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Notre culture, c'est de nos affaires...


Petit-Prince

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En effet, il laisse entendre que les coupes de Stephen Harper font partie d'une opération anti-québécoise, anti-francophone.

Or, c'est totalement faux. Les coupes de Harper touchent TOUS les artistes canadiens, qu'ils soient francophones ou non, et qu'ils habitent le Québec ou pas.

Mais cela, Rivard n'en parle pas. Pourquoi? Parce qu'au Québec, on se fout du Canada.

On est convaincu que si le Québec se séparait, le Canada sombrerait dans l'ignorance et l'inculture.

Ouein mais tu sais je travailles régulièrement avec des gens de l'industrie culturelle canadienne anglaise et ils se sentent plus ou moins touché pas ces coupures.

C'est que c'est majoritairement les spectacles et artistes québécois qui s'exportent.

jimmy

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En effet, il laisse entendre que les coupes de Stephen Harper font partie d'une opération anti-québécoise, anti-francophone.

Or, c'est totalement faux. Les coupes de Harper touchent TOUS les artistes canadiens, qu'ils soient francophones ou non, et qu'ils habitent le Québec ou pas.

Mais cela, Rivard n'en parle pas. Pourquoi? Parce qu'au Québec, on se fout du Canada.

On est convaincu que si le Québec se séparait, le Canada sombrerait dans l'ignorance et l'inculture.

Ouein mais tu sais je travailles régulièrement avec des gens de l'industrie culturelle canadienne anglaise et ils se sentent plus ou moins touché pas ces coupures.

C'est que c'est majoritairement les spectacles et artistes québécois qui s'exportent.

jimmy

Sauf qu'il y en a des actions d'artistes Canadiens contre les coupures ! ... Faque...

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En effet, il laisse entendre que les coupes de Stephen Harper font partie d'une opération anti-québécoise, anti-francophone.

Or, c'est totalement faux. Les coupes de Harper touchent TOUS les artistes canadiens, qu'ils soient francophones ou non, et qu'ils habitent le Québec ou pas.

Mais cela, Rivard n'en parle pas. Pourquoi? Parce qu'au Québec, on se fout du Canada.

On est convaincu que si le Québec se séparait, le Canada sombrerait dans l'ignorance et l'inculture.

Ouein mais tu sais je travailles régulièrement avec des gens de l'industrie culturelle canadienne anglaise et ils se sentent plus ou moins touché pas ces coupures.

C'est que c'est majoritairement les spectacles et artistes québécois qui s'exportent.

jimmy

Sauf qu'il y en a des actions d'artistes Canadiens contre les coupures ! ... Faque...

Oui et? C'est aussi nul pour eux et la dénonciation des premiers n'empêche pas ou n'amoindrit pas la mauvaise posture des autres! Et si les artistes du Canada anglais se battent eux aussi contre ces foutues coupures, tant mieux! Or, langue et spécifité culturelle oblige, la pub s'adresse au public québécois et met en vedettes des artistes québécois totalement inconnus dans le ROC et dont ils se foutent éperdument. Même maudite affaire que ce que Martineau dénonce, mais dans l'autre sens.

D'utiliser l'angle humoristique de la censure conservatrice (et NON anglaise) pour dénoncer les coupures, ce n'est pas de la mauvaise foi. Ces coupures sont dans la même lignée que le projet de loi conservateur C-10 qui touche le contenu en télé et en cinéma. Dans le cas de cette loi, faut surtout pas que les oeuvres « contreviennent l'ordre public » et Marc Cassivi a d'ailleurs pondu une chronique là-dessus ici:

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-...re-le-pire.html.

Cette loi touche autant le Québec que le ROC et tous se battent à leur façon pour contrer les velléités du PCC.

Or, ça a aussi été admis par des gens du parti conservateur que les actuelles coupures dépassent la simple - et supposée - inefficacité des programmes de subventions. L'article ci-joint nous en apprend plus là-dessus:

Sus aux «radicaux» et aux «marginaux»

Hélène Buzzetti

Édition du samedi 09 et du dimanche 10 août 2008

Le gouvernement Harper abolit un programme qui permettait aux artistes et intellectuels d'ici de se produire à l'étranger

Ottawa -- Après ses velléités de censure à l'écran, le gouvernement conservateur s'attire une fois de plus les foudres de la communauté artistique. Ottawa abolit cette fois un programme de 4,7 millions de dollars qui permettait aux artistes et intellectuels d'ici de se produire à l'étranger. La raison: l'équipe de Stephen Harper n'aime pas que des figures «radicales» ou «marginales» se fassent ambassadeurs culturels du pays sur le globe.

Le Devoir avait le premier fait état de cette possible abolition du programme à l'automne 2006, mais le gouvernement avait finalement déclaré qu'il attendrait une révision interne avant de prendre une décision finale. Le couperet est finalement tombé hier. «Le programme Promotion des arts se terminera le 31 mars 2009», a confirmé la directrice des communications du ministre des Affaires étrangères, Anne Howland. Les compagnies pourront encore déposer des demandes jusqu'à cette date; celles-ci seront étudiées en fonction des fonds restants dans l'enveloppe.

Ce programme servait uniquement à financer les tournées à l'étranger d'artistes canadiens. Les grands noms que sont Ex Machina, de Robert Lepage, les Grands Ballets canadiens, basés à Montréal, ou encore la troupe circassienne Les 7 doigts de la main en ont tous déjà bénéficié. Les Grands Ballets font présentement un malheur à Paris. Les 7 doigts de la main amorcent la semaine prochaine une tournée au Brésil grâce à ce programme.

«La majeure partie de nos tournées dépendent de ce coup de pouce», confirme Nassib El-Husseini, directeur général de la jeune troupe, qui s'est produite un peu partout sur la planète.

Officiellement, le programme Promotion des arts est annulé parce que «le gouvernement s'est engagé à faire preuve de discipline budgétaire», explique Anne Howland. «Nous croyons que les Canadiens ont le droit de demander des comptes quant à l'utilisation faite de leur argent durement gagné.» Une source conservatrice très bien placée a expliqué au Devoir que le programme était aboli parce qu'il avait financé les voyages de personnes ou de groupes ne faisant pas consensus.

«Les Canadiens veulent être à l'aise avec les artistes qui les représentent à l'international. Ils ne veulent pas financer des "junkets" pour des célébrités ou encore des marginaux», dit cette source. Elle ajoute qu'il n'est pas approprié d'avoir des «radicaux, de la droite comme de la gauche», représenter le Canada à l'étranger. Il en va de même, ajoute cette source, avec l'Ordre du Canada, une référence à l'octroi contesté cet été du prestigieux titre au médecin spécialisé en avortement Henry Morgentaler.

Dans le National Post d'hier, une source conservatrice citait trois subventions octroyées par ce programme et jugées dérangeantes: une somme de 3000 $ versée à un groupe rock vulgairement appelé Holy Fuck, 16 500 $ versés à Tal Bachman, un musicien jugé assez riche pour voyager par lui-même, ou encore 5000 $ versés au documentariste Avi Lewis pour participer à des festivals en Argentine et en Australie.

M. Lewis a été jugé par les conservateurs comme un «radical général». Avi Lewis est une figure connue de l'intelligentsia canadienne de la gauche. Issu d'une famille engagée depuis des générations (son grand-père David avait inventé l'expression «corporate welfare bums» alors qu'il était chef du NPD dans les années 1970, son père Stephen a été ambassadeur canadien et envoyé spécial de l'ONU pour le sida en Afrique), Avi Lewis a été animateur d'émissions d'affaires publiques à la CBC. Il a réalisé des documentaires et travaillera pour le réseau al-Jazira. Il est marié à Naomi Klein, une autre intellectuelle de gauche connue à l'échelle internationale, notamment pour sa fameuse critique de la mondialisation contenue dans son livre No Logo.

De la censure, encore

Pour Nassib El-Husseini, des 7 doigts de la main, «annuler ce programme est une erreur pour trois raisons: on ne pourra plus tourner autant, le Canada perd une faramineuse occasion d'établir des relations publiques et les ambassades perdent un outil», explique-t-il. Il raconte à quel point les ambassadeurs canadiens sollicitent les troupes comme la sienne pour donner un spectacle, lequel devient une occasion d'organiser un cocktail et d'inviter leurs contacts politiques et d'affaires.

Faisant référence aux récentes acquisitions militaires, M. El-Husseini déplore que le Canada troque les arts pour les armes comme visage du pays présenté à l'international. Il s'oppose surtout à cette tentative du gouvernement conservateur de poser un jugement sur le bon goût des arts financés par l'État. «Qui décide de ce qui est marginal et de ce qui ne l'est pas? De ce qui est bon et de ce qui est mauvais? On critique la Chine et on nous arrive avec cela!»

Le son de cloche est le même à la maison de production de Québec Ex Machina. «C'est une décision d'une grande bêtise. C'est profondément idiot de la part du gouvernement conservateur», commente le producteur Michel Bernatchez, qui dit en avoir discuté avec Robert Lepage. Il explique comment, compte tenu de la petite population canadienne, les troupes d'ici n'ont d'autre option que d'exporter leurs créations pour survivre. Or les tournées sont souvent déficitaires. Les financer relève d'une décision purement économique. «Cela fait plus de 15 ans que nous profitons de ce programme. Cela a fait une immense différence dans la renommée de Robert Lepage à l'international. S'il n'avait pas pu présenter son spectacle à Londres, jamais Peter Gabriel ne l'aurait vu et ne l'aurait invité à faire son spectacle! Jamais Robert Lepage n'aurait été invité à mettre en scène un spectacle du Cirque du Soleil à Las Vegas. Cela a un effet d'entraînement.»

Les partis d'opposition ont rapidement critiqué à leur tour l'abolition de ce programme qu'ils assimilent eux aussi à une tentative de censure de la dissidence.

Pour le député libéral Denis Coderre, cette décision est «abjecte et purement idéologique». Le député dit avoir hâte à la reprise des travaux de la Chambre des communes, à la mi-septembre, pour obliger la ministre du Patrimoine, Josée Verner, à se prononcer sur cette coupure.

Pour la bloquiste Claude DeBellefeuille, il ne fait aucun doute que «les conservateurs semblent bel et bien déterminés à museler les artistes qui ne cautionnent pas leur idéologie. Visiblement, ils n'ont toujours pas compris l'importance de laisser libre cours à la créativité artistique». Elle y voit «une décision réactionnaire et rétrograde» de la part du gouvernement Harper.

Cet hiver, le gouvernement de Stephen Harper s'est attiré une volée de bois vert pour avoir introduit en douce un nouveau critère de sélection des oeuvres cinématographiques pouvant recevoir un crédit d'impôt fédéral: celles-ci ne devaient pas être «contraires à l'ordre public», une mesure assimilée par le milieu des arts à de la censure. Le titre évocateur du film Young People Fucking avait été cité par les conservateurs comme un exemple à éviter à l'avenir.

Cette fois encore, le mot «fuck» du groupe rock semble avoir irrité les conservateurs. «Tout cela parce que quelques députés font une obsession avec le nom d'un groupe!», déplore M. Bernatchez, qui voit dans l'abolition du programme une autre forme de censure. «Ils n'ont pas l'autorité morale de faire ce qu'ils font, dit-il des conservateurs. Il va y avoir une énorme levée de boucliers.»

Un bon programme

En janvier 2006, le programme Promotion des arts avait fait l'objet d'une évaluation interne très positive. Le ministère des Affaires étrangères concluait que le programme était efficace et que seuls les moyens financiers limités l'empêchaient de l'être encore davantage.

«En général, écrivent les évaluateurs, le programme de promotion des arts est reconnu pour avoir atteint les objectifs de promotion des arts et de la culture du Canada, objectifs qui ont guidé son développement depuis les années 1970. Il existe une présence culturelle dans les pays choisis, même si le niveau peut sembler insuffisant dans certains cas. Le programme a clairement contribué à l'amélioration des débouchés professionnels pour les artistes canadiens et pour les autres membres de la communauté culturelle, et le Canada occupe maintenant une place de choix sur la scène internationale en matière d'excellence artistique.» Le rapport ajoute que «l'évaluation a aussi permis de démontrer que le programme est efficace et responsable sur le plan opérationnel, et [qu']aucun problème important n'a été soulevé quant à l'administration des subventions». On recommandait d'augmenter les ressources consacrées au programme et de replacer celui-ci au coeur de la stratégie diplomatique canadienne.

http://www.ledevoir.com/2008/08/09/200933.html

D'ou l'inspiration pour la pub. Rien à voir avec une charge anti-anglos, mais bien plus avec une charge anti-conservateurs. Dans tous les sens, tant au niveau économique que morale.

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Patrick Lagacé, le pote de Richard Martineau mais en plus intelligent et nuancé généralement (:P), en rajoute:

Le samedi 20 septembre 2008

Les barbares applaudissent

Patrick Lagacé

La Presse

Cest décourageant dentendre les tatas du gros bon sens glousser devant les coupes des subventions aux organismes culturels. Cest comme écouter des ivrognes roter.

Ça suinte le mépris de lAutre, de la différence, du petit. Surtout du petit. On ne se sent jamais aussi grand que quand, en gang, on peut varger un peu sur la danseuse de ballet, sur le sculpteur, sur le peintre, sur le dramaturge, nest-ce pas ?

À écouter lécho assourdissant des meneurs de claques de ces coupes de 45 millions, les artistes sont tous TOUS des sangsues de deniers publics, des téteux de subventions, des buveurs de champagne payés par le proverbial contribuable.

Cest tout juste si on ne dit pas que les ballerines sont responsables de la dette publique...

Cest le discours du gros bon sens dans toute sa splendeur. Vous savez, ces centaines de milliers de personnes qui ont voté ADQ, en 2007, avec cet espoir vestimentaire, celui de voir des élus mettre leurs culottes ?

Eh bien, ils ont été déçus de lADQ.

Mais le gouvernement Harper agite devant eux dautres belles culottes, et les tatas sont heureux, mais heureux !

Ils se réjouissent de voir le gouvernement de M. Harper présider à des coupes (désorganisées et improvisées) dans divers programmes, à Patrimoine Canada et au ministère des Affaires extérieures, destinés à soutenir les arts et la culture.

Pays subventionné

Je me fiche de la danse moderne. Je me fiche de la sculpture. Je me fiche de la peinture. Je me fiche du théâtre de Wajdi Mouawad aussi.

Mais quils reçoivent, à gauche et à droite, des subventions de lÉtat ne me dérange pas le moins du monde. Parce que cest dans lordre des choses. Tout, dans ce pays, est subventionné.

Bombardier est subventionné. Pratt & Whitney est subventionné. La Yukon First Nation Tourism Association aussi. Les émissions de TVÀ sont subventionnées. La Fine Cotton Factory de Scarborough aussi.

Et lindustrie du pétrole en reçoit. Les pétrolières, merde !

Ces pétrolières, en plus, ne paient pas leur juste part dimpôt. Le constat est de Brigitte Alepin, comptable et auteure du livre Ces riches qui ne paient pas dimpôt, citée dans le Journal de Montréal, lan dernier.

Les pétrolières albertaines, grâce au régime fiscal et aux programmes daide à lindustrie pétrolière, paient en moyenne 17 % dimpôt, explique Mme Alepin.

Une PME ? Vingt-deux pour cent !

Cette différence est un cadeau dun milliard par année dOttawa aux pétrolières. Un milliard ! Aux pétrolières !

Mais bizarrement, la hargne populaire face aux cadeaux structurels dOttawa à Big Pétrole na jamais JAMAIS atteint le degré de mépris dont on abreuve les artistes ces jours-ci.

Petro-Canada et Cie reçoivent des cadeaux de lÉtat. Mais il y en a qui vomissent sur Vincent Gratton !

Pouache-pouache

À peu près tout, au Canada, économie mixte, reçoit une piasse ou deux de lÉtat, quil soit fédéral, provincial ou municipal.

Est-ce juste ? Est-ce souhaitable ? Est-ce la meilleure voie ?

Je ne sais pas.

Mais pourquoi cest le derrière des artistes qui sert de tapis à ce débat ?

Puis il y a la morale. Avec les conservateurs, on nen sort jamais. Pas quils soient si droits eux-mêmes, mais il faut quand même donner des bonbons aux amis de Jésus qui composent une partie de leur base, dans lOuest, et qui sémeuvent de films aux titres pouache-pouache comme Young People Fucking.

La morale, donc. Quand les médias canadiens-anglais ont sorti la nouvelle de ces coupes, en août, ils ont aussi mis la main sur une note interne de fonctionnaires décrivant certains bénéficiaires de subventions du programme PromArt comme «ne représentant pas» le Canadien moyen, à qui ils pourraient même faire «hausser les sourcils» détonnement.

Ces bénéficiaires suspects ?

Avi Lewis, journaliste employé notamment par le service anglais dAl-Jazira. Lewis est le mari de Naomi Klein, héroïne de laltermondialisme connue pour ses attaques débridées contre le capitalisme.

Le journaliste Gwynne Dyer, un autre méchant gauchiste, dont PromArt a payé le voyage à Cuba pour une conférence (cest lambassade du Canada à La Havane qui a fait la demande de subvention, pas Dyer).

Un groupe de musique électronique qui a été jugé, par la porte-parole de David Emerson, « offensant ». Son crime ? Le groupe sappelle... Holy Fuck.

Les petits

On dira que certains artistes ne méritent pas de subventions. Que les humoristes sont riches. Quon sert du champagne dans les galas. Que les producteurs de télé roulent en BMW. Que Normand Brathwaite est millionnaire. Peut-être. Alors quon vise les subventions versées aux « gros ».

Mais là, ce sont des ballerines manitobaines, des dramaturges montréalais et des groupes ontariens aux noms subversifs que votre idole Verner punit. Des petits, surtout.

Pas Rozon, pas Huard, pas des gros. Des petits.

Et vous applaudissez...

Ça pue lignorance et ça suinte la jalousie.

Les barbares sont vraiment en train de nous envahir.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080920...6741/CPOPINIONS

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En publicité, comme en politique, les véritables motivations n'ont pas d'importance aux yeux du public, ce qui a de l'importance, c'est l'impression que ça laisse. Et c'est logique puisque la majorité des gens votent sans lire les programmes, sans lire les plate-formes électorales... ils se fient à ce qu'ils ressentent et à l'impression que l'on laisse dans les médias et les publicités.

Et, même si je sais qu'il n'y a rien de forcément "anti-anglais" dans cette publicité, c'est vrai, à lire les blogues (de tout bord), les réactions, les impressions, sont partagées. Ça serait bien de se rendre compte de cela.

Mais le sujet, à la limite, n'est même pas là. Le sujet, c'est qu'il y a un flagrant manque de logique dans le discours des artistes et j'attends toujours que quelqu'un m'explique pourquoi on ne focalise pas sur le rapatriement de nos impôts pour s'occuper nous mêmes de notre culture, plutôt que de baisser l'échine et d'accepter qu'une partie du destin de notre culture soit aux mains du gouvernement fédéral. C'était ça le sujet !

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et j'attends toujours que quelqu'un m'explique pourquoi on ne focalise pas sur le rapatriement de nos impôts pour s'occuper nous mêmes de notre culture

Parce que pour ca il faudrait ré-ouvrir la constitution...et ca mon vieux, bonne chance. :(

jimmy

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Quand des artistes montent un bon spectacle, ils font rentrer de l'argent dans les compagnies de transport, les parkings des municipalités, les hôtels et restaurants, et j'en passe, et ils sont probablement les seuls à partager leurs gains avec autant de monde.

Alors ok pour les subventions.....

mais les garants de la culture c'est aussi la famille et l'école il me semble....l'histoire et les traditions... je cherche les petites bêtes, excusez-moi....

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et j'attends toujours que quelqu'un m'explique pourquoi on ne focalise pas sur le rapatriement de nos impôts pour s'occuper nous mêmes de notre culture

Parce que pour ca il faudrait ré-ouvrir la constitution...et ca mon vieux, bonne chance. :(

jimmy

Si nous résolvions le déséquilibre fiscal, cela permettrait déjà de bien subvenir aux besoins de la culture, surtout qu'avec une coupure de 45 millions, tu ne me feras pas croire que le Québec ne peut pas palier aux déficiences du fédéral à ce niveau ! Surtout que l'on a reçu un milliard de dollar l'an passé !

Bref, le Québec avait la possibilité de faire mieux que cela. Le Québec avait la possibilité de prendre sa culture totalement en main... mais une autre option a été choisie. Et cela a été fait, démocratiquement, puisque les Québécois n'ont pas choisis le Parti Québécois.

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En publicité, comme en politique, les véritables motivations n'ont pas d'importance aux yeux du public, ce qui a de l'importance, c'est l'impression que ça laisse. Et c'est logique puisque la majorité des gens votent sans lire les programmes, sans lire les plate-formes électorales... ils se fient à ce qu'ils ressentent et à l'impression que l'on laisse dans les médias et les publicités.

Et, même si je sais qu'il n'y a rien de forcément "anti-anglais" dans cette publicité, c'est vrai, à lire les blogues (de tout bord), les réactions, les impressions, sont partagées. Ça serait bien de se rendre compte de cela.

Mais le sujet, à la limite, n'est même pas là. Le sujet, c'est qu'il y a un flagrant manque de logique dans le discours des artistes et j'attends toujours que quelqu'un m'explique pourquoi on ne focalise pas sur le rapatriement de nos impôts pour s'occuper nous mêmes de notre culture, plutôt que de baisser l'échine et d'accepter qu'une partie du destin de notre culture soit aux mains du gouvernement fédéral. C'était ça le sujet !

Tant et aussi longtemps qu'on payera une partie de nos impôts à Ottawa, tu ne peux pas t'attendre à ce que les Québécois, souverainistes ou non, ferment leur gueule. C'est la même chose dans les autres provinces d'ailleurs et toutes tirent la couverture de leur bord. Pour les coupures en culture, le PLQ a chiâlé et c'est déjà ça, mais si on veut vraiment prendre en main notre culture et subventionner nous-mêmes nos artistes, donnons-nous en effet l'espace fiscal qui va avec. Or, le réglement - temporaire en plus - du déséquilibre fiscal n'en tenait pas compte. Le PQ, cohérent avec lui-même, a donc eu une réaction que tu devrais applaudir. J'ai déjà copier-coller dans ce fil son projet de motion.

En passant, il n'y a pas que les artistes qui votent à un référendum sur la souveraineté...

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Quand des artistes montent un bon spectacle, ils font rentrer de l'argent dans les compagnies de transport, les parkings des municipalités, les hôtels et restaurants, et j'en passe, et ils sont probablement les seuls à partager leurs gains avec autant de monde.

Alors ok pour les subventions.....

mais les garants de la culture c'est aussi la famille et l'école il me semble....l'histoire et les traditions... je cherche les petites bêtes, excusez-moi....

En effet, tu les cherches...! :lol:

Bien sûr que la culture englobe plus que les arts, mais quand il y a des coupures dans les autres domaines liés de près ou de loin à la culture au sens large, il y a aussi des dénonciations. Or là, on s'intéresse au pan des arts en particulier... et ceux-ci s'inspirent du reste et ont un impact important sur le reste, dont l'éducation, la famille, l'histoire et les traditions. Tout est intrésèquement lié. :)

Modifié par cherry
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Tant et aussi longtemps qu'on payera une partie de nos impôts à Ottawa, tu ne peux pas t'attendre à ce que les Québécois, souverainistes ou non, ferment leur gueule. C'est la même chose dans les autres provinces d'ailleurs et toutes tirent la couverture de leur bord.

Je ne m'attends pas à ce qu'ils ferment leur gueule, j'attends à ce qu'ils soient logiques et surtout CONSTANTS dans leurs revendications. Ce qui n'est pas du tout le cas.

Pour les coupures en culture, le PLQ a chiâlé et c'est déjà ça, mais si on veut vraiment prendre en main notre culture et subventionner nous-mêmes nos artistes, donnons-nous en effet l'espace fiscal qui va avec. Or, le réglement - temporaire en plus - du déséquilibre fiscal n'en tenait pas compte.

Hein ???? Le règlement de un milliard de dollars n'était pas lié à une utilisation spécifique. La preuve d'ailleurs, le fédéral n'était pas emballé (ça s'appelle un pléonasme), avec l'utilisation qui a été faite des fonds. En clair, si Charest avait voulu en utiliser une partie pour la culture, il aurait pu le faire. Faque, chialer après parce qu'il y a eu une coupure de 45 millions, c'est pas mal hypocrite.

Le PQ, cohérent avec lui-même, a donc eu une réaction que tu devrais applaudir. J'ai déjà copier-coller dans ce fil son projet de motion.

En passant, il n'y a pas que les artistes qui votent à un référendum sur la souveraineté...

Le référendum, c'était en 1995... de l'eau à couler sous le pont Jacques-Cartier depuis ! C'était Chrétien, c'était Paraizeau... Aujourd'hui, le PQ s'est pris une claque aux dernières élections, les comtés du Bloc dans la région de Québec ont voté Conservateur, et le PLQ est parti pour devenir majoritaire aux prochaines élections. Pour paraphraser Jimmy, le Québec doit être peuplé de morons, puisqu'ils votent à droite du PQ en grande majorité. Et ça, ça ne se passe pas en 1995, mais MAINTENANT !

Faque...

Modifié par Petit-Prince
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Tant et aussi longtemps qu'on payera une partie de nos impôts à Ottawa, tu ne peux pas t'attendre à ce que les Québécois, souverainistes ou non, ferment leur gueule. C'est la même chose dans les autres provinces d'ailleurs et toutes tirent la couverture de leur bord.

Je ne m'attends pas à ce qu'ils ferment leur gueule, j'attends à ce qu'ils soient logiques et surtout CONSTANTS dans leurs revendications. Ce qui n'est pas du tout le cas.

Constants...? Les artistes ont besoin de subventions. Si une partie de l'argent vient d'Ottawa, parce qu'une partie de leurs impôts et de l'impôt de leur public va à Ottawa, ils ont amplement le droit de chiâler. Le fait qu'ils soient souverainistes est hors-propos.

Pour les coupures en culture, le PLQ a chiâlé et c'est déjà ça, mais si on veut vraiment prendre en main notre culture et subventionner nous-mêmes nos artistes, donnons-nous en effet l'espace fiscal qui va avec. Or, le réglement - temporaire en plus - du déséquilibre fiscal n'en tenait pas compte.

Hein ???? Le règlement de un milliard de dollars n'était pas lié à une utilisation spécifique. La preuve d'ailleurs, le fédéral n'était pas emballé (ça s'appelle un pléonasme), avec l'utilisation qui a été faite des fonds. En clair, si Charest avait voulu en utiliser une partie pour la culture, il aurait pu le faire. Faque, chialer après parce qu'il y a eu une coupure de 45 millions, c'est pas mal hypocrite.

Patrimoine Canada, ses responsabilités et ses programmes n'ont absolument rien à voir avec le déséquilibre fiscal. Le calcul du déséquilibre fiscal ne tenait pas compte de ce ministère et de ses subventions parce que Québec ne s'occupait pas de ça à la base, certains de ses programmes venant tout juste d'être abolis. Oui, Québec aurait pu piger dans ce qu'il a reçu malgré tout pour la culture, mais hé, ça vient d'arriver... Et ce règlement n'en est pas un, juste un bonbon temporaire le temps de devenir majoritaire.

Ce que je trouve hypocrite pour ma part, c'est quand quelqu'un milite d'un côté pour une baisse d'impôts et le moins d'interventionnisme étatique possible... et reproche de l'autre au gouvernement de l'avoir fait.

Le PQ, cohérent avec lui-même, a donc eu une réaction que tu devrais applaudir. J'ai déjà copier-coller dans ce fil son projet de motion.

En passant, il n'y a pas que les artistes qui votent à un référendum sur la souveraineté...

Le référendum, c'était en 1995... de l'eau à couler sous le pont Jacques-Cartier depuis ! C'était Chrétien, c'était Paraizeau... Aujourd'hui, le PQ s'est pris une claque aux dernières élections, les comtés du Bloc dans la région de Québec ont voté Conservateur, et le PLQ est parti pour devenir majoritaire aux prochaines élections. Pour paraphraser Jimmy, le Québec doit être peuplé de morons, puisqu'ils votent à droite du PQ en grande majorité. Et ça, ça ne se passe pas en 1995, mais MAINTENANT !

Faque...

Pis? Les artistes ne sont pas les seuls qui votent aujourd'hui non plus, dans un référendum ou pour un parti, donc d'agiter leur souverainisme est ridicule. À moins que tu veuilles qu'ils militent pour la cause souverainiste drette là plutôt que de dénoncer le gouvernement conservateur responsable de ces coupures et qui est en pleines élections fédérales MAINTENANT...?

Modifié par cherry
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  • Habitués
Ce que moi je trouve hypocrite pour ma part, c'est quand quelqu'un milite d'un côté pour une baisse d'impôts et le moins d'interventionnisme étatique possible... et reproche de l'autre au gouvernement de l'avoir fait.

On en a souvent discuté, mais je veux bien le répéter encore une fois, à terme, je suis contre l'interventionnisme de l'état, mais il faut pas non plus rêver, car pour arriver à cela, il faudrait modifier considérablement la structure même de notre société et cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. Faque, je reste réaliste et les idées que je défends sont adaptées à une certaine réalité actuelle... En clair, pour le moment, la culture doit restée subventionnée et c'est à partir de cela que l'on doit réfléchir, non pas penser de manière (seulement) dogmatique en faisant de doux rêves, pour le moment, irréalisables.

Pour le reste de ton discours, je compare cela aux écolos qui laissent leurs lumières allumées, aux anti-mondialistes qui magasinent chez Dollarama des produits "Made in China"... et des souverainistes qui n'ont pas de problèmes à se faire gérer par Ottawa.

Nous gérons NOTRE éducation, nous gérons NOTRE santé, nous gérons NOTRE sécurité... et pour la Culture, symbole de notre identité, on accepte d'en laisser une partie aux mains d'Ottawa ? Aux mains de personnes dont on dit sans arrêt qui ne nous ressemblent pas, qui n'ont pas les mêmes valeurs... Ça ne fonctionne tout simplement pas et c'est peut-être aussi pour cela que les Québécois ne suivent pas ce discours.

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Ce que moi je trouve hypocrite pour ma part, c'est quand quelqu'un milite d'un côté pour une baisse d'impôts et le moins d'interventionnisme étatique possible... et reproche de l'autre au gouvernement de l'avoir fait.

On en a souvent discuté, mais je veux bien le répéter encore une fois, à terme, je suis contre l'interventionnisme de l'état, mais il faut pas non plus rêver, car pour arriver à cela, il faudrait modifier considérablement la structure même de notre société et cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. Faque, je reste réaliste et les idées que je défends sont adaptées à une certaine réalité actuelle... En clair, pour le moment, la culture doit restée subventionnée et c'est à partir de cela que l'on doit réfléchir, non pas penser de manière (seulement) dogmatique en faisant de doux rêves, pour le moment, irréalisables.

Pour le reste de ton discours, je compare cela aux écolos qui laissent leurs lumières allumées, aux anti-mondialistes qui magasinent chez Dollarama des produits "Made in China"... et des souverainistes qui n'ont pas de problèmes à se faire gérer par Ottawa.

Nous gérons NOTRE éducation, nous gérons NOTRE santé, nous gérons NOTRE sécurité... et pour la Culture, symbole de notre identité, on accepte d'en laisser une partie aux mains d'Ottawa ? Aux mains de personnes dont on dit sans arrêt qui ne nous ressemblent pas, qui n'ont pas les mêmes valeurs... Ça ne fonctionne tout simplement pas et c'est peut-être aussi pour cela que les Québécois ne suivent pas ce discours.

Qui te dit que les artistes québécois - et supposément souverainistes - l'acceptent? Ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens dispos, c'est tout. Et ils ont chacun UN vote, pas plus, tant au provincial qu'au fédéral. Pas difficile à comprendre, me semble! Tant et aussi longtemps qu'une partie de nos impôts va à Ottawa, on a le droit de regard sur la politique et les finances du fédéral, même quand il s'agit de subventions, même quand il s'agit de culture, même quand ça concerne des souverainistes. Depuis quand faut-il avoir embrassé l'idéologie du parti au pouvoir pour avoir le droit de le critiquer? Dénonce plutôt les fédéralistes qui votent pour ceux qui s'immiscent dans nos champs de compétence au nom de l'efficacité ou de la morale bien-pensante (comme toi qui est pro-Harper), pas ceux qui aimeraient tirer la plogue une fois pour toute et qui votent en conséquence. Fuck!

En passant, on ne gère pas complètement ni notre éducation, ni notre santé. Et certainement pas notre sécurité.

Modifié par cherry
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Mais le sujet, à la limite, n'est même pas là. Le sujet, c'est qu'il y a un flagrant manque de logique dans le discours des artistes et j'attends toujours que quelqu'un m'explique pourquoi on ne focalise pas sur le rapatriement de nos impôts pour s'occuper nous mêmes de notre culture, plutôt que de baisser l'échine et d'accepter qu'une partie du destin de notre culture soit aux mains du gouvernement fédéral. C'était ça le sujet !

Le problème c'est que les artistes sont d'abord et avant tout nationalistes. Être souverainiste c'est croire que c'est la solution idéale mais pour le moment nous devons trouver des solutions dans le cadre fédéraliste. La moitié de nos impôts est à Ottawa qu'elle est la façon de pouvoir l'avoir pour nos projets maintenant ?

Bien sûr que la majorité des Québécois appuieraient que le gouvernement du Québec s'occuppe seul de la culture mais Charest vient tout juste d'exprimer des sentiments nationalistes. Comment les artistes auraient-ils pu prévoir cela ?

Tu peux critiquer la façon que cela est fait mais le résultat à long terme risque d'être exactement ce que tu préconises grâce à la réaction des artistes.

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Exit la télé québécoise, le cinéma québécois, les chanteurs québécois, le théâtre québécois, la littérature québécoise, les festivals, les arts visuels, les danseurs, les artistes de cirque, tout ce dans quoi vous baigner au quotidien au point ou vous prenez ça pour acquis...

Cherry, je te trouve très optimiste de penser que la plupart des gens qui fréquentent ce forum puissent avoir de la peine de ne plus consommer de la culture québécoise...ils la refusent déjà avec mépris comme on l'a trop souvent lu ici!

peanut

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Qui te dit que les artistes québécois - et supposément souverainistes - l'acceptent? Ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens dispos, c'est tout. Et ils ont chacun UN vote, pas plus, tant au provincial qu'au fédéral. Pas difficile à comprendre, me semble! Tant et aussi longtemps qu'une partie de nos impôts va à Ottawa, on a le droit de regard sur la politique et les finances du fédéral, même quand il s'agit de subventions, même quand il s'agit de culture, même quand ça concerne des souverainistes. Depuis quand faut-il avoir embrassé l'idéologie du parti au pouvoir pour avoir le droit de le critiquer? Dénonce plutôt les fédéralistes qui votent pour ceux qui s'immiscent dans nos champs de compétence au nom de l'efficacité ou de la morale bien-pensante (comme toi qui est pro-Harper), pas ceux qui aimeraient tirer la plogue une fois pour toute et qui votent en conséquence. Fuck!

En passant, on ne gère pas complètement ni notre éducation, ni notre santé. Et certainement pas notre sécurité.

Rappelle-moi le nom du ministre de l'éducation au fédéral ? :P

Pis, pendant qu'on y est, rappelle-moi qui a fait des coupures dans le système de santé il y a quelques années et qui est en partie responsable de la situation actuelle ? ... Ne serait-ce pas une certaine Pauline Marois ? :P

En matière de sécurité, tout ce qui n'est pas de compétence fédérale regarde la SQ ou les autorités municipales, avec leur propre budget. :P

Non, on ne gère pas "complètement" ces domaines, mais en grande partie et nous avons surtout une autonomie d'action (ce n'est pas Ottawa qui discute des budgets pour les écoles ou des programmes scolaires).

Pour le reste, tu peux bien parler de "morale" toi... Je pourrais te retourner le compliment ! Puis de toute façon, autant le Bloc que le PQ se sont arrangé ces dernières années pour faire fuir une partie de l'électorat (que cela soit à gauche vers le NPD/QS ou la droite PCC/ADQ)... bref, ils se foutent eux-mêmes dans le trouble et il faudrait après voter pour eux pour qu'ils se foutent encore de notre gueule ???

Je passe !

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Cherry, je te trouve très optimiste de penser que la plupart des gens qui fréquentent ce forum puissent avoir de la peine de ne plus consommer de la culture québécoise...ils la refusent déjà avec mépris comme on l'a trop souvent lu ici!

peanut

Pas sûr, les gens qui s'expriment ne représentent pas forcéments la grande majorité de ceux qui lisent ce forum. Il est donc très important de ne pas sombrer dans cette désillusion. Par exemple, après avoir fait découvrir la série "Les invincibles" ou "l'horloge biologique" à des proches vivants en France, et bien ils en redemandent, et le font découvrir à d'autres qui l'apprécient. Je parle de personnes qui ne sont même pas dans un processus d'immigration. Le forum cristallise certaines opinions, et c'est parfois très difficile car l'équilibre numérique n'est pas possible.
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Cherry, je te trouve très optimiste de penser que la plupart des gens qui fréquentent ce forum puissent avoir de la peine de ne plus consommer de la culture québécoise...ils la refusent déjà avec mépris comme on l'a trop souvent lu ici!

peanut

Pas sûr, les gens qui s'expriment ne représentent pas forcéments la grande majorité de ceux qui lisent ce forum. Il est donc très important de ne pas sombrer dans cette désillusion. Par exemple, après avoir fait découvrir la série "Les invincibles" ou "l'horloge biologique" à des proches vivants en France, et bien ils en redemandent, et le font découvrir à d'autres qui l'apprécient. Je parle de personnes qui ne sont même pas dans un processus d'immigration. Le forum cristallise certaines opinions, et c'est parfois très difficile car l'équilibre numérique n'est pas possible.

De même de notre côté....Je fais régulièrement découvrir la culture Québécoise à notre famille et ils apprécient et en redemandent. Pourtant, ce n'est pas le pays qui attire le plus notre famille.

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Le lundi 22 sept 2008

Fous de culture, les Québécois?

Yves Boisvert

La Presse

J'ai ri, moi aussi, en regardant le clip diffusé vendredi sur Youtube avec Michel Rivard, Benoît Brière et Stéphane Rousseau pour dénoncer les compressions budgétaires des conservateurs dans certains programmes culturels.

Comique, certes. Mais je ne peux pas m'empêcher de voir comment on aime s'en faire accroire, au Québec. Comment on aime se flatter le culturel dans le sens du poil de castor.

Résumons le scénario de cette vidéo, il est emblématique à bien des égards.

On aperçoit un sympathique artiste (Rivard) comparaissant devant ce qui ressemble à une commission parlementaire composée de députés unilingues anglophones. Ces députés, bien entendu, sont tous plus stupides et bornés les uns que les autres. Ils ne comprennent pas le pauvre artiste qui chante Le Phoque en Alaska et l'empêchent de chanter. «Did you say fuck?» «Non, phoque.» Et, évidemment, ce sont des bigots finis.

Efficace, j'en conviens. On ne demande pas aux artistes de fabriquer des commentaires équilibrés.

Même le très culturel Denis Coderre est devenu, le temps d'une campagne, un chantre de la culture québécoise menacée par les conservateurs. J'aurais peur, si j'étais la culture, de voir surgir cet appui écrasant. Soyez cependant assuré d'une chose, lecteur: en voilà un qui a compris que c'était une excellente ligne d'attaque au Québec. Un habit pseudo-nationaliste bon marché.

Or, si la situation pouvait se résumer dans le scénario d'un clip de trois minutes, il faudrait pour être honnête asseoir à la table politique de bons Québécois francophones, tout aussi indifférents à la chose culturelle que les Anglais de service de la vidéo, tout aussi allergiques à la danse contemporaine dans de drôles d'accoutrements ou sans le moindre accoutrement.

On pourrait également faire défiler devant ce comité des artistes d'Edmonton, de Vancouver, de Winnipeg et de Toronto, des endroits où, croyez-le ou non, plein de gens sont outrés de ces compressions budgétaires.

Ça ne ferait pas rire autant, j'en conviens. L'Anglais castrateur culturel, c'est payant. Et puis, on aime mieux dépeindre l'autre (l'Anglo-Canadien) comme un inculte. Personne ne vous reprendra au Québec - ou si peu.

Sauf qu'il faudrait torturer longuement les statistiques pour leur faire dire que les Québécois sont les champions de la chose artistique au Canada.

*****

Certes, le Québec est la province qui dépense le plus par habitant pour la culture, et de loin. Mais dans plusieurs autres provinces, les municipalités investissent davantage - ce qui fait, par exemple, qu'il s'investit plus de dollars provinciaux (province plus villes) par habitants en Saskatchewan. Comme c'est également au Québec que le fédéral investit le plus par habitant en culture, le Québec est champion dans la catégorie des dépenses publiques en culture. C'est tout à fait compréhensible, s'agissant du foyer d'une culture nationale.

Va pour l'État. Mais qu'en est-il des individus? Sommes-nous les grands amoureux de la culture et des arts? Pas sûr.

Selon les enquêtes de la firme Hill, c'est au Québec, entre toutes les provinces canadiennes, que les gens dépensent le moins pour la culture - livres, sorties, disques, etc. En dollars mais aussi en proportion du budget familial.

Les Québécois sont parmi les lecteurs les moins enthousiastes. Moins de la moitié des ménages québécois ont déclaré avoir acheté des livres l'an dernier (41%), en dehors des livres scolaires. Et parmi ceux qui en ont acheté, le Québec est derrière l'Ontario, la Colombie-Britannique et même (oui madame) les Prairies pour les sommes dépensées. Eh oui, madame, derrière la Saskatchewan, pensez donc. Quand on connaît l'état moyen de nos bibliothèques publiques, on ne peut pas arguer qu'on se rattrape de ce côté.

Les données publiées en 2006 sur la fréquentation des musées montrent que les Québécois sont sous la moyenne canadienne, derrière la Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse. Les galeries d'art publiques? Nous voilà encore en sixième place.

Par contre, les Québécois vont voir davantage de spectacles et participent à plus de festivals que les autres Canadiens et fréquentent plus de galeries commerciales. Les Québécois sont également des consommateurs inégalés de télévision québécoise. CBC a des cotes d'écoute faméliques qui ressemblent à celles d'une bonne télé spécialisée, et les grandes chaînes privées anglophones sont largement branchées sur le pipeline télévisuel américain.

Mais remarquons-le: les Québécois n'ont pas le monopole de l'enthousiasme culturel, c'est le moins qu'on puisse dire. Partout au Canada, en fait, les villes voient l'immense intérêt qu'il y a à créer des manifestations artistiques d'envergure. Et pas seulement pour la culture populaire. Toronto organise pour le 4 octobre une Nuit blanche (avec le nom français) d'avant-garde totalement flyée, où des artistes contemporains feront d'immenses installations dans la ville, pour une nuit de 12 heures. Du genre: 10 conteneurs empilés dans un terrain de stationnement, ou 50 mascottes poursuivant les passants pour les fouetter... Oui, oui, à Toronto!

D'autre part, comme les chiffres le suggèrent et comme on l'a vu par les subtiles réactions de politiciens ou de citoyens qui trouvent les artistes gâtés, l'indifférence artistique et les préjugés ne sont pas une affaire de rednecks. Ils sont très bien représentés au Québec.

Ça, Stephen Harper le sait.

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