Moins de suicides parmi la population immigrante

[Invité]

Moins de suicides parmi la population immigrante

Mise à jour le lundi 29 mars 2004 à 11 h 08

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Une étude de Statistique Canada révèle qu'il y a moins de suicides chez les immigrants que parmi les personnes nées au pays.

Entre 1995 et 1997, il y a eu, en moyenne, 13 suicides pour 100 000 personnes par année parmi la population canadienne, comparativement à 7,9 pour 100 000 dans la population d'immigrés.

Le taux de suicide est plus faible chez les immigrants établis à Montréal, Toronto et Vancouver que dans les autres villes canadiennes.

Par ailleurs, ce sont les gens nés en Europe et en Océanie qui sont les plus susceptibles de mettre fin à leurs jours. Statistique Canada précise que le petit nombre de suicides parmi les immigrants limite l'analyse.

[Petit-Prince]

Ce qui est normal... faut être faite fort pour immigrer ! ... Ben, c'est pas tout à fait une joke en plus : faut avoir un bon moral en acier trempé pour faire le grand saut, à partir de là, on doit mieux résister aux petits soucis du quotidien.

En tout cas j'imagine !

[Invité]

faut avoir un bon moral en acier trempé pour faire le grand saut,

arf PP ...

[Invité]

ok c'est bien mais en tous cas c'est pas les immigrants qui remontent la moyenne ... le Québec est bien l'endroit où le taux de suicide est le plus élevé au monde ...

Juste comme ça, le pont le plus propice aux suicides dans le monde est le Golden Gate, juste après on retrouve ... le pont Jacques Cartier

[Diego]

En effet, c'est au Québec qu'il y a le plus haut taux de suicide, mais en Amérique du Nord .. La Finlande et plusieurs pays du nord devancent le Québec ..

Le climat aurait-il un lien ? Peut-être plus qu'on pense !

Ceci dit je suis d'accord avec Petit-Prince, pour immigrer, j'imagine que ça prend des gens qui baissent pas les bras facilement !

[Invité]

Tout à fait et pour reprendre un thème consensuel... Les hommes fragilisés!

Le nombre d'hommes entre 25 et 35 ans qui se suicident au Québec est le plus important de tout le Canada.......

Triste et inquiétant.

[Invité]

Je pense que le climat et en particulier la durée importante de l'hiver avec une luminosité en chûte libre est pour beaucoup dans ce triste constat.

L'importance de la lumière n'est plus à démontrer quant à son influence sur le moral des gens, à ce propos, la température quasi estivale de ce jour est un bonheur pur sucre.......

VIVE LE PRINTEMPS!

[Petit-Prince]

Moi j'ai souvent entendu dire que c'était la Suisse qui détenait le record du monde de scuicides... À vérifier... À moins que se soit d'anciennes statistiques.

À plus !

Jean-Philippe

[Invité]

Moi j'ai souvent entendu dire que c'était la Suisse qui détenait le record du monde de scuicides... À vérifier... À moins que se soit d'anciennes statistiques.

À plus !

Jean-Philippe

Ben c'est normal PP

Essaye de te suicider en mangeant du chocolat, ça risque de durer longtemps!

OK, je sors !

[Invité]

Le lundi 29 mars 2004

Le suicide chez les immigrants au Canada

1995 à 1997

Les immigrants sont moins susceptibles de se suicider que les personnes nées au Canada, selon une nouvelle étude portant sur les données de l'état civil du Canada. En outre, le taux de suicide est plus faible chez les immigrants établis à Toronto, à Montréal et à Vancouver que chez ceux établis ailleurs au Canada.

De 1995 à 1997, en moyenne, 3 863 personnes se sont enlevé la vie chaque année au Canada. Ce chiffre correspond à un taux brut d'environ 13 suicides pour 100 000 personnes pour l'ensemble de la population canadienne.

Chez les immigrants, le taux comparatif (qui tient compte de la structure par âge particulière de la population d'immigrants) était de 7,9 suicides pour 100 000 personnes, comparativement à 13,3 pour 100 000 chez les personnes nées au Canada.

L'étude montre que les taux de suicide chez les immigrants s'apparentent davantage à ceux observés dans les pays d'origine de ces immigrants qu'à ceux observés au Canada. Néanmoins, les taux variaient considérablement selon le lieu de naissance. Ils étaient assez élevés chez les personnes nées en Océanie et en Europe, tandis qu'ils étaient les plus faibles chez les personnes originaires d'Afrique et d'Asie.

Écarts moins prononcés entre les hommes et les femmes chez les immigrants

Parmi les personnes nées au Canada, le taux de suicide est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Il en est de même parmi les immigrants, mais l'écart est plus faible.

Au cours de la période de trois ans allant de 1995 à 1997, les hommes nés au Canada étaient quatre fois plus susceptibles de se suicider que leurs homologues féminins, tandis que chez les immigrants, les hommes étaient trois fois plus susceptibles que les femmes de se donner la mort.

De nouveau, le risque que des hommes ayant immigré au Canada se donnent la mort comparativement aux femmes immigrantes avait tendance à être plus près de celui observé dans les pays de naissance de ces personnes que de celui observé chez les personnes nées au Canada.

Note aux lecteurs

Le terme «immigrant» s'entend des personnes nées ailleurs qu'au Canada, que les parents soient Canadiens ou étrangers.

Puisque certains suicides sont probablement déclarés comme étant des décès accidentels, les chiffres présentés ici pourraient être sous-estimés. Par ailleurs, le concept de «décès par traumatisme autoinfligé» de la Classification internationale des maladies, neuvième révision, pourrait donner lieu à une surestimation du nombre de suicides à cause du dénombrement de personnes qui se sont donné la mort accidentellement.

Les comparaisons internationales des taux de suicide doivent être interprétées avec prudence à cause de différences entre les méthodes d'enregistrement des suicides, les populations couvertes et les chiffres de population utilisés comme dénominateurs pour calculer les taux.

Le petit nombre de suicides commis par des immigrants (environ 500 par année) limite également l'analyse.

L'âge est un autre facteur selon lequel se distinguent les taux de suicide chez les immigrants et chez les personnes nées au Canada. Chez ces dernières, le suicide est un phénomène «plus jeune». L'inverse s'observe toutefois dans la plupart des autres pays, comme en témoigne d'ailleurs le taux de suicide chez les immigrants du Canada qui tend à augmenter avec l'âge.

Prévalence du suicide plus faible chez les immigrants établis à Toronto, à Montréal et à Vancouver

Plus de 60 % des immigrants établis au Canada vivent dans trois régions métropolitaines de recensement, à savoir Toronto, Montréal et Vancouver.

De 1995 à 1997, le taux de suicide chez les immigrants de ces trois villes regroupées était d'environ 6 pour 100 000, tandis que chez ceux vivant ailleurs au Canada, il était d'environ 10 pour 100 000. Le soutien social et émotionnel qu'offrent les collectivités ethnoculturelles établies dans ces villes pourrait peut-être expliquer en partie les taux de suicide relativement faibles associés aux immigrants.

L'article intitulé «Le suicide chez les immigrants au Canada» est publié dans le numéro de mars 2004 de Rapports sur la santé, vol. 15, no 2 (82-003-XIF, 17 $ / 48 $; 82-003-XPF, 22 $ / 63 $), qui est maintenant en vente. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Caron Malenfant au (613) 951-3073, Division de la démographie.

L'article intitulé «La vaccination contre la grippe», qui est également publié dans ce numéro de Rapports sur la santé, révèle que le nombre d'adultes canadiens qui ont été vaccinés contre la grippe a augmenté considérablement de 1996-1997 à 2000-2001. Les personnes vivant dans un ménage dont le revenu est de moyen à élevé, celles ayant fait au moins des études postsecondaires partielles, les anciens fumeurs et les personnes ayant un médecin de famille attitré sont les plus susceptibles de se faire vacciner. Pour plus de renseignements au sujet de cet article, communiquez avec Marc Saint-Laurent au (613) 951-4864, Division de la statistique de la santé.

Un autre article, intitulé «Les principaux cancers - évolution de la survie relative à cinq ans», montre que les taux de survie à cinq ans ont augmenté pour certains cancers. Dans le cas du cancer de la prostate, le taux de survie à cinq ans a augmenté de façon spectaculaire. Pour plus de renseignements au sujet de cet article, communiquez avec Laurie Gibbons au (613) 951-4426, Division de la statistique de la santé.

Pour plus de renseignements au sujet de la publication Rapports sur la santé, communiquez avec Christine Wright au (613) 951-1765, Division de la statistique de la santé.

[Invité]

Aphyo

Tout à fait et pour reprendre un thème consensuel... Les hommes fragilisés!

Le nombre d'hommes entre 25 et 35 ans qui se suicident au Québec est le plus important de tout le Canada.......

Triste et inquiétant.

attention "collègue" de ne pas réveiller les féministes de service du forum lol

[Invité]

Question toute bête: à partir de quel moment est-ce que l'on cesse d'être considéré comme immigrant dans les statistiques? Est-ce que dans 20 ans je serais toujours considéré comme immigrant? En tout cas je vais éviter le pont Jacques Cartier une fois que j'aurais mon passeport!

:-)))

[Invité]

Aphyo

Tout à fait et pour reprendre un thème consensuel... Les hommes fragilisés!

Le nombre d'hommes entre 25 et 35 ans qui se suicident au Québec est le plus important de tout le Canada.......

Triste et inquiétant.

attention "collègue" de ne pas réveiller les féministes de service du forum lol

No problemo Montana!

Qu'elles y viennent les pétroleuses!

WAH!

[kroston]

Oui... j'avais été aussi plutôt étonné de voir ces chiffres du temps que je travaillais avec Santé Canada. Si le Yukon détient le record du taux de consommation de bibine, le Québec détient le record du taux de suicide chez les jeunes. Finalement, à chacun sa tare... .

Cependant, les raisons ne semblent pas liées au climat :

Article sur le taux de suicide au Qc

Le suicide se commet plus souvent de jour que de nuit ;

Le suicide croît avec la durée du jour. Il atteint ainsi son maximum au printemps, puis en été; son minimum en automne, puis en hiver. Au Québec, le pic des suicides se situe au mois de mai. Le suicide n'est donc pas associé aux saisons froides, humides et brumeuses comme on serait porté à le croire

Par contre moi, je ne me suis pas suicidé au Québec... à choisir, je l'aurais fait en Belgique mais finalement j'ai préféré immigrer.

[Petit-Prince]

Si le Yukon détient le record du taux de consommation de bibine, le Québec détient le record du taux de suicide chez les jeunes. Finalement, à chacun sa tare...

Boire est une tare ? ... Ben merde alors ! ...

J'ai plus qu'à me pendre !

[Invité]

lol t'es en forme aujourdhui PP

[Invité]

Une étude de Statistique Canada révèle qu'il y a moins de suicides chez les immigrants que parmi les personnes nées au pays.

C'est normal !

Un québécois vivant à Montréal qui connait une grosse déprime à beaucoup de choix .... de pont !

tandis qu'un immigrer il lui reste encore le choix de "sacrer son camp" et de retourner dans sa ville natale !

[La Féline]

Oh ! Quel gai sujet de conversation !! Sûr que si on n'est pas préparé à une telle expérience (je parle de l'immigration), mieux vaut rester à sa place. Moi, c'est si je reste là que je risque de déprimer jusqu'à tenter de mettre fin à mes jours !!!