Histoire, sur le temps, d'une famille qui émigre.

[Baker & Hattaway]

Bon, Bencoudonc, j'ai pas eût le temps de voir pour le vin parcequ'on magasine pour les tenues d'hiver, mais j'y songe !

Vu qu'on a des amis, bons vivants, qui viennent fêter Thanksgiving avec nous, va falloir que je m'y mette ...

Sinon, comme ça, juste en passant et pour poursuivre le fil de l'immigration : C'est joli quand même une carte de Résident Permanent !

On les a reçues hier ... on y pensait plus trop mais ça fait plaisir de les avoir en main ! Comme un petit cadeau qui arrive à l'improviste.

Manque plus que les permis de conduire, rdv le 12 et le 14 octobre, et on aura fini la "paperasserie".

[Baker & Hattaway]

Bon, je reprends mon message qui n'est pas passé à cause d'un bug ...

Quelques news en vrac.

Pour les permis de conduire d'abord.

Résultat mitigé puisque ma blonde a eût le sien mais que je n'ai pas encore le mien. Et pourquoi donc ?

Parce que je suis allé 3 fois à la SAAQ (pour les plaques) et que j'ai demandé des renseignements à deux personnes différentes qui m'ont dit que mon permis moto US serait automatiquement échangé contre un permis moto QC.

Seulement la dernière fois, pour échanger mon permis, une troisième personne m'a dit que non et que ça prendrait de passer les examens écrit (code) et route (circuit fermé et route). Mais vu la date, ce n'est plus possible de passer ceux de route parce qu'ils sont clos pour l'hiver !

Donc, début décembre, je passe le "code" et il faudra que j'attende le début du printemps pour faire le reste !

Même la directrice de la SAAQ m'a contacté pour s'excuser de la mauvaise info qui m'avait été donnée et qu'elle allait refaire une mise à niveau de ses personnels à ce sujet.

C'est pas la mort, mais c'est juste chiant du fait que je vais être obligé d'attendre pour quelque chose que j'aurais pu faire depuis août.

Sinon, ben dans les bonnes nouvelles. Après avoir décroché un "petit" boulot il y a un petit mois (avec tests écrits, entrevue et test d'anglais), il était en suspend parce que je postulais pour celui de chef de service dans la même "société".

Et hier, délivrance.

Après une interview, des tests de gestion et de personnalité et quelques vérifications d'antécédents, j'ai reçu un appel de la DRH qui m'informait que j'avais le poste.

Début mardi prochain pour une job qui promet d'être intéressante et valorisante avec de la gestion de personnel et des résponsabilités accrues en même temps qu'une interraction avec de multiples services et partenaires extérieurs.

Nickel ! Ca ne sera sûrement pas facile, mais c'est un beau challenge.

Cherry sur le sundae, horaires de semaines et bon salaire.

Dire qu'en France, il m'aurait été demandé d'avoir le bon diplôme de la bonne école avec les bonnes annotations en plus de X années d'expérience dans un poste identique.

Ici, on te laisse ta chance, on cherche à savoir ce que tu vaux et l'expérience (qui compte) équivalente que tu proposes.

Ca me conforte dans mon idée que la France se sclérose et que le Canada est plus réactif.

[Baker & Hattaway]

Salut la gang,

Faute de temps, nous avons du mal à être présents sur le forum.

Nous en sommes désolés.

Alors, bilan après un peu plus de 6 mois au pays.

Hattaway : Infirmière depuis août, pensant être obligée de passer l'examen de l'ordre, après un premier "stage", refait 45 jours d'intégration pour obtenir son PTR, mais en tant qu'infirmière et plus CEPI, c'est déjà ça.

Elle a été dotée sur son poste (je crois que c'est comme ça qu'on dit) à temps complet, mais n'est pas satisfaite de la gestion des équipes et de la gestion des horaires qui hormis un week-end sur 2 ne donne jamais 2 jours de repos consécutifs (alors que c'est préconisé par l'entente).

Donc elle a demandé à sa chef d'unité de passer en .7 à la fin de son intégration.

2 jours après elle recevait la réponse et sera dotée de son poste .7 quatre jours après la fin du "stage".

On ne lui a toujours pas imposer de Temps Supplémentaire et elle n'a jamais fait un 16 heures. Quelques fois elle a accepté de rentrer plus tôt pour faire un 12H, mais pas plus.

Elle passera, peut-être vous faire un topo plus complet, mais de nos discussions, elle trouve ça rude du fait et peut être frustrée de l'impossibilité qu'elle a de faire correctement son boulot du fait du manque de personnel qui oblige à priorétiser ses soins.

Elle a encore ce perfectionnisme qu'ont abandonné ses collègues québécoises plus habituées aux réalités du plancher.

Les nains : Toujours aussi biens dans leur nouveau pays, s'éclatent à l'école, ont plein de "amis", parlent québécois avec un accent français mais des fois ça sort plus "local" comme les "oh ben lô !".

Font du ski toutes les semaines, la station est à 20 mn.

Se moquent de leur professeur d'anglais... et il y a de quoi ... Heureusement que nous parlons parfois anglais à la maison, que notre région est "mixte" et que plus de la moitié des chaînes du câble sont anglophones.

Moi : Toujours gestionnaire et toujours intérimaire. Toujours neuf heures minimum par jour mais toujours très intéressant.

On me dit que je vais probablement être doté de mon poste, en attendant, je fais ma job et je me dis que c'est toujours ça de pris et de l'expérience.

Et puis, j'ai 3 ou 4 propositions de "débauchage" que je garde sous le coude. Etonnament toutes en Ontario ...

En global : Même si ce que j'écris pourrait laisser penser qu'il y a du négatif, notre bilan est plutôt positif et nous ne regrettons pas notre choix pantoute.

Juste qu'en ce moment, ce n'est pas la bonne période, je pense qu'il faut la laisser passer. L'hiver qui n'en finit plus avec des écarts de températures plus importants (slush / neige / pluie) qui tanne même nos collègues pure-laine (ça nous rassure).

Et nous sommes dans la "transition" de ce que j'appelle "les 6 mois". Nous avons passé le cap de tout est beau, tout est neuf, youpi et nous entrons dans les 6 mois qui vont nous permettre de "rentrer dans le moule". Cet espace temps où l'euphorie retombe et où le quotidien n'est pas encore attaché.

Nous avons quelques chums, heureusement, mais on ne peut pas dire que nous avons tisser un réseau social. Nous ne travaillons pas dessus et ça viendra au fil du temps, mais c'est à prendre en considération pour ceux qui émigrent.

On arrive au Canada sans connaître personne (ou très peu de monde) et les canadiens ont déjà leurs potes et n'attendent pas après nous pour élargir leur cercle, surtout que les relations ne sont pas les mêmes qu'en France. Le Québécois étant un américain du nord parlant français et pas un français qui habite en Amérique du Nord, faut-il encore le rappeler ?

En conclusion, au bout de 6 mois, c'est toujours une belle aventure familiale et personnelle.

Mon conseil (depuis longtemps) : Soyez prêts au maximum pour faire le grand saut parce que ça demande de l'énergie et de la force mentale.

@+

PS : Je suis bien content d'avoir écrit pendant le match et de ne l'avoir regardé que d'un oeil ! Heureusement qu'il ne pleut pas parce que voir la France se faire battre d'un point par l'italie c'est déjà dur à encaisser ...

PPS : Je ne me rappelle plus si c'est l'Ours ou le Tueur de cochon mais j'ai craqué !

Je me suis acheté un Dodge Magnum !!!

Bon d'accord, c'est ni l'HEMI, ni le SRT8 ... mais toujours mieux que mon vieux jeep !

[Invité]

Salut la gang,

Faute de temps, nous avons du mal à être présents sur le forum.

Nous en sommes désolés.

Alors, bilan après un peu plus de 6 mois au pays.

Hattaway : Infirmière depuis août, pensant être obligée de passer l'examen de l'ordre, après un premier "stage", refait 45 jours d'intégration pour obtenir son PTR, mais en tant qu'infirmière et plus CEPI, c'est déjà ça.

Elle a été dotée sur son poste (je crois que c'est comme ça qu'on dit) à temps complet, mais n'est pas satisfaite de la gestion des équipes et de la gestion des horaires qui hormis un week-end sur 2 ne donne jamais 2 jours de repos consécutifs (alors que c'est préconisé par l'entente).

Donc elle a demandé à sa chef d'unité de passer en .7 à la fin de son intégration.

2 jours après elle recevait la réponse et sera dotée de son poste .7 quatre jours après la fin du "stage".

On ne lui a toujours pas imposer de Temps Supplémentaire et elle n'a jamais fait un 16 heures. Quelques fois elle a accepté de rentrer plus tôt pour faire un 12H, mais pas plus.

Elle passera, peut-être vous faire un topo plus complet, mais de nos discussions, elle trouve ça rude du fait et peut être frustrée de l'impossibilité qu'elle a de faire correctement son boulot du fait du manque de personnel qui oblige à priorétiser ses soins.

Elle a encore ce perfectionnisme qu'ont abandonné ses collègues québécoises plus habituées aux réalités du plancher.

Les nains : Toujours aussi biens dans leur nouveau pays, s'éclatent à l'école, ont plein de "amis", parlent québécois avec un accent français mais des fois ça sort plus "local" comme les "oh ben lô !".

Font du ski toutes les semaines, la station est à 20 mn.

Se moquent de leur professeur d'anglais... et il y a de quoi ... Heureusement que nous parlons parfois anglais à la maison, que notre région est "mixte" et que plus de la moitié des chaînes du câble sont anglophones.

Moi : Toujours gestionnaire et toujours intérimaire. Toujours neuf heures minimum par jour mais toujours très intéressant.

On me dit que je vais probablement être doté de mon poste, en attendant, je fais ma job et je me dis que c'est toujours ça de pris et de l'expérience.

Et puis, j'ai 3 ou 4 propositions de "débauchage" que je garde sous le coude. Etonnament toutes en Ontario ...

En global : Même si ce que j'écris pourrait laisser penser qu'il y a du négatif, notre bilan est plutôt positif et nous ne regrettons pas notre choix pantoute.

Juste qu'en ce moment, ce n'est pas la bonne période, je pense qu'il faut la laisser passer. L'hiver qui n'en finit plus avec des écarts de températures plus importants (slush / neige / pluie) qui tanne même nos collègues pure-laine (ça nous rassure).

Et nous sommes dans la "transition" de ce que j'appelle "les 6 mois". Nous avons passé le cap de tout est beau, tout est neuf, youpi et nous entrons dans les 6 mois qui vont nous permettre de "rentrer dans le moule". Cet espace temps où l'euphorie retombe et où le quotidien n'est pas encore attaché.

Nous avons quelques chums, heureusement, mais on ne peut pas dire que nous avons tisser un réseau social. Nous ne travaillons pas dessus et ça viendra au fil du temps, mais c'est à prendre en considération pour ceux qui émigrent.

On arrive au Canada sans connaître personne (ou très peu de monde) et les canadiens ont déjà leurs potes et n'attendent pas après nous pour élargir leur cercle, surtout que les relations ne sont pas les mêmes qu'en France. Le Québécois étant un américain du nord parlant français et pas un français qui habite en Amérique du Nord, faut-il encore le rappeler ?

En conclusion, au bout de 6 mois, c'est toujours une belle aventure familiale et personnelle.

Mon conseil (depuis longtemps) : Soyez prêts au maximum pour faire le grand saut parce que ça demande de l'énergie et de la force mentale.

@+

PS : Je suis bien content d'avoir écrit pendant le match et de ne l'avoir regardé que d'un oeil ! Heureusement qu'il ne pleut pas parce que voir la France se faire battre d'un point par l'italie c'est déjà dur à encaisser ...

PPS : Je ne me rappelle plus si c'est l'Ours ou le Tueur de cochon mais j'ai craqué !

Je me suis acheté un Dodge Magnum !!!

Bon d'accord, c'est ni l'HEMI, ni le SRT8 ... mais toujours mieux que mon vieux jeep !

Bonjour ! Heureuse d'avoir de vos nouvelles, car curieusement j'ai pensé à vous la semaine dernière et je me demandais où vous aviez disparu.

Heureuse de voir que les choses se passent bien. Pour le travail de votre épouse, ce n'est pas facile, j'en conviens, mais ne jugez pas trop mal nos infirmières québécoises. Elles font ce qu'elles peuvent avec ce qu'elles ont ... ou plutôt ce qu'elles n'ont pas. Bien franchement, je ne sais pas si un jour la situation va s'améliorer.

En passant, le thème de l'amitié a été abordé par Benito dans un fil qu'il a ouvert et qui a fait beaucoup jaser.

Bonne continuation dans votre nouvelle vie.

[Baker & Hattaway]

..., mais ne jugez pas trop mal nos infirmières québécoises. Elles font ce qu'elles peuvent avec ce qu'elles ont ... ou plutôt ce qu'elles n'ont pas. Bien franchement, je ne sais pas si un jour la situation va s'améliorer. ...

Salut Ensaimada,

Je ne les juge pas, je les comprends très bien même.

Juste que ma blonde doit aussi assimiler l'état du système de santé québécois et des conséquences sur les équipes soignantes.

Elle a trouvé ici plus de considération et de résponsabilité, mais aussi un système bancal où les infirmières jonglent en permanence avec le manque de personnel, l'administratif et les patients.

Ce qu'elle a gagné en "respect", elle l'a perdu en "carrisme". Pas dans le sens où les infirmières ne sont pas compétentes mais le manque de personnel et la "lourdeur administrative" fait qu'elles ne peuvent, physiquement et matériellement, pas assurer leur tâche entièrement. Le système D existe en France, mais ici c'est le système D couplé au système S (pour Seule).

Et pour une bonne infirmière, qu'elle soit québécoise ou française, ne pas pouvoir assurer un service de soin parfait est souvent source de frustration.

A la différence, entre les deux, c'est que l'infirmière québécoise le sait et si elle ne l'accepte pas plus, a appris à vivre avec.

[kobico]

Un petit coucou pour toi, Baker!

Contente de savoir que tout va bien et comme dit Obélix, quand l'appétit va, tout va!

Bonne continuation.!

[Invité]

Bonjour Baker,

ça faisait bien longtemps! Je suis bien contente de te lire. Donc aux US tu étais poilicier et maintenant cadre hospitalier? En quoi consiste ton nouveau travail?

Eu plaisir et bonne continuation

Ney

[Baker & Hattaway]

...et maintenant cadre hospitalier? En quoi consiste ton nouveau travail?

Salut Neytiri,

Bon déjà, j'ai bien compris qu'on ne dit pas cadre mais gestionnaire ou chef d'unité, de programme ou de service ...

Sinon ma job consiste à gérer une équipe de 40 syndiqués (horaires, tâches, griefs, note de service, formation, discipline, recrutement, etc...), de faire partie de comités pour l'établissement de nouvelles politiques ou procédures, d'apporter mon soutien et mon expertise à mes collègues en ce qui concerne mon domaine de compétence, à développer de nouveaux projets pour les bénéficiaires ou les employés et à les mettre en application, à me déplacer sur tous les sites de l'hôpital pour effectuer des contrôles et des visites de projets, etc ...

Ca fait de bonnes journées ... y compris quelques conneries à faire ou à gérer le week-end depuis la maison ... vive le "chip" (quoique ...).

Ne m'en veux pas si je ne détaille pas toutes mes activités et mon poste mais j'ai eût à traiter un cas de bris de confidentialité qui a débouché, entre autre, sur une note d'avertissement sur les médias sociaux ... Donc je me garde un petit jardin secret.

[Invité]

Ne m'en veux pas si je ne détaille pas toutes mes activités et mon poste mais j'ai eût à traiter un cas de bris de confidentialité qui a débouché, entre autre, sur une note d'avertissement sur les médias sociaux ... Donc je me garde un petit jardin secret.

Pas de soucis, je comprend bien. C'était juste pour avoir une idée

[grizzli]

Salut la gang,

Faute de temps, nous avons du mal à être présents sur le forum.

Nous en sommes désolés.

Alors, bilan après un peu plus de 6 mois au pays.

Hattaway : Infirmière depuis août, pensant être obligée de passer l'examen de l'ordre, après un premier "stage", refait 45 jours d'intégration pour obtenir son PTR, mais en tant qu'infirmière et plus CEPI, c'est déjà ça.

Elle a été dotée sur son poste (je crois que c'est comme ça qu'on dit) à temps complet, mais n'est pas satisfaite de la gestion des équipes et de la gestion des horaires qui hormis un week-end sur 2 ne donne jamais 2 jours de repos consécutifs (alors que c'est préconisé par l'entente).

Donc elle a demandé à sa chef d'unité de passer en .7 à la fin de son intégration.

2 jours après elle recevait la réponse et sera dotée de son poste .7 quatre jours après la fin du "stage".

On ne lui a toujours pas imposer de Temps Supplémentaire et elle n'a jamais fait un 16 heures. Quelques fois elle a accepté de rentrer plus tôt pour faire un 12H, mais pas plus.

Elle passera, peut-être vous faire un topo plus complet, mais de nos discussions, elle trouve ça rude du fait et peut être frustrée de l'impossibilité qu'elle a de faire correctement son boulot du fait du manque de personnel qui oblige à priorétiser ses soins.

Elle a encore ce perfectionnisme qu'ont abandonné ses collègues québécoises plus habituées aux réalités du plancher.

Les nains : Toujours aussi biens dans leur nouveau pays, s'éclatent à l'école, ont plein de "amis", parlent québécois avec un accent français mais des fois ça sort plus "local" comme les "oh ben lô !".

Font du ski toutes les semaines, la station est à 20 mn.

Se moquent de leur professeur d'anglais... et il y a de quoi ... Heureusement que nous parlons parfois anglais à la maison, que notre région est "mixte" et que plus de la moitié des chaînes du câble sont anglophones.

Moi : Toujours gestionnaire et toujours intérimaire. Toujours neuf heures minimum par jour mais toujours très intéressant.

On me dit que je vais probablement être doté de mon poste, en attendant, je fais ma job et je me dis que c'est toujours ça de pris et de l'expérience.

Et puis, j'ai 3 ou 4 propositions de "débauchage" que je garde sous le coude. Etonnament toutes en Ontario ...

En global : Même si ce que j'écris pourrait laisser penser qu'il y a du négatif, notre bilan est plutôt positif et nous ne regrettons pas notre choix pantoute.

Juste qu'en ce moment, ce n'est pas la bonne période, je pense qu'il faut la laisser passer. L'hiver qui n'en finit plus avec des écarts de températures plus importants (slush / neige / pluie) qui tanne même nos collègues pure-laine (ça nous rassure).

Et nous sommes dans la "transition" de ce que j'appelle "les 6 mois". Nous avons passé le cap de tout est beau, tout est neuf, youpi et nous entrons dans les 6 mois qui vont nous permettre de "rentrer dans le moule". Cet espace temps où l'euphorie retombe et où le quotidien n'est pas encore attaché.

Nous avons quelques chums, heureusement, mais on ne peut pas dire que nous avons tisser un réseau social. Nous ne travaillons pas dessus et ça viendra au fil du temps, mais c'est à prendre en considération pour ceux qui émigrent.

On arrive au Canada sans connaître personne (ou très peu de monde) et les canadiens ont déjà leurs potes et n'attendent pas après nous pour élargir leur cercle, surtout que les relations ne sont pas les mêmes qu'en France. Le Québécois étant un américain du nord parlant français et pas un français qui habite en Amérique du Nord, faut-il encore le rappeler ?

En conclusion, au bout de 6 mois, c'est toujours une belle aventure familiale et personnelle.

Mon conseil (depuis longtemps) : Soyez prêts au maximum pour faire le grand saut parce que ça demande de l'énergie et de la force mentale.

@+

PS : Je suis bien content d'avoir écrit pendant le match et de ne l'avoir regardé que d'un oeil ! Heureusement qu'il ne pleut pas parce que voir la France se faire battre d'un point par l'italie c'est déjà dur à encaisser ...

PPS : Je ne me rappelle plus si c'est l'Ours ou le Tueur de cochon mais j'ai craqué !

Je me suis acheté un Dodge Magnum !!!

Bon d'accord, c'est ni l'HEMI, ni le SRT8 ... mais toujours mieux que mon vieux jeep !

c'est le pig...

moi a date je roule en suédoise.

et putain c'est bon quand le turbo embarque !!!!

[Invité]

Euh, mon oursmoureux, je te rapelle que la suédoise est à moi, mais c'est vrai qu'en ce moment c'est toi qui l'a entre les mains. Pis c'est vrai que c'est jouissif quand le turbo embarque.