Miss Cerise

A priori il n'y pas eu d'annonce officielle de quoi que ce soit. Donc personne ne sait... J'espère, ça serait violent pour ceux qui viennent de commencer.

A priori il n'y pas eu d'annonce officielle de quoi que ce soit. Donc personne ne sait... J'espère, ça serait violent pour ceux qui viennent de commencer.

je vais te rassurer, j'en vois promener leur chien, des ados au centre commercial, déjeuner au resto le dimanche matin, et tout ça en pantalon de pyjama!! donc non tu n'es pas la seule à voir cela...

Oui c'est sur! Meme si je ne suis pas sure qu'il y ait une corrélation totale - ça m'est arrivé de me faire siffler en France alors que je courrais (donc jogging informe + moi rouge et suante). Euh?

Mais c'est certain que ça ne me manque pas. A chaque fois que je rentre en France, je dois me dire "ah non, cette jupe là est trop courte, c'est clair que je vais me faire harceler" alors qu'ici j'y pense très rarement.

Et bien, chacun son ressenti, je suppose.

La question #1 c'est quand meme de déterminer votre niveau d'anglais. Parce que hors Qc il y a certes des communautés francophones, mais sans anglais vous serez assez limités.

La question #1 c'est quand meme de déterminer votre niveau d'anglais. Parce que hors Qc il y a certes des communautés francophones, mais sans anglais vous serez assez limités.

Je m'intéresse un peu à la mode locale et si elle existe bel et bien (et il y a quelques marques très sympa basées à Montréal) ça reste un petit milieu qui dépend beaucoup de la vente à l'étranger aussi. Tous les créateurs le disent, ce n'est pas évident de percer et je ne pense pas que ce soit un immense vivier d'emplois.

Je ne crois pas m'avancer en disant que les québécois/canadiens ne sont pas très très mode en général, sans doute à cause du climat (dur d'être stylé à - 30). Ca peut être sympa parce que tu peux sortir en pyjama dans la rue et personne ne te juge, mais pour travailler dans la mode si c'est vraiment son objectif premier, je pense que ça n'est pas forcément le meilleur endroit.

La question #1 c'est quand meme de déterminer votre niveau d'anglais. Parce que hors Qc il y a certes des communautés francophones, mais sans anglais vous serez assez limités.

On se connait? Parce que je ne vois vraiment pas quand je parle négativement du Québec. Et revanche pour insulter les gens tu semble très fort. Enfin, je te laisse t'exciter tout seul.

Oui, c'est une expérience intéressante et tant mieux si vous ne virez pas aigri. Il y a un engouement naissant pour l'industrie locale, mais c'est sur qu'au niveau mode c'est difficilement comparable avec la France.

Oui immigrer aux USA n'est vraiment pas évident malheureusement.... La loterie reste ta principale chance. Sinon il faut un employeur prêt à faire les démarches décrites par Sandra. Ou épouser un bel américain

Il y a une différence entre les échanges - de maisons, de services, etc - et les activités rémunérées.

Même dans le cas du co-voiturage par ex, on peut obtenir une compensation pour les couts (participation au frais d'essence) mais ça n'est pas censé être une source de profit.

C'est là que c'est délicat pour les sites comme Airbnb qui peuvent vite devenir source de profits au noir = problématique pour tous ceux qui font la meme chose en payant de multiples taxes.

Je ne pense pas qu'on puisse mesurer grand chose "avant". Si la personne s'est tapée toutes les démarches d'immigration, c'est qu'elle était motivée, au moins au moment de la demande. Après beaucoup de choses peuvent changer en deux ans comme on le voit ici.

Mais la motivation elle vient surtout après, quand tu fais face à tout premier coup dur, à ta première désillusion, et paradoxalement c'est souvent ceux qui étaient le plus idéalistes (et donc "motivés" selon ce fameux test) qui déchantent le plus vite.

Personnellement je suis venue uniquement attirée par un programme à l'université, sans rien savoir du Québec. Ca fait plus de cinq ans que je suis là et malgré des hauts et des bas je considère que je suis très bien intégrée. Le fait de ne pas avoir d'attentes particulières m'a aidé à prendre les choses comme elles venaient.

Je ne pense pas qu'on puisse mesurer grand chose "avant". Si la personne s'est tapée toutes les démarches d'immigration, c'est qu'elle était motivée, au moins au moment de la demande. Après beaucoup de choses peuvent changer en deux ans comme on le voit ici.

Mais la motivation elle vient surtout après, quand tu fais face à tout premier coup dur, à ta première désillusion, et paradoxalement c'est souvent ceux qui étaient le plus idéalistes (et donc "motivés" selon ce fameux test) qui déchantent le plus vite.

Personnellement je suis venue uniquement attirée par un programme à l'université, sans rien savoir du Québec. Ca fait plus de cinq ans que je suis là et malgré des hauts et des bas je considère que je suis très bien intégrée. Le fait de ne pas avoir d'attentes particulières m'a aidé à prendre les choses comme elles venaient.

Je suis d'accord avec Tomtommars globalement. Oui moi aussi le gouvernement français me déprime profondément, et il y a tellement de choses qui ne vont pas en France.

Mais bouger c'est aussi réaliser qu'il y a beaucoup de choses qu'on prend comme acquis - système de santé, protection sociale, vacances, infrastructures, patrimoine, etc - et qui ne sont vraiment pas mal en France. Je me prends toujours à rêver qu'on se concentre sur ce qui va bien tout en se bougeant pour changer ce qui ne va pas, au lieu de rester la à se morfondre en accusant les autres.

Mais bon, en attendant que ce jour vienne, je suis bien contente d'être au Québec

La modération est pas trop mal. Parfois j'aimerais voir plus d'avertissements et de sujets modérés, mais bon je suppose que la limite entre la liberté d'expression et l'abus est plutôt mince, donc j'imagine qu'il font au mieux.

Et quand au fait qu'il seraient biaisés... Franchement, vu le nombre d'insultes qu'on voit passer ici dans un sens ou dans l'autre, j'ai du mal à y croire.

Pleurer au travail, on évite quand meme, non?

Il m'est arrivé de dire à mes collègues/patrons qu'il m'ont blessé ou que je ne me sens pas reconnue pour mon travail. Au début, j'étais dans une attitude très "OK, j'encaisse" mais en fait, tant qu'on s'exprime calmement et sans agresser les gens, on peut leur dire ce qu'on ressent.

Par contre j'essaye au maximum de ne pas parler des mes problèmes perso, sauf si c'est très violent et que ça va forcément influer sur le travail (deuil etc).

Miss Cerise, je fonctionne exactement de la même façon

En fait le souci de la santé n'est pas vraiment le cout - les consultations sont gratuites, les médicaments bien couverts, et l'assurance privée pour le dentiste etc...

Le problème c'est l'accessibilité. Il y a très peu de médecins et des listes d'attentes longues de plusieurs années pour avoir un médecin de famille qui très souvent, va te voir une fois par an et c'est tout. Donc en cas de souci il faut aller à la clinique tot le matin et prier pour avoir un créneau, et c'est difficile d'avoir un quelconque suivi. C'est pire pour voir un spécialiste. Après les gens ne meurent pas dans la rue, les problèmes graves sont pris en charge, mais c'est vrai que c'est très frustrant.

Et Mac lesuisse est de retour pour polluer comme il le fait si bien... Parce que bon, on aurait pu avoir une discussion sympa, Laurent voulait sans doute sincèrement connaitre les avis de gens, mais au lieu de ça on va avoir droit aux concours de "mon pays est plus meilleur que le tien".

Laurent, si ça peut te rassurer, il y a mille fois plus de prises de tete sur ce forum que dans la vraie vie. Les québécois, les français au Québec, et les autres sont dans l'ensemble sympa et relax.

Je crois que ça dépend des domaines. Chez nous la compétition est mathématique - on est une vingtaine à mon niveau de hiérarchie, et il y a 5 à 10 postes max pour promotion possible, avec la stabilité (relative) d'emploi qui vient avec.

Du coup, meme si a priori on s'entend bien, on est forcément en compétition avec les autres et ça devient le jeu de "qui est là en premier/part le dernier/se fait bien voir des associés" plutôt que de travailler en équipe. C'est un peu dommage, mais c'est comme ça dans toutes les entreprises de ce genre, partout dans le monde.

En fait le souci de la santé n'est pas vraiment le cout - les consultations sont gratuites, les médicaments bien couverts, et l'assurance privée pour le dentiste etc...

Le problème c'est l'accessibilité. Il y a très peu de médecins et des listes d'attentes longues de plusieurs années pour avoir un médecin de famille qui très souvent, va te voir une fois par an et c'est tout. Donc en cas de souci il faut aller à la clinique tot le matin et prier pour avoir un créneau, et c'est difficile d'avoir un quelconque suivi. C'est pire pour voir un spécialiste. Après les gens ne meurent pas dans la rue, les problèmes graves sont pris en charge, mais c'est vrai que c'est très frustrant.

Mon avis subjectif

Les +:

1) Plein de gens adorables, dynamiques, ouverts d'esprit
2) le sentiment de sécurité: peu de harcèlement dans la rue, peu de chances de se faire agresser
3) l'université, abordable et de qualité
4) Plus de dynamisme qu'en France - économique, professionnel, etc
5) La nature vraiment belle, des beaux paysages sauvages!

(et point bonus: les logements relativement abordables et faciles à trouver, meme si ça a empiré depuis mon arrivée)

les -:
1) Le système de santé
2) la difficulté à voir du pays: longues distances, pas vraiment de trains, avions et bus très chers. C'est dommage parce que comme je dis au dessus le Québec/Canada/Amérique du Nord c'est beau mais pas toujours super accessible du coup.
3) Les frais bancaires et le cout des forfaits téléphoniques
4) Le cout du vin et du fromage (classique français mais bon quand même)
5) Certains préjugés sur la France, les immigrants etc - la majorité des gens que je connais sont charmants mais on n'est jamais à l'abri des abrutis, sans compter ce qu'on lit dans les journaux, à la télé etc.

Et puis le gros point noir pour moi, qui n'est pas "la faute du Québec" mais une réalité pour les immigrants: la distance avec la famille et les amis.

Il me semble que c'est relativement "payant" ici aussi.
Ceci étant dit c'est souvent loin d'être une partie de plaisir, les enfants ne sont pas toujours faciles (en meme temps on les comprend) et il faut s'en occuper pour de vrai, par juste leur donner un toit et de la bouffe. Je trouve ça vraiment dommage de voir ça sous l'angle financier.