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3 mois en Europe après 10 ans au Québec


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Posté(e) (modifié)

Salut la gang,

Comment se sent-on quand on retourne en Europe après 10 années passées au Québec ? Est-ce vraiment une nouvelle immigration ?

Eh bien à ma grande surprise, revenir en Europe, en Suisse en l'occurrence, n'est pas revivre une immigration à l'envers. Il faut dire que je ne suis pas retourné en France, mais suis venu m'établir en Suisse, ce qui joue, peut-être.

Je ne suis pas non plus en région Parisienne, qui représente l'archétype du métro-boulot-dodo, et où l'on se sent anonyme parmi des millions d'autres gens tout aussi anonymes.

La Suisse a des côtés de "Petit Québec" : les couleurs d'automne sont étonnantes, très ressemblantes au Québec. Certains mots y sont identiques, comme "bec" (bisou), collation (pour les enfants). Le mode de garderie est similaire, l'entrées à l'école, plutôt tardive.

Jusqu'à maintenant, nous trouvons les Suisses aimables et polis. Côté service, en revanche, oubliez ça, on est loin du Québec. C'est mauvais, et je me demande même si ce n'est pas pire qu'en France : je ne compte plus les "Mme untel n'est pas là, rappelez demain" ou le téléphone qui ne finit pas de sonner, sans boite vocale ni personne qui décroche. Et je rencontre cela aussi bien pour des affaires personnelles que professionnelles.

Je devrais demander à mes colllègues de travail Français comment ils perçoivent la chose, peut-être ne voient-ils aucune différence. ;)

Le dimanche, pas de magasinage. Le soir tard, pas de magasinage, sauf le vendredi (et encore... 20h30), bref on fait des économies, peut-être pas en fait, mais on fait autre chose. Paradoxe peut-être, mais l'accès à la nature est plus facile : 5 min de voiture, 10-15 min depuis Lausanne, et on se retrouve en forêt, sans avoir à payer ni stationnement ni accès. Même chose pour le Lac Léman, bien plus accessible que bon nombre de lacs au Québec.

Mais revenons à comment je vis ce retour : bien ! Côté bouffe déjà, c'est comme une redécouverte, un retour en enfance et donc une retour à des plaisirs et à de bons souvenirs. Côté convivialité aussi, la maison n'est pas ici sacrée comme au Québec. Côté boulot, c'est un boulot très international, et les quelques Suisses de mon entreprises me semblent bien Français. Parfois, il faut entendre "septante et nonante" pour se rendre compte que ce sont des Suisses. J'imagine qu'à plus long terme, je cernerai des différences plus subtiles.

Je vis donc une adaptation facile. Côté télé, la regarder est tellement facile (peu de pub) qu'on se retrouve à minuit sans même s'en rendre compte. Côté finition, elle est à la hauteur de mes attentes : ici on sait tirer un joint de silicone comme du monde. Bémol d'ici : on redécouvre les joies du béton : l'humidité, chose très européenne, est limite, même dans une construction neuve. Je n'ai toujours pas réussi à planter un clou pour accrocher une seul tableau, cela détruit le mur ou tord le trou. Au moins le béton ça insonorise (à peu près sa seule qualité).

Parfois je regrette un peu mes routes larges et droites, histoire de faire gueuler le V8 sans craindre une dérobade de l'arrière. ;) Les routes sinueuses de la Suisse sont surtout étroites, et graissées par le Diesel...

Bref, un joyeux mélange, qui reste aussi joyeux grâce à un facteur assez déterminant : le pouvoir d'achat. Le Québec fournissait à moi et à ma compagne, des salaires très convenables. Pour mon retour, La France m'offrait une baisse de salaire de 25% et presque autant d'impôts et charges, la Suisse m'a offert 30% de plus en but... et 60% en net. Pour ma conjointe, c'est 75% brut d'augmentation pour le même boulot, presque 100% en net. Les loyers sont élevés, la vie un peu plus chère, mais il en reste beaucoup à la fin du mois. La Suisse s'alarme de son taux de chômage... de seulement 4% ! Paradoxe, seulement 1/3 des Suisses sont propriétaires de leur logement.

Après 3 mois de retour en Europe, fort de mon expérience au Québec, c'est une réussite. Cela reste mon expérience, et je ne prétends pas qu'elle soit transposable à tout le monde.

Redflag

Modifié par Redflag
Posté(e)

Bonjour Redflag ! Merci pour votre témoignage; c'est vraiment intéressant, d'autant plus que vous retournez en Suisse et non en France.

Pour ce qui est de proximité de la campagne, ce n'est pas si paradoxal. On parle souvent des grands espaces au Québec, mais ces grands espaces-là ne sont pas à côté de la maison. Il faut en faire de la route (et pas nécessairement de belles routes ni des routes en bon état) pour voir ces beaux paysages. Et ils ne sont pas si beaux partout. En Europe, on peut quitter une grande métropole et se retrouver très vite à la campagne ... une campagne accessible. C'est du moins ce que nous avons constaté de nos nombreux voyages en France.

Ici, en tant que Québécois, il faut payer pour les parcs, on ne peut s'arrêter nulle part pour casser la croûte, l'accès aux lacs est en général interdit car les terrains autour appartiennent à des propriétaires; donc, forcément, on voit les lacs de loin le plus souvent. Sauf si on est assez riche (et il faut l'être !) pour s'acheter une résidence secondaire sur le bord d'un lac.

Alors à tous ceux qui rêvent de leur « cabane » au Canada (ces maisons secondaires ont souvent l'allure de grands manoirs) doivent avoir un portefeuille rudement bien garni wink.gif

Pas de magasinage le soir, le dimanche ? Moi je dirais youpi. Du moins pas tous les soirs et pas besoin le dimanche. Les gens aujourd'hui font souvent des sorties en famille ... au centre commercial. Ça devient une activité ! Et s'ils dépensent, souvent c'est pour des trucs dont ils n'ont pas besoin.

Avant, les magasins étaient fermés ici le dimanche, mais ouverts le jeudi et le vendredi soir et c'était très bien. Maintenant, de plus en plus de magasins sont ouverts tous les soirs jusqu'à 21 heures !!! Sauf les fins de semaine, heureusement !

Bonne installation en Suisse ! J'y ai déjà passé un mois il y a longtemps et j'ai ADORÉ !!! Il faut dire que j'adore les hautes montagnes ...

  • Habitués
Posté(e)

Salut Redflag, content que ton retour en Europe se passe aussi bien. C'est vrai que les salaires suisses, cela aide.

Bon, tu ne nous parles pas du principal : les laveuses et le gel douche. Alors ? :P

Posté(e)

Ou es-tu en Suisse ?

J'ai pas mal vécu à Sierre et particulièrement à Crans-Montana, sli oblige.

  • Habitués
Posté(e)

Un retour réussi et en plus tu accumules plein d'expériences. Bravo et bonne continuation.

  • Habitués
Posté(e)

Salut la gang,

Comment se sent-on quand on retourne en Europe après 10 années passées au Québec ? Est-ce vraiment une nouvelle immigration ?

Eh bien à ma grande surprise, revenir en Europe, en Suisse en l'occurrence, n'est pas revivre une immigration à l'envers. Il faut dire que je ne suis pas retourné en France, mais suis venu m'établir en Suisse, ce qui joue, peut-être.

Je ne suis pas non plus en région Parisienne, qui représente l'archétype du métro-boulot-dodo, et où l'on se sent anonyme parmi des millions d'autres gens tout aussi anonymes.

La Suisse a des côtés de "Petit Québec" : les couleurs d'automne sont étonnantes, très ressemblantes au Québec. Certains mots y sont identiques, comme "bec" (bisou), collation (pour les enfants). Le mode de garderie est similaire, l'entrées à l'école, plutôt tardive.

Jusqu'à maintenant, nous trouvons les Suisses aimables et polis. Côté service, en revanche, oubliez ça, on est loin du Québec. C'est mauvais, et je me demande même si ce n'est pas pire qu'en France : je ne compte plus les "Mme untel n'est pas là, rappelez demain" ou le téléphone qui ne finit pas de sonner, sans boite vocale ni personne qui décroche. Et je rencontre cela aussi bien pour des affaires personnelles que professionnelles.

Je devrais demander à mes colllègues de travail Français comment ils perçoivent la chose, peut-être ne voient-ils aucune différence. wink.gif

Le dimanche, pas de magasinage. Le soir tard, pas de magasinage, sauf le vendredi (et encore... 20h30), bref on fait des économies, peut-être pas en fait, mais on fait autre chose. Paradoxe peut-être, mais l'accès à la nature est plus facile : 5 min de voiture, 10-15 min depuis Lausanne, et on se retrouve en forêt, sans avoir à payer ni stationnement ni accès. Même chose pour le Lac Léman, bien plus accessible que bon nombre de lacs au Québec.

Mais revenons à comment je vis ce retour : bien ! Côté bouffe déjà, c'est comme une redécouverte, un retour en enfance et donc une retour à des plaisirs et à de bons souvenirs. Côté convivialité aussi, la maison n'est pas ici sacrée comme au Québec. Côté boulot, c'est un boulot très international, et les quelques Suisses de mon entreprises me semblent bien Français. Parfois, il faut entendre "septante et nonante" pour se rendre compte que ce sont des Suisses. J'imagine qu'à plus long terme, je cernerai des différences plus subtiles.

Je vis donc une adaptation facile. Côté télé, la regarder est tellement facile (peu de pub) qu'on se retrouve à minuit sans même s'en rendre compte. Côté finition, elle est à la hauteur de mes attentes : ici on sait tirer un joint de silicone comme du monde. Bémol d'ici : on redécouvre les joies du béton : l'humidité, chose très européenne, est limite, même dans une construction neuve. Je n'ai toujours pas réussi à planter un clou pour accrocher une seul tableau, cela détruit le mur ou tord le trou. Au moins le béton ça insonorise (à peu près sa seule qualité).

Parfois je regrette un peu mes routes larges et droites, histoire de faire gueuler le V8 sans craindre une dérobade de l'arrière. wink.gif Les routes sinueuses de la Suisse sont surtout étroites, et graissées par le Diesel...

Bref, un joyeux mélange, qui reste aussi joyeux grâce à un facteur assez déterminant : le pouvoir d'achat. Le Québec fournissait à moi et à ma compagne, des salaires très convenables. Pour mon retour, La France m'offrait une baisse de salaire de 25% et presque autant d'impôts et charges, la Suisse m'a offert 30% de plus en but... et 60% en net. Pour ma conjointe, c'est 75% brut d'augmentation pour le même boulot, presque 100% en net. Les loyers sont élevés, la vie un peu plus chère, mais il en reste beaucoup à la fin du mois. La Suisse s'alarme de son taux de chômage... de seulement 4% ! Paradoxe, seulement 1/3 des Suisses sont propriétaires de leur logement.

Après 3 mois de retour en Europe, fort de mon expérience au Québec, c'est une réussite. Cela reste mon expérience, et je ne prétends pas qu'elle soit transposable à tout le monde.

Redflag

Intéressant ta façon voir les choses, j'ai bien aimé tu réflètes assez bien la mentalité ici en Suisse.

Moi je vais faire le chemin inverse après avoir vécu en Suisse 23 ans, j'ai décidé pour fin 2010 de partir sur le continent américain et plus précisément à Montréal. La Suisse est un beau pays mais je ne retrouve pas l'humilité et la joie de vivre des gens, bien sur il ne faut pas généraliser sinon ça serait trop facile. J'ai vécu 6 mois à Montréal et j'ai passé mes plus beaux jours de ma vie. Depuis là j'ai plus trouvé cette joie, malgré que j'ai un super job et que je travaille dans une super entreprise. Concernant le travail je suis prêt à recommencer à zéro et concernant les salaires je m'en calice tant que je puisse vivre avec 1500 CAD net par mois comme je les fait durant mes 6 mois là-bas. Tu parles d'augmentation des salaires comparé à ceux du Québec. C'est normal tout est plus cher un appartement 2 pièces coûte dans le centre de Lausanne environ 800 à 1200 CHF (850 à 1250 CAD), quand tu peux avoir un 4 à 6 pièces à ce prix là sur Plateau Mont-Royal. Et au niveau des impôts c'est du kiffe kiffe tu payes environ 1 salaire et demie d'impôt par année voir plus 2 selon dans quel tranche tu es. les assurances sont extremment cheros (maladie, voiture etc..), mais j'avoue que le système médical est très bon. Les transports publiques sont passablement cheros également. Puis si je compares les vêtements, l'écltronique, les meubles c'est du kiffe kiffe. Par contre je me souviens qu'avec 300 CAD je payais ma bouffe pour le mois et en Suisse c'est avec 600 CHF. Au final proportionnellement au coût de la vie et aux salaires c'est assez similaire en Suisse et au Canada/Québec.

Maintenant c'est un choix de coeur et de bien être qui prime. En tout cas ça pourrait être sympa de pouvoir discuter de vos expériences de là-bas, cela ne peut que m'être bénéfique.

  • Habitués
Posté(e)

Ça fait plaisir de savoir que tout se passe bien pour vous deux ! :)

  • Habitués
Posté(e)

Salut

J'avais raté un épisode car j'avais cru lire que le retour etait pour dans 2-3 ans.

Pour avoir vécu 2 ans à Genève, je te confirme que la Suisse est un beau pays.

A+

Laurent

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Contente pour toi Redflag!

Modifié par Kweli
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Côté bouffe déjà, c'est comme une redécouverte, un retour en enfance et donc une retour à des plaisirs et à de bons souvenirs

Pourquoi, on ne mange pas bien au Québec?:o

il faut dire que je suis gourmand, qu'on mange bien en Europe (surtout en France): de bon plats, desserts, chocolats (du bon chocolat) :wub: je peux pas vivre sans ça.

Modifié par greg63
  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je confirme ce que vient de dire Redflag. Moi aussi j'ai vécu quelques années en Europe avant d'immigrer au Québec.

Je croyais que le Canada et le Québec ressemblait à la Scandinavie que j'avais déjà visité avent des grands espaces facilement accessibles,

mais je me suis rendu compte qu'ici ca ressemble bcp plus aux états unis qu'à la Scandinavie parce ils ont privatisé leurs grands espaces et que la

nature est bcp plus accessible en Europe qu'ici. Ici à part les parcs nationaux, tout est propriété privée, et encore dans les parcs nationaux ils

ont mis trop de règlements. D'ailleurs j'étais choqué en arrivant ici d'apprendre qu'il faut payer l'entrée à un parc, ici on doit payer même

pour se balader dans une foret. Je trouve que l'Europe est surtout la Scandinavie (ou il y a même des lois qui garantissent le libre accès à la nature pour tout le monde) savent mieux profiter de leurs espaces naturels que les nord- américains, ce qui est dommage pour un pays très peu peuplé, même en Allemagne un pays avec une grande densité de population la nature est bcp plus accessible.

Posté(e) (modifié)

Je me fais l'écho d'Immigrant; il a tout à fait raison. Nous avons trouvé, lors de nos voyages en Europe (en France surtout, mais aussi en Belgique, en Grèce, en Italie, en Suisse, etc.), qu'il était beaucoup plus facile (et pratiquement toujours gratuit) de visiter les « grands espaces », d'être près de la nature

Ici, au Québec, pour être près de la nature :

1. Vous devez faire pas mal de route et rester dans l'auto, car toutes les forêts sont privées et les accès aux lacs le sont également la plupart du temps. Il y a peu ou pas d'endroits pour arrêter casser la croûte, sauf les haltes routières (pas très beau). Parfois, comme à Magog, vous avez une plage publique, mais archi-bondée ... et bien sûr vous devez payer ...

2 Vous devez avoir un chalet et si ne voulez pas une « cabane » au Canada, mais quelque chose de décent, c'est devenu de plus en plus cher. Alors garnissez votre portefeuille :)

3. Vous allez passer une fin de semaine dans une auberge, près d'un lac. Mais bon, là, selon ce que vous choisissez, ça peut coûter assez cher aussi.

Un mot au sujet de la bouffe : on peut manger très bien au Québec, mais il faut y mettre le prix (entendu par de nombreux immigrants français). Si vous aimez les hamburgers, les hot-dogs, les frites et la poutine, alors là, vous allez en trouver PARTOUT au Québec (pas cher, mais très riche en calories)

Pour le chocolot, on peut en trouver aussi du bon. Nous nous sommes améliorés dans ce domaine, mais encore là, ce n'est pas l'Europe.

Si vous êtes amateur de vins et fromages, vous allez faire un saut car les prix sont très élevés ici, et même pour nos propres fromages québécois, c'est très, très cher.

Modifié par Ensaimada
  • Habitués
Posté(e)

Je me fais l'écho d'Immigrant; il a tout à fait raison. Nous avons trouvé, lors de nos voyages en Europe (en France surtout, mais aussi en Belgique, en Grèce, en Italie, en Suisse, etc.), qu'il était beaucoup plus facile (et pratiquement toujours gratuit) de visiter les « grands espaces », d'être près de la nature

Ici, au Québec, pour être près de la nature :

1. Vous devez faire pas mal de route et rester dans l'auto, car toutes les forêts sont privées et les accès aux lacs le sont également la plupart du temps. Il y a peu ou pas d'endroits pour arrêter casser la croûte, sauf les haltes routières (pas très beau). Parfois, comme à Magog, vous avez une plage publique, mais archi-bondée ... et bien sûr vous devez payer ...

2 Vous devez avoir un chalet et si ne voulez pas une « cabane » au Canada, mais quelque chose de décent, c'est devenu de plus en plus cher. Alors garnissez votre portefeuille :)

3. Vous allez passer une fin de semaine dans une auberge, près d'un lac. Mais bon, là, selon ce que vous choisissez, ça peut coûter assez cher aussi.

Un mot au sujet de la bouffe : on peut manger très bien au Québec, mais il faut y mettre le prix (entendu par de nombreux immigrants français). Si vous aimez les hamburgers, les hot-dogs, les frites et la poutine, alors là, vous allez en trouver PARTOUT au Québec (pas cher, mais très riche en calories)

Pour le chocolot, on peut en trouver aussi du bon. Nous nous sommes améliorés dans ce domaine, mais encore là, ce n'est pas l'Europe.

Si vous êtes amateur de vins et fromages, vous allez faire un saut car les prix sont très élevés ici, et même pour nos propres fromages québécois, c'est très, très cher.

Juste une question Ensaimada,Moi ca fait juste quelque mois je suis arrivé ici.J'ai entendu qu'il y ici au Québec et en général dans tout le canada des terres/forets publiques qui sont appelées terres de la couronne qui ne sont ni des parcs ni des terres privées, qui ne sont pas interdites au public ni payantes.Est ce que tu sais ou on les trouve?

Posté(e)

Ah ... les terres de la couronne doivent appartenir à la reine d'Angleterre laugh.gif Je blague :) J'avoue que là, je ne sais pas trop, mais je vais m'informer et je vous reviens, car ça m'intrigue huh.gif

Posté(e)

Eh bien moi qui pensais blaguer ... elles appartiennent vraiment à la reine !!!!

Voici ce texte, tiré de Wikipédia :

<H1 class=firstHeading id=firstHeading>Terres de la Couronne</H1><H3 id=siteSub>Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.</H3>Aller à : Navigation, rechercherLa notion des Terres de la Couronne du Canada signifie que personne ne possède les terres. De ce fait, elles appartiennent à la reine du Canada. Tout Canadien peut faire la demande d'une terre et y fonder une communauté ou une muni. Cette conception échappe à beaucoup d'européens, étant donné que l'Europe est entièrement occupée depuis plusieurs millénaires.

Histoire [modifier]

Avant la création de la Confédération en 1867, le Canada se composait de plusieurs colonies britanniques : l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et les deux Canada (provinces actuelles du Québec et de l'Ontario).

L'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 a attribué aux provinces la responsabilité d'administrer les terres de la Couronne. Le gouvernement du Canada n'a conservé que les demandes de terres concernant le Bas-Canada et le Haut-Canada (le Québec et l'Ontario).

Lors de l'acquisition de la Terre de Rupert en 1869, les terres de l'Ouest sont passées sous la tutelle des autorités fédérales. En 1930, l'administration des terres de la Couronne a été transférée aux gouvernements provinciaux du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta[1].

Les canadiens français étaient déjà présents depuis plus de 200 ans, mais la colonisation anglaise a eu raison des français et autochtones du Canada. Depuis ce temps, ils doivent faire la demande au autorités fédérales pour posseder une terre de la Couronne.

  • Habitués
Posté(e)

Je me fais l'écho d'Immigrant; il a tout à fait raison. Nous avons trouvé, lors de nos voyages en Europe (en France surtout, mais aussi en Belgique, en Grèce, en Italie, en Suisse, etc.), qu'il était beaucoup plus facile (et pratiquement toujours gratuit) de visiter les « grands espaces », d'être près de la nature

Ici, au Québec, pour être près de la nature :

1. Vous devez faire pas mal de route et rester dans l'auto, car toutes les forêts sont privées et les accès aux lacs le sont également la plupart du temps. Il y a peu ou pas d'endroits pour arrêter casser la croûte, sauf les haltes routières (pas très beau). Parfois, comme à Magog, vous avez une plage publique, mais archi-bondée ... et bien sûr vous devez payer ...

2 Vous devez avoir un chalet et si ne voulez pas une « cabane » au Canada, mais quelque chose de décent, c'est devenu de plus en plus cher. Alors garnissez votre portefeuille :)

3. Vous allez passer une fin de semaine dans une auberge, près d'un lac. Mais bon, là, selon ce que vous choisissez, ça peut coûter assez cher aussi.

Un mot au sujet de la bouffe : on peut manger très bien au Québec, mais il faut y mettre le prix (entendu par de nombreux immigrants français). Si vous aimez les hamburgers, les hot-dogs, les frites et la poutine, alors là, vous allez en trouver PARTOUT au Québec (pas cher, mais très riche en calories)

Pour le chocolot, on peut en trouver aussi du bon. Nous nous sommes améliorés dans ce domaine, mais encore là, ce n'est pas l'Europe.

Si vous êtes amateur de vins et fromages, vous allez faire un saut car les prix sont très élevés ici, et même pour nos propres fromages québécois, c'est très, très cher.

Juste une question Ensaimada,Moi ca fait juste quelque mois je suis arrivé ici.J'ai entendu qu'il y ici au Québec et en général dans tout le canada des terres/forets publiques qui sont appelées terres de la couronne qui ne sont ni des parcs ni des terres privées, qui ne sont pas interdites au public ni payantes.Est ce que tu sais ou on les trouve?

92% du territoire québécois est constitué de terres publiques. Seulement 6.2% des terres de la couronne sont aménagées en parcs récréatifs. Les terres publiques peuvent être vendues ou louées par lot.

De l'info ici: terres publiques et là:location terres publiques

Pourcentage des terres publiques dans les autres provinces canadiennes: provinces

Un commentaire sur la location des terres de la couronne:

Critères peu contraignants

En ce moment, le seul critère pour s'inscrire à ce tirage au sort est d'avoir 18 ans. Sur le site du MRNFQ, on peut lire que les terres de la Couronne sont "patrimoine collectif, d'une valeur inestimable, et appartiennent à l'ensemble des Québécoises et des Québécois." Il est à tout le moins surprenant de savoir que des entreprises et des citoyens des autres provinces, des États-Unis et d'ailleurs dans le monde soient admissibles à ce tirage, et ce, sur un même pied d'égalité que des Québécois. L'an dernier, une personne de l'étranger s'est vu octroyer un terrain pour construire sa "Cabane au Canada". Hélène Simard à la Direction des communications du MRNFQ affirme que son ministère n'a pas le choix. En vertu de traités internationaux, les terres doivent être accessibles à tous.

Passé peu glorieux

Le président du regroupement des locataires des terres publiques du Québec, Raymond Cotnoir, affirme que 259 membres de son organisme n'habitent pas au Québec. Des Américains et des Ontariens surtout. Il évalue leur nombre à 350 pour l'ensemble des baux émis au Québec. Le phénomène est en diminution selon lui. "Il y a des gens parmi eux qui ont des baux depuis longtemps. Il y a plusieurs années des failles dans le système ouvraient la porte au favoritisme ou au copinage. De riches hommes d'affaires américains ou ontariens ont pu profiter de ces lacunes. Aujourd'hui tout est mieux contrôlé", affirme-t-il. Les terrains offerts sont souvent des sites exceptionnels, boisés, et situés en bordure de lacs. Le coût annuel de location d'un terrain correspond actuellement à 8 % de la valeur du terrain loué. Le loyer minimum d'un terrain de villégiature est fixé à 200 $ par année. Selon M. Cotnoir, le coût moyen d'achat d'un terrain est de 18 000 $. Depuis 1995, les baux de location d'un terrain de villégiature sont d'une durée d'un an. À moins de circonstances exceptionnelles, le bail est renouvelé automatiquement chaque année. La coutume de location d'un terrain pour un bail à perpétuité - 99 ans - est donc préservée. Tenter de casser un bail à un villégiateur qui a construit une habitation sur un terrain occupé depuis plusieurs décennies peut s'avérer délicat pour le gouvernement. Le locataire devient avec le temps virtuellement propriétaire du terrain.

Le lien:ICI

  • Habitués
Posté(e)

Ah ... les terres de la couronne doivent appartenir à la reine d'Angleterre laugh.gif Je blague :) J'avoue que là, je ne sais pas trop, mais je vais m'informer et je vous reviens, car ça m'intrigue huh.gif

Les terres publiques appartiennent soit au gouvernement fédéral, soit au gouvernement provincial. Elles appartiennent donc au peuple canadien.

  • Habitués
Posté(e)

Bon, tu ne nous parles pas du principal : les laveuses et le gel douche. Alors ? :P

J'ai failli oublier ! ;)

Les laveuses lavent, faut juste en faire deux pour laver autant que dans une au Québec. On a une sécheuse techno (recyclage complet de l'air humide), mais pas vraiment efficace. Ça met des plombes à sécher... et pourtant c'est du neuf et une grande marque.

Mon ennemi numéro 1 : le calcaire, calvaire !!! Une semaine suffit pour "calcairiser" ta douche comme en 6 mois au Québec. D'ailleurs, le "sel régénérant" des lave-vaisselle n'existe pas au Québec... Y'a carrément pas de compartiment à sel anti-calcaire dans les appareils qui y sont vendus.

Pour revenir sur le point 3 de Ensaimada : effectivement, l'hébergement est cher au Québec, et je ne parle même pas de l'avion. En gros 400-600$ pour un Montréal-Toronto. Une collègue de travail est allée à Londres le weekend dernier pour 150$. Pour l'instant je découvre en local, mais j'ai bien l'intention de me promener un peu aussi.

Concernant le coût de la vie, c'est certain que la Suisse est plus chère : immobilier pas achetable, loyers élevés, assurances maladie au moins 600 $ par mois pour une famille, essence x 1.5, électricité sûrement pareil, viande très chère... Sauf que le salaire minimum en Suisse est équivalent au salaire moyen au Québec. :shok: Et le salaire moyen en Suisse, c'est plutôt 65K$ avec à peine 20% de prélèvements, impôts payés.

Côté bouffe, on cotoie les extrêmes. Il est facile de comparer car 1CAD$ = 1 CHF (franc suisse). Ici, les rayons chocolat et fromages sont bondés, tout le temps, c'est au moins moitié moins cher qu'au Québec. En revanche, faut pas aimer la viande : le poulet, ultra bon marché au Québec, est presque ici un produit de luxe, vu son prix ! Les rayons viandes sont déserts, et les emballages miniatures, histoire de pas trop effrayer le client. Petit luxe de gratteux bienheureux : 45 min de voiture et me voilà dans un Carrefour bien frenchy où le magret de canard se détaille moins cher qu'une vulgaire poitrine de poulet en Suisse. ;) Autres chiffres aux antipodes : les bananes ! Quasiment gratuites au Québec, un rayon toujours opulent, en gros 30 cennes la livre. Ici c'est 3 CHF le kilo, 5 fois plus cher. :blink:

Globalement, mon budget bouffe a dû augmenter de 20% max., grâce à une visite mensuelle en France. Je me lâche loose sur le chocolat et les desserts (faut du temps pour tout essayer, vu la taille du rayon ! :lol: ).

Côté logement, j'ai fait un choix : j'apprends à vivre dans 110 m2, qui sont finalement suffisants 95% du temps. J'ai choisi du neuf, pour être sûr d'avoir un bon confort, et je suis satisfait.

Je veux juste faire part de mon expérience : un retour en Europe peut bien se passer. Je n'ai pas peur de le dire : si j'avais choisi la France (et on m'y offrait un poste intéressant), mes conclusions ne seraient certainement pas les mêmes. Les fins de mois auraient été tout simplement difficiles.

Pour Scanlolo : le 2-3 ans s'est transformé en 3 mois, effectivement. L'opportunité s'est présentée encore plus vite que ce que je pensais. Cela peut sembler précipité, mais ça a été réfléchi et calculé, d'autant plus que je quittais une bonne situation au Québec.

Redflag

  • Habitués
Posté(e)

L'opportunité s'est présentée encore plus vite que ce que je pensais. Cela peut sembler précipité, mais ça a été réfléchi et calculé, d'autant plus que je quittais une bonne situation au Québec.

Redflag

Salut Redflag,

Tu es parti pour un travail, si je comprends bien. Crois-tu qu'il est possible depuis le Québec de s'installer en Suisse et de chercher du travail à notre arrivée.

Éric(son)

  • Habitués
Posté(e)

Salut Redflag,

Tu es parti pour un travail, si je comprends bien. Crois-tu qu'il est possible depuis le Québec de s'installer en Suisse et de chercher du travail à notre arrivée.

Éric(son)

Il te faut un contrat de travail pour t'établir en Suisse, et avoir un passeport d'un des 15 pays UE "fondateurs". Plus de quota, en revanche.

Redflag

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