Profilage racial: les autorités montrées du doigt

[Kweli]

Et je ne sais pas si c'est particulier à mon coin de pays mais ici il y a des filles qui sont "soudeuses", une qui travaille avec son père dans le domaine de la construction, une mécanicienne, plusieurs qui travaillent à la ferme et pas juste à ramasser les oeufs, des infirmiers etc.

D'ailleurs on encourage les filles à aller vers des milieux qui étaient jadis réservés aux hommes. Le concours Chapeau, les filles s'adresse aux jeunes filles qui étudient dans un DEP ou une technique traditionnellement destinés aux garçons.

Et pour les sciences aussi, il y a des initiatives qui ont été mises sur pied pour valoriser la place des filles. C'est le concours Excelle Science qui s'en occupe. Il est destiné aux étudiantes universitaires qui sont dans les sciences.

Ces concours qui n'en sont pas à leurs premières années mettent en lumière ces filles qui sortent des sentiers habituels. On voit de plus en plus de femmes dans des milieux où on n'en voyait aucune il y a 15-20-30 ans.

J'édite pour ajouter le point que je voulais d'abord souligner dans ma réponse et que j'étais en train d'oublier...

Ce sont des initiatives du MELS.

CQFD!

Ces initiatives existent justement parce que les traditions sont tenaces et l'école n'est pas particulièrement portée à les dépasser (le cas des infirmières est éloquent!).

Il faut donc de telles initiatives pour renverser la vapeur.

De même que nous avons ici Agir autrement, une initiative destinée aux millieux défavorisés, qui permet aux écoles d'offrir plus à des enfants démunis: ici c'est un déjeuner à l'école (et oui! Même au Québec, tous les enfants n'arrivent pas à l'école le ventre plein!), là-bas c'est l'aide aux devoirs, ailleurs c'est un "grand-frère" ou une "grande-soeur" qui va accompagner un enfant qui n'a pas de modèle positif dans son entourage ...

J'ai dit dans un autre message qu le système éducatif du Québec est l'un des plus favorables aux clientèles de toutes sortes. On peut même y entrer à 50 ans et obtenir son diplôme du secondaire à 55 ans.

Maheureusement, l'école, c'est comme toutes les autres opportunités dans la vie, nous ne sommes pas équipés de manière égale pour en profiter. D'où un taux de décrochage élevé au Québec. Dans nos écoles autochtones, 62% ont déjà décroché à 16 ans, alors ...

Modifié 20 mars 2010 par Kweli