Laurent Posté(e) 5 janvier 2010 Share Posté(e) 5 janvier 2010 L'effet miroir à Télé-Québec entre immigrants locaux et Québécois exilés Écrit par Caroline Roy Lundi, 04 janvier 2010 17:09 Au moment où des histoires d’accommodements raisonnables rebondissent toujours dans les médias, la nouvelle série documentaire Terres d’échanges, à Télé-Quebec, est rafraîchissante. Enfin osons-nous traiter d’immigrants qui s’intègrent bien chez nous. Cet hiver, Télé-Quebec opte pour une série documentaire avec un côté très humain et touchant. Terres d’échanges raconte des expériences d’immigration inversées. Chaque épisode de 30 minutes met en scène un immigrant établi au Québec et un Québécois parti vivre dans le pays de l’immigrant. Dans le premier épisode, on rencontre Juan Sebastian Larobina, un Argentin qui habite aujourd’hui en Gaspésie, et Pascale Poulin, une Québécoise qui vit en Argentine. La réalisatrice Mélanie Dion trace un habile parallèle entre leurs nouvelles vies respectives. Les deux immigrés discutent aussi au téléphone de leur réalité. Comment trouves-tu la vie au Québec ? En Argentine, comment ça se passe ? Dans le cas de Juan, c’est la musique qui lui a permis de mieux s’intégrer et d’apprendre le français. Juan est même fan de La Bolduc ! C’est par amour pour une Gaspésienne qu’il a choisi de rester ici. Quant à Pascale, elle peint, danse le tango et donne des cours d’art à Buenos Aires. Elle trouve difficile de voir la misère dans laquelle vivent les Argentins. Elle souligne toutefois leur grande implication politique. « Des manifestations, il y en a tous les jours. Ils ne laissent rien passer, ici », dit Pascale Poulin. De la Colombie à Joliette Au second épisode de Terres d’échanges, la réalisatrice s’attarde à la Colombie. On y voit Martin Movilla, un journaliste colombien réfugié au Québec après que ses deux filles ont été menacées de mort par des paramilitaires. Martin ne peut pas retourner en Colombie. Trop dangereux pour sa vie. Il faut le voir débarquer à Joliette quand il est arrivé ici, huit ans plus tôt. Déboussolé à l’époque, Martin travaille aujourd’hui à Radio-Canada international. Il regrette que les Québécois ne fraternisent pas plus entre voisins. « En Colombie, les gens vivent dans la rue. Mais ici, on sort dans sa cour arrière. C’est impensable de parler aux voisins que l’on ne connaît pas. Et plus le temps refroidit, plus ça se renferme », constate-t-il. Dans ce même épisode, on suit aussi Pierre Shantz, un travailleur humanitaire québécois qui a décidé de fonder une famille en Colombie. Il s’est marié là-bas. Même s’il considère ce pays comme dangereux, il apprécie la convivialité des Colombiens. Parmi les autres pays où Terres d’échanges nous transportera au cours des douze épisodes, soulignons le Japon, la Tunisie, Haïti, la France, le Laos et la Suède. « Je trouve intéressant d’avoir un effet miroir entre un immigrant et un Québécois exilé. Chaque épisode porte sur un pays et un thème différents. Pour l’Argentine, j’ai choisi le thème de l’art. Pour la Colombie, c’est plus les droits humains », explique la réalisatrice Mélanie Dion. Produit par Vic Pelletier, Terres d’échanges représente plusieurs heures de recherche pour trouver des protagonistes intéressants. Rien n’a su arrêter l’équipe quand est venu le temps de dénicher un Québécois homosexuel vivant au Burkina Faso, un pays où l’homosexualité est très taboue. Bref, une série documentaire à voir pour le regard positif qu’elle offre sur l’immigration. • Terres d’échanges, dès le mercredi 6 janvier, 19 h 30, à Télé-Québec. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CHRIS33 Posté(e) 5 janvier 2010 Share Posté(e) 5 janvier 2010 cool comme sujet merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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