Vero_31

En vivant a montreal, on a l opportunité de partiquer l anglais. Or dans un pays uniquement francophone, il est difficile d'avoir des conversations en dehors du centre d apprentissage.
C'est sure qu.il faut avoir une base au préalable, mais le plus important est de ne pas avoir peur de faire des erreurs et faire des phrases courtes
Petit a petit...vous serez parfaitement bilingue

C'est vrai nous les québécois nous sommes assez grands pour jouer nous même avec l'argent du contribuable..... Et faut comprendre jouer dans le sens vraiment aléatoire du terme

ahhh Jimmy..... des fois tu sais il faut comprendre que les immigrants s'en foutent mais vraiment totalement du souverainisme et de ces politicaillerie surtout AVANT d'avoir foutu un pied au Québec....

Là ils essaye juste de comprendre comment ça marche.... toi tu ne sais pas d'où ils viennent, mais pour avoir vécu dans plusieurs pays, je comprends que le système puisse leur paraitre déroutant.... vraiment déroutant.... Alors laisse leur essayer de comprendre l'impôt, s'installer, trouver un job, trouver l'école pour les gamin et ensuite parle leur donc de politique.

en fait ça me rappelle ce couple de connaissance (souverainiste) qui sans cesse se sentent obligé quel que soit le sujet de rabattre tout à la Cause.... heureusement ceux que je connais qui sont fédéralistes sont pas autant prosélyte sinon ce serait invivable! Mais je te jure c'est vraiment à toute les sauce.... je dis qu'il y a des chaînes pornos sur le câble ils me demanderont si je regarde au moins la production Québécoise (bon okay j'exagère )

Bref relax un peu



Sinon les enfants... ben bienvenu dans le monde enchanteur du prélèvement à la source.... moi je trouve que cela facilite bien des choses, et évite les mauvaises surprises comme en France en cas de baisse de revenus!

Mckenzie, j'ai un peu de mal à trouver des posts positifs de ta part, c'est toujours negatif....

Daniel.

Bon sang, voilà le forum immigrer.com comme je l'aime: de vrais échanges constructifs et des coeurs ouverts

Je me retrouve dans pas mal de ce que je viens de lire. Et vous avez raison de dire que je ne suis pas claire sur mes craintes pour mes enfants.

Mes doutes aujourd'hui sont multiples, mais ils portent essentiellement sur la qualité de vie:
- Ma plus grosse crainte: ne pas trouver de travail là-bas --> galère financière, moral en berne, stress, ambiance familiale détériorée. Ajoutez à cela l'isolement (moins facile de se faire de nouveaux amis à mon âge, c'est un fait).
- Ma prise de conscience actuelle: ah mais au fait j'ai une bonne qualité de vie en France --> eh ben oui, il y a des choses à améliorer chez nous, mais on peut aussi s'y trouver tout simplement bien. Avais-je besoin d'envisager de partir pour m'aider à prendre du recul et à admettre que finalement, ma situation n'est pas si mal?
- Les facteurs qui pourraient dégrader notre qualité de vie là-bas (outre le fait de ne pas trouver de travail): j'aurai beaucoup moins de congés donc moins de disponibilité pour mes enfants (je bosse pour une très grosse boîte, j'ai pas loin de 55 jours de congés par an hum), mes enfants ne verront plus beaucoup leurs grands-parents, mes enfants devront vivre avec un statut que je leur aurai imposé: celui d'immigré. Et aussi le fait que la compagnie pour laquelle je travaille actuellement dispose d'un CE génial qui propose tout plein de trucs pour vous rendre la vie agréable. Mais bon, je n'ai aucune garantie que je resterai dans cette boîte toute ma vie de toute façon ah ah ah.

Je prends également conscience que mes parents vieillissent et que, même s'ils me soutiennent dans ma démarche, j'estime avoir aussi un devoir moral envers eux: les accompagner dans leurs vieux jours. Mon mari a le même sentiment envers ses propres parents. Pourrai-je aider mes parents comme il le faut une fois de l'autre côté de la grande flaque?

Enfin... ça va probablement vous paraître assez minable, mais l'heure est à la franchise: j'ai 38 ans, et à cet âge-là j'ai déjà construit quelque chose. Certes une famille, mais aussi une situation professionnelle et un achat immobilier. Ce ne sont que des biens matériels, je vous l'accorde, mais si j'ai investi là-dedans c'est aussi et surtout pour l'avenir de mes enfants. Et là, je dois envisager de repartir à zéro.

C'est terrible, parce que plus j'écris, plus je me rends compte que mes mots sonnent comme une décision déjà prise, n'est-ce pas? Alors qu'une petite voix en moi continue de me murmurer de tenir bon.

L'éternelle insupportable condition humaine: écouter son coeur ou sa raison.


PS: J'ai oublié de mentionner que nous avions pris la décision de poursuivre le processus jusqu'au bout, histoire d'avoir un vrai choix à faire à ce moment-là.

Bonjour à tous.

Enfin ça y'est mon copain a accepté de partir au canada.Depuis 4 ans que je le saoule avec ça .
Mon reve va j'espère pouvoir se réaliser.
Contente d'etre parmi vous vraiment.

Je me sens très bien sur ce forum.
Tous le monde à l'air vraiment sympa.

Merci de m'accueillir.Je me sens comme chez moi.
A bientot.

Comme promis voilà comment c'est passé mon entrevue à Paris en ce 12 septembre 2011:

Nous (moi et ma conjointe, notre fils étant trop jeune) sommes parti pour Paris au matin, 3 heures de train et un peu de métro plus tard nous arrivons au BIQ, il est 15h13,
moi en sueur à porter ce sac de 6kg avec tout nos papiers et ma conjointe avec un mal de crâne (qui durera tout au long jusqu'à la sortie!).

Note: mais qu'est-ce que c'est môche ce bâtiment.. d'ailleurs tout est môche à Paris! Ma femme va me tuer pour dire cela car elle aime Paris... mais j'ai 30 vies d'avances :-D

Le BIQ: intérieurs jaune et blanc avec plein de salles fermées dans tout les sens, un peu de verdure (ouf!) et un portier qui ... nous ouvre la porte!

Deux femmes souriantes à l'acceuil nous demandent l'email de convocation et nos passeports: tout est ok elles nous proposent d'aller attendre dans la zone d'attente, qui
comme toute salle d'attente est composée de siéges, de quelques bouquins de lecture générale (LaPoint: hors série Canada, Capital: hors série Québec, je trouve qu'il y a une sorte d'orientation...)
mais aussi et moins fréquent, un écran passant en boucle un film étrange sur des gens dans un pays où il à l'air de faire très froid, où on bois la séve des arbres et où les
enfant mange leur sucrerie dans la neige... vraiment étrange!

Bon bref... on attend et ce avec 4 autres quandidats: 2 personnes seules et un couple.
Euh il vont être pris au fûr et à mesure du temps qui passe.
Nous on attend (avec ce film sur les gens étranges, rappelez-vous)... 15h30 (heure de rdv)... 15h45... Ah! on vient et c'est pour nous! enfin!

Donc on suis notre agent dans son bureau qui se trouve planqué derrière la fameuse verdure.
Il nous demande de nous assoir, fauteuil comfortable, et là il commence à nous expliquer comme cela va se passer: l'entrevue pour vérifier nos documents, notre exprérience professionnelle et le niveau d'anglais (du réquérant).
Là le ton est donné: l'agent parle clairement, calmement mais alors c'est d'un froid!
Surtout qu'il nous annonce que nous allons faire 2 entrevues, je cite, "étanches". Entendez par là que qu'il commence par moi (requérant) à me poser des questions et que pendant ce temps, madame ne doit pas dire un mot, ni ne me venir en aide! Et évidement inversement pareil par la suite.
Il fait -35°C dans le bureau d'un coup!

Donc je commence:

Agent: je vois que vous avez indiqué un voyage au Canada et que votre passeport indique que vous y êtes rentrer... d'ailleurs vous n'avez pas de tampons pour la sortie... mais sachez que c'est normal pour le Canada, c'est comme ça! Avez-vous donc une preuve d'y avoir séjourné?

Moi (dans ma tête): ééééé mer$!%&.... vu que c'est un séjour de 2 semaines pour tourisme j'ai pas pensé à ça.
Moi (parlé): euh ... (je raconte les deux semaines et où nous somme passé/visité), on a des photos (j'avais l'appareil)!

Pas de chance, impossible de retrouver les photos: forcement je les ai effacé la semaine dernière! (quel c**).

Moi: j'ai pas pensé à prendre de preuves pour ce voyage, il n'a duré que 14 jours.

L'agent tapotte sur son clavier et sort que cela pouvait rapporter 1 point: j'était pas encore trop stréssé... mais là c'est fait!

La suite c'est pas mieux: il vois que je travail en tant qu'ingénieur, il me demande mon diplôme d'état.
N'ayant pas ce titre mais un certificat d'ancien élève (très bonnes notes et tout.. sauf un examens d'anglais pas eu le niveau! résultat: pas de titre)
Mais en soit c'était pas trop le problème: le pire c'est quand il me sort qu'ils ont fait des recherches et que mon école n'est pas reconnue de toute façon par le Québec!
Bon là faut dire que je ne suis pas trop content: l'école est validées par le CTI et reconnue par l'état Français, je tente de lui expliquer, mais il ne démort pas.
J'abandonne et je lui dis d'accord histoire de ne pas dégrader la situation, il me commence à me donner une liste d'écoles reconnues: Polytech., X, les Mines, etc... bon en gros les plus côtés.
Je me dis que je trouve cela un peu exagéré... mais bon j'abandonne car: j'ai de l'expérience et je compte me refaire dessus, et par la suite cela sera à l'ordre des ingénieurs du Québec de décider cela.

Malgrés c'est deux "incidents" le reste se passe bien, tous les documents sont là: preuve de l'expérience pro. par les contrats de travail et les salaires, preuve des côtisations santés, vie commune, ...

Puis d'un coup l'agent me demande un anglais "How about is your English?", que je répond par "blabalbla..." enfin on répond ce qu'on peut!
Il continue en anglais avec "Why do you want to go in Quebec?" et d'autres questions pour voir si je connais le Québec, si je vais trouver un emplois et mes compétances pour là-bas (tout en anglais oui).
Enfin il termine par me demander comment je trouve mon anglais: je lui dis "moyen".
C'est la fin pour moi, il passe donc à Madame.

Pendant que je range tout mes documents amassés sur son bureau (c'est dévenu le bordel en 20 secondes!) j'entend qu'il lui demande sont expérience et pourquoi elle choisi d'immigrer.
Je rappels toujours le ton précis mais froid... terrible!
C'est rapide pour madame: 5 minutes et voilà c'est fini pour elle.

L'agent continue de martiriser sont clavier pendant 5 secondes et nous sort d'un coup, mais avec le SOURIRE: "Welcome to Saint tropez"... euh non.. "Bienvenue au Québec" !

rahhhh ils ont remis le chauffage... l'agent devient pleinement souriant, on discute avec lui de question divers pendant le temps qu'il nous explique la suite et nous
donne les 3 CSQ en doubles (immigration canada + arrivé aéroport), ainsi qu'une invitation chacun pour s'inscrire sur le site "placement en ligne internationnal", l'équivalent pôle-emplois là-bas.
L'agent rigole avec nous... et bien, ça change du début!

Total: 1h05 passé dans sont bureau.

On passe manger un sandwich (passer à "Sandwich et sans reproches", 300m plus loin, le patron est très acceuillant), revoir une amie de ma conjointe qui habite à côté et voilà 18h00, il faut repartir vers Genève.


Voilà voilà!

Maintenant je suis dans le fédéral... moins stressant mais tout autant de papiers!
D'ailleurs quelques questions, mais je vais ouvrir un sujet pour cela.

A bientôt!

Ça fait un an que je suis arrivé à Montréal et perso je n'ai pas l'impression que c'est aussi magnifique que les belles cartes postales et autres statistiques sur le PIB etc. Il y a une réalité bien plus maussade qui n'émerge pas encore mais qui apparaitra bientôt.
Je suis le parfait exemple qui vient contraster le tableau idyllique du Québec. J'ai acquis une sérieuse expérience professionnelle en France. Bac+3 et depuis que je suis ici j'ai travaillé en tout et pour tout 1 mois et demi. Une mission bancale chez Videotron ou devrais-je dire Atelka chez qui t'observe un turn-over de dingue ventilé par un bassin d'immigrés pléthorique. A cela t'ajoutes des revenus indigne d'un pays développé. Il y a de quoi tombé de haut pour ceux qui y voit la porte ouverte au rêve américain.
Après cette mission que j'avais hâte d'ailleurs de terminer, plus rien. Nada! Que fifre! Et je vous passe les détails sur les journées où j'envoie des pluies de CV.
Au final je pense même être l'une des personnes qui a le plus postulé aux offres d'emplois tout le marché de l'assurance de dommages à Montréal. A tel point que je pense malheureusement que je vais rentrer en France.
D'autres choses me laisse aussi perplexe sur la politique d'immigration du Québec mais bon je ne suis pas ici pour saper le moral de ceux qui voit le Canada comme un eldorado.

Bonjour à tous et à toutes

Wahou j'ai plein de réponses, c'est super!


@Nefertiti33: Oui oui, l'option "congé sabbatique" est effectivement ce qui est prévu dans mon plan d'attaque ;-)

@mymy30: Nous n'en avons pas parlé à nos enfants. Le plus grand a 4 ans et demi, et le petit a 10 mois. Même pour l'aîné, à cet âge-là la notion de temps est encore floue, si je lui parle du Canada il pense que ça va arriver demain. Je ne veux pas lui faire peur s'il comprend qu'il devra quitter son environnement familier, alors qu'on n'est même pas sûrs de partir. Et je n'ai pas envie non plus qu'il aille parler de notre projet à tout le monde, lol.

@tohonu: Préparer mon arrivée d'un point de vue professionnel? C'est l'un des points sur lesquels je m'interroge. En France j'ai un préavis de 3 mois, délai totalement incompatible avec le mode d'embauche à la nord-américaine. Je devrai donc quitter mon job (ok, même si c'est un congé sabbatique ce n'est pas sans conséquences) alors que je n'aurai même pas commencé à envoyer mon CV à Montréal. Ça me fait froid dans le dos d'imaginer imposer à mes enfants une dégringolade brutale du train de vie.
Tu dis que tu as une meilleure qualité de vie au Québec qu'en France, sans vouloir détourner le sujet de ce topic, pourrais-tu me dire pourquoi?
Pour les congés, j'habite en province et je peux t'assurer que les congés sont aussi appréciables que si j'étais en région parisienne! Par contre, ta phrase "il ne me semble pas que tout le monde court apres son temps ici" me surprend, mais me rassure si elle est confirmée.
Oui, mes enfants voient leurs grands-parents tous les mercredis.
Accompagner mes parents dans leurs vieux jours, ne signifie pas être là tout le temps (entre mon boulot et mes enfants je ne le pourrais pas de toute façon), mais être là quand ils en ont besoin, passer les voir de temps en temps, les aider à trouver des solutions pour les aider s'ils sont en difficulté. Plus difficile à faire à grande distance je pense.
L'achat immobilier: je pense qu'on vendrait notre appartement toulousain. Effectivement cela nous fournirait un petit pécule sympathique pour aborder le déménagement avec sérénité, mais c'est là que moi je considère que c'est un retour arrière: on a fait des sacrifices pour faire ce premier achat immobilier, le pécule qu'on espère en tirer devait servir à nous acheter un bien immobilier plus agréable. Alors là, le petit pécule va très certainement fondre comme neige au soleil pendant nos premiers mois de galère. Le louer serait une solution... un peu galère mais faisable, c'est vrai. A réfléchir...
Et tu as raison, j'ai retrouvé le sourire :-)

@grizzli: Le reculon est arrivé depuis que je doute! C'est bien moi qui suis à l'origine de ce projet. En fait, ça fait longtemps que j'ai la bougeote: c'est déjà mon troisième projet d'émigration.

@addi68: Oui je suis d'accord, je pense que mes enfants n'auront aucune difficulté à s'intégrer.

@Laura363: Prendre le pas sur les questions sans réponse? il y a beaucoup de questions qui ne trouveront leur réponse qu'une fois devant le fait accompli, notamment sur la réussite professionnelle. Toute expérience est bonne à prendre? Exact... pour soi. Quand on a la responsabilité de deux schtroumpfs, certaines expériences doivent leur être épargnées. Ils ont bien le temps de découvrir que la vie peut s'avérer être une galère.
Moi aussi mes plus gros doutes portent sur le boulot. Et qu'on le veuille ou non, le boulot c'est le nerf de la guerre dans un projet d'immigration. Et accepter de faire une croix sur mes 11 ans d'expérience au cours desquels j'ai développé une expertise reconnue ici... est à réfléchir.
En ce qui me concerne, je ne suis pas particulièrement pessimiste quant à l'avenir de la France. Ça risque d'aller assez mal, mais pas forcément pire qu'ailleurs. Mais je me trompe peut-être bien sûr, je ne suis pas dans le secret des dieux
Quitter mes proches ne me terrifie pas non plus, j'ai juste le sentiment qu'il est de mon devoir d'aider mes parents vieillissants.

@carpool: Je n'ai pas (mais alors pas du tout) le doute comme philosophie de vie. Mais s'il y a bien un moment où il faut se poser et réfléchir à tous les impacts, c'est quand on plaque tout et qu'on embarque sa famille dans l'inconnu. Ne pas le faire relèverait de l'inconscience ou de l'irresponsabilité, au choix. Et non, ce n'est pas une spécificité française.

@Morgie: "Pourtant il y a la curiosité, l'importance des nouvelles découvertes, le vent qui nous pousse à bouger tout simplement." --> Oui!!! Encore et toujours.
Ton cas est différent: tu vas là-bas pour y retrouver ton mari. J'imagine que dans ce cas de figure particulier, on est prêt à faire des sacrifices... comme accepter "une jobine chez le dépanneur du coin". Je l'accepterais bien sûr aussi sans hésiter si ça me permet de ramener à manger à la maison le soir, je serais même prête à refaire des études (encore???) s'il le fallait. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que ce serait quand même une sacrée dégringolade professionnelle...
"Et quel bonheur, quel exemple pour des enfants que d'avoir des parents qui avancent au lieu de rester dans leur train-train !" --> Là encore, oui, 1000 fois oui!!! C'était l'une de mes motivations pour partir: montrer à mes enfants que quand on veut quelque chose il faut savoir se le gagner, et aussi leur donner l'ouverture d'esprit que confère bien souvent la mobilité.
Tu mentionnes la scolarité... au risque de me faire lyncher, j'avoue que je m'interroge. Le système québécois est-il si bien que ça? Non pas que j'estime le système français meilleur, hein. Je pose une vraie question.
"Réfléchir à ce qui peut se passer au pire et si on peut assumer et vivre avec ce risque... on fonce !" --> C'est bien là toute la difficulté: savoir si je peux vivre avec certains risques. Ma réflexion n'est pas encore arrêtée
"Le pire serait d'avoir des regrets, non ?" --> Exact, ma philosophie est de ne jamais en avoir, car ça ne sert à rien.

@sandy81: Oui le retour au pays est une option, mais pour moi ce n'est pas une parade contre le risque de perdre tout ce qu'on a construit. On peut aussi devoir tout reconstruire une fois de retour dans le pays d'origine.

@Sacoflab: Ah là là Sacoflab nos profils sont quand même assez similaires: dans l'informatique, 2 enfants, propriétaire depuis moins de 5 ans, conjoint qui parle mal l'anglais. Ah ah ah c'est rigolo comme similitudes
Ton vécu fait rêver: trouver un job lors d'un voyage de reconnaissance, c'est inespéré! Questions: c'est sur Montréal? tu es en début de carrière ou pas? ta femme a-t-elle trouvé facilement du travail?
Par contre, pourquoi dis-tu qu'au niveau carrières c'est risque 0?

@green20770: Tiens, moi aussi j'ai eu comme motivation le fait de trouver plus d'opportunités dans mon domaine d'expertise qu'en France. Mais ce que j'ai lu depuis m'a fait déchanter, donc je ne m'attends pas à trouver un super boulot à Montréal les premières années.
Je comprends ce que tu veux dire quand tu dis qu'au moins je serai moins isolée parce que je pars en famille. Oui c'est vrai, mais il faut voir aussi que j'aurais 100 fois moins de doutes si je partais seule! Je n'hésiterais pas une seule seconde.

@Mendarine: Je dois avoir de la chance, personne ne m'a fait de commentaires démotivants concernant mon projet. Au contraire, nos proches soutiennent et même admirent notre démarche.
Je suis en plein dans le travail d'introspection dont tu parles, c'est même la trame de fond de ce sujet en fait. Mais pourquoi dis-tu que mes doutes ne sont pas fondés? penses-tu qu'il est très facile de trouver du travail à Montréal et qu'il n'y a aucun risque que l'on perde ce que l'on a construit au fil des années?

@guacamaya: Quand tu dis qu'ici le boulot est beaucoup plus stressant, tu parles de la France? Mmmhhh... Pour avoir travaillé pendant 7 ans pour une boîte américaine, tous les jours à bosser pour et avec eux, je peux t'assurer que ce ne sont pas des tendres. Et que des heures sup, j'en ai bouffé des tonnes avec eux. Par contre, je suis beaucoup plus à l'aise en environnement professionnel nord-américain que français! J'ai d'ailleurs eu un peu de mal quand j'ai intégré une boîte française il y a 4 ans ah ah ah.
Tu as raison sur le bénéfice social qu'apporte le fait d'avoir des enfants, je n'y avais pas pensé, mais c'est un fait que j'ai déjà constaté ici: le fait d'avoir des enfants te fait faire de nouveaux amis. Merci pour ce rappel
"Et pour tes enfants, tu leur offres aussi une super expérience: découvrir d'autres gens, un autre pays. Sans doute devenir bilingues plus facilement qu'en France." --> Oui oui et oui. C'est là tout le paradoxe de mon état d'esprit: c'est d'abord pour l'avenir de mes enfants que je veux partir, et c'est aussi à cause d'eux que je doute et que je me demande si je ne devrais pas rester. Ah là là petit vélo qui tourne dans la tête quand t'arrêteras-tu?

@Lilive: Je ne sais pas quoi te dire... car tu as écrit ce que j'ai pensé pendant des mois et des mois. "Expérience à quatre": ces trois mots renferment tout ce qui me passionne et m'effraie à la fois. L'idée de ce projet est certes très belle, mais j'ai bien peur que la réalité soit tout autre: as-tu envisagé le cas où vous ne trouveriez pas de travail? quel serait le scénario?



En tout cas, vous lire m'inspire... et me rassure aussi: les doutes sont multiples, divers et variés, mais au moins je ne suis pas la seule

Oups là... le pavé... fallait bien que je vous réponde! oups...

Des doutes ? Des cauchemars, oui ! Je largue ma famille dont une maman de 76 ans qui a décrété qu'elle ne viendrait jamais me voir et une soeur qui m'a promis pareil..., des amis depuis plus de 25 ans, un job cool avec salaire à 6 chiffres, tous mes repères... et si tu t'inquiètes parce que tu as 38 ans, moi j'en ai 45 ! Certes je suis mon Québécois de mari mais l'intégration et la vie sociale c'est pas lui qui va les faire, c'est mon problème à moi. Et si ça tourne mal entre nous ? Seule dans un pays qui n'est pas le mien à 45 ans, sans famille ni amis, avec une jobine chez le dépanneur du coin ?
Pourtant il y a la curiosité, l'importance des nouvelles découvertes, le vent qui nous pousse à bouger tout simplement.
Comme te l'ont dit d'autres ce n'est pas définitif, le retour est toujours possible. Moins riches financièrement certes mais tellement plus riches de toutes ces découvertes, de cette aventure, de ces rencontres. Et quel bonheur, quel exemple pour des enfants que d'avoir des parents qui avancent au lieu de rester dans leur train-train ! Et puis ce n'est pas le tiers-monde, tu ne vas pas risquer la santé de tes enfants en déménageant, ni leur avenir scolaire.
Un vieux truc pour prendre les décisions importantes, quand on hésite : réfléchir à ce qui peut se passer au pire et si on peut assumer et vivre avec ce risque... on fonce ! Le pire serait d'avoir des regrets, non ?
Bonne cogitation et bonne chance

Bon sang, voilà le forum immigrer.com comme je l'aime: de vrais échanges constructifs et des coeurs ouverts

Je me retrouve dans pas mal de ce que je viens de lire. Et vous avez raison de dire que je ne suis pas claire sur mes craintes pour mes enfants.

Mes doutes aujourd'hui sont multiples, mais ils portent essentiellement sur la qualité de vie:
- Ma plus grosse crainte: ne pas trouver de travail là-bas --> galère financière, moral en berne, stress, ambiance familiale détériorée. Ajoutez à cela l'isolement (moins facile de se faire de nouveaux amis à mon âge, c'est un fait).
- Ma prise de conscience actuelle: ah mais au fait j'ai une bonne qualité de vie en France --> eh ben oui, il y a des choses à améliorer chez nous, mais on peut aussi s'y trouver tout simplement bien. Avais-je besoin d'envisager de partir pour m'aider à prendre du recul et à admettre que finalement, ma situation n'est pas si mal?
- Les facteurs qui pourraient dégrader notre qualité de vie là-bas (outre le fait de ne pas trouver de travail): j'aurai beaucoup moins de congés donc moins de disponibilité pour mes enfants (je bosse pour une très grosse boîte, j'ai pas loin de 55 jours de congés par an hum), mes enfants ne verront plus beaucoup leurs grands-parents, mes enfants devront vivre avec un statut que je leur aurai imposé: celui d'immigré. Et aussi le fait que la compagnie pour laquelle je travaille actuellement dispose d'un CE génial qui propose tout plein de trucs pour vous rendre la vie agréable. Mais bon, je n'ai aucune garantie que je resterai dans cette boîte toute ma vie de toute façon ah ah ah.

Je prends également conscience que mes parents vieillissent et que, même s'ils me soutiennent dans ma démarche, j'estime avoir aussi un devoir moral envers eux: les accompagner dans leurs vieux jours. Mon mari a le même sentiment envers ses propres parents. Pourrai-je aider mes parents comme il le faut une fois de l'autre côté de la grande flaque?

Enfin... ça va probablement vous paraître assez minable, mais l'heure est à la franchise: j'ai 38 ans, et à cet âge-là j'ai déjà construit quelque chose. Certes une famille, mais aussi une situation professionnelle et un achat immobilier. Ce ne sont que des biens matériels, je vous l'accorde, mais si j'ai investi là-dedans c'est aussi et surtout pour l'avenir de mes enfants. Et là, je dois envisager de repartir à zéro.

C'est terrible, parce que plus j'écris, plus je me rends compte que mes mots sonnent comme une décision déjà prise, n'est-ce pas? Alors qu'une petite voix en moi continue de me murmurer de tenir bon.

L'éternelle insupportable condition humaine: écouter son coeur ou sa raison.


PS: J'ai oublié de mentionner que nous avions pris la décision de poursuivre le processus jusqu'au bout, histoire d'avoir un vrai choix à faire à ce moment-là.

perso je suis toujours mort de rire,
quand je lis l'opinion (bonne ou mauvaise ce n'est vraiment pas important) que certaine personne on sur le quebec
ALORS QU'ELLES N'Y SONT MEME PAS.

Le "bon débarras" n'était pas indispensable. Il a juste donné son point de vue, son vécu et son ressenti. ! Tous pays a ses failles et ses atouts admets le. Comme on dit en France Jimmy, t'es pisse-vinaigre!!!

Je trouve inadmissible qu'on n'ait pas été capable de recruter Merlin l'enchanteur pour fignoler la mise en place du nouveau forum; apparemment c'est un pauvre simple mortel qui fait ce qu'il peut. Vous avez raison, c'est scandaleux :-))))))
(mes voeux de courage et patience au pauvre simple mortel, ainsi que mes remerciements pour ce qui fonctionne déjà !)

Quant à la baisse ou non de fréquentation, je n'en sais rien; par contre c'est vrai qu'on remarque moins de disputes et de prises de tête. Je serais fichtrement hypocrite de dire que ça me manque.

C'est avec une grande tristesse que je vous annonce que je quitte ce fils,
car nous ne somme plus "attendeux de CSQ", car... on a eu nos 3 CSQ!!! yes!!!!

Bon on vient tout juste de rentrer de Paris alors on est claqué.
Je raconterais les détails plus tard, mais c'était un peu le stress.

bonne nuit!

Humm, jimmy modo, quelle bonne idée !

C'est ou que j'envoie mon CV ?


jimmy

ps. Franckgb, Rivière n'est pas que Canadienne, elle est surtout Québécoise

ps2. hein vous voyez que je peux être neutre

Houla ! Là tu dérapes.
Ce n'est pas parce que tu as été déçu au bout de 6 ans, par désillusion semble-t-il à te lire, que tout le monde fonce à l'aveuglette ou ne sait pas se servir d'une calculette.
C'est facile de prendre son salaire net et de le diviser par le nombre d'heures travaillées, perso c'est plus du double de ce que tu penses pouvoir te contenter et ma blonde, le double. Et c'est sans les primes. Alors tu vois, on est pas idiots et on sait calculer.
Et ces sommes sont impôts déduits, avec retour d'impôts à la clé.

Nos véhicules (V8+V6+HD) consomment et mon budget essence est à peine égal à celui que j'avais en France. Pourquoi ? Ben parce que l'essence est bien moins chère et que les prix de l'immobilier me permettent d'habiter dans un quartier résidentiel pas loin de ma job alors qu'en France nous avons dû acheter en banlieue d'une grande ville parce que les prix ne nous autorisaient pas l'achat d'une maison en ville ou dans la première courronne.

Nos enfants pratiquent des activités sportives que nous n'avions pas les moyens de leur offrir en France, nous voyageons dans de beaux hôtels et ne nous privons de rien. Le resto et le ciné ne sont pas la sortie familiale du mois mais juste parce qu'on a pas envie de faire la cuisine des fois et qu'on a pas envie d'attendre que le film passe à la télé dans 2 ans.

Pour l'achat des véhicules, je trouve ça bien cool de ne pas payer 20.6% de TVA et 3000 euros d'assurance tout risque pour ma moto (350$ ici) et je ne sais pas combien pour mes voitures.

Je crois que tu as subi une grosse déception.
Avais-tu mis la barre trop haute ou avais-tu idéaliser le Québec ?
En tout cas, le Canada n'a pas répondu à tes attentes. Ben dis-toi que au moins t'as essayé et que ça te fait une expérience de vie. Vois le côté positif de la chose.

Par contre, tu aurais pu blâmer aussi les prix et les connexions internet, téléphone et câble. J'aurais été bien d'accord.
Mais je t'aurais répondu qu'un 501 et une chemise CK pour moins de 100$ les deux, c'est pas le même usage mais ça le fait pareil (et encore nos outlets US nous manquent).




Et en France, les prix augmentent et les classements se forgent petit à petit avec l'autonomie financière des universités. Si tu n'es pas blindé, tu n'auras peut-être pas les moyens de l'envoyer dans la fac de droit qui en fera une avocate de renom et si elle peut aller dans une fac de "seconde zone" elle sera commis d'office ...

Mon fils est devenu bilingue en 4 mois aux US et le second parle mieux anglais que français. Rien de Terminator là-dedans. Juste la faculté des mômes à se transformer en éponge quand on les immerge.

Je ne dis pas tout ça pour foutre en l'air ton argumentaire, mais pour faire comme cherrybee, c'est à dire pour montrer par un contre-exemple qu'ici tout est possible et que chaque immigrant peut y vivre une vie différente. Pas que du bonheur, mais pas que du malheur.

Je me répète mais peut-être que dans deux ans nous serons rentrés en France. Qui sait ...
Mais nous ne regretterons rien et continuerons à pousser les gens à poursuivre leur envie et à tenter l'aventure.

Ah ah ah j'imagine bien la tronche des internautes en voyant apparaître mon sujet: soit tout simplement intrigués, soit un peu agacés, soit carrément haineux.

Avant toute chose: STOP calmez-vous, ceci un faux sujet.

Je suis pas mal agacée par l'accumulation de sujets réservés à une communauté. Sérieux, c'est insultant. Les derniers en date dépassent l'entendement: il y en a un qui demande à se faire des amis parce qu'il se sent seul à Montréal, mais attention uniquement de sa communauté s'il-vous-plaît, les autres qui avaient gentiment proposé de sortir le pauvre gars de sa solitude se sont fait claquer la porte au nez parce qu'ils n'étaient pas de sa communauté ethnique ou nationale. Un autre qui s'apprête à partir au Québec et ouvre généreusement un sujet pour aider ceux qui sont encore dans les méandres des paperasses et autres joyeusetés administratives: fort bien mais attention, l'aide n'est proposée qu'aux membres de sa communauté, nous autres pauvres clampins n'en sommes pas dignes.

Super, j'adore. Et si encore c'était un cas isolé. Je ne vais pas perdre mon temps à compter les sujets qui sont réservés à une communauté ethnique/nationale, mais je trouve ça gonflant et insultant. Ça dénote un état d'esprit contraire à l'ouverture que requiert un projet d'émigration.

Voilà c'était mon coup de gueule

Désolée pour les Français qui se faisaient, je n'en doute pas (*ironie inside*), une véritable fête d'avoir un sujet entièrement bleu-blanc-rouge-cocorico, ce n'en est pas un.

d'un autre coté , pour 3 ans ils auraient peut-etre appellé ca temporaire 3 ans au lieu de PERMANENT



LOL

ah ben encore mieux... c'est sur que madame en arrivant ne fera pas d'heures sup... ben voyons elle n'est pas une esclave... ben tu pourras aussi sans doute te trouver un autre poste, car tu ne connais peut être pas le principe des heures sup obligatoires en milieux hospitalier... ah excuse moi toi tu n'es pas concernée tu es une incroyable infirmière française, les merdiques infirmières québécoises elles, sont bien obligées d'en faire mais toi non...

ouf que tu vas te faire mal toi ici...

tu as raison, restes en France. Ce sera mieux pour tout le monde!

ben c'est un peu comme partout... le chomage n'est pas un du mais une aide... des cotisations sont versées et certains ne les utiliserons jamais de leur vie... surtout si tu démissionnes... ici essaie de quitter volontairement ton emploi et d'avoir du chomage, tu pourras toujours espérer...

et au final les personnes qui immigrent le font par choix, et si retour il y a c'est par choix aussi donc je ne vois pas pourquoi les contribuables devraient payer pour le retour de personnes qui ont fait le choix de partir et décident de revenir...

Tu penses vraiment que c'est la solution...??? Perso, je suis pas sûr. C'est le contraire de l'ouverture, de l'intégration et/ou de l'acceptation. Non ?




Cette vision amène justement un gros problème d'intégration car au Québec comme en France, je pense que la religion n'est pas une priorité. C'est un mode de vie que l'on vit chez soi mais pas forcément en société... De moins en moins de français sont pratiquant voire croyant. On respecte les lois de la République (qui rendent illégaux les mariages religieux célébrés avant les mariage civil : en France c'est un délit) et on adapte nos croyances.
Dans la DCSQ, on s'engage à respecter les valeurs du Québec tout en ayant le choix de ses croyances quelles qu'elles soient.

C'est du coup assez bizarre de souhaiter immigrer dans un pays tout en disant de renier la loi de ce pays au profit de la religion et en même temps mentir quand on signe un papier où on s'engage moralement à respecter ces lois...
Je reste dubitatif. Si tu donnes priorité à la religion, pourquoi souhaiter aller dans un pays qui te demande en quelque sorte de la mettre au second plan...

J'imagine que dans l'Islam comme dans la chrétienté, le mensonge est un pêché...

C'est vrai qu'en tenant un tel discours, tu prouves que tu n'as aucun préjugé...



De pauvres victimes, quoi.



Non, on appelle ça de la magouille. Mais bon, je me demande pourquoi je perds mon temps à répondre à de telles inepties...

Bonsoir,

Voilà, j'ai lu quelques ouvrages (peu, en fait) sur l'immigration au Québec, et j'aimerais que nous puissions partager nos avis sur nos lectures. Mieux, j'adorerais que vous me donniez les références de bouquins que vous avez lus sur le sujet!

Je commence donc. Attention, l'avis émis sur ces livres est mon-avis-à-moi-rien-qu'à-moi, chacun(e) a bien sûr son ressenti personnel à la lecture de tel ou tel bouquin

- S'installer et travailler au Québec, par Laurence Nadeau
Bon, si vous ne devez en lire qu'un, lisez celui-ci. Et je ne dis pas ça parce qu'elle "sponsorise" immigrer.com lol.
C'est une mine d'informations, à lire une première fois quand votre projet de départ naît, à relire quand il se précise, et à relire encore avant de partir. Probablement également à consulter une fois sur place, je vous dirai ça quand ce sera mon tour!
Seul petit bémol personnel: on peut regretter qu'il n'y ait pas plus de ressenti dans ce livre. Le sentiment, la flamme, l'instinct: autant d'éléments qui prennent une telle dimension dans un projet d'émigration, peut-être devraient-ils avoir davantage la parole. Les encarts qui présentent les vécus personnels d'immigrés sont une bonne démarche allant dans ce sens, peut-être en faudrait-il plus?

- Le Québec expliqué aux immigrants, par Victor Armony.
Ce livre est super important. Pour vous dire, une fois que je l'ai terminé j'ai dit à mon mari: "Je me demande si on ne fait pas une connerie". Ben oui, ce livre m'a un peu ouvert les yeux sur une certaine dimension du Québec... bien éloignée du cliché américain qui traînait dans mon cerveau fantasque. A lire et à relire aussi.
Un incontournable, donc. Mais je vous aurai prévenus

- Guide du Routard - Québec et Provinces Maritimes, par tout plein de gens comme d'hab.
Pas de grande surprise si vous connaissez déjà les célébrissimes Guides du Routard. Les premières pages qui présentent très succinctement le Québec et un tout petit peu le Canada ne sont pas inintéressantes.
Un guide utile surtout une fois que je serai là-bas pour mes vadrouilles du week-end

- Lonely Planet - Québec, par tout plein d'autres gens comme d'hab aussi.
Quelques jolies photos qui font rêver, et tout plein de tuyaux que je n'exploiterai qu'une fois sur place, tout comme pour le Guide du Routard.

- Brève Histoire du Québec, par J. Hamelin et J. Provencher.
Oserai-je l'avouer, je ne l'ai pas fini. Non pas qu'il soit ennuyeux, mais simplement j'ai ressenti un gros sentiment de frustration: je n'y connais rien mais absolument rien à l'histoire du Québec et du Canada. Quelle honte, sérieux. Et en lisant ce livre, je me suis rendu compte qu'il me manquait des données de base pour que ma lecture soit efficace: les bases de l'histoire du Canada!
Ma prochaine étape personnelle va donc consister à m'enquérir d'un bon livre synthétique sur l'histoire du Canada. Ensuite je reviendrai vers cette Brève histoire du Québec. Désolée pour les puristes qui estiment que le Québec n'a pas besoin du Canada pour écrire son Histoire, je suis trop ignare en la matière (pas taper).

- Guide de survie des Européens à Montréal, par Hubert Mansion.
Je m'excuse auprès des non-Européens de ce site, non pas que je ne m'intéresse qu'aux Européens, d'ailleurs si vous avez des références de livres relatant les vécus d'autres cultures au Québec je suis preneuse! M'apprêtant à vivre un jour à Montréal, je souhaite appréhender toute la dimension cosmopolite de cette ville.
J'ai hésité à acheter ce bouquin, trouvant le titre un peu trop racoleur. Mon avis est mitigé: je pense qu'effectivement il contient quelques tuyaux pas piqués des vers qui peuvent s'avérer utiles mais... Le ton de ce livre se veut humoristique, et c'est vrai que parfois on pouffe, mais attention à l'humour lourdingue-bourrin qui rend chaque page un peu plus difficile à tourner.
Je ne suis pas une fervente adepte du "oh-oh-oh ces Québécois regardez comme ils sont tordants avec leurs expressions bizarres!", loin de là. A vrai dire ça me gonfle carrément. L'auteur semble pourtant affectionner particulièrement Montréal et ses habitants (enfin, surtout ses habitantes si j'ai bien suivi), mais ce ton condescendant-paternaliste, même s'il se veut affectueux, est carrément horripilant. Aimer les habitants d'un pays, c'est avant tout les respecter.
Bref, il n'en reste pas moins que les informations planquées sous cet humour forcé ne sont pas dénuées d'intérêt pratique.



Voilà, c'est un peu maigre comme bibliographie, j'en ai bien conscience. Ce que je recherche est vaste, mais important. Si je dois immigrer dans un autre pays que le mien en y amenant toute ma famille, je dois savoir ce que ce pays a dans les tripes: peine de mort, place de la femme, fonctionnement de la justice, place et histoire des ethnies originelles, racisme, évolution des mentalités, économie générale, politique militaire... et ce n'est que le début. Wikipedia pourrait répondre à certaines de mes questions. Mais encore une fois, ce que je cherche c'est du vécu et du ressenti. Vous l'aurez compris: des tripes.

J'attends vos bons conseils et vos recommandations: à vos claviers!


Véro

Et puis l'avantage de t'avoir comme prince charmant, c'est que si la fille est un ptit canon tu aimes, et si c'est un boudin, t'aimes aussi ...

You're welcome ...

"D.ieu me garde de mes amis, mes ennemis je m'en charge !"







Très bon ça !!!