’y mettre du sien). Inenvisageable il y a 4 ans, Netflix sans sous-titres et classiques de la littérature américaine ou britannique ne nous posent plus aucun problème (le gars pas trop prétentieux…). La pratique reste encore à améliorer.
     
    *Anecdote, nous sommes tous les deux férus de littérature.
     
    Les points négatifs surpassent tous les points susmentionnés à mes yeux…
     
    -L’apparente tolérance encensée par les médias ou autres critiques ayant un regard externe sur le Québec (ce point rejoint l’hypocrisie dont je parle très brièvement plus tard). Et évidemment, je ne mets pas tous les Québécois dans le même panier, loin de là!
     
    -Le social. Ayant travaillé dans des organismes communautaires, notamment en itinérance, c’est fou de voir à quel point le Québec abandonne ses citoyens, alors ne répondant plus à la productivité et au rôle économique si chers à l’Amérique du Nord (Ah, seul point commun avec les États-Unis, mis à part la forme et couleurs des panneaux de circulation, et les voitures bien sûr). Une malheureuse erreur de parcours peut vous coûter très cher au Québec (même en gagnant 90 000 dollars par an et en ayant une maison payée, récit rencontré de nombreuses fois sur mon lieu de travail). Alors oui pour trouver un emploi mais aussi oui pour le perdre très rapidement selon des raisons et autres justifications évasives.
     
    -La santé… 4 ans ici, demande faite il y a 3 ans et demi pour un médecin de famille et toujours pas de nouvelles (après quelques relances…). Je peux vous dire que ça peut être angoissant de se dire que s’il arrive quoi que ce soit, vous pouvez rester « sur le carreau » (en bon campagnard que je suis). Dites adieu aux spécialistes... Ayant eu des problèmes de santé (d’ordre cardiaque), je peux vous assurer que ça fait un peu peur. Les urgences interminables, les attentes dans les cliniques froides et impersonnelles à l’entretien des lieux douteux, les médecins aux qualités humaines à jeter à la poubelle ont fait partie de mon quotidien (et je dis bien MON quotidien, aucune généralisation et exagération ne doivent être considérées). Ma copine a été informée que son rendez-vous pour voir un dermatologue au Québec pouvait atteindre un délai de 3 ans… (pour un grain de beauté à surveiller de très près, 3 spécialistes en France faisant état de complications sérieuses (cancer) envisageables). J’attends toujours mon rendez-vous avec un gastro-entérologue depuis 7 mois … (inscription pour les spécialistes se fait via un fichier central du gouvernement du Québec, enfin du moins, ça s’est passé comme ça pour mes connaissances et moi-même).
     
    -La nourriture. Trop cool les burgers, trop cool les poutines, trop cool les produits trans-fat et transformés à foison. Une adaptation (bien réussie par certains néanmoins) est nécessaire au Québec quand vient le moment de faire ses courses au supermarché. J’avoue avoir toujours eu du mal. Ma copine et moi nous tournons vers le bio, nécessaire quand les pommes, les brocolis ou autres fruits et légumes sont presque aussi éclatants qu’un rayon de soleil vous obligeant à plisser les yeux. Vivre à la française en ce qui concerne la nourriture au Québec, devient très difficile (normal, c’est pas le même pays !). Adaptation je vous dis, c’est pas compliqué ! (J’ai jamais réussi…). Le budget nourriture nous « bouffe » une grosse partie de notre salaire mais bon, c’est un choix assumé.
     
    Ce qui va suivre (fin du post) est la principale raison qui m’a poussé à partager mon vécu : « l’appartenance ». Je vois le fait de trouver sa place et d’appartenir comme des besoins humains essentiels et impossibles à négliger dans nos sociétés actuelles. L’important selon moi n’est pas la réussite (scolaire, professionnelle…), mais bien de trouver sa place. Chose que je n’ai jamais « réussi » à accomplir au Québec. Il est dur de s’avouer que votre expérience dans cet endroit si accueillant, chaleureux, magnifique (comme on peut entendre fréquemment quand vient le temps d’énoncer les clichés du français concernant le Québec) est en fait un véritable cauchemar (le mot est pesé, selon mon expérience). Quand on rentre en France (peu de fois je vous l’accorde) et que l’on vous félicite tout le temps d’être parti, quand vous voyez partout sur les forums que les gens rentrés en France du Québec souhaitent repartir vivre ici, les questions existentielles émergent, principalement en ce qui concerne la perception de sa propre marginalité. Est-ce moi le problème ? Je suis de nature à remettre en question bon nombre de choses dans la vie, y compris mes propres actions et pensées. Pleins de questions subsistent encore. Mais si j’ai pris la décision d’écrire un post aujourd’hui, c’est principalement à cause de la vie au Québec. « La profondeur » au Québec, n’existe pas à mes yeux. Je vous mets au défi d’énoncer penseurs, philosophes, artistes … (pas de Ryan Gosling ou de Joni Mitchell, tous les deux très talentueux, dans leurs domaines) venant du Québec et du Canada qui ont marqué par leurs idées, leurs réflexions, leur perspicacité, leurs innovations. Le Québec est une province, selon moi (toujours selon moi), où le progrès est un mot inapplicable et absent des consciences collectives (tout semblant de nouveauté se trouvant être « pompé » sur les États-Unis ou encore l’Europe). Les relations interpersonnelles intimes sont très difficiles à établir, malgré toute ma bonne volonté de rencontrer des Québécois ou autres immigrés habitant dans la province que je souhaitais tant intégrer (avant que certains mettent en avant des manques d’habiletés sociales de ma part, je tiens à préciser que je suis d’un naturel joyeux, sociable, j’apprécie énormément la compagnie des gens, j’ai toujours fait partie de ces boute-en-train remplis d’humour, mais quand des idées noires vous traversent l’esprit par la difficulté de « se construire un réseau social » ou de trouver sa place, c’est une chose difficile à avaler, et ce malgré le soutien incommensurable de ma copine). J’ai fait l’expérience ici d’une hypocrisie difficilement mesurable, tant ceci est impossible à reconnaître pour certains québécois (peut-être intégrée dans la culture dominante). À noter que je ne mets pas tout le monde dans le même panier, je partage certaines de mes expériences, y compris celles de personnes dans la même situation que moi.
    Alors, de prime abord, ça peut paraître contradictoire avec ce que j’ai énoncé précédemment, mais oui, les gens peuvent être gentils, accueillants (en surface, certains font preuve d’un manqué d’ouverture à vous arracher les cheveux de la tête, comme en France me direz-vous), chaleureux, mais pour les personnes comme moi, lassées de la superficialité, qui aiment refaire le monde entre amis (et même inconnus), réfléchir et débattre sur des sujets pouvant aller de la politique à la sexualité, en passant par les relations familiales, ou encore tout ce qui nous caractérise, définit en tant qu’êtres humains et citoyens (vous l’aurez compris, sur tout et n’importe quoi en fait), le Québec est une destination à rayer de la carte selon moi. Je suis une personne curieuse, sensible, respectant les libertés individuelles, intéressée par les gens, leurs histoires, leurs qualités, leurs défauts, leurs vies, la vie en général, mais ce manque de profondeur évident du Québec, que j’attribue presque à du vide, nous mine, ma copine et moi, de jours en jours. Le Québec et le Canada (oui j’ai visité d’autres provinces) sont pour moi sans culture (pâle copie inachevée et incomplète des États-Unis), et toujours en quête identitaire, reflétant la jeunesse de ce pays incertain de ses propres valeurs et idéologies, qui parvient tant bien que mal à se créer une place dans le monde. Que de paysages magnifiques et tant à découvrir, mais à moins d’être Henry David Thoreau ou encore Christopher McCandless, alors immergés au plus profond dans la nature, ces paysages ne seront pas votre quotidien, surtout avec 3 semaines de vacances par an. Alors certes la vie y est douce, agréable, moins stressante, peut-être plus tranquille, plus sécuritaire sans aucun doute. Certains y trouveront leur compte, leur place, c’est une évidence. Je vous le dis, les paysages somptueux appartiennent au Québec, les relations où de prime abord, vous avez l’impression de connaître votre interlocuteur depuis toujours tant ce dernier paraît familier appartiennent au Québec, les professeurs exceptionnels (seul profondeur du Québec) appartiennent au Québec (il y en a aussi en France, certes), la tranquillité (peut-être apparente, surtout si on pense au système de santé) appartient au Québec … mais la sagacité en général n’appartient pas au Québec.
     
    Je remercie le Québec de m’avoir accueilli, moi immigré, de m’avoir instruit (université), de m’avoir fait prendre conscience de tout un tas de problématiques que j’ignorais avant mon départ, mais aussi de m’avoir fait prendre conscience que de grandir loin des siens est plus difficile qu’il n’y paraît (malgré bon nombre de paroles ou encore de pensées que je ne vis pas pour ma famille, qu’il est temps de me construire, bla bla bla…).
     
    Avant que certains puissent commenter en faisant possiblement référence à la supériorité classique du français envers le Québec (comme vu sur les forums dès lors qu’une personne fait part d’expériences négatives), je suis fils d’ouvrier, ayant grandi en campagne, mais ayant eu la chance d’avoir eu des parents extraordinaires m’inculquant les plus belles des qualités à mes yeux, la réflexion et la simplicité (dialectique résoluble je vous assure). Je ne me considère pas du tout comme quelqu’un d’intelligent. Je suis juste un français moyen, désillusionné par ce qui paraissait être le rêve de sa vie.
     
    Merci de m’avoir lu. Je suis désolé pour la longueur du post (qui malgré tout, d’un point de vue subjectif, me paraît évidemment court). 
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    verozen a réagi à Oursmoureuse dans Voilà, c'est fini le Québec, retour en France   
    C'est surtout que rien n'est immuable dans la vie, que l'on évolue et que les aspirations et les besoins changent au cour d'une vie.
  14. J'aime
    verozen a réagi à Oursmoureuse dans Voilà, c'est fini le Québec, retour en France   
    Voilà qu'il y a 11 ans, nous étions dans la dernière ligne droite pour notre déménagement au Québec. Nous étions arrivés avec notre résidence permanente en poche, nos 3 enfants, 5 valises, 5 vélos et 9 cantines et des étoiles plein les yeux. Nous avions rapidement trouvé du travail. Mon mari avait trouvé tout de suite dans sa branche, moi il m'a fallu 18 mois. 5 ans après notre arrivée nous sommes devenus citoyens canadiens, et nous étions encore dans nos certitudes. On a vécu de belles choses. On a pu tirer notre épingle du jeu. Mais cela ne fait pas tout.
     
     Si nos enfants se sont épanouis pendant leur vie ici, peu à peu leur regard s'est porté ailleurs. Notre grand qui n'a pas trop aimé son expérience au cégep a pu rapidement bifurquer vers un DEP dans lequel il s'est découvert une passion... mais pas de boulot. Il a décidé d'approfondir ses connaissances et de découvrir d'autres manières de travailler en allant faire un bac pro en France par alternance. Notre artiste de fille a eu l'opportunité de suive un cursus particulier en arts plastiques dès son entrée au secondaire et a poursuivi au cégep. Depuis toute jeune elle se destine à l'enseignement des arts-plastiques et est admise dans un programme très contingenté à Strasbourg. Son plan de carrière est déjà fait, c'est en France qu'elle veut enseigner. Notre plus jeune quant à lui se passionne depuis des années pour la boulangerie. Depuis son secondaire 3, il va bosser dans une boulangerie artisanale de notre petite ville. L'an passé, il avait économisé toutes ses paies pour se payer un billet d'avion et il est allé démarcher des patrons potentiels dans le but de faire son apprentissage... en France.
     
    Aussi, la vie apporte son lot de surprises et de facéties. Mais des fois, elle fait des blagues carrément pourries. Nous avons affronté beaucoup de deuils durant ses dernières années. Parfois l'un ou l'autre a pu dire au revoir à l'être aimé ou bien se rendre aux obsèques, parfois il a fallu vivre notre peine à l'autre bout du monde. Mais il est arrivé aussi de vivre en plus de la peine la culpabilité de ne pas pouvoir faire des choses simples, des choses qui se font dans ces circonstances et qui aident à vivre sa peine et adoucir celle de ceux qu'on aime. Je pense par exemple à ma petite soeur qui a perdu deux bébés coup sur coup en fin de grossesse. Et puis notre proche famille en France a été confrontée à des maladies graves. Et nous étions toujours dans l'impuissance. 
     
    Et puis, il y a eu et il y a la maladie, ici. J'ai eu un cancer féminin il y a quelques années. Si au niveau des lésions j'ai eu de la chance, tout ce qui s'est passé autour a été un véritable cauchemar. Se faire dire "Madame, vous avez un cancer, il faut vous faire opérer au plus vite, mais trouvez-vous de quoi ailleurs" ça existe. Recevoir un tel diagnostique, ça fesse. Se retrouver en catastrophe avec son dossier médicale entre les bras et un "bonne chance" 10 minutes plus tard, c'est le double effet Kiss Cool. Il y a eu d'autres choses aussi tout autour de ça qui ont été très difficiles à vivre loin des siens. Je n'ai pas encore réussi à faire la paix avec les événements de cette période de ma vie. Mais ce n'est pas tout. Il y a 2 ans j'ai vécu un gros traumatisme. Je vis depuis en état stress post-traumatique, une dépression majeure et un TAG. Et au niveau de la prise en charge je suis tombée profondément dans la craque du divan ce qui fait que je me suis retrouvée avec un traitement prescrit en dépit du bon sens et tout ce que cela incombe. 
     
    Le retour en France pour nous, le couple, est devenu une évidence il y a un an maintenant. La discussion n'a duré que 30 secondes et demi, comme lorsque nous avions décidé de lancer le projet Québec, d'ailleurs.
     
    Alors voilà, c'est fini. Cette fin de semaine nous remplissons notre container. Et début juillet commence un nouveau chapitre.
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    verozen a réagi à Juju123 dans 9 ans ici et je ne m'y fais toujours pas !! des conseils?   
    Bonjour à tous, 
     
    Tout est dans le titre, je ne comprends pas, je vis au Québec avec mon mari et mes deux enfants (nos deux familles sont en France), nous sommes Citoyens Canadiens, propriétaire, un bon métier pour lui, une reprise d'étude pour moi, des amis, bref tout pour être heureux et je sais la chance que nous avons (en France, j'entends que c'est la crise etc etc) mais pourtant je meurs de tristesse à rester ici. Ma famille me manque atrocement, le problème c'est que je sais que ce n'est pas possible de rentrer car professionnellement dans la branche de mon mari, c'est bouché ou mal payé... alors je subis, à chaque fois que je rentre ou que nos familles viennent nous voir, c'est de plus en plus dur de les voir partir ou rentrer... Je devrais au contraire m'y habituer et être heureuse de vivre ici et juste me dire que nous allons les revoir dans moins d'un an, sur Skype (j'y suis tous les jours des heures), mon coeur est en France. Je ne supporte plus que mes enfants grandissent loin de la famille, à chaque période de fête, j'ai le coeur lourd quand je vois mes amis sur facebook entourés de leur proche... J'ai beau être occupée et entourée, je me sens si seule sans eux sauf quand je suis en France avec ma famille...alors là je revis ! je ne sais plus quoi faire, rester ne me rend pas heureuse et rentrer est impossible professionnellement. Pourquoi je ne m'y habitue pas d'être loin des miens?? mon mari lui va très bien sans sa famille, pourtant il les aime, pfff  Bref je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, mais oui on peut penser que ça va être chouette de partir, d'avoir des bons revenus etc mais parfois ça ne rend pas heureux, donc réfléchissez bien à ce que vous laissez avant de partir... Sinon des conseils? Merci d'avoir lu
  16. J'aime
    verozen a reçu une réaction de Dydylea dans Est ce que le divorce fait moi perdre mon statut de résident permanent   
    C'est vrai on ne connait pas tout de ce monsieur ni de sa femme....
    Il pose juste une question à savoir s'il garderait ou perdrait sa résidence.
    Après tout, il y a des soirées entre gars et des soirées entre filles au Québec sans que cela dérange et je trouve ça même très sympa.
    Après on connait pas tout de la vie de Zebios (et cela ne nous regarde pas comme diraient "les inconnus").;°))
    Bon courage en espérant que tout s'arrange pour toi.
  17. J'aime
    verozen a reçu une réaction de Hello24 dans Voyager en avion avec son animal de compagnie   
    En cabine?? il me semble que l'animal doit avoir une certaine taille et un certain poids à ne pas dépasser.
    Il y a eu un sujet posté il n'y a pas longtemps, au printemps. Je viens de lire le lien que GuillaumeJ a posté mais ce n'est pas celui ci..fouille bien sur le forum tu auras réponse à tes questions.

    Je suis partie avec mon chat, on ne lui a pas donné de calmant et tout c'est fait normalement..bien sur il était stressé ce qui est normal.

    A noter que l'animal est à récupérer à un endroit prés du carrousel sur lequel passent les valises qui s'appelle "bagage hors norme"..personne ne vous le dit et votre animal attend sagement dans sa cage!!

    Bonne préparation!
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    verozen a réagi à Automne dans Maux de tête depuis notre arrivée   
    dans le lounge, on peut parler de tout et de rien..
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    verozen a réagi à Zazza dans Je suis Charlie à Montréal, nos photos du rassemblement d'hier   
    T'as rien compris toi...

    Charlie c'est un symbole, et sauver Charlie c'est sauver la liberté d'expression !
    Ça n'a pas d'importance si une personne qui soutien aujourd'hui Charlie hebdo ne l'avait jamais lu.

    Il y a un grand nombres de personnes qui seront demain au rassemblement qui n'aimaient pas ce journal, ce qui rassemble c'est uniquement le fait qu'ils se sont fait tuer pour des dessins peut importe les idées de chacun. Personne ne devrait se faire tuer pour un dessin, et peut importe ce qu'il dessine !

    C'est ça dire je suis Charlie.
    C'est pour ça qu'il faut soutenir ce journal, et s'y abonner même si on ne veut pas le lire. Il faut qu'il continue, au nom de la liberté d'expression.
    Il ne faut pas les laisser gagner, pour ce qu'il représente Charlie doit survivre !





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  20. J'aime
    verozen a réagi à adolphine dans Je quitte le Québec parce que...   
    L'immigration est une école de vie. Ce n'est pas donné à tout le monde de quitter son pays natal.
    Les raisons d'un retour au pays ne sont pas extérieures. C'est simplement que certains ne peuvent pas être déracinés et ne sont pas prêts au changement. Mais pour s'en rendre compte, il faut le vivre.
    Il n'y a pas d'échec, il n'y a que des expériences.
    Bravo à ceux qui ont eu le mérite d'essayer !
    Qu'ils soient sans regrets !
  21. J'aime
    verozen a réagi à Automne dans Une histoire touchante   
    L'incroyable histoire de la valise verte de M. Lotey
    exclusif - En 2007, la fille d'Andrée Lotey lui demande si elle n'a pas quelques vieilles poupées qui traînent quelque part. Mme Lotey est loin de se douter qu'elle va découvrir la vie cachée de son père et l'épopée d'un consul du Portugal qui a sauvé 30 000 personnes des persécutions nazies.

    Un texte de Jean-Michel Leprince Andrée Lotey vient de perdre sa mère, Cécile Lambert, que son père avait épousée en secondes noces. Elle aperçoit dans le sous-sol de la maison maternelle, à Montréal, plusieurs valises anciennes auxquelles elle n'avait jamais prêté vraiment attention.
    « Tout à coup, j'en vois une plus petite que les autres, verte. Quand les petites boucles argentées ont fait "pop", j'ai été surprise par des centaines de papiers. Tous portaient le nom de mon père. C'était comme la caverne d'Ali Baba et trouver un coffre au trésor. » — Andrée Lotey De son père, décédé quand elle avait cinq ans, Andrée n'avait qu'un vague souvenir affectueux et baigné de mystère.
    « J'ai découvert un premier papier du consulat de Pologne de Montréal, daté de 1945, qui était une attestation disant que M. Jacques Lotey / Jacob Lotenberg est un citoyen honorable », se rappelle-t-elle.
    Dans cette valise, elle retrouve donc la vie de Jacob Lotenberg, né en Pologne, fils de diamantaires juifs à Anvers, en Belgique. Volontaire à 17 ans dans l'armée polonaise vers la fin de la Grande Guerre, il s'installe à Paris en 1932. Il a une femme, Bessita, et une fille, Jacqueline. Andrée ne connaîtra jamais sa demi-sœur, aujourd'hui décédée.
    Dans la valise, Andrée Lotey retrouve aussi un document tout rafistolé où est noté l'itinéraire de la frontière espagnole jusqu'au Portugal que son père a emprunté en 1940. Il fuyait la France, envahie par les Allemands en mai de la même année.

    Pourquoi le Portugal? Parce que dans un coin du document se trouve un tampon et une signature qui vaut de l'or : celle du consul du Portugal à Bordeaux, Aristides de Sousa Mendes, datée du 25 juin 1940. Un précieux sésame qui permettait de passer les frontières pour fuir le régime nazi.

    Le Schindler portugais


    Après la découverte de la valise, Andrée entreprend des recherches qui la mènent à la veuve et aux enfants de Luis Felipe de Sousa Mendes, un des fils du consul. Ils vivent à Montréal.
    Ensemble, avec les familles de nombreux survivants, ils se sont donné pour tâche de faire connaître la saga du consul de Bordeaux.
    « Depuis septembre 39, [Aristides de Sousa Mendes] donnait des visas. Et il avait été réprimandé », explique sa petite-fille, Linda Mendes.
    « Par la suite, Salazar (le président du Conseil portugais) a émis la circulaire 14 interdisant les visas, et [Aristides de Sousa Mendes] a continué. Il n'a jamais arrêté, jusqu'à être épuisé. De son lit, il a continué à faire des papiers. » — Linda Mendes Aristides de Sousa Mendes délivrera des visas de laissez-passer à 30 000 personnes, dont au moins 10 000 juifs, quelle que soit leur origine. On l'appellera le Schindler portugais. Oskar Schindler, lui, a sauvé la vie à 1100 personnes.

    Mourir dans l'opprobre

    Le consul est finalement déchu de son statut et des deux tiers de son salaire par le dictateur Antonio Salazar. Il terminera sa vie dans la misère. Devant ses conditions de paria, il enverra ses 15 enfants à l'étranger.
    « Quelques jours avant de mourir, mon grand-père a dit à l'un de ses neveux : "Je n'ai rien à vous laisser que mon nom, mais il est propre". » — Linda Mendes Le dernier enfant d'Aristides de Sousa Mendes, Luis Felipe, part pour Montréal en 1948 grâce à Mgr Alphonse Marie Parent, recteur de l'Université Laval. Celui-ci avait bien connu le consul portugais lorsqu'il était en poste en Belgique.
    Luis Felipe deviendra ingénieur. Il participera à la construction du barrage Daniel-Johnson à la Manic, épousera Ruth Tremblay et aura deux enfants, Louis-Philippe et Linda.


    La réhabilitation
    Grâce aux recherches entreprises pour retrouver les survivants qui ont bénéficié de l'aide du consul, 3000 ont été identifiés sur les 30 000 estimés. On y trouve entre autres plusieurs membres de la famille Rothschild, la duchesse de Luxembourg et sa famille, ainsi que le peintre Salvador Dali.
    Depuis, des fondations de Sousa Mendes ont été créées, son histoire s'est fait connaître et des hommages lui ont été rendus à travers le monde.
    Aristides de Sousa Mendes a été inscrit sur la liste des « Justes parmi les nations » au mémorial de l'holocauste de Yad Vachem, à Jérusalem. Son nom figure aussi sur des plaques commémoratives dans de nombreux pays, entre autres à Montréal, où un parc lui a été dédié.

    En 1987, à Washington, l'État portugais s'est officiellement excusé auprès de la famille et a restitué à titre posthume tous les titres et les droits qu'il avait retirés à Aristides de Sousa Mendes.
    De son côté, la famille veut maintenant restaurer le vieux manoir familial au Portugal et en faire un musée.
    « Le cauchemar de la famille, c'est que l'histoire a été vécue comme une saga familiale. Une fois que cette histoire sera connue et reconnue, elle n'appartiendra plus à la famille, ce sera la libération. Elle appartiendra à l'humanité. »

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/11/11/002-aristides-sousa-mendes-consul-portugal-nazis-visas-lotey-valise-verte.shtml
  22. J'aime
    verozen a réagi à kuroczyd dans Retour au pays   
    Connais tu la definition du mot 'generalisation'?
    Il y a des dizaines de choses a reprocher au Quebec ou aux quebecois mais dire que Les quebecois sont superficiels et racistes c'est aussi debile que de dire que l on detienr La Verite!
  23. J'aime
    verozen a réagi à Automne dans Retour au pays   
    tu as habité où?

    c'est vrai qu'à Montréal ( si tu étais là), je trouvais aussi les gens assez froid. je connaissais à peine mes voisins etc..

    mais dès qu'on s'éloigne un peu, les gens sont beaucoup plus sympathique.

    dans ton texte, tu parles juste des Québécois ou bien des gens en général qui y habitent?
  24. J'aime
    verozen a réagi à trefle dans être sophrologue au Québec?   
    Si on fait le constat de l'aide médicale prodiguée aux patients, on est proche de pas grand chose ! Attendre des heures pour être reçu par un courant d'air de doc qui vous regarde à peine dans les yeux et n'a en tête que d'être à mille lieux de vous alors oui je préfère m'adresser à un humain qui va prendre en considération mon mal, m'écouter, me regarder dans les yeux et prendre du temps avec moi. Si c'est une secte je veux bien y adhérer. J'ai essayé cette thérapie et j'ai trouvé un meilleur résultat qu'avec le sempiternel Tylenol et autres anti-inflammatoires prescrits par la secte des md.
    Et oui, être écouté et considéré c'est un luxe pour moi. La sophrologie m'a plus aidée que tous les docs que j'ai pu voir à ce jour.
  25. J'aime
    verozen a réagi à jcv514 dans être sophrologue au Québec?   
    Bonjour à tous,

    Je partage quelques informations avec tous ceux qui s'intéressent à la Sophrologie :

    Il est vrai que jusqu'à maintenant la Sophrologie était très peu représentée au Québec ou même en Amériques du Nord,
    Étant d'origine française et formé en France à la Sophrologie, j'entreprends de développer la Sophrologie ici à Montréal.

    En association l'école de France, nous lançons EFDS Québec qui propose la première formation certifiante de Sophrologue à raison d'une fin de semaine en classe à Montéal.
    La formation se déroule sur dix mois en fin de semaine à raison d’un séminaire par mois, elle commence le 29 Octobre 2014 pour se terminer le 08 Juillet 2015.
    Elle comprend 10 modules, chacun étant subdivisé en 3 parties : La partie 1 : la partie « cours » soit le contenu théorique. La partie 2 : La partie « entraînement personnel » soient des enregistrements à écouter puis à produire, des exercices pratiques, des mises en situation, jeux de rôle (etc…) afin de vous approprier les concepts et méthodes avant de vous engager auprès de vos futurs clients. La partie 3 : La partie « exercice » qui est le devoir écrit à envoyer à votre formateur référent et valider votre accès au module suivant.
    Paralèllement nous oeuvrons à faire reconnaitre cette certification au Quebec au travers de notre adhésion à la Fédération Internationale des praticiens et coachs en Sophrologie qui a pour mission de développer et promouvoir l'exercice professionnel de la Sophrologie en fédérant les professionnels de la sophrologie et du coaching,

    Si vous êtes intéressé contactez moi : Jean-Claude Vivien , Email: jc@efds.ca

    EFDS Québec Sophrologie : http://www.efds.ca
    Fédération Internationale des praticiens et coachs en Sophrologie : http://www.fipcs.com
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