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Immigrant cherche désespérément du travail


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Bien beau récit Affromento. Ton ami a été rudement chanceux en effet. Il a travaillé dur, mais il a eu une chance incroyable. On lui a fait une faveur.

Mais vous savez, un nombre très élevé de Québécois vont à l'université et s'endettent ensuite pendant des années, même s'ils ont des petits boulots; les prêts sont toujours là, mais le montant des bourses a nettement baissé avec les années ... et personne ne leur fait de faveurs. Ils travaillent ensuite pendant des années pour pouvoir rembourser ce qu'ils doivent. Ils commencent leur vie sur le marché du travail en étant déjà endettés ... c'est une autre réalité.

Posté(e) (modifié)

MAIS il FAUT avoir cette CHANCE.

ça peut prendre 1 mois, 1 an ou 10 ans... Voire n'arriver jamais!

Monter le réseau c'est bien, mais dans la pratique, il faut avoir le temps de quitter la manufacture, ou son taxi, voir son d'appel pour assister à des 5 à 7 souvent payants(l'entrée). Ce qui n'est pas évident pour beaucoup. Et de l'autre côté, faut avoir des gens prêts à accepter la diversité. Sur le papier c'est le cas, mais dans les faits...à voir.

Quoique, sans décourager les arrivants, il faut enfoncer les portes au QC. Un diplôme étranger et même québécois ne suffira jamais à lui seul (bon nombre d'immigrants retournent aux études ici mais encore là cela ne règle pas à 100% le pb). Pour preuve, je suis en compétition dans le cadre de mon school avec des enfants d'immigrants, dont nés ici et qui se cherchent un stage désespérément, avec des DEC et certificats d'ici. Certains Québécois (pure laine) aussi, même s'ils galèrent moins, bien entendu!

Seuls l'expérience, la personnalité de chacun, la motivation, voir aussi la chance, et surtout le fait de devoir accepter de mener un train de vie modeste, quitte à délaisser ces jobbines (alimentaires surtt) un temps, vont nous permettre de pouvoir rester dans notre domaine.

kmer

D'où mon idée que de se vendre à rabais n'est sûrement pas une solution que j'aurais prise.

Si c'était à refaire, la seule chose que je ne ferais pas c'est de travailler dans un domaine en demande qui ne m'intéresse pas. Pour en sortir, cela aura pris 8 mois sans emploi. Heureusement que j'ai la chance d'avoir un conjoint qui gagne suffisamment pour que je puisse me le permettre! Sinon?

Et bien, je serais toujours en train de faire un boulot qui me déplaisait au plus haut point (mais qui payait pas trop mal...).

Je pense que la majorité des gens qui immigrent ne viennent pas pour faire une 'jobine'.

A chaque fois que je vais au Subway à côté de chez moi, je croise toujours le même serveur : immigré, maitrise parfaite du français. Je suis persuadée que ce gars est surdiplomé mais qu'il fait un taf alimentaire et je me dis : quel gâchis...

Le problème c'est que comme tu dis Cam, pour en sortir, bah... Pas facile. Il doit assumer sa jobine, peut-être prendre des cours, chercher du boulot à côté puis évidement gérer les enfants, le quotidien comme monsieur et madame tout le monde.

On ne le dira jamais assez : venez ici avec le maximum de thunes!!!!!!!!!!!!!!! ça vous permettra de prendre le temps de vous adapter, d'étudier le marché, ne pas être stressé...

Eh bien voilà ! Il y avait une Foire de l'Emploi récemment à Montréal et mon employeur y était. On m'a remis ensuite environ 200 CV, dont les 3/4 proviennent d'immigrants. J'ai commencé à faire le tour : la plupart sont diplômés et même très diplômés. Souvent, dans leur pays, ils avaient un bon boulot, qui en général correspondaìt à leurs études.

Ce que je constate en prenant connaissance de ces CV, ce sont des gens arrivés ici depuis parfois six mois, parfois un an (même deux !) et qui travaillent comme vendeur au téléphone (télémarketing), des informaticiens qui donnent des conseils chez Future Shop et sont payés le salaire minimum ou à peine plus, un autre qui est concierge dans une école (à temps partiel en plus !) avec une Maîtrise en administration. C'est vraiment désolant et personnellement, je serais déprimée à moins.

Avec deux postes en informatique affichés récemment, nous avons reçu une tonne de CV ... eh oui, parfois la même personne envoie son CV trois fois; certains postulent à gauche et à droite, n'importe comment ... et souvent, malheureusement, dans un français plus que boiteux (et parfois ils nous écrivent en anglais !). Que penser d'un type qui nous a envoyé son CV parce qu'il est au chômage depuis des mois, il a des études, mais nous offrait de travailler gratuitement pendant un mois ou même deux pour nous montrer qu'il était travailleur ... et il disait même qu'il était prêt à travailler pour un salaire moindre que ce que nous offrions, ce que nous ne pouvons pas faire. C'était d'une tristesse ... et ils sont combien comme ça.

Ceux qui réussissent à trouver des petits boulots qui ne correspondent en rien à leurs études continuent parce qu'ils ont une famille à nourrir.

Vraiment, il faut peut-être un réseau ... mais il faut parfois (souvent) une grosse dose de chance et un heureux mélange de destin, de hasard et de rencontres au bon moment et au bon endroit pour réussir ou du moins s'en sortir.

On dit ici bon courage aux « attendeux », mais je souhaite bon courage et bonne chance aux « chercheux de jobs ».

Modifié par Ensaimada
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MAIS il FAUT avoir cette CHANCE.

ça peut prendre 1 mois, 1 an ou 10 ans... Voire n'arriver jamais!

Monter le réseau c'est bien, mais dans la pratique, il faut avoir le temps de quitter la manufacture, ou son taxi, voir son d'appel pour assister à des 5 à 7 souvent payants(l'entrée). Ce qui n'est pas évident pour beaucoup. Et de l'autre côté, faut avoir des gens prêts à accepter la diversité. Sur le papier c'est le cas, mais dans les faits...à voir.

Quoique, sans décourager les arrivants, il faut enfoncer les portes au QC. Un diplôme étranger et même québécois ne suffira jamais à lui seul (bon nombre d'immigrants retournent aux études ici mais encore là cela ne règle pas à 100% le pb). Pour preuve, je suis en compétition dans le cadre de mon school avec des enfants d'immigrants, dont nés ici et qui se cherchent un stage désespérément, avec des DEC et certificats d'ici. Certains Québécois (pure laine) aussi, même s'ils galèrent moins, bien entendu!

Seuls l'expérience, la personnalité de chacun, la motivation, voir aussi la chance, et surtout le fait de devoir accepter de mener un train de vie modeste, quitte à délaisser ces jobbines (alimentaires surtt) un temps, vont nous permettre de pouvoir rester dans notre domaine.

kmer

D'où mon idée que de se vendre à rabais n'est sûrement pas une solution que j'aurais prise.

Si c'était à refaire, la seule chose que je ne ferais pas c'est de travailler dans un domaine en demande qui ne m'intéresse pas. Pour en sortir, cela aura pris 8 mois sans emploi. Heureusement que j'ai la chance d'avoir un conjoint qui gagne suffisamment pour que je puisse me le permettre! Sinon?

Et bien, je serais toujours en train de faire un boulot qui me déplaisait au plus haut point (mais qui payait pas trop mal...).

Je pense que la majorité des gens qui immigrent ne viennent pas pour faire une 'jobine'.

A chaque fois que je vais au Subway à côté de chez moi, je croise toujours le même serveur : immigré, maitrise parfaite du français. Je suis persuadée que ce gars est surdiplomé mais qu'il fait un taf alimentaire et je me dis : quel gâchis...

Le problème c'est que comme tu dis Cam, pour en sortir, bah... Pas facile. Il doit assumer sa jobine, peut-être prendre des cours, chercher du boulot à côté puis évidement gérer les enfants, le quotidien comme monsieur et madame tout le monde.

On ne le dira jamais assez : venez ici avec le maximum de thunes!!!!!!!!!!!!!!! ça vous permettra de prendre le temps de vous adapter, d'étudier le marché, ne pas être stressé...

Eh bien voilà ! Il y avait une Foire de l'Emploi récemment à Montréal et mon employeur y était. On m'a remis ensuite environ 200 CV, dont les 3/4 proviennent d'immigrants. J'ai commencé à faire le tour : la plupart sont diplômés et même très diplômés. Souvent, dans leur pays, ils avaient un bon boulot, qui en général correspondaìt à leurs études.

Ce que je constate en prenant connaissance de ces CV, ce sont des gens arrivés ici depuis parfois six mois, parfois un an (même deux !) et qui travaillent comme vendeur au téléphone (télémarketing), des informaticiens qui donnent des conseils chez Future Shop et sont payés le salaire minimum ou à peine plus, un autre qui est concierge dans une école (à temps partiel en plus !) avec une Maîtrise en administration. C'est vraiment désolant et personnellement, je serais déprimée à moins.

Avec deux postes en informatique affichés récemment, nous avons reçu une tonne de CV ... eh oui, parfois la même personne envoie son CV trois fois; certains postulent à gauche et à droite, n'importe comment ... et souvent, malheureusement, dans un français plus que boiteux (et parfois ils nous écrivent en anglais !). Que penser d'un type qui nous a envoyé son CV parce qu'il est au chômage depuis des mois, il a des études, mais nous offrait de travailler gratuitement pendant un mois ou même deux pour nous montrer qu'il était travailleur ... et il disait même qu'il était prêt à travailler pour un salaire moindre que ce que nous offrions, ce que nous ne pouvons pas faire. C'était d'une tristesse ... et ils sont combien comme ça.

Ceux qui réussissent à trouver des petits boulots qui ne correspondent en rien à leurs études continuent parce qu'ils ont une famille à nourrir.

Vraiment, il faut peut-être un réseau ... mais il faut parfois (souvent) une grosse dose de chance et un heureux mélange de destin, de hasard et de rencontres au bon moment et au bon endroit pour réussir ou du moins s'en sortir.

On dit ici bon courage aux « attendeux », mais je souhaite bon courage et bonne chance aux « chercheux de jobs ».

Les immigrants en venant ici misent sur leur progéniture. la moyenne d'âge est de 35 ans selon moi ( à corriger si je me trompe...).

Cette première génération qui foule le sol Canadien se considère souvent comme sacrifiée. Car à cet âge, si même vous refaites des études, à diplôme égal, un employeur va opter pour un plus jeune ayant évolué dans le système qu'une personne âgée et venue de loin, avec de surcroit des responsabilités. TOUTEFOIS, j'admets qu'il puisse avoir des exceptions. D'ailleurs Métro nous cite toutes les semaines le portrait de migrants ayant réussi professionnellement.

Ma solution: le jumelage avec des québécois, mais aussi des migrants ayant bossé dans leurs domaines respectivement. Ce serait un bon départ. A ce titre, je voudrai des témoignages de personnes l'ayant fait, et les résultats obtenus?

Ce serai intéressant de se pencher sur les solutions pour inverser la vapeur afin de dynamiser ce fil que je trouve très instructif.

Bref, l'essentiel c'est d'oser!

kmer

Modifié par cam
  • Habitués
Posté(e)

Les gens en venant ici misent sur leurs progéniture. la première génération d'immigrants à fouler le sol Canadien est souvent sacrifiée. Car si même vous refaites des études, à diplôme égal, un employeur va opter pour un plus jeune ayant évolué dans le système qu'une personne âgée et venue de loin, avec de surcroit des responsabilités. TOUTEFOIS, j'admets qu,ils y a des exceptions. D'ailleurs Métro nous cite toutes les semaines le portrait de migrants ayant réussi professionnellement.

Ma solution: le jumelage avec des québécois ayant bossé dans son domaine. Mais est-ce la solution miracle? Qui l'a essayé et quels sont les résultats? Ce serai intéressant de se pencher sur les solutions pour inverser la vapeur afin de redynamiser le fil que je trouve très instructif.

Bref, l'essentiel c'est d'oser!

kmer

Le jumelage est une excellente solution à mon avis! Encore ne faudrait-il pas que certains immigrants se reposent sur leurs lauriers et abusent de leurs hôtes... -_-

Je crois que la solution devrait être cherchée du côté des PME : les informer des programmes d'aide, pouvoir avoir un support téléphonique par exemple s'ils ont un problème à résoudre avec un employé étranger. Je suis certaine que beaucoup d'entreprises sauteraient la barrière de la "peur de l'étranger".

Mais bon, je suis une utopiste, on ne se refait pas :)

  • Habitués
Posté(e)

Bien beau récit Affromento. Ton ami a été rudement chanceux en effet. Il a travaillé dur, mais il a eu une chance incroyable. On lui a fait une faveur.

Mais vous savez, un nombre très élevé de Québécois vont à l'université et s'endettent ensuite pendant des années, même s'ils ont des petits boulots; les prêts sont toujours là, mais le montant des bourses a nettement baissé avec les années ... et personne ne leur fait de faveurs. Ils travaillent ensuite pendant des années pour pouvoir rembourser ce qu'ils doivent. Ils commencent leur vie sur le marché du travail en étant déjà endettés ... c'est une autre réalité.

Bonjour,

Merci Ensaimada... Effectivement c'est ce que je lui avais dit hier, et il me répondait modestement que c'était grâce à nos prières, en tout cas il est pleinement conscient de cette immense chance qui lui a été accordée par son responsable, car comme vous le dites l'endettement est un fantôme qui poursuit les étudiants et pour des années, lui, a été épargné en quelque sorte, et avait tracé ses objectifs dès le début, et voilà maintenant qu'il revient avec un beau bagage intellectuel, une nette amélioration sur tout les aspects...Et je ne vous cache pas, ma discussion avec lui hier, m'a amplement encouragé et m'avait éclairé beaucoup de choses au sujet de l'immigration... Comme il disait il faut être déterminé, se donner à fond pour s'intégrer facilement, et être avant tout optimiste, car les opportunités sont ici (il voulait dire au Canada) smile.gif

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bien beau récit Affromento. Ton ami a été rudement chanceux en effet. Il a travaillé dur, mais il a eu une chance incroyable. On lui a fait une faveur.

Mais vous savez, un nombre très élevé de Québécois vont à l'université et s'endettent ensuite pendant des années, même s'ils ont des petits boulots; les prêts sont toujours là, mais le montant des bourses a nettement baissé avec les années ... et personne ne leur fait de faveurs. Ils travaillent ensuite pendant des années pour pouvoir rembourser ce qu'ils doivent. Ils commencent leur vie sur le marché du travail en étant déjà endettés ... c'est une autre réalité.

Bonjour,

Merci Ensaimada... Effectivement c'est ce que je lui avais dit hier, et il me répondait modestement que c'était grâce à nos prières, en tout cas il est pleinement conscient de cette immense chance qui lui a été accordée par son responsable, car comme vous le dites l'endettement est un fantôme qui poursuit les étudiants et pour des années, lui, a été épargné en quelque sorte, et avait tracé ses objectifs dès le début, et voilà maintenant qu'il revient avec un beau bagage intellectuel, une nette amélioration sur tout les aspects...Et je ne vous cache pas, ma discussion avec lui hier, m'a amplement encouragé et m'avait éclairé beaucoup de choses au sujet de l'immigration... Comme il disait il faut être déterminé, se donner à fond pour s'intégrer facilement, et être avant tout optimiste, car les opportunités sont ici (il voulait dire au Canada) smile.gif

Certains étudiants internationaux et/ou en échange, envient les résidents permanents et les Canadiens aux études avec, mais beaucoup ignorent la chance qu'ils ont avec ces bourses d'exemption. A moins de faire une maitrise avec mémoire ou une thèse, et donc espérer une full bourse d'une organisme quelconque selon ses résultats académiques, le prêt et du MELS restera toujours la seule alternative pour les moins nantis »»»» dettes à la fin des études.

Bonne chance à ton ami!

Modifié par cam
  • Habitués
Posté(e)

Certains étudiants internationaux et/ou en échange, envient les résidents permanents et les Canadiens aux études avec, mais beaucoup ignorent la chance qu'ils ont avec ces bourses d'exemption. A moins de faire une maitrise avec mémoire ou une thèse, et donc espérer une full bourse d'une organisme quelconque selon ses résultats académiques, le prêt et du MELS restera toujours la seule alternative pour les moins nantis »»»» dettes à la fin des études.

Bonne chance à ton ami!

Il m'avait parlé de ce fait hier, c'est la qualité des lessons et la méthode d'enseignement, que même un ami européen à lui, fils d'un diplômate (ambassadeur selon les dires de mon ami) avait été par son père au Canada pour poursuivre ses études, car il connaissait le poids et la qualité de l'enseignement Canadien, sinon il l'aurait laissé finir ses études en Europe.

Et cette chance d'avoir cette exemption lui a été vraiment une pure faveur inestimable...Au point où je lui ai conseillé d'être à la hauteur plus qu'auparavant smile.gif

Merci cam wink.gif

  • Habitués
Posté(e)

Salut à tous !

Quand tu arrives dans un nouveau pays, il y a une période d'adaptation. Tu peux être bardé de diplôme et ne pas savoir suivre une conversation parce que tu ne connais pas la culture de ce pays ou les subtilités du langage. C'est pour ça que en commençant en dessous de ces capacités, on a plus de chance de ne pas se planter.

Ensuite, le Québec ce n'est pas l'Eldorado, il t'offre la possibilité de changer de vie, il n'attend pas que tu arrives avec un diplôme pour t'engager directement comme directeur. Logique, non ?

Pour ce qui est des Ordres, (comme le disait Guinness) le Monsieur est peut être bardé de diplôme, mais il n'est pas au courant qu'il doit faire une équivalence... Pour le savoir, il suffit de savoir lire. sleep.gif

Il faut savoir que les québécois n'ont pas de préjugés par rapport à l'âge ou la couleur de peau. Montre ton expérience (de préférence québécoise) et que tu veux travailler et ils t'engagerons. De plus, il y a un programme d'aide à l'embauche pour aider les immigrants. Ce programme peut payer jusqu'à 30% du salaire de l'immigrant pendant 3 mois. Ceci permet de compenser aux yeux de l'employeur le manque d'expérience du nouvel arrivant !! wink.gif

Pas de panique, pas de chialage, juste un peu de bon vouloir. Merci le Québec !smile.gif Merci de m'offrir ce que je n'aurais pas ailleurs...

Bonne lecture !

Éric(son) qui peut être sérieux de temps en temps tongue.gif

je suis tout à fait d'accord avec toi

je crois qu'il faut essayer de se renseigner sur la vie avant d'arriver ici et être tres decu !!blink.gif

  • Habitués
Posté(e)

Je comprend vos réponses, pour nôtre part nous savons que nous quitterons une situation stable en France, pour de l'inconnue. Je ne pense pas trouver le Paradis, mais j'espere un travail nous permettant de quoi vivre décement

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonsoir à tous,

Selon vous quel est l'objectif principal de la politique d'immigration au Quebec (ou au canada)? il est clair que c'est un des seuls pays au monde qui "facilite" les procédures d'immigration, mieux qui fournit une logistique très importante dans ce domaine, pour ne citer que l'aspect information.

Donc, si le Quebec (y compris le canada) fournit tout ce budget pour encourager l'immigration vers son pays, sans parler des contraintes liées c'est qu'il y a un attendu important derrière.

A mon sens :

1- Peupler ce vaste pays qui est le canada

2- Ancrer (pour ne pas dire intégrer) la progéniture des immigrants (surtout celle née au canada)et devenir ainsi un canadien à part entière.

3- Palier aux éventuelles carences que connait le Quebec en matière de certains domaines professionnels.

Enfin, brièvement, une autre question s'impose: Est ce que le Quebec a tout fait pour encourager les employeurs à recruter des immigrants ?

A mon avis non, pourquoi? simplement ce n'est pas un objectif prioritaire.

A+

Modifié par chaplawn
Posté(e)

En effet, Chaplaw, on veut amener des immigrants ici pour repeupler un peu le Québec (n'oublions pas qu'il y a des régions pratiquement inhabitables, donc forcément les gens se retrouvent dans les mêmes villes); cependant, je ne pense pas du tout que les employeurs soient sensibilités à cela. À compétence égale, l'employeur risque fort de prendre un Québécois.

Parmi les 200 et quelque CV que j'ai reçus à la suite de la Foire de l'emploi ... eh bien on en garde environ une dizaine, car les autres ne sont pas pertinents du tout. Les gens n'ont souvent aucune expérience de travail au Québec ... et ce qui est étonnant (j'ai pu encore le constater aujourd'hui), c'est que parfois ils ont quitté un boulot qui était carrément en lien avec leurs études pour se retrouver ici dans des petits boulots payés au salaire minimum. Et quand je regarde le parcours de bon nombre d'entre eux, qui galèrent depuis des mois ou des années, je me dis qu'ils sont dans un cul-de-sac ... et je ne sais pas, en bout de ligne, si leur qualité de vie est meilleure qu'elle l'était dans leur pays.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

En effet, Chaplaw, on veut amener des immigrants ici pour repeupler un peu le Québec (n'oublions pas qu'il y a des régions pratiquement inhabitables, donc forcément les gens se retrouvent dans les mêmes villes); cependant, je ne pense pas du tout que les employeurs soient sensibilités à cela. À compétence égale, l'employeur risque fort de prendre un Québécois.

Parmi les 200 et quelque CV que j'ai reçus à la suite de la Foire de l'emploi ... eh bien on en garde environ une dizaine, car les autres ne sont pas pertinents du tout. Les gens n'ont souvent aucune expérience de travail au Québec ... et ce qui est étonnant (j'ai pu encore le constater aujourd'hui), c'est que parfois ils ont quitté un boulot qui était carrément en lien avec leurs études pour se retrouver ici dans des petits boulots payés au salaire minimum. Et quand je regarde le parcours de bon nombre d'entre eux, qui galèrent depuis des mois ou des années, je me dis qu'ils sont dans un cul-de-sac ... et je ne sais pas, en bout de ligne, si leur qualité de vie est meilleure qu'elle l'était dans leur pays.

Dans le cas de la plupart, beaucoup font le pari sur les enfants. En effet, je conseille maintenant beaucoup de mes amis en Afrique de ne pas démissionner sur le coup. Vaut mieux venir voir si on est près a refaire ses études au complet, en espérant vivre la galère qui va avec!

Je me dis que venir ici quand on a un bon train de vie est risque. OR, paradoxalement, ce sont eux qui sont les plus nantis qui peuvent se payer ce luxe!!

Kmer

Modifié par cam
Posté(e)

Bonjour,

En ces temps de crise ... Repousser votre immigration ou venu au Canada si possible. Bien réfléchir avant de faire le grand saut car vous pouvez le regretter. Lire le témoignage de Ensaimada, 200 CV reçus et seulement 10 sont conservés ... Ce n'est pas énorme. L'employeur canadien est assez fermé vis-à-vis de l'immigrant et cela ne fait que renforcer en situation de crise économique comme actuellement. Réfléchissez.

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