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Permis restrictif et ARM


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  • Habitués

Bonsoir, désolé pour la réponse tardive.

Oui effectivement l'évaluation de mi-stage a été positive, avec encore des efforts à fournir.

Je trouve que le niveau de connaissances est plus élevé qu'en France, car , comme tu n'as pas un accès facile au spécialiste, et bien tu dois être cardio, pneumo, gastro, endocrino, interniste, gynéco, etc ..... en attendant le rendez vous avec le vrai spécialiste.

Maintenant c'est personnel car il y a sans doute des médecins généralistes Français réellement pluri disciplinaires, des mini Dr House , mais pas moi.

Ce que tu ne fais pas ? : tu n'opères pas, et ne poses pas les voies centrales ou les pace-maker....

Les relations avec les différents intervenants sont excellentes .

Pour le logement et la voiture, on a loué les deux pour 4 mois, car on est arrivés plus tôt , et on part plus tard. Et logement meublé bien sûr car nous revenons en France en Mars. Mais demande aussi à Big mac et sa blonde (salutations wink.gif ), ils ont fait autrement.

Voilà tout.

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  • Habitués

Non je ne suis ni chef d'établissement, ni même Chef de médecine. Mon chef de médecine, est une amie et lorsque qu'elle a trop de travail, autre que le recrutement, elle me confie cette partie, ensuite nous en discutons et nous choisissons !

Si tu as envoyé ton CV au RSQ, et que le CMQ l'a accepté, il arrivera un jour sur mon bureau, parce que les CV sont distribués à tous les établissements en demande de la province !

Je t'engage à consulter le site de l'AQMPR, tu auras une foule des renseignements utiles.

bsoir cher confrere ça fait un présque un mois que g envoyé mon CV au RSQ , pour l'instant g rien reçu ni par email ni par courrier postal, sacahnt que je suis en procedure d'immigration au quebec g commenecr a travailler depuis octobre 2010 ( normalement il me reste 1 année et qlq mois pour achever ma procedure d'ici là j'accumlerai plus de 12 mois d'experience ) dite moi s'ils tiennent compte de la date de la reception de mon cv ou la fin de ma procedure merci

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  • Habitués

Non je ne suis ni chef d'établissement, ni même Chef de médecine. Mon chef de médecine, est une amie et lorsque qu'elle a trop de travail, autre que le recrutement, elle me confie cette partie, ensuite nous en discutons et nous choisissons !

Si tu as envoyé ton CV au RSQ, et que le CMQ l'a accepté, il arrivera un jour sur mon bureau, parce que les CV sont distribués à tous les établissements en demande de la province !

Je t'engage à consulter le site de l'AQMPR, tu auras une foule des renseignements utiles.

bsoir cher confrere ça fait un présque un mois que g envoyé mon CV au RSQ , pour l'instant g rien reçu ni par email ni par courrier postal, sacahnt que je suis en procedure d'immigration au quebec g commenecr a travailler depuis octobre 2010 ( normalement il me reste 1 année et qlq mois pour achever ma procedure d'ici là j'accumlerai plus de 12 mois d'experience ) dite moi s'ils tiennent compte de la date de la reception de mon cv ou la fin de ma procedure merci

il faudra joindre un certificat attestant que vous avez travaillé comme médecin de telle date à telle date, pour valider votre année de travail que tu fourniras au CMQ, quand il te le demandera.

PS : ce n'est pas la peine de m'écrire en MP pour mettre le même message sur le forum...un fois suffit, merciblink.gif

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  • Habitués

Oui, tant que je ne suis pas sure à 100% de rester au Québec toute ma vie, je pense interesant de garder même une toute petite activité médicale. En plus, ça me permet de voir mes amies :-)

On ne sait jamais, si je décidais d'aller ensuite habiter un pays qui reconnait le diplome français, ce serait dommage d'avoir perdu mon expérience:-)

Juliette

Bonjour Juliette,

Je suis impressioné par ton parcours et je pense qu'il faut être vraiment très fort pour changer le projet initial. Et surtout ne pas rester bloqué. A mon avis tu nous donne un très bon example comment sortir d'une situation compliquée. En France c'est juste pour garder ton inscription à l'Ordre?

Bon courage!

l'agressivité n'est jamais la bonne réponse même si je partage plusieurs des sentiments décrits plus hauts. Je suis médecin en France où je vais travailler deux fois par année et au Québec je vais finir par finir une formation d'ostéopathe. Je n'ai jamais réussi à dépasser le troisième examen du college des médecins du Canada...dont je ne me souvient même plus du nom. J'ai révisé et même appris par coeur des tas de protocoles et lors de l'examen pratique j'ai trouvé ça tellement attristant pour moi de me retrouver séquestrée à l'hopital de Sherbrooke un dimanche pluvieux de mai avec des gamins de l'age de mes enfants que j'ai arreté l'examen et décidé de ne pas aller plus loin...de toutes façons, plus loin c'était m'inscrire pour être une des 300 pour les deux postes ouverts aux étrangers et de toutes façons pas à Québec où je vis. C'est vrai que quand je vois la rémunération je me dis que j'ai peut être raté quelque chose mais pour le reste je suis contente de mon choix, la médecine à la Québecoise ne m'interesse pas. (notez qu'elle ne m'interessait déjà que très peu en France de par son organisation déplorable, l'argent fait si on voit les gens trois minutes, la main mise de l'industrie pharmaceutique etc)

Non la médecine n'est pas une panacée au Québec et merci à la dame de l'ambassade à Paris qui m'avait désignée comme le boulet de la famille, au moins c'était clair. Nous avons été choisit car nous avons 5 enfants et que mon mari gagne bien sa vie...moi je devais avoir l'air de quelqu'un qui allait se remettre en question ;):innocent:

Juliette

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  • Habitués

Une info issue du Bulletin du collège

PAR sYLvie LeBoeuf, anne-marie maCLeLLan, m.d., et ernest préGent, m.d., direCtion des études médiCaLes

suivi de Laccord Québec france pour favoriser La mobilité de La main-duvre médicale : où nous en sommes

en novemBre 2009, Le CoLLÈGe des médeCins du QuéBeC (CmQ) siGnait un arranGement de reConnaissanCe mutueLLe (arm) pour favoriser La moBiLité de La main-duvre médiCaLe aveC Le ConseiL nationaL de Lordre des médeCins de franCe et Le ministre français de La santé et des sports.

Rappelons que du côté québécois, lARM sapplique exclusivement aux médecins ayant effectué leur formation pré et postdoctorale (cours de médecine et résidence) dans une faculté de médecine de France et membres en règle de lOrdre des médecins de France. De plus, entre autres conditions, tous les candidats doivent réussir un stage dadaptation de trois mois dans la discipline visée par le permis. Les candidats qui réussissent ce stage se voient délivrer un permis selon larticle 35 de la Loi médicale (pour une pratique en établissement seulement).

LappLiCation de Larm au QuéBeC

La signature de cet ARM a suscité une forte demande de la part de médecins français qui souhaitent exercer la médecine au Québec. Ainsi, dans les huit mois suivant la signature de lARM, le CMQ a reçu plus dune soixantaine de demandes, dont près de 45 en médecine de famille.

LorGanisation des staGes dadaptation: un défi pour Le CmQ et ses partenaires maîtres de staGes Considérant le nombre élevé de demandes reçues, on peut sans peine imaginer le défi que représente lorganisation de stages de trois mois en spécialité et dune quarantaine de stages dune même durée en médecine de famille. Dans un contexte où les milieux de forma- tion doivent répondre, depuis quelques années, à une augmentation constante des cohortes détudiants et de résidents en médecine, sans pour autant disposer de ressources professorales accrues, on com- prend aisément que les responsables de ces milieux se disent peu disponibles ou peu enclins à recevoir de nouveaux stagiaires.

Pourtant, les statistiques des dernières années démontrent que nos collègues français réussissent dans une large proportion leur intégration dans le système québécois et constituent un apport indéniable dans les équipes de soins qui les ont accueillis.

Cest ainsi que certains milieux ont choisi dadopter une appro- che collaborative et voient, dans lacceptation dun médecin français en stage dadaptation, une manière dévaluer leur intérêt mutuel en vue dun éventuel recrutement.

Dautres milieux, toujours dans un contexte de collaboration, évaluent la possibilité de recevoir des candidats sur une base conti- nue, ce qui leur permettrait, à moyen terme, de développer une réelle expertise dans lévaluation des candidats français.

Malgré ces percées et ces résultats encourageants, bon

nombre de candidats attendent encore un stage. La Direction des études médicales du CMQ continuera donc à solliciter les milieux susceptibles de recevoir des stagiaires, espérant que les success stories inciteront dautres médecins et dautres milieux à faire le saut pour tenter lexpérience enrichissante quest lévaluation dun collègue français désireux de venir exercer au Québec.

LappLiCation de Larm en franCe

Et quen est-il des membres du CMQ diplômés et formés au Québec qui souhaiteraient se prévaloir de lARM pour obtenir un permis dexercice en France ?

Depuis la récente signature du décret ayant pour effet de « transposer lARM en droit national », le Conseil de lOrdre des médecins de France (CNOMF) a rendu disponible le formulaire que doivent remplir les médecins du Québec désireux de se prévaloir de lARM. Les conditions de recevabilité, les pro- cédures et le formulaire sont maintenant accessibles dans le site Web du CNOMF : www.conseil-national.medecin.fr

Le CMQ suit avec intérêt lévolution de ce dossier et publiera linformation relative dans son site Internet.

AR sYLvie LeBoeuf, anne-marie maCLeLLan, m.d., et ernest préGent, m.d., direCtion des études médiCaLes

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Une info issue du Bulletin du collège

PAR sYLvie LeBoeuf, anne-marie maCLeLLan, m.d., et ernest préGent, m.d., direCtion des études médiCaLes

suivi de L'accord Québec france pour favoriser La mobilité de La main-d'uvre médicale : où nous en sommes

en novemBre 2009, Le CoLLÈGe des médeCins du QuéBeC (CmQ) siGnait un arranGement de reConnaissanCe mutueLLe (arm) pour favoriser La moBiLité de La main-d'uvre médiCaLe aveC Le ConseiL nationaL de L'ordre des médeCins de franCe et Le ministre français de La santé et des sports.

Rappelons que du côté québécois, l'ARM s'applique exclusivement aux médecins ayant effectué leur formation pré et postdoctorale (cours de médecine et résidence) dans une faculté de médecine de France et membres en règle de l'Ordre des médecins de France. De plus, entre autres conditions, tous les candidats doivent réussir un stage d'adaptation de trois mois dans la discipline visée par le permis. Les candidats qui réussissent ce stage se voient délivrer un permis selon l'article 35 de la Loi médicale (pour une pratique en établissement seulement).

L'appLiCation de L'arm au QuéBeC

La signature de cet ARM a suscité une forte demande de la part de médecins français qui souhaitent exercer la médecine au Québec. Ainsi, dans les huit mois suivant la signature de l'ARM, le CMQ a reçu plus d'une soixantaine de demandes, dont près de 45 en médecine de famille.

L'orGanisation des staGes d'adaptation: un défi pour Le CmQ et ses partenaires maîtres de staGes Considérant le nombre élevé de demandes reçues, on peut sans peine imaginer le défi que représente l'organisation de stages de trois mois en spécialité et d'une quarantaine de stages d'une même durée en médecine de famille. Dans un contexte où les milieux de forma- tion doivent répondre, depuis quelques années, à une augmentation constante des cohortes d'étudiants et de résidents en médecine, sans pour autant disposer de ressources professorales accrues, on com- prend aisément que les responsables de ces milieux se disent peu disponibles ou peu enclins à recevoir de nouveaux stagiaires.

Pourtant, les statistiques des dernières années démontrent que nos collègues français réussissent dans une large proportion leur intégration dans le système québécois et constituent un apport indéniable dans les équipes de soins qui les ont accueillis.

C'est ainsi que certains milieux ont choisi d'adopter une appro- che collaborative et voient, dans l'acceptation d'un médecin français en stage d'adaptation, une manière d'évaluer leur intérêt mutuel en vue d'un éventuel recrutement.

D'autres milieux, toujours dans un contexte de collaboration, évaluent la possibilité de recevoir des candidats sur une base conti- nue, ce qui leur permettrait, à moyen terme, de développer une réelle expertise dans l'évaluation des candidats français.

Malgré ces percées et ces résultats encourageants, bon

nombre de candidats attendent encore un stage. La Direction des études médicales du CMQ continuera donc à solliciter les milieux susceptibles de recevoir des stagiaires, espérant que les success stories inciteront d'autres médecins et d'autres milieux à faire le saut pour tenter l'expérience enrichissante qu'est l'évaluation d'un collègue français désireux de venir exercer au Québec.

L'appLiCation de L'arm en franCe

Et qu'en est-il des membres du CMQ diplômés et formés au Québec qui souhaiteraient se prévaloir de l'ARM pour obtenir un permis d'exercice en France ?

Depuis la récente signature du décret ayant pour effet de « transposer l'ARM en droit national », le Conseil de l'Ordre des médecins de France (CNOMF) a rendu disponible le formulaire que doivent remplir les médecins du Québec désireux de se prévaloir de l'ARM. Les conditions de recevabilité, les pro- cédures et le formulaire sont maintenant accessibles dans le site Web du CNOMF : www.conseil-national.medecin.fr

Le CMQ suit avec intérêt l'évolution de ce dossier et publiera l'information relative dans son site Internet.

AR sYLvie LeBoeuf, anne-marie maCLeLLan, m.d., et ernest préGent, m.d., direCtion des études médiCaLes

Bouh Equinox, encore une démonstration de l'odieux favoritisme envers les français! Et puis s'il y en a 60 cette année, ça veut sûrement dire 600 l'année prochaine...

N' empêche, j'aimerai bien savoir combien de Québécois ont sauté le pas depuis la signature de l'ARM. Si ça a l'air plus facile de loin à cause de l'absence de stage d'adaptation, est-ce que cette absence de stage ne constitue pas justement un frein? Je vois mal n'importe qui se colleter d'emblée à notre système de santé et d'assurance maladie sans un minimum de préparation mentale!

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  • Habitués

Encore des nouvelles à propos de l'ARM dans "La Presse" d'aujourd'hui. Bonne lecture!

Publié le 29 janvier 2011 à 05h00

Mobilité des médecins France-Québec: avantage Québec, malgré les obstacles

Depuis l'entrée en vigueur de l'entente sur la mobilité de la main-d'oeuvre, 15 médecins français ont obtenu un permis de pratique au Québec. Une quinzaine d'autres sont actuellement en stage et 36 sont en attente.

Tommy Chouinard

La Presse

(Québec) Le Québec a gagné deux fois plus de médecins qu'il n'en a perdus au profit de la France depuis l'entrée en vigueur de l'entente sur la mobilité de la main-d'oeuvre, il y a un an. On est loin, pour l'instant, du déficit que certains appréhendaient.

Des médecins français dénoncent toutefois les obstacles auxquels ils se heurtent dans le processus de reconnaissance de leurs compétences.

D'après des données toutes fraîches obtenues par La Presse, 15 médecins français - 7 spécialistes et 8 généralistes - ont obtenu un permis de pratique au Québec au cours de la dernière année. Douze travaillent dans des établissements à l'heure actuelle, estime le Collège des médecins.

De son côté, le Conseil national de l'Ordre des médecins de France a indiqué que, en date du 8 janvier, six médecins québécois ont obtenu un permis. Il n'a pu préciser s'ils travaillent en France en ce moment ni combien de Québécois ont soumis une demande jusqu'à présent.

Quelque 90 médecins français ont fait une demande auprès du Collège des médecins depuis la signature, le 27 novembre 2009, de l'accord visant à faciliter la reconnaissance mutuelle des compétences des médecins. De ce nombre, 75 (30 spécialistes et 45 médecins de famille) ont remis un dossier complet; les 15 autres sont en train de le compléter. Le Collège des médecins a rejeté trois dossiers.

Le médecin français qui veut travailler ici doit se soumettre à un «stage d'adaptation» de trois mois en milieu hospitalier suivi d'une évaluation. S'il passe le test, il reçoit un permis restrictif qui l'autorise à exercer dans un établissement seulement - hôpital, CLSC ou CHSLD. Au bout de cinq ans, il pourra ouvrir son propre cabinet, par exemple.

Onze médecins de famille et quatre spécialistes sont en stage à l'heure actuelle. Et 36 autres - 19 médecins de famille et 17 spécialistes - sont en attente. Le délai d'attente moyen est de «trois à six mois», a dit Ernest Prégent, directeur adjoint des études médicales au Collège des médecins.

Le Dr Prégent explique ce délai par l'augmentation des cohortes étudiantes au cours des dernières années. Il y a en conséquence plus de demandes de stage en milieu hospitalier agréé.

Bien entendu, les 15 médecins français qui ont obtenu leur permis ont réussi leur stage. Or, cinq médecins de famille y ont échoué. C'est le cas de Christophe Jeay, qui habite à Magog et a fait son stage à Sherbrooke. Un stage obtenu non sans peine, car «ça bloque de tous les côtés», a-t-il dit.

Habitué d'exercer dans un cabinet en France, il n'a pas réussi à s'adapter au travail à l'hôpital. Il déplore que le Collège oblige les Français à pratiquer dans un établissement plutôt qu'en cabinet, surtout au moment où bien des Québécois n'ont pas un médecin de famille.

«Les besoins en médecine familiale sont principalement liés à des activités qui sont dans les établissements. C'est aussi une occasion de s'habituer au système», a rétorqué Ernest Prégent.

Pour le moment, le Dr Jeay travaille «un mois par-ci par-là» à Saint-Pierre-et-Miquelon. Il a demandé l'aide de l'hôpital de Magog, qui, selon lui, tente de convaincre le Collège des médecins de lui permettre de pratiquer à Stanstead, où il n'y a pas de généraliste.

Le «corporatisme» du Collège des médecins dénoncé

De son côté, le Dr Jean-Louis Brunier a réussi son stage à l'hôpital Louis-H.-LaFontaine, où il travaille depuis. «J'ai trouvé mon stage moi-même, car on n'arrivait pas à m'en fournir un», déplore cet omnipraticien. Il dénonce un «deux poids, deux mesures»: les médecins québécois n'ont pas à subir une évaluation en France. Ils n'ont qu'à soumettre une demande à l'Ordre des médecins. Celui-ci fait ensuite une recommandation au ministère de la Santé, qui délivre un permis sans condition.

Pour justifier le stage d'adaptation suivi d'une évaluation, «on dit que le médecin français doit être au niveau d'un résident qui sort des études. Moi, je voudrais bien qu'on teste tous les médecins québécois pour voir s'ils sont de ce niveau-là...» a laissé tomber le Dr Brunier. Selon lui, malgré l'entente France-Québec, «il y a vraiment un parcours du combattant en matière de formalités».

François Lubrina, conseiller élu de l'Assemblée des Français à l'étranger, dénonce le «corporatisme» du Collège des médecins. Il demande au gouvernement Charest un amendement au Code des professions. «On se retrouve dans une situation surréaliste où la France autorise facilement les Québécois à exercer pleinement en France, mais par contre les Français sont soumis à des évaluations au Québec. Et ils sont obligés d'attendre des années pour pouvoir exercer à leur guise. Il faudrait que les ordres professionnels cessent de donner les permis d'exercice. Ce devrait être la tâche du gouvernement, dans l'intérêt de la population québécoise», qui a besoin de plus de médecins, a-t-il expliqué.

Selon Ernest Prégent, le Collège des médecins «a essayé de faciliter le plus possible» le processus. Les stages d'adaptation sont nécessaires pour «assurer la sécurité des patients», a-t-il ajouté.

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  • Habitués

Comme dit la blonde, le stage d'adaptation devrait exister en france...le médecin Québécois qui arrive en cabinet privé doit savoir quelle démarche accomplir pour s'installer, les inscriptions à tous les organismes suceurs d'argent, les impôts et surtout le savoir bien vivre avec ses collègues ( la concurrence) et surtout comprendre l'esprit "supermarché" des citoyens français !!!dry.gif

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  • Habitués

Merci Neami pour les chiffres. Seulement 6 Québécois en france et encore le CNOM n'est pas foutu de savoir s'ils exercent ou pas, c'est bizarre, ça ne m'étonne même pas.

Depuis le temps que je voulais savoir combien avaient raté le stage... Mais on ne sait toujours pas pourquoi (à par celui qui ne veut pas faire d'hospi). En tout cas le reportage ne fait pas faute de mettre en exergue l'arrogance de ces gars-là.

Perso, je suis pour le stage d'adaptation, au Québec comme en france. Je vais effectuer le mien dans 2 mois (et je n'ai pas eu l'impression que les accès étaient si bloqués que çà puisque mon stage débute 3 mois après le début de ma dispo), je vis celui de mon mari ( qui apparemment fait partie des 11 en cours) par procuration, et je me rends compte qu'il est tout sauf superflu. Je ne parle évidemment pas des connaissances (jusque là ça va, ouf), mais par exemple de la manière de gérer les dossiers, le déroulement de la consultation, de la relation médecin-malade, items qui sont hyperstandardisés ici, alors qu'en france c'est vraiment personnalité-dépendant.

Maintenant, on ne peut pas nier le fait qu'il n'y a pas vraiment de réciprocité dans cet accord à l'heure actuelle, ne serait-ce que pour cette histoire de permis restrictif... Sauf que c'est les règles du jeu. A chacun de savoir s'il en vaut la chandelle.

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  • Habitués

Comme dit la blonde, le stage d'adaptation devrait exister en france...le médecin Québécois qui arrive en cabinet privé doit savoir quelle démarche accomplir pour s'installer, les inscriptions à tous les organismes suceurs d'argent, les impôts et surtout le savoir bien vivre avec ses collègues ( la concurrence) et surtout comprendre l'esprit "supermarché" des citoyens français !!!dry.gif

Tout à fait d'accord q'une période d'adaptation ne peut être que bénéfique pour un médecin québécois qui veut s'installer en France.

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  • Habitués

Effectivement, mais tu ne peux pas comparer 2 réalités très différentes

En france : il y a 2 systèmes l'hospitalier et le Libéral. Je pense que les Québécois qui iront en france choisiront en majorité un exercice hospitalier que devient très demandeur, et surtout plus proche de l'exercice Québécois. Il n'y aura personne qui se risquera d'exercer en libéral, c'est bien trop alléatoire pour un médecin Québécois qui reviendra au pays au bout de quelques années...4 années exactement, parce qu'ainsi ils n'auront pas à passer un examen de mise à niveau du CMQ...Eh oui !!!

Au Québec : l'exercice se fait en hôpital ou CLSC, l'exercice libéral au même titre qu'en france est en train de mourir à petit feu. Le permis restrictif, pour les français, n'existe maintenant que pour l'équivalence du diplôme (pendant 5 ans ils ont une reconnaissance de leur diplôme) et la possibilité de s'installer en ville. Les français, choisissent leur lieu d'installation, et ils peuvent changer d'établissement à loisir comme les Québécois.

La différence, c'est que la majorité des médecins français reste au Québec !!!!

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  • 3 months later...
  • Habitués

Dites, je doit payer le CMQ pour l'examen du dossier.

C'est à ma charge car je ne rentre pas dans le cadre de l'ARM.

Engros cest 675$, et 50$ de frais de virement bancaire.

Je peut payer en envoyant simplement un chèque français libellé en euros??

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  • Habitués

Dites, je doit payer le CMQ pour l'examen du dossier.

C'est à ma charge car je ne rentre pas dans le cadre de l'ARM.

Engros c'est 675$, et 50$ de frais de virement bancaire.

Je peut payer en envoyant simplement un chèque français libellé en euros??

Oui tout le monde paie, les frais de dossier.

L'ARM paie les 20 000 $ en rapport avec les frais de stage

Il me semble qu'il faut payer avec une carte bancaire, en téléphonant au CMQ tu auras des précisions !

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  • Habitués

Yep merci Equinox

J'ai cru comprendre au tel que les médecins qui passent l'ARM ne payent même plus ses frais mais j'ai p-e mal compris.

Oui pour le virement bancaire elle m'a mailé le RIB, mais là aussi petite incompréhension sur la possibilité ou non de payer par chèque...Bon je faire un virement ça sera plus simple...

Reste plus qu'a faire éditer mon diplôme en urgence (plus de 2 ans après l'avoir passé, merci le FAC) pour le RCMC même si a priori la commission du CMQ attendra pas la vérif du RCMC...

Ah oui concernant "l'attestation des activités médicales de ces 2 dernières années", une lettre de mon cher de service suffit? Pas très clair là non plus

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  • Habitués

il y a longtemps que les PR ne paient plus le stages et l'EECMC, mais les frais d'étude de dossiers, le RCMC et autre demande sont payantes pour tout le monde, que ce soit ARM ou Hors ARM

Effectivement un attestation du ou des chefs de services est suffisante car en france, les 2 années de residanat sont obligatoire depuis 1979, et tous les médecins diplomés antérieurs a cette date sont proches de la retraite !!!!!

Le CMQ se passe du RCMS parce que cet organisme traine la patte de façon inconcevable et certaine demand datant de 1 an ne sont pas encore arrivés au CMQ !

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  • Habitués

il y a longtemps que les PR ne paient plus le stages et l'EECMC, mais les frais d'étude de dossiers, le RCMC et autre demande sont payantes pour tout le monde, que ce soit ARM ou Hors ARM

Effectivement un attestation du ou des chefs de services est suffisante car en france, les 2 années de residanat sont obligatoire depuis 1979, et tous les médecins diplomés antérieurs a cette date sont proches de la retraite !!!!!

Le CMQ se passe du RCMS parce que cet organisme traine la patte de façon inconcevable et certaine demand datant de 1 an ne sont pas encore arrivés au CMQ !

Non,non, je plussoie Jeunejedi, on paie RCMC mais pas le CMQ quand on est dans l'ARM.

Il faut envoyer le dossier à RCMC, (même si au bout de 13 mois pour nous les papiers ne sont pas encore tous authentifiés), car le CMQ veut un numero de référence. Par contre ils ont accordé le permis restrictif pour le Blond juste à la fin du stage, sans attendre toutes les vérifications du RCMC.

Pour les attestations d'activité on avait envoyé des copies des contrats de rempla qui couvraient la période.

Modifié par La Blonde BMACG & PDNY
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  • Habitués

Pour les PR hors ARM c'est le Recrutement Santé Québec qui paye au Collège des Médecins les frais d'étude du dossier (ainsi que le stage de 3 mois par un convention d'aide financière). Dans le cas d'un recrutement universitaire tu doit être quelque part au milieu car ni le RSQ ni le CMQ ne prend pas en charge ces frais d'étude du dossier.

Pour le payement il te faut soit un chèque de banque émis par une banque française (mais en dollars canadiens!) soit un chèque émis par une banque canadienne (donc un chèque "simple" n'est pas suffisant). Si non, par virement ou, le plus simple, par carte bancaire. Pour la carte bancaire le CMQ t'envoie le formulaire en pdf par email, tu l'imprime et tu complète la somme à payer, ton numéro de carte bancaire et ta signature; après ça tu peux scanner le document et le renvoyer par email au CMQ (ce que j'ai fait moi).

En ce qui concerne la "preuve" des activités médicales pendant 2 ans, j'ai eu une simple "attestation d'emploi" du service du personnel.

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  • Habitués

Merci à tous pour les précisions

Bonne idée Neami pour la CB, le CMQ m'avait juste envoyé les coordonnées bancaires pour le virement mais je vais leur demander de payer par CB ça sera bien plus simple!

Effectivement pour le recrutement universitaire il n'y a pas d'aide financière.

Pour la preuve des activités médicales, c'est comme pour l'ARM ilfaut juste justifier avoir bossé dans les 2 ans, ou il faut avoir bossé 2 ans en continue? (je dit ça parce que ça ne fera que 2 ans en octobre que je bosse)

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  • Habitués

Pas nécessairement, le principal c'Est que tu n'es pas arrêté plus de 2 ans après ton diplome !

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  • Habitués

ok super merci c'est comme pour l'ARM alors je ne sais pas pourquoi je me pose à chaque fois la question :zorro:

Bon ben mardi postage des docs pour le CMQ, croisons les doigts :yahoo:

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