Habitués kabi Posté(e) 16 juillet 2008 Habitués Posté(e) 16 juillet 2008 22h30mn de la nuit, Abdelkader prend le métro direction quartier Vanier pour se rendre à son travail, il est caissier à Loeb un supermarché dans ce quartier Francophone de Ottawa . C'est tout ce qu'il a trouvé pour le moment, malgré son diplôme d'une des grandes et prestigieuses écoles au Maroc et ses innombrables expériences dans de grandes sociétés, le marché de travail Canadien ne semble pas près à lui offrir sa chance .. pas encore en tous cas. La mi-trentaine, célibataire, il a accepté ce poste de caissier de nuit de 23h à 08h du matin car au moins c'est mieux payé et en plus il n'a ni femme ni enfant, alors cela l'arrange bien et qui sait peut être qu'avec sa volonté inépuisable il pourra graver les échelons dans ce petit commerce.Arrivé à son travail il salue tout le monde, il monte mettre sa blouse de travail, se prépare à affronter sa longue nuit Il rembobine dans sa tête ses journées quil passait à jouer au soccer avec ses amis du quartier, sur cette belle plage de la corniche de Casablanca , et chaque fin de match il allait se baignait et prenait du temps lui et son ami Abdelilah à contempler cet étendu deau bleue infinissable .. et rêvaient tous les deux de ce qui se passe au delà de lAtlantique ..Maintenant il y est.Il fait l'échange de caisse avec sa collègue Marina la russe qui ELLE vient de terminer son interminable journée.Marina, d'origine russe, blonde, aux yeux verts, 29 ans, marié ayant un petit enfant de 8ans, reprend le chemin du retour. Le bus ne tarde pas à venir pour l'emmener chez elle, le long du trajet elle ne cessait de penser à ses prochaines études qui vont commencer bientôt, elles en a ras-le-bol de se faire dire lors des entrevues de travail que son accent français qui sonne le russe n'est pas le bienvenu .. pourtant son savoir-faire et son savoir-être acquis durant ses années en Russie lui ont permis de recevoir pleins de trophées et de reconnaissances auprès de ses ex-employeurs. Elle digère quand même sa frustration d'une bonne manière comme ils lui ont expliqué ses compatriotes : ont commence doucement mais surement et on commence en bas de l'échelon.Alors tout à fait au début elle a commencé par un centre d'appel, puis un organisme a but non-lucratif ou elle a excellé dans la bureautique, mais le salaire ne comblait pas les besoins de sa petite famille, surtout que son mari est toujours au chômage. Elle a trouvé ce poste de caissière au couche-tard. Néanmoins sa détermination ne s'est pas arrêté là, elle a une entrevue dans deux jours pour un poste de commis de bureau pour une société de bois apparemment de renommé elle y compte énormément pour réussir; peut être que cette fois ci la chance sera au rendez vous.Arrivé à sa station, elle ne maque pas de saluer le chauffeur Stéphane qui est habitué à conduire à cette heure tardive le même bus depuis 2 ans. Il lui rendit le salut avec un sourire parental et lui souhaita une bonne nuit. Stéphane continua son périple, il conduit le bus de nuit il se sent comblé de bonheur car lors de son arrivé il y a 7 ans il ne cessait de récolter des réponses négative pour ses recherches d'emplois.D'origine Française, la 40taine, marié 2 enfants, cest lamour au début qui lamena au Canada, il avait connu à travers le Net: Karine, une Franco-Ontarienne résidante à Ottawa , avec le temps l'amour frappa de plein fouet, s'en suivi un léger parcours de parrainage et enfin le grand saut.Son rêve s'est réaliser : après 15 années d'expérience dans les sociétés de transports, le voila chauffeur du bus de Octranspos la compagnie de transport public de la ville.Puis l'achat d'une maison, enfin après 3 longues années de travaux intensifs, il a pu se faire son propre foyer familiale même s'il continue à ressentir cet étrange État d'âme : déchirée entre sa petite vie d'ici, à Ottawa, et ses souvenirs de France, famille et ami(e)s inclus.Des lumières rouges et bleues le faisaient sortir de ces souvenirs lointain, l'avenue Parkdale est barrée à l'intersection de la rue Wellington, une policière au nom de Rosita lui fait signe de s'arrêter car il y a eu un accident ."Désolé monsieur vous devez passer par là et reprendre au niveau de Amstrong Street""c'est parfait, merci""bienvenu"La pauvre Rosita aura une nuit longue , déjà minuit et les embrouilles commencent: un léger accident de circulation, mais ce n'est pas si terrible que ce qu'elle a vécu au Mexique.Elle se rapelle lors de son service dans la ville de León ou vit une recrudescence quotidienne de la violence liée au crime organisé, chaque jours pour elle c'était un défis de retourner vivante à la maison rejoindre son mari Ernesto.la quête de recherche d'une vie paisible les amena au Canada l'été 2005. Après quelques mois de contact avec des organismes d'aide aux immigrants, elle trouva une annonce pour devenir policière, elle ne tarda pas à montre ses prouesses et on lui offra le boulot. Vu le besoin on l'affecta momentanément au travail de nuit. elle se dit que "au moins ici quand j'arrive à la maison, je mange avec ma famille. Avant je ne le faisais jamais. J'ai eu des vacances pour la première fois. Des choses qui ont changé complètement ma vie. »L'ambulance arrive sur les lieux, elle la guida vers le lieu de l'accident: l'infirmière Fatima une sénégalaise et son compagnon se dirigeaient vers la victime et la transportait vers le service des urgences de lHôpital Montfort le fameux établissement de santé universitaire francophone de Ottawa .Le long du chemin Fatima, 29 ans rassura cette victime Xuwan une chinoise qu'elle ne cour pas un grand danger que possiblement elle a plus peur que mal, elle lui posa quelques questions personnelles sur son État de santé et ce qu'elle ressens sur la partie de son corps qui lui fait mal.Arrivé au urgence une autre équipe se charge de la victime, puis Fatima se rendit à son poste , c'est l'heure de sa pause, elle alla prendre con café-de-nuit comme elle l'appela.Elle se rappela qu'après avoir mis ses pieds au canada ses premiers déboires de son immigration: Contrairement à ce qui se fait dans beaucoup dautres pays, il ny a pas dautorisation nationale des infirmières ici au Canada et que pour exercer la profession, linfirmière doit obtenir un permis ou lautorisation dans la province ou le territoire où elle veut travailler. Chose qu'elle a faite sans perdre de temps, surtout qu'une de ses amies sénégalaise aussi, l'informa du besoin imminent des infirmières.Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux dans la région de l'Outaouais (Gatineau-Hull-Chelsea) Les trois n'étaient pas prêts à l'accueillir, les soins infirmiers au Sénégal ne sont pas les même qu'au Québec même si le sang des hommes et femme est rouge ici ou là-bas c'est ce qu'on lui répétait sans cesse.Elle aurais aimé commencer un début d'une nouvelle vie que l'Europe ne lui permettait pas et améliorer sa situation économique, mais elle constata un décalage grandissant avec les besoins réelle de l'économie du pays.Elle a décidé de traverser le pont du coté de Ottawa, aller au collège et passer des stages d'apprentissage pratique.Son parcours n'était pas si rose : elle se rappelle des fois de quelques patients qui refusent d'être servis par des immigrants. On lui a demandé 20 fois par jour d'où elle vient et pourquoi elle est venue et quand elle vas rentrer chez elle toi etc.. etcMais sa détermination de réussir était beaucoup plus forte, elle est prête à tout pour vivre son rêve: avoir une petite maison et y amener sa maman N'dioba vivre avec elle avant qu'elle meurt.Le diplôme en poche, une annonce sur le Net et hop elle se trouve dans son monde à lHôpital Montfort à apporter sa touche angélique aux personnes avec tout la tendresse que sa maman lui a transmis. Elle alla jeter un coup d'il sur l'état de santé de la chinoise elle s'approcha d'elle et trouva qu'elle sera capable de se rendre chez elle en compagnie de son mari qui est venu aussitôt que possible.A sa vu Xuwan lui présenta son mari la remercia d'être gentille avec elle:«C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner les gens" explique t elle. "D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu hospitalier pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»Elle le disait avec fierté et souhaitait bon rétablissement à Xuwan.Le couple reprend le chemin de retour, soulagés que la situation se soit terminée par un retour sain et sauf à la maison. Xuwan 35 ans se souvenu qu'elle a vécu pire que cela en chine et elle en est sortit grande . Depuis son immigration au Canada sa vie s'est nettement améliorer, elle essaye dêtre sociable, a fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Elle considérait le sport comme un outil dintégration important. De plus, elle a un mari chinois qu'elle a rencontré dans le même cégep. Cela lui a permis de savourer encore plus sa vie à Ottawa et les canadiens . Ainsi, cest difficile de dire qu'elle se sent seul ici. Par contre, elle trouve dur davoir laissé des amis et la famille en chine, surtout ses grands-parents, qui sont très âgés et avec qui elle a une relation fantastique.Le soleil se leva doucement, le matin est de retour, la voiture s'arrêta dans une station d'essence, elle en profita pour aller s'acheter le Ottawa Citizen journal locale de la ville d'Ottawa, elle entra au dépanneur demanda son journal Abdelkader les yeux fatigué après une longue nuit de travail, le lui remis :"2 dollars madame.. merci bonne journée".Abdelkader échangea sa caisse avec le caissier du matin, .. il a hâte de rentrer chez lui, le travail de nuit n'est pas facile mais il a une volonté de fer, il se dit "je commence par le plus dure et le facile sera justement facile". 8h30mn du matin, Abdelkader reprend le bus pour retourner chez lui, fatigué, épuisé mais déterminé à réaliser son rêve, Il sait pertinemment bien que les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.C'est le même rêve que chacun de ces gens simples de la vie de tous les jours vivant dans la même ville d'Ottawa. Citer
Habitués feyrouz Posté(e) 16 juillet 2008 Habitués Posté(e) 16 juillet 2008 Merci Mr Kabi pour cette histoire tres captivante, votre style de narration est tres promettant, vous etes arrive a me faire voyager, j ai eu un "glimpse" de la vie nocture d 'ottawa! merci et on attend vos productions ecrites avec impatience! Bonne continuation Citer
Habitués kabi Posté(e) 17 juillet 2008 Auteur Habitués Posté(e) 17 juillet 2008 Merci feyrouz,Content d'avoir réussi de te faire voyager Au plaisir. Citer
Habitués boulama Posté(e) 18 juillet 2008 Habitués Posté(e) 18 juillet 2008 Tres interessant. Je te souhaite bon courage et que tes reves se realisent insh'Allah. Citer
Habitués Master Posté(e) 18 juillet 2008 Habitués Posté(e) 18 juillet 2008 22h30mn de la nuit, Abdelkader prend le métro direction quartier Vanier pour se rendre à son travail, il est caissier à Loeb un supermarché dans ce quartier Francophone de Ottawa . C'est tout ce qu'il a trouvé pour le moment, malgré son diplôme d'une des grandes et prestigieuses écoles au Maroc et ses innombrables expériences dans de grandes sociétés, le marché de travail Canadien ne semble pas près à lui offrir sa chance .. pas encore en tous cas. La mi-trentaine, célibataire, il a accepté ce poste de caissier de nuit de 23h à 08h du matin car au moins c'est mieux payé et en plus il n'a ni femme ni enfant, alors cela l'arrange bien et qui sait peut être qu'avec sa volonté inépuisable il pourra graver les échelons dans ce petit commerce.Arrivé à son travail il salue tout le monde, il monte mettre sa blouse de travail, se prépare à affronter sa longue nuit Il rembobine dans sa tête ses journées quil passait à jouer au soccer avec ses amis du quartier, sur cette belle plage de la corniche de Casablanca , et chaque fin de match il allait se baignait et prenait du temps lui et son ami Abdelilah à contempler cet étendu deau bleue infinissable .. et rêvaient tous les deux de ce qui se passe au delà de lAtlantique ..Maintenant il y est.Il fait l'échange de caisse avec sa collègue Marina la russe qui ELLE vient de terminer son interminable journée.Marina, d'origine russe, blonde, aux yeux verts, 29 ans, marié ayant un petit enfant de 8ans, reprend le chemin du retour. Le bus ne tarde pas à venir pour l'emmener chez elle, le long du trajet elle ne cessait de penser à ses prochaines études qui vont commencer bientôt, elles en a ras-le-bol de se faire dire lors des entrevues de travail que son accent français qui sonne le russe n'est pas le bienvenu .. pourtant son savoir-faire et son savoir-être acquis durant ses années en Russie lui ont permis de recevoir pleins de trophées et de reconnaissances auprès de ses ex-employeurs. Elle digère quand même sa frustration d'une bonne manière comme ils lui ont expliqué ses compatriotes : ont commence doucement mais surement et on commence en bas de l'échelon.Alors tout à fait au début elle a commencé par un centre d'appel, puis un organisme a but non-lucratif ou elle a excellé dans la bureautique, mais le salaire ne comblait pas les besoins de sa petite famille, surtout que son mari est toujours au chômage. Elle a trouvé ce poste de caissière au couche-tard. Néanmoins sa détermination ne s'est pas arrêté là, elle a une entrevue dans deux jours pour un poste de commis de bureau pour une société de bois apparemment de renommé elle y compte énormément pour réussir; peut être que cette fois ci la chance sera au rendez vous.Arrivé à sa station, elle ne maque pas de saluer le chauffeur Stéphane qui est habitué à conduire à cette heure tardive le même bus depuis 2 ans. Il lui rendit le salut avec un sourire parental et lui souhaita une bonne nuit. Stéphane continua son périple, il conduit le bus de nuit il se sent comblé de bonheur car lors de son arrivé il y a 7 ans il ne cessait de récolter des réponses négative pour ses recherches d'emplois.D'origine Française, la 40taine, marié 2 enfants, cest lamour au début qui lamena au Canada, il avait connu à travers le Net: Karine, une Franco-Ontarienne résidante à Ottawa , avec le temps l'amour frappa de plein fouet, s'en suivi un léger parcours de parrainage et enfin le grand saut.Son rêve s'est réaliser : après 15 années d'expérience dans les sociétés de transports, le voila chauffeur du bus de Octranspos la compagnie de transport public de la ville.Puis l'achat d'une maison, enfin après 3 longues années de travaux intensifs, il a pu se faire son propre foyer familiale même s'il continue à ressentir cet étrange État d'âme : déchirée entre sa petite vie d'ici, à Ottawa, et ses souvenirs de France, famille et ami(e)s inclus.Des lumières rouges et bleues le faisaient sortir de ces souvenirs lointain, l'avenue Parkdale est barrée à l'intersection de la rue Wellington, une policière au nom de Rosita lui fait signe de s'arrêter car il y a eu un accident ."Désolé monsieur vous devez passer par là et reprendre au niveau de Amstrong Street""c'est parfait, merci""bienvenu"La pauvre Rosita aura une nuit longue , déjà minuit et les embrouilles commencent: un léger accident de circulation, mais ce n'est pas si terrible que ce qu'elle a vécu au Mexique.Elle se rapelle lors de son service dans la ville de León ou vit une recrudescence quotidienne de la violence liée au crime organisé, chaque jours pour elle c'était un défis de retourner vivante à la maison rejoindre son mari Ernesto.la quête de recherche d'une vie paisible les amena au Canada l'été 2005. Après quelques mois de contact avec des organismes d'aide aux immigrants, elle trouva une annonce pour devenir policière, elle ne tarda pas à montre ses prouesses et on lui offra le boulot. Vu le besoin on l'affecta momentanément au travail de nuit. elle se dit que "au moins ici quand j'arrive à la maison, je mange avec ma famille. Avant je ne le faisais jamais. J'ai eu des vacances pour la première fois. Des choses qui ont changé complètement ma vie. »L'ambulance arrive sur les lieux, elle la guida vers le lieu de l'accident: l'infirmière Fatima une sénégalaise et son compagnon se dirigeaient vers la victime et la transportait vers le service des urgences de lHôpital Montfort le fameux établissement de santé universitaire francophone de Ottawa .Le long du chemin Fatima, 29 ans rassura cette victime Xuwan une chinoise qu'elle ne cour pas un grand danger que possiblement elle a plus peur que mal, elle lui posa quelques questions personnelles sur son État de santé et ce qu'elle ressens sur la partie de son corps qui lui fait mal.Arrivé au urgence une autre équipe se charge de la victime, puis Fatima se rendit à son poste , c'est l'heure de sa pause, elle alla prendre con café-de-nuit comme elle l'appela.Elle se rappela qu'après avoir mis ses pieds au canada ses premiers déboires de son immigration: Contrairement à ce qui se fait dans beaucoup dautres pays, il ny a pas dautorisation nationale des infirmières ici au Canada et que pour exercer la profession, linfirmière doit obtenir un permis ou lautorisation dans la province ou le territoire où elle veut travailler. Chose qu'elle a faite sans perdre de temps, surtout qu'une de ses amies sénégalaise aussi, l'informa du besoin imminent des infirmières.Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux dans la région de l'Outaouais (Gatineau-Hull-Chelsea) Les trois n'étaient pas prêts à l'accueillir, les soins infirmiers au Sénégal ne sont pas les même qu'au Québec même si le sang des hommes et femme est rouge ici ou là-bas c'est ce qu'on lui répétait sans cesse.Elle aurais aimé commencer un début d'une nouvelle vie que l'Europe ne lui permettait pas et améliorer sa situation économique, mais elle constata un décalage grandissant avec les besoins réelle de l'économie du pays.Elle a décidé de traverser le pont du coté de Ottawa, aller au collège et passer des stages d'apprentissage pratique.Son parcours n'était pas si rose : elle se rappelle des fois de quelques patients qui refusent d'être servis par des immigrants. On lui a demandé 20 fois par jour d'où elle vient et pourquoi elle est venue et quand elle vas rentrer chez elle toi etc.. etcMais sa détermination de réussir était beaucoup plus forte, elle est prête à tout pour vivre son rêve: avoir une petite maison et y amener sa maman N'dioba vivre avec elle avant qu'elle meurt.Le diplôme en poche, une annonce sur le Net et hop elle se trouve dans son monde à lHôpital Montfort à apporter sa touche angélique aux personnes avec tout la tendresse que sa maman lui a transmis. Elle alla jeter un coup d'il sur l'état de santé de la chinoise elle s'approcha d'elle et trouva qu'elle sera capable de se rendre chez elle en compagnie de son mari qui est venu aussitôt que possible.A sa vu Xuwan lui présenta son mari la remercia d'être gentille avec elle:«C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner les gens" explique t elle. "D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu hospitalier pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»Elle le disait avec fierté et souhaitait bon rétablissement à Xuwan.Le couple reprend le chemin de retour, soulagés que la situation se soit terminée par un retour sain et sauf à la maison. Xuwan 35 ans se souvenu qu'elle a vécu pire que cela en chine et elle en est sortit grande . Depuis son immigration au Canada sa vie s'est nettement améliorer, elle essaye dêtre sociable, a fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Elle considérait le sport comme un outil dintégration important. De plus, elle a un mari chinois qu'elle a rencontré dans le même cégep. Cela lui a permis de savourer encore plus sa vie à Ottawa et les canadiens . Ainsi, cest difficile de dire qu'elle se sent seul ici. Par contre, elle trouve dur davoir laissé des amis et la famille en chine, surtout ses grands-parents, qui sont très âgés et avec qui elle a une relation fantastique.Le soleil se leva doucement, le matin est de retour, la voiture s'arrêta dans une station d'essence, elle en profita pour aller s'acheter le Ottawa Citizen journal locale de la ville d'Ottawa, elle entra au dépanneur demanda son journal Abdelkader les yeux fatigué après une longue nuit de travail, le lui remis :"2 dollars madame.. merci bonne journée".Abdelkader échangea sa caisse avec le caissier du matin, .. il a hâte de rentrer chez lui, le travail de nuit n'est pas facile mais il a une volonté de fer, il se dit "je commence par le plus dure et le facile sera justement facile". 8h30mn du matin, Abdelkader reprend le bus pour retourner chez lui, fatigué, épuisé mais déterminé à réaliser son rêve, Il sait pertinemment bien que les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.C'est le même rêve que chacun de ces gens simples de la vie de tous les jours vivant dans la même ville d'Ottawa.Belle histoire, inventée de toutes pièces, plein d'invraisemblances... notamment Marina d'origine russe blonde aux yeux verts qui se fait dire par les employeurs qu'elle n'est pas la bienvenue à cause de son accent... Premièrement, plein d'immigrants se font engager malgré leurs accents donc c'est une grosse connerie, et à supposé que cela soit vrai (hypothèse), un employeur n'est pas suffisamment abruti pour dire au candidat qu'il n'est pas le bienvenu à cause de son accent car il aurait la Commission des droits et libertés sur le dos rapidement ( poursuite judiciaire pour discrimination à l'emploi) ... donc c'est une grosse FARCE ton affaire...Au plaisir Citer
Habitués boulama Posté(e) 18 juillet 2008 Habitués Posté(e) 18 juillet 2008 22h30mn de la nuit, Abdelkader prend le métro direction quartier Vanier pour se rendre à son travail, il est caissier à Loeb un supermarché dans ce quartier Francophone de Ottawa . C'est tout ce qu'il a trouvé pour le moment, malgré son diplôme d'une des grandes et prestigieuses écoles au Maroc et ses innombrables expériences dans de grandes sociétés, le marché de travail Canadien ne semble pas près à lui offrir sa chance .. pas encore en tous cas. La mi-trentaine, célibataire, il a accepté ce poste de caissier de nuit de 23h à 08h du matin car au moins c'est mieux payé et en plus il n'a ni femme ni enfant, alors cela l'arrange bien et qui sait peut être qu'avec sa volonté inépuisable il pourra graver les échelons dans ce petit commerce.Arrivé à son travail il salue tout le monde, il monte mettre sa blouse de travail, se prépare à affronter sa longue nuit Il rembobine dans sa tête ses journées quil passait à jouer au soccer avec ses amis du quartier, sur cette belle plage de la corniche de Casablanca , et chaque fin de match il allait se baignait et prenait du temps lui et son ami Abdelilah à contempler cet étendu deau bleue infinissable .. et rêvaient tous les deux de ce qui se passe au delà de lAtlantique ..Maintenant il y est.Il fait l'échange de caisse avec sa collègue Marina la russe qui ELLE vient de terminer son interminable journée.Marina, d'origine russe, blonde, aux yeux verts, 29 ans, marié ayant un petit enfant de 8ans, reprend le chemin du retour. Le bus ne tarde pas à venir pour l'emmener chez elle, le long du trajet elle ne cessait de penser à ses prochaines études qui vont commencer bientôt, elles en a ras-le-bol de se faire dire lors des entrevues de travail que son accent français qui sonne le russe n'est pas le bienvenu .. pourtant son savoir-faire et son savoir-être acquis durant ses années en Russie lui ont permis de recevoir pleins de trophées et de reconnaissances auprès de ses ex-employeurs. Elle digère quand même sa frustration d'une bonne manière comme ils lui ont expliqué ses compatriotes : ont commence doucement mais surement et on commence en bas de l'échelon.Alors tout à fait au début elle a commencé par un centre d'appel, puis un organisme a but non-lucratif ou elle a excellé dans la bureautique, mais le salaire ne comblait pas les besoins de sa petite famille, surtout que son mari est toujours au chômage. Elle a trouvé ce poste de caissière au couche-tard. Néanmoins sa détermination ne s'est pas arrêté là, elle a une entrevue dans deux jours pour un poste de commis de bureau pour une société de bois apparemment de renommé elle y compte énormément pour réussir; peut être que cette fois ci la chance sera au rendez vous.Arrivé à sa station, elle ne maque pas de saluer le chauffeur Stéphane qui est habitué à conduire à cette heure tardive le même bus depuis 2 ans. Il lui rendit le salut avec un sourire parental et lui souhaita une bonne nuit. Stéphane continua son périple, il conduit le bus de nuit il se sent comblé de bonheur car lors de son arrivé il y a 7 ans il ne cessait de récolter des réponses négative pour ses recherches d'emplois.D'origine Française, la 40taine, marié 2 enfants, cest lamour au début qui lamena au Canada, il avait connu à travers le Net: Karine, une Franco-Ontarienne résidante à Ottawa , avec le temps l'amour frappa de plein fouet, s'en suivi un léger parcours de parrainage et enfin le grand saut.Son rêve s'est réaliser : après 15 années d'expérience dans les sociétés de transports, le voila chauffeur du bus de Octranspos la compagnie de transport public de la ville.Puis l'achat d'une maison, enfin après 3 longues années de travaux intensifs, il a pu se faire son propre foyer familiale même s'il continue à ressentir cet étrange État d'âme : déchirée entre sa petite vie d'ici, à Ottawa, et ses souvenirs de France, famille et ami(e)s inclus.Des lumières rouges et bleues le faisaient sortir de ces souvenirs lointain, l'avenue Parkdale est barrée à l'intersection de la rue Wellington, une policière au nom de Rosita lui fait signe de s'arrêter car il y a eu un accident ."Désolé monsieur vous devez passer par là et reprendre au niveau de Amstrong Street""c'est parfait, merci""bienvenu"La pauvre Rosita aura une nuit longue , déjà minuit et les embrouilles commencent: un léger accident de circulation, mais ce n'est pas si terrible que ce qu'elle a vécu au Mexique.Elle se rapelle lors de son service dans la ville de León ou vit une recrudescence quotidienne de la violence liée au crime organisé, chaque jours pour elle c'était un défis de retourner vivante à la maison rejoindre son mari Ernesto.la quête de recherche d'une vie paisible les amena au Canada l'été 2005. Après quelques mois de contact avec des organismes d'aide aux immigrants, elle trouva une annonce pour devenir policière, elle ne tarda pas à montre ses prouesses et on lui offra le boulot. Vu le besoin on l'affecta momentanément au travail de nuit. elle se dit que "au moins ici quand j'arrive à la maison, je mange avec ma famille. Avant je ne le faisais jamais. J'ai eu des vacances pour la première fois. Des choses qui ont changé complètement ma vie. »L'ambulance arrive sur les lieux, elle la guida vers le lieu de l'accident: l'infirmière Fatima une sénégalaise et son compagnon se dirigeaient vers la victime et la transportait vers le service des urgences de lHôpital Montfort le fameux établissement de santé universitaire francophone de Ottawa .Le long du chemin Fatima, 29 ans rassura cette victime Xuwan une chinoise qu'elle ne cour pas un grand danger que possiblement elle a plus peur que mal, elle lui posa quelques questions personnelles sur son État de santé et ce qu'elle ressens sur la partie de son corps qui lui fait mal.Arrivé au urgence une autre équipe se charge de la victime, puis Fatima se rendit à son poste , c'est l'heure de sa pause, elle alla prendre con café-de-nuit comme elle l'appela.Elle se rappela qu'après avoir mis ses pieds au canada ses premiers déboires de son immigration: Contrairement à ce qui se fait dans beaucoup dautres pays, il ny a pas dautorisation nationale des infirmières ici au Canada et que pour exercer la profession, linfirmière doit obtenir un permis ou lautorisation dans la province ou le territoire où elle veut travailler. Chose qu'elle a faite sans perdre de temps, surtout qu'une de ses amies sénégalaise aussi, l'informa du besoin imminent des infirmières.Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux dans la région de l'Outaouais (Gatineau-Hull-Chelsea) Les trois n'étaient pas prêts à l'accueillir, les soins infirmiers au Sénégal ne sont pas les même qu'au Québec même si le sang des hommes et femme est rouge ici ou là-bas c'est ce qu'on lui répétait sans cesse.Elle aurais aimé commencer un début d'une nouvelle vie que l'Europe ne lui permettait pas et améliorer sa situation économique, mais elle constata un décalage grandissant avec les besoins réelle de l'économie du pays.Elle a décidé de traverser le pont du coté de Ottawa, aller au collège et passer des stages d'apprentissage pratique.Son parcours n'était pas si rose : elle se rappelle des fois de quelques patients qui refusent d'être servis par des immigrants. On lui a demandé 20 fois par jour d'où elle vient et pourquoi elle est venue et quand elle vas rentrer chez elle toi etc.. etcMais sa détermination de réussir était beaucoup plus forte, elle est prête à tout pour vivre son rêve: avoir une petite maison et y amener sa maman N'dioba vivre avec elle avant qu'elle meurt.Le diplôme en poche, une annonce sur le Net et hop elle se trouve dans son monde à lHôpital Montfort à apporter sa touche angélique aux personnes avec tout la tendresse que sa maman lui a transmis. Elle alla jeter un coup d'il sur l'état de santé de la chinoise elle s'approcha d'elle et trouva qu'elle sera capable de se rendre chez elle en compagnie de son mari qui est venu aussitôt que possible.A sa vu Xuwan lui présenta son mari la remercia d'être gentille avec elle:«C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner les gens" explique t elle. "D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu hospitalier pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»Elle le disait avec fierté et souhaitait bon rétablissement à Xuwan.Le couple reprend le chemin de retour, soulagés que la situation se soit terminée par un retour sain et sauf à la maison. Xuwan 35 ans se souvenu qu'elle a vécu pire que cela en chine et elle en est sortit grande . Depuis son immigration au Canada sa vie s'est nettement améliorer, elle essaye dêtre sociable, a fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Elle considérait le sport comme un outil dintégration important. De plus, elle a un mari chinois qu'elle a rencontré dans le même cégep. Cela lui a permis de savourer encore plus sa vie à Ottawa et les canadiens . Ainsi, cest difficile de dire qu'elle se sent seul ici. Par contre, elle trouve dur davoir laissé des amis et la famille en chine, surtout ses grands-parents, qui sont très âgés et avec qui elle a une relation fantastique.Le soleil se leva doucement, le matin est de retour, la voiture s'arrêta dans une station d'essence, elle en profita pour aller s'acheter le Ottawa Citizen journal locale de la ville d'Ottawa, elle entra au dépanneur demanda son journal Abdelkader les yeux fatigué après une longue nuit de travail, le lui remis :"2 dollars madame.. merci bonne journée".Abdelkader échangea sa caisse avec le caissier du matin, .. il a hâte de rentrer chez lui, le travail de nuit n'est pas facile mais il a une volonté de fer, il se dit "je commence par le plus dure et le facile sera justement facile". 8h30mn du matin, Abdelkader reprend le bus pour retourner chez lui, fatigué, épuisé mais déterminé à réaliser son rêve, Il sait pertinemment bien que les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.C'est le même rêve que chacun de ces gens simples de la vie de tous les jours vivant dans la même ville d'Ottawa.Belle histoire, inventée de toutes pièces, plein d'invraisemblances... notamment Marina d'origine russe blonde aux yeux verts qui se fait dire par les employeurs qu'elle n'est pas la bienvenue à cause de son accent... Premièrement, plein d'immigrants se font engager malgré leurs accents donc c'est une grosse connerie, et à supposé que cela soit vrai (hypothèse), un employeur n'est pas suffisamment abruti pour dire au candidat qu'il n'est pas le bienvenu à cause de son accent car il aurait la Commission des droits et libertés sur le dos rapidement ( poursuite judiciaire pour discrimination à l'emploi) ... donc c'est une grosse FARCE ton affaire...Au plaisirJe ne sais pas comment ca se passe a Ottawa mais j'ai deja vu des annonces qui indiquent clairement qu'il faut parler l'anglais sans accent. Citer
Habitués xitu Posté(e) 18 juillet 2008 Habitués Posté(e) 18 juillet 2008 Je ne sais pas comment ca se passe a Ottawa mais j'ai deja vu des annonces qui indiquent clairement qu'il faut parler l'anglais sans accent.Mais tous les Anglophones ont un accent différent ; l'anglais des Américans, des Anglais, des Australiens, des Indiens et do brazil, c'est bien des accents anglais différents non ????? De même que le francais Parisien, lillois, Strasbourgeois, de Carcassone, sans parler de Marsaiiiiiiilllllllle etc...tous ces racistes me gonflent...Ils n'ont cas se reproduirent avec leurs cousins germains et creuver de consanguinité... Citer
Habitués kabi Posté(e) 18 juillet 2008 Auteur Habitués Posté(e) 18 juillet 2008 Merci de la sagesse de ta réponse et du degrés de politesse qui dépasse la moyenne (tes quelques mots utilisés dans un paragraphe de 5 lignes) : "..d'invraisemblances..." , "...grosse connerie..." , "...n'est pas suffisamment abruti ..." , "...donc c'est une grosse FARCE ton affaire.."."car il aurait la Commission des droits et libertés sur le dos rapidement ( poursuite judiciaire pour discrimination à l'emploi"Entre ce que tu crois et ce qui se passe il y a bel et bien un gigantesque fossé.. ... mais bon de toute cette histoire tu n'as décidément pas retenu grand chose .... notamment Marina d'origine russe blonde aux yeux verts qui se fait dire par les employeurs qu'elle n'est pas la bienvenue à cause de son accent...Je laisse les sources officielles te répondre, (car j'ai des choses beaucoupplus importantes à faire ) tels Jobboom et La Maison des Français de létranger (MFE) (qui est un service du ministère des Affaires étrangères et européennes) ... Remarque que là dans ces extraits, il s'agit entre autre de Français de France de surcroit et de leur accent (que dire d'un immigrant russe )" J'ai aussi vu des comportements de la sorte avec un ami qui parlait ''mal français'' à cause de son accent (il venait de Vancouver) lorsqu'il était jeune et travaillait dans une épicerie comme paqueteur à Chicoutimi parce que son père était stationné à Bagotville, il s'est fait traiter de ''Tête carrée'' et de ''maudit anglais'' à cause de son accent et a décidé de démissioner car il en avait assez de vivre dans cette pression malgré qu'il faisait un effort pour parler correctement en français et qu'il était bien gentil en poli."Source : http://www.quebec-politique.com/index/view...=1&p=203141«Jai reçu toutes sortes de commentaires concernant lintégration des Français sur le marché du travail québécois, explique Edwige Durand, de Montréal-Accueil. Certains sont très satisfaits et se sont bien intégrés. Dautres, moins bien, faisant face à une certaine hostilité. Jai vu le cas dun assureur qui était obligé de parler anglais parce que les Québécois trouvaient son accent pointu! En fait, je pense quil sagit dune question de personnalité, aussi bien dun côté que de lautre, et que cela dépend du domaine dactivité. En général, ça se passe très bien.» Source: http://carriere.jobboom.com/marche-travail...09/1985304.html"Enfin, il ne faut pas sous-estimer les différences linguistiques et d'accent, ainsi que les préjugés qu'entretiennent parfois les Québécois à leur égard: ainsi, l'accent français pourra être perçu comme arrogant par votre interlocuteur québécois.Dernière mise à jour : février 2007."Source: http://www.mfe.org/Default.aspx?SID=14769 Citer
Habitués Master Posté(e) 19 juillet 2008 Habitués Posté(e) 19 juillet 2008 (modifié) Merci de la sagesse de ta réponse et du degrés de politesse qui dépasse la moyenne (tes quelques mots utilisés dans un paragraphe de 5 lignes) : "..d'invraisemblances..." , "...grosse connerie..." , "...n'est pas suffisamment abruti ..." , "...donc c'est une grosse FARCE ton affaire.."."car il aurait la Commission des droits et libertés sur le dos rapidement ( poursuite judiciaire pour discrimination à l'emploi"Entre ce que tu crois et ce qui se passe il y a bel et bien un gigantesque fossé.. ... mais bon de toute cette histoire tu n'as décidément pas retenu grand chose .... notamment Marina d'origine russe blonde aux yeux verts qui se fait dire par les employeurs qu'elle n'est pas la bienvenue à cause de son accent...Je laisse les sources officielles te répondre, (car j'ai des choses beaucoupplus importantes à faire ) tels Jobboom et La Maison des Français de létranger (MFE) (qui est un service du ministère des Affaires étrangères et européennes) ... Remarque que là dans ces extraits, il s'agit entre autre de Français de France de surcroit et de leur accent (que dire d'un immigrant russe )" J'ai aussi vu des comportements de la sorte avec un ami qui parlait ''mal français'' à cause de son accent (il venait de Vancouver) lorsqu'il était jeune et travaillait dans une épicerie comme paqueteur à Chicoutimi parce que son père était stationné à Bagotville, il s'est fait traiter de ''Tête carrée'' et de ''maudit anglais'' à cause de son accent et a décidé de démissioner car il en avait assez de vivre dans cette pression malgré qu'il faisait un effort pour parler correctement en français et qu'il était bien gentil en poli."Source : http://www.quebec-politique.com/index/view...=1&p=203141«Jai reçu toutes sortes de commentaires concernant lintégration des Français sur le marché du travail québécois, explique Edwige Durand, de Montréal-Accueil. Certains sont très satisfaits et se sont bien intégrés. Dautres, moins bien, faisant face à une certaine hostilité. Jai vu le cas dun assureur qui était obligé de parler anglais parce que les Québécois trouvaient son accent pointu! En fait, je pense quil sagit dune question de personnalité, aussi bien dun côté que de lautre, et que cela dépend du domaine dactivité. En général, ça se passe très bien.» Source: http://carriere.jobboom.com/marche-travail...09/1985304.html"Enfin, il ne faut pas sous-estimer les différences linguistiques et d'accent, ainsi que les préjugés qu'entretiennent parfois les Québécois à leur égard: ainsi, l'accent français pourra être perçu comme arrogant par votre interlocuteur québécois.Dernière mise à jour : février 2007."Source: http://www.mfe.org/Default.aspx?SID=14769Sur Internet, tu peux trouver n'importe quoi et son contraire, donc ça veut rien dire... Tu vas toujours trouver des losers qui vont tenter de trouver des prétextes pour justifier leurs propes échecs de losers... Je connais plein d'immigrants qui ont un accent et qui ont trouvés des emplois donc oui ce que tu dis ce sont des conneries...Au plaisir Modifié 19 juillet 2008 par Master Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 juillet 2008 Habitués Posté(e) 19 juillet 2008 Ben oui, le troll, on vit dans une société parfaite complètement exempte de discrimination, où les trottoirs sont faits de chocolat et des petits lutins distribuent des hot-dogs gratuits au coin des rues. Citer
Habitués Master Posté(e) 19 juillet 2008 Habitués Posté(e) 19 juillet 2008 (modifié) Ben oui la troll, tu me fais dire des choses que j'ai jamais dit... lol ! C'est très malhonnête de ta part de déformer mes propos... comportement typique d'un troll... Tes conneries je peux m'en passer.... Discrimination ou pas, plein d'immigrants ayant un accent ont un emploi et C'EST UN FAIT... Trop de gens ont une mentalité défaitiste de losers... Modifié 19 juillet 2008 par Master Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 19 juillet 2008 Habitués Posté(e) 19 juillet 2008 kabi... bien belle histoire.Que ce soit vrai ou pas.... on s'en fout un peu, c'est une sympathique histoire..... qui essaye de mettre en avant le multiculturalisme d'Ottawa. Quand tu lis croc blanc tu cherche pas à savoir si c'est vrai ou non.Tu aimes visiblement bien partager tes reflexions sur ton immigration, et cela ne peut qu'être positif. Après tout, même si tu te trompes..... il n'y a que ceux qui ne font jamais rien qui ne se trompent jamais! Donc continue....Pour le reste, tu vis du côté Ottawa, ou Gatineau? Car il y a une structure de soutien côté Gatineau super bien. Moi j'ai eu l'occasion d'y aller un moment donné, et je les ai trouvé formidables.Amic Citer
Habitués kabi Posté(e) 20 juillet 2008 Auteur Habitués Posté(e) 20 juillet 2008 Merci Beaucoudonc , merci aussi Franckgb.Et oui ce mélange de cultures peut se faire une vie après une galère, ce qui compte c'est de ne pas baisser les bras et de considérer chaque obstacle comme une nouvelle corde à ajouter à son arc tout en restant grand et fier ."Pour le reste, tu vis du côté Ottawa, ou Gatineau? " Actuellement du côté Ottawa, mais je cherche du côté gatineau à moins que je trouve un bon Deal ici à Ottawa."Car il y a une structure de soutien côté Gatineau super bien" Euhhh je ne saisie pas le sens... est ce que cela veut dire que à Gatineau y a de l'ouverture des opportunités ???à plus Citer
Habitués Baguette Posté(e) 20 juillet 2008 Habitués Posté(e) 20 juillet 2008 Kabi, D'abord ignore ce petit etre qui voudrait s'appeler ''Master''. Ensuite si tu voulais apprendre et pratiquer l'anglais en t'installant a Ottawa, pourquoi faire un boulot de nuit dans un quartier francophone en etant entoure par des francophones? Apres tout si tu etais pret a commencer par le plus difficile parce que le plus facile est toujours dans la poche le mieux ne serait pas de t'installer quelque part comme Toronto voire Calgary ou avec ton niveau d'etudes tu aurais une meilleure position professionnelle? Bonne continuation en tout cas. Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 20 juillet 2008 Habitués Posté(e) 20 juillet 2008 Merci Beaucoudonc , merci aussi Franckgb.Et oui ce mélange de cultures peut se faire une vie après une galère, ce qui compte c'est de ne pas baisser les bras et de considérer chaque obstacle comme une nouvelle corde à ajouter à son arc tout en restant grand et fier ."Pour le reste, tu vis du côté Ottawa, ou Gatineau? " Actuellement du côté Ottawa, mais je cherche du côté gatineau à moins que je trouve un bon Deal ici à Ottawa."Car il y a une structure de soutien côté Gatineau super bien" Euhhh je ne saisie pas le sens... est ce que cela veut dire que à Gatineau y a de l'ouverture des opportunités ???à plus Bah, c'est juste des gens vraiment super biens, qui ont une certaine passion pour aioder les immigrants à trouver leur voie. C,est pas un truc d'assistanat, mais plus une équipoe qui te donne les clefs.... à toi d'ouvrir les portes. Car il se peut qu'au niveau de la méthode ce ne soit pas le top, les différences étant tellement grande tu passes peut être juste ;a côté d'un petit truc que tu n'as pas perçu.Moi ils m'ont fait réaliser deux trois trucs, et ça m'a beaucoup aidé. Il te parleront pas comme à un demeuré (je sais que des fois certains organismes le font) et sont vraiment dans le rapport humain.... bref on pourrait en parler plus longuement, mais moi je te le dis..... passe faire un tour, ils sont supers.Centre Jeunesse Emploi de l'Outaouaiswww.cjeo.qc.caAppele les et explique, tu aura un rdv avec un type qui sera ton mentor en gros dans ta recherche d'emploi. Car même si tu as un emploi de subsistance(le travail de nuit) ils te diront mieux que plein de gens comment avoir ton boulot de rêve.... Amicalement.... et baisse surtout pas les bras! Citer
Habitués kabi Posté(e) 20 juillet 2008 Auteur Habitués Posté(e) 20 juillet 2008 Kabi, D'abord ignore ce petit etre qui voudrait s'appeler ''Master''.Allo Baguette, pas de soucis c'est ce que j'ai dit et fait donc pas de problème.Ensuite si tu voulais apprendre et pratiquer l'anglais en t'installant a Ottawa, pourquoi faire un boulot de nuit dans un quartier francophone en etant entoure par des francophones?Euhhh juste t'indiquer qu'il ne s'agit pas de moi là Néanmoins il y a eu, à une certaine époque, une similitude du cas de ce Abdelkader avec moi il y 3 ans.Mais pour répondre à la place de cette personne de cette histoire je te dirais que pour la simple raison que c'était le seul et unique poste qui lui a été offert Apres tout si tu etais pret a commencer par le plus difficile parce que le plus facile est toujours dans la poche le mieux ne serait pas de t'installer quelque part comme Toronto voire Calgary ou avec ton niveau d'etudes tu aurais une meilleure position professionnelle? "Oui tout a fait d,accord avec cette approche et (si tu poses la question pour moi et non pour la personne de l'histoire) je te dirais que justement j'ai quitté le Québec pour l'Ontario pour cette optique donc c'est beau pour le moment, et d'autre part j'ai un poste à la hauteur de mes inspirations en ce moment (Assistant financier dans une des grandes boites du Canada) mais rien n'empêche de chercher encore mieux, quitte à aller à Toronto.Au fait dans ce sens, que me consseillerais tu Baguette, de faire si jamais l'idée de m'installer à Toronto me taraude. (coté professionnel je veux dire) Bonne continuation en tout cas.Mille merci c'est gentil Bah, c'est juste des gens vraiment super biens, qui ont une certaine passion pour aioder les immigrants à trouver leur voie. C,est pas un truc d'assistanat, mais plus une équipoe qui te donne les clefs.... à toi d'ouvrir les portes. Car il se peut qu'au niveau de la méthode ce ne soit pas le top, les différences étant tellement grande tu passes peut être juste ;a côté d'un petit truc que tu n'as pas perçu.Ahh okay je te suis maintenant..Donc comme je viens de l'expliquer, le Abdelkader de cette histoire n'est pas moi. mais merci du tuyau... j'avoue que il y a des organismes d'aides aux immigrants qui vraiment mettent la personne sur la bonne voie voire même la guider à décrocher le bon emploi qui concorde avec le profil de la personne.Comme il y en a d'autre qui franchement n'ont pas leur place au Canada.Merci de tes conseils c'est très appréciable. Citer
Habitués Baguette Posté(e) 29 juillet 2008 Habitués Posté(e) 29 juillet 2008 Kabi, D'abord ignore ce petit etre qui voudrait s'appeler ''Master''.Allo Baguette, pas de soucis c'est ce que j'ai dit et fait donc pas de problème.Ensuite si tu voulais apprendre et pratiquer l'anglais en t'installant a Ottawa, pourquoi faire un boulot de nuit dans un quartier francophone en etant entoure par des francophones?Euhhh juste t'indiquer qu'il ne s'agit pas de moi là Néanmoins il y a eu, à une certaine époque, une similitude du cas de ce Abdelkader avec moi il y 3 ans.Mais pour répondre à la place de cette personne de cette histoire je te dirais que pour la simple raison que c'était le seul et unique poste qui lui a été offert Apres tout si tu etais pret a commencer par le plus difficile parce que le plus facile est toujours dans la poche le mieux ne serait pas de t'installer quelque part comme Toronto voire Calgary ou avec ton niveau d'etudes tu aurais une meilleure position professionnelle? "Oui tout a fait d,accord avec cette approche et (si tu poses la question pour moi et non pour la personne de l'histoire) je te dirais que justement j'ai quitté le Québec pour l'Ontario pour cette optique donc c'est beau pour le moment, et d'autre part j'ai un poste à la hauteur de mes inspirations en ce moment (Assistant financier dans une des grandes boites du Canada) mais rien n'empêche de chercher encore mieux, quitte à aller à Toronto.Au fait dans ce sens, que me consseillerais tu Baguette, de faire si jamais l'idée de m'installer à Toronto me taraude. (coté professionnel je veux dire) Bonne continuation en tout cas.Mille merci c'est gentil Bah, c'est juste des gens vraiment super biens, qui ont une certaine passion pour aioder les immigrants à trouver leur voie. C,est pas un truc d'assistanat, mais plus une équipoe qui te donne les clefs.... à toi d'ouvrir les portes. Car il se peut qu'au niveau de la méthode ce ne soit pas le top, les différences étant tellement grande tu passes peut être juste ;a côté d'un petit truc que tu n'as pas perçu.Ahh okay je te suis maintenant..Donc comme je viens de l'expliquer, le Abdelkader de cette histoire n'est pas moi. mais merci du tuyau... j'avoue que il y a des organismes d'aides aux immigrants qui vraiment mettent la personne sur la bonne voie voire même la guider à décrocher le bon emploi qui concorde avec le profil de la personne.Comme il y en a d'autre qui franchement n'ont pas leur place au Canada.Merci de tes conseils c'est très appréciable.A Toronto ce ne sont pas des occasions qui manquent mais vue que tu es deja a Ottawa pourquoi ne pas essayer de travailler pour le gouvernement federal? Si tu es bilingue tu as de tres fortes chances pour y arriver. Citer
Habitués kabi Posté(e) 31 juillet 2008 Auteur Habitués Posté(e) 31 juillet 2008 humm bonne idée, une opportunité à saisir;J'attend justement la réponse finale de l'Agence du Revenu du Canada. ON verra ce que cela donnera.Merci du conseil. Citer
Habitués yams Posté(e) 2 août 2008 Habitués Posté(e) 2 août 2008 22h30mn de la nuit, Abdelkader prend le métro direction quartier Vanier pour se rendre à son travail, il est caissier à Loeb un supermarché dans ce quartier Francophone de Ottawa . C'est tout ce qu'il a trouvé pour le moment, malgré son diplôme d'une des grandes et prestigieuses écoles au Maroc et ses innombrables expériences dans de grandes sociétés, le marché de travail Canadien ne semble pas près à lui offrir sa chance .. pas encore en tous cas. La mi-trentaine, célibataire, il a accepté ce poste de caissier de nuit de 23h à 08h du matin car au moins c'est mieux payé et en plus il n'a ni femme ni enfant, alors cela l'arrange bien et qui sait peut être qu'avec sa volonté inépuisable il pourra graver les échelons dans ce petit commerce.Arrivé à son travail il salue tout le monde, il monte mettre sa blouse de travail, se prépare à affronter sa longue nuit Il rembobine dans sa tête ses journées quil passait à jouer au soccer avec ses amis du quartier, sur cette belle plage de la corniche de Casablanca , et chaque fin de match il allait se baignait et prenait du temps lui et son ami Abdelilah à contempler cet étendu deau bleue infinissable .. et rêvaient tous les deux de ce qui se passe au delà de lAtlantique ..Maintenant il y est.Il fait l'échange de caisse avec sa collègue Marina la russe qui ELLE vient de terminer son interminable journée.Marina, d'origine russe, blonde, aux yeux verts, 29 ans, marié ayant un petit enfant de 8ans, reprend le chemin du retour. Le bus ne tarde pas à venir pour l'emmener chez elle, le long du trajet elle ne cessait de penser à ses prochaines études qui vont commencer bientôt, elles en a ras-le-bol de se faire dire lors des entrevues de travail que son accent français qui sonne le russe n'est pas le bienvenu .. pourtant son savoir-faire et son savoir-être acquis durant ses années en Russie lui ont permis de recevoir pleins de trophées et de reconnaissances auprès de ses ex-employeurs. Elle digère quand même sa frustration d'une bonne manière comme ils lui ont expliqué ses compatriotes : ont commence doucement mais surement et on commence en bas de l'échelon.Alors tout à fait au début elle a commencé par un centre d'appel, puis un organisme a but non-lucratif ou elle a excellé dans la bureautique, mais le salaire ne comblait pas les besoins de sa petite famille, surtout que son mari est toujours au chômage. Elle a trouvé ce poste de caissière au couche-tard. Néanmoins sa détermination ne s'est pas arrêté là, elle a une entrevue dans deux jours pour un poste de commis de bureau pour une société de bois apparemment de renommé elle y compte énormément pour réussir; peut être que cette fois ci la chance sera au rendez vous.Arrivé à sa station, elle ne maque pas de saluer le chauffeur Stéphane qui est habitué à conduire à cette heure tardive le même bus depuis 2 ans. Il lui rendit le salut avec un sourire parental et lui souhaita une bonne nuit. Stéphane continua son périple, il conduit le bus de nuit il se sent comblé de bonheur car lors de son arrivé il y a 7 ans il ne cessait de récolter des réponses négative pour ses recherches d'emplois.D'origine Française, la 40taine, marié 2 enfants, cest lamour au début qui lamena au Canada, il avait connu à travers le Net: Karine, une Franco-Ontarienne résidante à Ottawa , avec le temps l'amour frappa de plein fouet, s'en suivi un léger parcours de parrainage et enfin le grand saut.Son rêve s'est réaliser : après 15 années d'expérience dans les sociétés de transports, le voila chauffeur du bus de Octranspos la compagnie de transport public de la ville.Puis l'achat d'une maison, enfin après 3 longues années de travaux intensifs, il a pu se faire son propre foyer familiale même s'il continue à ressentir cet étrange État d'âme : déchirée entre sa petite vie d'ici, à Ottawa, et ses souvenirs de France, famille et ami(e)s inclus.Des lumières rouges et bleues le faisaient sortir de ces souvenirs lointain, l'avenue Parkdale est barrée à l'intersection de la rue Wellington, une policière au nom de Rosita lui fait signe de s'arrêter car il y a eu un accident ."Désolé monsieur vous devez passer par là et reprendre au niveau de Amstrong Street""c'est parfait, merci""bienvenu"La pauvre Rosita aura une nuit longue , déjà minuit et les embrouilles commencent: un léger accident de circulation, mais ce n'est pas si terrible que ce qu'elle a vécu au Mexique.Elle se rapelle lors de son service dans la ville de León ou vit une recrudescence quotidienne de la violence liée au crime organisé, chaque jours pour elle c'était un défis de retourner vivante à la maison rejoindre son mari Ernesto.la quête de recherche d'une vie paisible les amena au Canada l'été 2005. Après quelques mois de contact avec des organismes d'aide aux immigrants, elle trouva une annonce pour devenir policière, elle ne tarda pas à montre ses prouesses et on lui offra le boulot. Vu le besoin on l'affecta momentanément au travail de nuit. elle se dit que "au moins ici quand j'arrive à la maison, je mange avec ma famille. Avant je ne le faisais jamais. J'ai eu des vacances pour la première fois. Des choses qui ont changé complètement ma vie. »L'ambulance arrive sur les lieux, elle la guida vers le lieu de l'accident: l'infirmière Fatima une sénégalaise et son compagnon se dirigeaient vers la victime et la transportait vers le service des urgences de lHôpital Montfort le fameux établissement de santé universitaire francophone de Ottawa .Le long du chemin Fatima, 29 ans rassura cette victime Xuwan une chinoise qu'elle ne cour pas un grand danger que possiblement elle a plus peur que mal, elle lui posa quelques questions personnelles sur son État de santé et ce qu'elle ressens sur la partie de son corps qui lui fait mal.Arrivé au urgence une autre équipe se charge de la victime, puis Fatima se rendit à son poste , c'est l'heure de sa pause, elle alla prendre con café-de-nuit comme elle l'appela.Elle se rappela qu'après avoir mis ses pieds au canada ses premiers déboires de son immigration: Contrairement à ce qui se fait dans beaucoup dautres pays, il ny a pas dautorisation nationale des infirmières ici au Canada et que pour exercer la profession, linfirmière doit obtenir un permis ou lautorisation dans la province ou le territoire où elle veut travailler. Chose qu'elle a faite sans perdre de temps, surtout qu'une de ses amies sénégalaise aussi, l'informa du besoin imminent des infirmières.Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux dans la région de l'Outaouais (Gatineau-Hull-Chelsea) Les trois n'étaient pas prêts à l'accueillir, les soins infirmiers au Sénégal ne sont pas les même qu'au Québec même si le sang des hommes et femme est rouge ici ou là-bas c'est ce qu'on lui répétait sans cesse.Elle aurais aimé commencer un début d'une nouvelle vie que l'Europe ne lui permettait pas et améliorer sa situation économique, mais elle constata un décalage grandissant avec les besoins réelle de l'économie du pays.Elle a décidé de traverser le pont du coté de Ottawa, aller au collège et passer des stages d'apprentissage pratique.Son parcours n'était pas si rose : elle se rappelle des fois de quelques patients qui refusent d'être servis par des immigrants. On lui a demandé 20 fois par jour d'où elle vient et pourquoi elle est venue et quand elle vas rentrer chez elle toi etc.. etcMais sa détermination de réussir était beaucoup plus forte, elle est prête à tout pour vivre son rêve: avoir une petite maison et y amener sa maman N'dioba vivre avec elle avant qu'elle meurt.Le diplôme en poche, une annonce sur le Net et hop elle se trouve dans son monde à lHôpital Montfort à apporter sa touche angélique aux personnes avec tout la tendresse que sa maman lui a transmis. Elle alla jeter un coup d'il sur l'état de santé de la chinoise elle s'approcha d'elle et trouva qu'elle sera capable de se rendre chez elle en compagnie de son mari qui est venu aussitôt que possible.A sa vu Xuwan lui présenta son mari la remercia d'être gentille avec elle:«C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner les gens" explique t elle. "D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu hospitalier pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»Elle le disait avec fierté et souhaitait bon rétablissement à Xuwan.Le couple reprend le chemin de retour, soulagés que la situation se soit terminée par un retour sain et sauf à la maison. Xuwan 35 ans se souvenu qu'elle a vécu pire que cela en chine et elle en est sortit grande . Depuis son immigration au Canada sa vie s'est nettement améliorer, elle essaye dêtre sociable, a fait quelques amis au Cégep, à la gym et au volley-ball. Elle considérait le sport comme un outil dintégration important. De plus, elle a un mari chinois qu'elle a rencontré dans le même cégep. Cela lui a permis de savourer encore plus sa vie à Ottawa et les canadiens . Ainsi, cest difficile de dire qu'elle se sent seul ici. Par contre, elle trouve dur davoir laissé des amis et la famille en chine, surtout ses grands-parents, qui sont très âgés et avec qui elle a une relation fantastique.Le soleil se leva doucement, le matin est de retour, la voiture s'arrêta dans une station d'essence, elle en profita pour aller s'acheter le Ottawa Citizen journal locale de la ville d'Ottawa, elle entra au dépanneur demanda son journal Abdelkader les yeux fatigué après une longue nuit de travail, le lui remis :"2 dollars madame.. merci bonne journée".Abdelkader échangea sa caisse avec le caissier du matin, .. il a hâte de rentrer chez lui, le travail de nuit n'est pas facile mais il a une volonté de fer, il se dit "je commence par le plus dure et le facile sera justement facile". 8h30mn du matin, Abdelkader reprend le bus pour retourner chez lui, fatigué, épuisé mais déterminé à réaliser son rêve, Il sait pertinemment bien que les grands rêves et les grands projets nécessitent toujours de grands sacrifices.C'est le même rêve que chacun de ces gens simples de la vie de tous les jours vivant dans la même ville d'Ottawa.Belle histoire, inventée de toutes pièces, plein d'invraisemblances... notamment Marina d'origine russe blonde aux yeux verts qui se fait dire par les employeurs qu'elle n'est pas la bienvenue à cause de son accent... Premièrement, plein d'immigrants se font engager malgré leurs accents donc c'est une grosse connerie, et à supposé que cela soit vrai (hypothèse), un employeur n'est pas suffisamment abruti pour dire au candidat qu'il n'est pas le bienvenu à cause de son accent car il aurait la Commission des droits et libertés sur le dos rapidement ( poursuite judiciaire pour discrimination à l'emploi) ... donc c'est une grosse FARCE ton affaire...Au plaisirtrès belle chronique je n'écris plus beaucoups sur le forum mais j'ai pris vraiment apprécié la lecteur de ton texte.sans mettre le trouble et sans aucune envie de faire dévier le sujet , j'ai déja vu cette situation (pour l'accent) dans un centre d'appel.dire que c'est général serait faux car cela reste des exceptions je pense mais dire que ca n'existe pas est tout aussi faux.Christophe Citer
Habitués Osquare Posté(e) 3 août 2008 Habitués Posté(e) 3 août 2008 22h30mn de la nuit, Abdelkader prend le métro direction quartier Vanier pour se rendre à son travail, il est caissier à Loeb un supermarché dans ce quartier Francophone de Ottawa .Ah bon, il y a un métro à Ottawa ??Moi qui habite à Ottawa côté Est, entre Vanier et Orléans, je suis surpris. Citer
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