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La troupe québécoise de Chicago à Paris


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La troupe québécoise de Chicago a passé l'épreuve de la première parisienne

PARIS (PC) - La version "québécoise" de la comédie musicale Chicago a passé mercredi soir la délicate épreuve de la "première" parisienne d'une manière qui a "complètement rassuré" ses producteurs.

"Maintenant, je suis certain de mon coup", a lancé après le spectacle Gilbert Rozon, qui confessait depuis quelques semaines une inhabituelle nervosité.

Le public des premières a la réputation d'être exigeant. Le patron de "Juste pour rire" avait d'ailleurs prévenu la troupe: "Avec un parterre comme ça, il peut n'y avoir aucune réaction".

Cela n'a pas été le cas: révélé en France par Les Invasions Barbares, Stéphane Rousseau, qui tient le rôle de l'avocat Bill Flynn, a pu se réjouir, comme Véronic DiCaire et ses autres collègues, de la "belle réaction du public".

"Les gens ont ri, les gens ont réagi, a-t-il dit. Le courant a passé."

Dire que la troupe (entièrement québécoise) de Chicago avait affaire à un public a priori "hostile" serait cependant grandement exagéré.

Le Tout-Paris avait été invité au Casino de Paris. Dans la salle de 1400 places se trouvaient le présentateur vedette du 20 heures de TF1, Patrick Poivre d'Arvor (qui s'est éclipsé pendant la première partie du spectacle), George Moustaki, Garou, la chanteuse d'opéra Julia Migenes-Johnson et Anthony Kavanagh (le Bill Flynn de la version montréalaise, qui n'aurait manqué cette première "pour rien au monde") et de nombreuses vedettes du cinéma et de la télévision.

On a eu l'impression d'ailleurs qu'une bonne partie de la chaîne de télévision France 2 s'était déplacée. Il est vrai que l'animateur-vedette Laurent Rulquier a signé la version "franco-française" du livret, qu'Anthony Kavanagh a trouvé "un peu moins efficace" que le texte "québécois".

Cela dit, cette première n'a pas donné lieu non plus à des scènes de délire. A la fin du spectacle, les spectateurs sont sagement restés assis pour applaudir les 23 chanteurs-danseurs de la troupe. La musique s'est prolongée un peu, puis les lumières se sont allumées. Il n'y a eu ni "ovation debout", ni rappel.

"C'est toujours comme ça, à Paris, à Montréal et ailleurs, a expliqué le producteur Marc Poulain, enchanté lui aussi par la réaction des spectateurs. Le spectacle ne cherche pas à provoquer un paroxysme. Il est conçu comme ça. Le public de ce soir a réagi comme celui des autres soirs. Nous sommes très contents."

Il faut dire que, près de trois semaines après avoir pris l'affiche au Casino de Paris, la comédie musicale - déjà bien rodée il va sans dire - est parfaitement au point. La musique, les chansons, la chorégraphie, le moindre pas de danse: tout est impeccablement réglé.

Reste à voir si le vrai public et la critique (qu'on attend pour les prochains jours) suivront. Pour Gilbert Rozon, cela ne fait pas de doute: les Parisiens ne pourront pas résister, croit-il, à "cette mise en scène géniale et à cette précision incroyable".

Les coproducteurs auraient investi au moins 6 millions $ dans l'aventure. Pour faire ses frais, Chicago doit rester à l'affiche jusqu'en juin, croit-on savoir.

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